Famille

Relations frères sœurs : quand la chicane nous rend fous

Dans le coin gauche, votre fils de cinq ans et, dans le coin droit, sa sœur de trois ans. Deux poids plume, peut-être, mais deux combattants de classe mondiale! Que faire lorsque la chicane est sur le point de nous rendre fous?

Rassurez-vous tout de suite : il y a de la chicane dans toutes les maisons où l’on retrouve des enfants. La vôtre ne fait donc pas exception à la règle. Pourquoi les enfants d’une même famille se chicanent-ils? Les raisons sont variables. L’ennui ou l’habitude. Il peut aussi s’agir de ressentiment et, malgré le fait qu’ils soient de la même famille, vos enfants sont probablement très différents l’un de l’autre.

Les prises de bec entre les enfants sont tout à fait normales et elles jouent un rôle important dans le développement des habiletés sociales de vos enfants. En effet, les conflits leur permettent entre autres d’apprendre à faire des compromis, à résoudre des problèmes et à construire leur sens de l’empathie. De plus, dans la majorité des cas, ces conflits de jeunesse n’affectent pas la relation qu’auront vos enfants, une fois adultes.

Normales, d’accord : n’empêche que ces chicanes peuvent aussi devenir une véritable source de stress et de frustration pour les parents.

Quoi faire?

À priori, il incombe de demeurer calme. Si vous vous y mettez aussi, la maison deviendra rapidement invivable. Les cris auront peut-être raison de leurs premiers arguments, mais, rapidement, ils ne feront qu’augmenter le niveau des décibels. Votre rôle est d’écouter vos enfants et de les amener, ainsi, à recouvrer leur calme et à comprendre les raisons qui les amènent à se quereller.

De plus, ne prenez pas l’habitude de vous immiscer dans chacun de leurs différends. Ils doivent apprendre à régler leurs conflits par eux-mêmes. Ceci dit, s’ils en viennent aux coups, il va de soi qu’il faut les arrêter tout de suite : la violence est inacceptable.

Prenez l’habitude de faire un retour sur la chicane, le soir venu. Invitez vos enfants à partager avec vous ce qu’ils en ont appris et ce qu’ils auraient pu faire afin de ne pas en venir aux cris et aux coups. Et, bien entendu, prêchez par l’exemple : si vos enfants sont souvent témoins de vos scènes de ménage, il y a de fortes chances qu’ils vous imitent.

Trop, c’est trop

Malgré notre bonne volonté, il arrive que la situation devienne carrément invivable. Si votre maison s’est transformée en véritable champ de bataille, voici quelques trucs qui pourraient vous aider à mettre fin à la guerre. 

1- Occupez vos enfants
Certains enfants se querellent ainsi parce qu’ils s’ennuient. Si cela semble être le cas chez vous, occupez vos enfants. Des jeux calmes et artistiques, comme la musique, la peinture, le dessin demandent de la concentration et se font en solitaire. Et s’ils ont vraiment de la difficulté à s’amuser l’un à côté de l’autre, séparez-les.

2- Faites des règles
Faites des règles claires et simples, et enseignez-les à vos enfants. Ils doivent être au courant qu’il y aura des conséquences à leurs actions, et ce, peu importe où commence la querelle : à l’extérieur, en visite ou à la maison. Soyez constante.

3- Récompensez les bons comportements
Il est souvent préférable de récompenser les bons comportements plutôt que de souligner et châtier à répétition les mauvais. Plusieurs enfants réagissent mieux au renforcement positif, et vous en soutirez aussi plus de plaisir. Après une bonne journée, amenez votre enfant au parc ou préparez-lui son repas favori. Vous pourriez aussi faire un mur des comportements positifs. Après un nombre X de bons coups, offrez à vos enfants une sortie spéciale.

4- Apprenez-leur le partage et la résolution de problème
Accompagnez vos enfants afin de les aider à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes. Dans le même ordre idées, encouragez le partage. Apprendre à résoudre les conflits aidera vos enfants à la maison, mais aussi dans leur vie de tous les jours, à la garderie comme à l’école.

5- Traitez vos enfants de façon équitable
Vos enfants n’ont probablement pas le même âge, ce qui signifie qu’ils n’ont pas les mêmes privilèges ni les mêmes responsabilités. Il est donc important qu’ils comprennent que, s’ils n’héritent pas exactement des mêmes conséquences, c’est une question de logique, pas de préférences. Soyez conséquente et constante. Traitez vos enfants justement.

Lectures inspirantes
Image de Marie-Eve Bourassa

Autrice, scénariste, rédactrice et chroniqueuse.


Cette semaine
Apprendre à faire de la bicyclette

Vous imaginez votre main qui lâche le siège de son vélo au ralenti et qui l’envoie vers… une chute certaine? Mais non, vous l’envoyez vers plus de liberté… c’est un grand jour!

TDAH – Survivre aux examens de fin d’année

La période des examens, ce moment juste avant les grandes vacances, où tous n’ont qu’une chose en tête : être à l’extérieur. Étudier, faire de son mieux et rester contré dans un local surchauffé, c’est évident pour personne.

Rester motivé, jusqu’à la fin de l’année scolaire

Les vélos n’attendent qu’à être enfourchés et l’appel du parc est criant. Les vacances d’été se dessinent à l’horizon, mais avant d’y arriver, il faut survivre aux examens de fin d’année. Comment rester motivé, alors que tout invite au jeu?

Dire adieu au primaire

Dans la vie, chaque changement majeur s’accompagne d’un deuil : deuil de sa vie de célibataire, deuil de ses anciens collègues, deuil de sa maison… Votre enfant aussi peut vivre un deuil à la rentrée.

Nos Concours

Gagnez le livre BBQ Santé de Geneviève O'Gleman

Cet été, grillez santé avec Geneviève O'Gleman