Une routine pas tellement chamboulée
Ici, notre routine a très peu changé puisque nous avons été cloués au lit par un mauvais virus (merci-pas-merci, la gastro ET la grippe!!). Nous en avons donc profité pour nous reposer allègrement et ainsi, débuter le mois de janvier en pleine forme.
Mais en toute franchise, même si nous avions été en pleine forme, nous nous la serions couler douce quand même parce que pour petite fille de bientôt deux ans et maman, la routine est MÉGA importante. Nous avons toutes les deux une horloge interne programmée à des heures très fixes pour nos dodos respectifs, que voulez-vous! Et gare à vous si nous n’avons pas dormi suffisamment (hé oui, deux hypersensibles très irritables lorsqu’en manque de sommeil)!
Ainsi, nous avions prévu le coup : peu de sorties pour toute la maisonnée, des sorties de courte durée entre les moments de sieste et de coucher nocturne. Sommes-nous plates? Peut-être pour les autres, mais pour nous qui sommes assez casaniers, ça fait notre bonheur! Et c’est ça l’important, non? Être bien avec SES choix, mener sa vie comme on l’entend afin d’être bien.
La routine sans rigidité
Nos tout-petits ont besoin d’une routine pour se sentir en sécurité, pour pouvoir anticiper ce qui s’en vient et donc, pour qu’il y ait de la prévisibilité rassurante dans leur vie. Mais attention : la routine ne signifie pas pour autant « rigidité »! Car s’il est une grande qualité d’un parent, c’est bien celle de savoir s’adapter et se montrer flexible (et je ne parle pas ici de fait la split).
Vaut mieux prévoir une routine en pensant à la séquence des étapes à accomplir que de regarder l’heure pour s’assurer de respecter l’horaire. Je m’explique.
C’est le weekend, on est avec notre tout-petit. On sait que la journée risque de se dérouler comme suit :
- Lever
- Jeux calmes au salon
- Émission de télévision
- Déjeuner
- Habillement
- Routine d’hygiène à la salle de bain
- Jeux libres
- Sortie extérieure
- Collation
- Jeux libres
- Diner
- Sieste
- Collation
- Jeux libres
- Souper
- Bain
- Jeux calmes
- Histoire
Coucher pour la nuit
On connait donc la séquence sans nécessairement être rigide sur l’heure à laquelle devrait se dérouler telle ou telle activité. On se laisse la liberté dans les jeux, aussi (pour les enfants qui fréquentent un milieu de garde, ils ont une routine fixe, des activités dirigées alors, pourquoi ne pas leur offrir un weekend ressourçant en laissant libre cours à leur imagination dans des jeux libres amusants et créatifs?). On sait l’heure approximative vers laquelle notre enfant est fatigué et prêt pour la sieste sans stresser en regardant l’horloge du micro-ondes s’il a « dépassé son heure habituelle » de 15 minutes.
Les imprévus
La vie étant ce qu’elle est, les imprévus sont bien souvent présents. Nos enfants apprennent également à composer avec ceux-ci. Ces imprévus peuvent être déstabilisants, voire frustrants pour nos tout-petits comme pour nous. On peut alors leur nommer cela : « Hé non, ce n’était pas prévu. Je sais que tu es déçu/triste/fâché; je te comprends ». Ce faisant, on valide leurs émotions en les aidant à les identifier, à les exprimer puis à leur donner le droit de les ressentir sans jugement ni culpabilité. Ensuite, on peut les inclure dans une recherche de solutions que ce soit en trouvant des points positifs à l’imprévu ou en rendant cet imprévu plus agréable.
Les activités dirigées
Si vous avez une activité dirigée à votre horaire comme un cours de ski, de natation ou de gymnastique, pas de panique! On tente de planifier la routine pour laisser le temps aux imprévus, au désir de notre enfant de s’habiller seul (même si c’est plus long, ça lui permet d’exercer sa motricité, de se pratiquer et de développer son autonomie et sa fierté). Et si jamais on arrive juste ou en retard? Eh bien, ça aussi, ça fait partie de la vie! Nul besoin de se tomber sur la tomate; on tenter de s’organiser autrement la prochaine fois, voilà tout.