Orthopédagogue, conférencière et formatrice en intervention psychosociale, France Paradis est une mère de famille profondément engagée dans sa communauté, et se définit comme une anthropologue du sens de la vie.
Marie travaille à temps plein et élève son fils de 3 ans, en garde partagée, en plus de suivre deux cours du Bacc qu’elle rêve de finir! Elle va au gym et fréquente ses amies.
Luce s’est fait appeler par l’école aujourd’hui. Encore. Son petit Théo a frappé un ami. Encore. Quand Luce et François sont allés chercher leur fils, ils se sont fait dire que Théo dérange.
C’était quand la dernière fois où vous avez rêvé tout haut avec votre partenaire? C’était quand le dernier clin d’œil salace? À quand remontent vos dernières quarante-huit heures passées sans enfants? Sans parler d’eux ? Dans quel état est votre amour?
Saviez-vous que le contact avec la nature réduit les symptômes du déficit de l’attention dès l’âge de cinq ans? Des enfants ont même pu réduire de moitié leur médication, tout simplement en passant plus de temps dehors?
Les adolescents qui passent plus de deux heures trente par jour devant un écran sont plus susceptibles d’être malheureux. Ceux qui passent plus deux heures par jour dans des activités qui excluent les écrans sont plus susceptibles d’être heureux.
Peut-être que le bonheur de vivre et côtoyer nos ados ne dépend pas de quelque chose que nous devrions faire davantage, mais bien de quelques petites choses que nous devrions cesser de faire.
Pensez à Michel Chartrand qui a fait de la prison bien souvent avant qu’on reconnaisse la valeur déterminante de son action sur les conditions de travail de tous les Québécois.
Les attentes élevées nous élèvent. À l’adolescence, c’est encore plus vrai. Parce qu’ils et elles sont assoiffées d’absolu et d’idéal, nos ados devraient pouvoir compter sur des adultes qui proposent des projets exigeants, des défis difficiles.
Combien de garçons ont traversé cette énième année d’école grâce au hockey? À la musique? Combien de filles se sont traînées chaque jour dans une salle de classe plate à mort, en songeant à la prochaine cabane qu’elle construirait? La prochaine course à vélo?
Le fait de présenter nos excuses à nos enfants nous fait-il perdre de l'autorité parentale? Ma fille avait 7 ans et je lui avais raconté un mensonge. Ni elle ni moi ne nous souvenons du sujet ni du contexte.
Faut-il absolument donner de l’argent de poche? À quel moment doit-on l’envisager ? Et alors, combien on donne? Toutes ces questions, Émilie se les posait pour son fils de 10 ans après avoir appris que le fils de 12 du voisin recevait 20$ par mois.