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bébé kangourouInscrit le : |
Tipoune: je suis ben d'accord avec toi! Il s'est dit des choses bien désolantes à propos des Accompagnantes à la naissance. J'ouvre donc la discussion en ce sens.
Premièrement qu'est-ce que ça peut vous faire que les femmes utilisent une image de fleur comme visualisation lors de l'accouchement? Si ça les aide à passer au travers de cet intense voyage qu'est la naissance d'un enfant?! Si elles crient alors elles traumatisent leur bébé, si elle visualise une fleur alors ce sont des granos? Vraiment je ne comprend pas cette attaque.Voici comment JE perçois le rôle d'Accompagnante, je suis consciente quil y a plusieurs façon d'accompagner autant qu'il y a d'Accompagnantes différentes et je respecte totalement les autre façons de faire et de penser. Lorsque je rencontre le couple, je leur demande quels sont LEURS attentes. Puis nous partons de là pour discuter et préparer l'accouchement. Selon leurs préoccupations et questions je suggère des lectures, propose des pistes de réflexions, avec des sources fiables. (Isabelle Brabant, Michel Odent, SOGC, Ingrid Bayot et j'en passe?) pour qu'ils puissent faire des choix éclairées. À l'accouchement mon rôle est très varié, soutenir le papa, lui proposer différentes choses à faire pour soulager et accompagner sa conjointe, ou simplement pour le rassurer sur la normalité d'un accouchement et de ce que peut vivre sa conjointe. Parfois je suggère des changements de positions, je fais différents massages, je rassure la femme. Lors d'un moment de panique je lui parle doucement, je la regarde dans les yeux, lui dit oucement à l'oreille de prendre une contraction à la fois, que chaque contraction la rapproche de son bébé. Je cours chercher de l'eau, de la glace, le ballon etc? Je quitte assez régulièrement pendant 10-15 minutes la chambre surtout en début de travail afin de permettre au couple de passer des moments intimes ensemble .J'encourage la femme à s'écouter et à faire confiance à son corps.Et oui souvent je lui fais visualiser son col comme une fleur qui s'ouvre! Lorsque la femme est sous péridurale, je tient sa main, j'encourage la maman à profiter d'un peu de repos afin d'avoir l'énergie pour la poussée qui s'en vient. Je rassure si ils ont peur, les encourage à rester connecter à bébé qui s'en vient, leur offre un sourire chaleureux. J'accueille parfois leur peine, leur déception de ne pas vivre l'accouchement dont ils ont rêvés et surtout je les valorise toujours en disant à la femme à quel point je suis fière de ce qu'elle à accompli, qu'elle peut être fière d'être allée à la rencontre de sa limite, bien différente d'une personne à une autre d'ailleurs. Et j'en passe. Comme il n'y à pas un accouchement pareil, il n'y à pas non plus un accompagnement pareil. Pour ce qui est de la péridurale, j'établis un code avec la femme pour être certaine que sa limite ne soit pas dépassée. Alors non ce n'est pas parce que je suis là que la femme refuse. C'est son choix à elle, son désir de le vivre de cette façon. Mais jamais je ne suis contre sa décision. Il m'est arrivée de la suggérer, lorsque je constate que la femme est en détresse, que le travail est long et qu'elle est épuisée et bien oui je crois que c'est une interventions qui peut être très bénéfiques pour certaines femmes. D'ailleurs mon but en accompagnant une femme n'est pas de faire en sorte qu'elle accouche naturellement, mais bien de faire en sorte qu'elle s'approprie son accouchement comme elle le désire en ayant les bonne informations pour qu'elle fasse ses choix. En aucun moment je ne me permet de juger ou de remettre en question ce que le couple décide et ce même si j'ai une opinion différente à la leur. C'est leur accouchement, pas le mien ? Lorsque je suis en accompagnement, en aucun moment je ne me permet d'intervenir ou d'interférer avec le personnel hospitalier. Mon rôle n'en est pas un médical, mais de présence et de chaleur humaine pour le couple. La seule chose que je fais parfois est de passer par la maman afin de valider son souhait sur un point précis qui la concerne.Lors d'une urgence, je reste avec le papa pour le rassurer et répondre à ses questions si besoin, plus souvent qu'autrement mon rôle se limite à être simplement là,par ma présence et ma confiance absolue envers cette femme qui donne la vie. Je me fais très discrète, je parle rarement au personnel sauf si il m'aborde directement bien sûr, je réponds poliment, retourne les sourires et je remercie souvent pour toute les petites choses que font les infirmières. Je tiens d'ailleurs à dire que la majorité des infirmières sont très gentilles, attentionnée pour les femmes et très dévouée. Parfois j'ai la chance après un accouchement de discuter avec une d'entre elle qui me demande ce que je fais, qui s'intéresse à mon rôle. Je considère que c'est un très grand privilège. Bien sûr je passe parfois pour une folle grano, mais au final lorsque je vois le bonheur de la nouvelle maman et du nouveau papa et leurs regards reconnaissants pour ce que je fais, honnêtement il n'y a pas de plus grande paye que celle-là. Ça vaut tout les regards noirs, les sous-entendus, et le mépris de certaines personnes envers ce qu'on fait. Pour ce qui est des accouchement longs, encore une fois souvent c'est une question de perception. Ce qui semble long, pénible et invivable pour nous n'est peut-être pas vécue de la même façon par celle qui le vit. Certaines femmes trouvent qu'accoucher en moins de 4 heures est beaucoup plus difficile qu'un accouchement de 24 heures par exemple. Bien sûr je parle d'un bébé et d'une maman qui vont bien! Voila, j'espère que ça aidera à diminuer les nombreux préjugés véhiculés sur les Accompagnantes à la naissance. J'espère que d'autres témoignages d'Accompagnantes viendront s'ajouter au fil des jours. La formation maintenant, et bien elle est très différente d'une Accompagnante à une autre, pour ma part je n'ai pas l'intention de dire mon pedigree. Ce que je peux dire c'est que je remet constamment mes connaissances à jour et que j'ai le grand bonheur d'apprendre constamment en fesant ce que j'aime le plus faire au monde après m'occuper de mes enfants. Avoir l'impression de contribuer, si petite et humble soit ma contribution à l'humanisation des naissances, pour l'instant en attendant un retour aux études constitue à mes yeux le plus beau diplôme qu'il puisse exister! Ah en passant pour celles qui disent que l'Accompagnante à la naissance est une inconnue lors de l'accouchement et qu'elle n'a donc pas sa place là, j'ai fais le décompte moyens du nombre d'infirmières différentes lors d'un premier accouchement pour un premier bébé. Si on compte les pauses, les remplacement pour les souper et les changements de chiffres on arrive à 9 infirmières différentes. Alors non je ne considère pas être une inconnue, puisque j'ai déjà rencontré plusieurs fois le couple avant l'accouchement. ?En terminant, je rend un hommage à toutes ces Accompagnantes qui offrent si généreusement leur temps, leur connaissances et leur dévouement!!! Qui représente selon moi un immense don de soi et une très grande disponibilité 24/24 pendant plusieurs semaines. Je suis très fière de ce que je fais et comblée et surtout vraiment privilégie de partager ces moments merveilleux avec autant de femmes et d'hommes dans une année. Bébé Kangourou |
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dauphins20Inscrit le : |
ILs n'ont pas vraiment l'exclusivité, mais c'est que c'est les 2 seules disponibles à 500km à la ronde... donc c'est par *manque de choix* qu'ils les prennent!
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AnonymeInscrit le : |
Ok c'est ben bizarre cette pratique! J'avais jamais entendu parlé d'accompagnantes qui avaient l'exclusivité...c'est mauvais comme principe! Justement l'accompagnement est un service encore marginal qui au moins laisse le choix à la plupart des parents de faire des choix! La pire chose: se faire imposer une accompagnante...en tout cas je crois. Les gens devraient faire des plaintes.
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dauphins20Inscrit le : |
Ce sont 2 accompagnantes formés en accompagnement à la naissance. Dans cet région, elles ont l'exclusivité donc si tu veux être accompagné, à moins que tu en prennes une hors-région et qu'elle se déplace... tu n'as pas le choix!!!
Ca fonctionne comme tu mentionnes, elles rencontrent les parents avant l'accouchement MAIS elle leur donne plein de fausses informations et des mauvaises explications... les mamans arrivent mal informé ( tsé il n'y a qu'un hopital qui fait des accouchements à 500km à la ronde... c'est le même service et les mêmes installations pour toutes les femmes!!!) peu outillé... Oui dans la région de Montréal ou Québec, tu peux te permettre de choisir ton accompagnante mais ce n'est pas la réalité de tout le Québec!!! L'hopital que l'on parle, accueille tout les accouchements dans un territoire de plus de 1000 km... c'est le seul à pratiqué des accouchements dans cet partie du Québec! |
AnonymeInscrit le : |
Mais c'est quoi? Ces 2 accompagnantes sont toujours là? Les parents choisissent leur accompagnante et la rencontre souvent plusieurs fois avant la naissance (genre 4 fois)
J'ai de la difficulté à saisir le rôle de ces 2 accompagnantes...on dirait plus des bénévoles d'un hôpital improvisées ''aide natale'' ou quelque chose du genre... |
BloublouInscrit le : |
Dauphins : J'appuie tes dires sur les accompagnantes à la naissance de ton ancien hôpital. J'ai accouché à cet endroit et un papa que je commais nous a raconté comment il a été traité par une de ces accompagnantes! Elle l'a carrément sorti de la salle d'accouchement! En tout cas pour ce couple, laisse-moi te dire que l'expérience a été des plus ordinaires (j'oublie des détails)
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MammamiaaaInscrit le : |
Je suis tombée sur ce topic et j'ai eu envie d'y écrire... Je suis moi-même accompagnante et, évidemment, je sais que certaines ne sont pas très, disons, appréciables... Mais quelle dommage cette mauvaise pub! La plupart d'entre nous sommes de vraies petites perles. Nous sommes dévouées aux femmes, nous travaillons pour elles. Impossible de leur offrir la possibilité de vivre un accouchement à la hauteur de leurs désirs si nous ne travaillons pas en collaboration avec le personnel hospitalier. Je crois qu'infirmières comme accompagnantes, notre but est de rendre la naissance la plus agréable possible, dans le respect mutuel. Quiconque voudrait imposer ses convictions serait dans le champs. On m'a déjà dit qu'accompagner un couple c'était comme marcher à leurs côtés: pas devant, ni derrière... C'est tellement vrai!
Le choix de l'accompagnante est super important! Tellement de personnalités différentes chez les futures mamans, autant de personnalités différentes chez celles qui vont les accompagner... La bonne accompagnante est celle qui nous convient. Et c'est tellement relatif! Perso, je n'empêcherais jamais une femme d'avoir recours à la péridurale. Par contre, en prénatal, je discuterais avec elle des effets possibles de celle-ci sur elle et son bébé pour qu'elle puisse faire un choix éclairé. La femme enceinte a toute sa tête, qu'on la laisse elle-même décider de son sort! Étrangement, j'étais beaucoup plus extrémiste avant de devenir accompagnante, entre autre par rapport à l'allaitement. Maintenant, je suis plus ouverte que jamais, parce que le contact avec les femmes qui vivent toutes sortes de situations nous ramènent vite à notre place. Finalement non, l'allaitement ce n'est pas pour toutes les femmes... ni l'accouchement naturel Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire... Bisoux bisoux! |
AnonymeInscrit le : |
Au coeur qu'on met dans nos accompagnements, je suis certaine aussi que la grande majorité sont consciente de leurs limites, de leur rôle, sensibles et qu'elles essaient le plus possible de se faire accepter par le personnel hospitalier, pas de leur nuire...
Toutes celles que je connais, sont super! Quand la femme a la péridurale et bien on peut trouver des positions possibles et aider la femme à s'installer, parler, se taire, tenir la main, épauler le chum qui est parfois déboussolé, sortir et laisser le couple ensemble, parler du bébé qui s'en vient...ou toute autre chose! |
MeteOInscrit le : |
bébé kangourou a écrit Météo: Oui ça existe... Comme dit douce maman il y en a qui sont extrêmes et prennent toute la place, remette certaines décisions médicales en causes... je doute que ce soit la majorité pour en connaître beaucoup. Entk dans ma région... mimi 82: je prendrais le temps demain de répondre à tes questions, il y aussi des organismes communautaires dans certaines régions. Le montant suggéré est selon les revenus et la réalité financière Je suis certaine que la majorité sont tous extraordinaire |
ouelgenInscrit le : |
La louve a écrit Pour celles qui se demandent qu'elle est l'utilité d'une accompagnante si la mère veut l'épidurale: cette intervention ne peut se faire n'importe quand dans le travail, il y a des règles (je crois qu'il faut être ouverte à 3-4 cm, enfin, c'est ce qu'on avait dit à ma cliente) alors l'accompagnante est là pour aider à atteindre ce cap si le travail est long, à trouver des positions, suggérer ou faire des massages, rassurer la maman ou le couple, préserver la bulle de la maman contre les gens qui s'imposent (à la demande de la maman - j'ai gentiment proposé à sa maman d'aller prendre l'air...). Et une fois que l'épidurale est en place, on peut encore aider en apportant de l'eau, de la glace, en rassurant les parents sur le déroulement de l'accouchement. Et l'accompagnante demeure une figure stable et amicale dans le brouhaha des changement de shifts et le débordement du service. Le service était plus que plein lors de l'accouchement de ma cliente. L'infirmière qui s'occupait de nous était bien contente de me savoir là une fois que je lui ai expliqué mon rôle. Ça la rassurait que ma patiente ne soit pas seule lorsqu'elle devait vaquer à ses tâches auprès des autres. Bien au courant des désirs et besoins de ma patiente, j'ai pu l'appuyer dans sa décision de ne pas allaiter et lui ai évité quelques pressions à ce sujet. (on lui a proposé mais il n'y a pas eu d'insistance après un échange de regards et une petite discussion à l'écart pour répondre aux questions de l'infirmière) Vraiment génial ce que tu décris là. À ma première grossesse, je ne comprenais pas trop l'utilité d'une accompagnante à la naissance, mais depuis mon accouchement j'en comprends tout le sens. La première infirmière que j'ai eu était vraiment d'aucune aide, j'ai eu la chance qu'elle parte pour son lunch et soit remplacé par une vraie perle. Comme j'avais décidé d'avoir un accouchement naturel cette perle est resté avec moi (passant par dessus son lunch) pour m'aider à visualiser et à rester dans ma bulle. Lorsqu'il est venu le temps de la poussée, alors que l'autre infirmière me disait d'arrêter de pousser et de crier, cette perle d'infirmière m'a rassurer en me disant "fais ce qui te viens, écoutes ton corps". C'est vraiment grâce à elle que j'ai réussis à avoir un accouchement de rêve... Malheureusement, ce n'est pas elle que j'ai eu pour la suite; car peut-être que mon expérience d'allaitement aurait été très différent. Je pense qu'à la prochaine grossesse j'irai avec une accompagnante. Vous faites vraiment une différence pour un souvenir qui nous reste à vie. |
bébé kangourouInscrit le : |
se repose un peu. On discute de la façon dont elle veut vivre les premiers instants avec bébé etc... Lorsque le bébé arrive, je me recule souvent dans un coin trnaquille pour que le couple puisse vivre ce moment magique ensemble. Ensuite j'aide pour la mise au sein etc.... Et surtout je reste avec la maman lorsque le bébé soit partir en néo pour reçevoir des soins, je rassure la femme, lui tient compagnie pour que le papa puisse suivre bébé et je ne repars que lorsque son conjoint est revenu et que le choc s'est un peu atténué.
Voila j'espère que ça répond à tes questions Mimi |
bébé kangourouInscrit le : |
Mimi: ton message m'a fait bien rire! Désolé du délai de réponse j'ai un méga rhume cette semaine
La visualisation n'est qu'un exemple des trucs que j'utilise avec les femmes. Oui en effet certaines femmes n'aime pas cette façon du tout et c'est bien correct Parfois c'est la respiration qui aide, ou les massages, le bain etc... Oui bien sûr il m'arrive d'accompagner des femmes qui le vive de façon très intense, je ne me formalise pas du tout du fait qu'une femme me parle de façon abrupte, car je sais trop bien ce qu'elle est en train de vivre. Puis ça n,arrive pas souvent de toute façon. Je suis beaucoup plus mal à l'aise lorsque le ton monte avec son conjoint Je lui fait alors un clin d'oeil pour dédramatiser un peu l'incident Parfois le conjoint me regarde avec des yeux un peu comme ça... Alors je tente de le rassurer. Pendant mon accouchement alors que mon chum somnolait, je me rappelle l'avoir brassé pour qu'il se réveille, car ma fille se pointait assez rapidement et j'étais à bout de nerfs.... hihhihi Pour ce qui est du rôle de l'accompagnante lorsque la femme est sous péri, ça dépend. Il arrive que je m'asseois près de la femme et que je lui tienne simplement la main pendant que papa |
bébé kangourouInscrit le : |
Cynthia: WOW Les femmes seront vraiment chanceuses de t'avoir à leur côté pendant leur AVAC
Pour l'organisme il s'agit du collectif des Accompagnantes de Québec, tu peux aller voir leur site internet... |
CalipsoInscrit le : |
Doucemaman a écrit J'aimerais préciser que le coût d'une accompagnante ne va pas toujours selon son expérience. Il faudrait que je demande une petite fortune après tant d'année de pratique et d'accouchement à mon actif. Il y a des accompgnantes qui demandent le double de ce que je demande et ce seulement après 2 ans de pratique. Au contraire, j'ai un tarif plus que raisonnable pour l'expérience que j'ai et je ne suis pas la seule. Une accompagnante qui fait affaire auprès d'un organisme demandera généralement plus cher car elle doit remettre une partie de son tarif à l'organimse. Je crois qu'il est important de bien magasiner son accompagnante et surtout de poser des questions. http://www.petitmonde.com/iDoc/Article.aspx?id=30936 Voir cet article. Effectivement, l'expérience seule n'est pas un critère, c'est pour cela que j'ai spécifié le reste à côté comme un gros tout à considérer. Disons que je connais quelques accompagnantes qui ont haussé leur tarif au fil du temps, ou qui comptent le faire, pour toutes sortes de raisons |
Cynthia86Inscrit le : |
Bébé kangourou : Je me sens plus à l'aise d'en discuter avec les gens autour de moi depuis que j'ai lu le livre. Je peux contrecarer leurs arguments, genre des risques de rupture utérine et tralala et ça me donne confiance. En même temps, je commence comme infirmière en grossesse à risque bientôt, et je vais me sentir plus outillé pour répondre aux questions des femmes qui vont vivre leur AVAC. C'est quoi l'organisme d'accompagnante à Québec ???
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La louveInscrit le : |
Pour celles qui se demandent qu'elle est l'utilité d'une accompagnante si la mère veut l'épidurale: cette intervention ne peut se faire n'importe quand dans le travail, il y a des règles (je crois qu'il faut être ouverte à 3-4 cm, enfin, c'est ce qu'on avait dit à ma cliente) alors l'accompagnante est là pour aider à atteindre ce cap si le travail est long, à trouver des positions, suggérer ou faire des massages, rassurer la maman ou le couple, préserver la bulle de la maman contre les gens qui s'imposent (à la demande de la maman - j'ai gentiment proposé à sa maman d'aller prendre l'air...).
Et une fois que l'épidurale est en place, on peut encore aider en apportant de l'eau, de la glace, en rassurant les parents sur le déroulement de l'accouchement. Et l'accompagnante demeure une figure stable et amicale dans le brouhaha des changement de shifts et le débordement du service. Le service était plus que plein lors de l'accouchement de ma cliente. L'infirmière qui s'occupait de nous était bien contente de me savoir là une fois que je lui ai expliqué mon rôle. Ça la rassurait que ma patiente ne soit pas seule lorsqu'elle devait vaquer à ses tâches auprès des autres. Bien au courant des désirs et besoins de ma patiente, j'ai pu l'appuyer dans sa décision de ne pas allaiter et lui ai évité quelques pressions à ce sujet. (on lui a proposé mais il n'y a pas eu d'insistance après un échange de regards et une petite discussion à l'écart pour répondre aux questions de l'infirmière) Je n'ai eu le temps de faire qu'un seul suivi suite à ma formation: j'étais à 25 semaines de grossesse lorsque ma cliente a accouché et je suis ensuite déménagée et accouché moi-même d'un bébé intense. Faute de gardienne, je n'ai pas repris encore mais j'y pense. La louve |
bébé kangourouInscrit le : |
oh et douce maman: L'organisme communautaire à Québec demande une contribution selon le salaire et oui l'accompagnante reçoit un montant fixe et le reste va à l'organisme, mais à Québec on ne charge pas plus cher au parent pour ça. Je le sais, car je travaille pour eux et ça nous permet d'offrir le service selon nos disponibilités bien sûr autant aux couples plus aisés financièrement, qu'aux couples à très faible revenu...
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bébé kangourouInscrit le : |
douce maman: Je suis tout à fait d'accord avec toi C,est fou les sacrifices et la disponibilité que ça demande.... mais on reçoit et apprend tellement aussi
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bébé kangourouInscrit le : |
Cynthia: Vraiment ce livre est excellent Il donne l'heure juste au sujet de l'AVAC. Je l'ai dévoré, accomagnée les femmes qui veulent vivre un AVAC est un de mes dada en tant qu'Accompagnante. J'aime recevoir le vécu, les peurs, les déceptions, le cheminement de la personne me touche beaucoup... Bref Bonne chance et peu importe ce qui se passera quand tu seras rendue là, je suis certaine que tu en sortira transformée
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bébé kangourouInscrit le : |
Dauphin: Merci de tes explications... Quand au fait que la formation soit reconnue et contrôlée, moi je ne suis pas d'accord. Comme je travaille dans le communautaire, c'est d'abord et avant tout un service de femme qui aident d'autres femmes, de mère à mère dans mon cas. Alors bien que je sois passionnée par pleins de sujets, de techniques diverses, ma propre vision de l'accompagnement est ben plus dans l'être que dans la technique. Ça ne m'empêche pas d'acquérir des connaissances, des techniques, diverses formations. Je ne sens pas le besoin d'intervenir en milieu hospitalier, je ne serais pas heureuse d'être infirmière en obstétrique, le cadre, les protocoles ne collent pas à mes valeurs. Et il m'arrive moi aussi tout comme toi d'avoir eu de très mauvaises expériences avec certains médecins ou infirmière, jamais je ne me permet de le faire savoir, ni même de le laisser transparaitre avec le couple puisque je suis là pour eux et que l'atmosphère deviendrait vite lourde et négative. Il m'arrive d'aller ventiler 5 minute dehors afin de pouvoir rester positive dans cette expérience. Et malheureusement oui certaines Accompagnantes franchissent une ligne parfois même dangeureuse, mais il ne faut juste pas généraliser,c'est ça qui est néfaste. Je m'excuse moi aussi pour mes propos....
bébé kangourou, qui ira peut-être un jour en pratique sage-femme |
Coccinelle06Inscrit le : Localisation : |
Sa dépend toujours des besoins des parents pour le choix d'une accompagnante!
Je l'ai prit en 2ieme accouchement, a mon premier je connaissai pas ce service, a mon 2ieme je l'ai prit pour l'AVAC. Il faut pas oublier que ds le service d'accompagnement il pas juste l'accouchement, on els voit avant, souvent on pose des questions qu'on a pas toujours posé au médecin, et aussi pour les visites après l'accouchement. ÉpiDural ou pas, sa dépend toujours des besoins des mamans, et des papas! |