Avortement acceptation

Bonjour,
Je suis actuellement dans une situation douloureuse, malgré mon stérilet présent depuis plus de deux ans une petite graine a décidé de braver les dangers. Je suis déjà maman de deux adorables loulous, de 6 ans et 2.5 ans. Je suis séparée de leur papa depuis l'an dernier mais ça tout le monde le vit bien, aucun soucis de ce côté là.
Je ne suis plus avec le "géniteur" de ma petite graine, qui m'a quitté 3 jours après cette découverte parce que nous n'avons pas le même mode de vie et qu'il n'arrive pas a changer ( sa femme et lui sont libertins il savait avant de commencer avec moi que je ne l'étais pas et ne le saurais jamais) outre le fait que son départ soudain et incompris sur le moment ( car il m'a juste avoue un mois après les raisons de son départ) m'ai littéralement détruit, prendre cette décision vis à vis de cette petite vie de quelques cm à peine me détruit encore plus. Je sais que c'est la décision raisonnable que de mettre un terme à cette grossesse, être lié à lui toute ma vie est bcp trop douloureux, même pour le bien de cet enfant, je doute qu'il soit aimé et choyé comme il se doit lors de ses moments chez son "père" au milieu de ses autres enfants et de sa femme. Je ne conçois pas qu'une femme puisse être bienveillante envers l'enfant d'une femme qu'elle déteste.
Pour celles que ça gênerait, je ne suis pas une adepte des hommes mariés ou en couple. La première fois où cet homme est venu vers moi je l'ai repoussé et ce pdt quelques temps jusqu'au jour où j'ai craqué, parfois il y a des sentiments que l'on ne contrôle plus.
Aujourd'hui après avoir vu le médecin plusieurs fois, qui après retrait du stérilet décollement placentaire contractions pdt des jours tout était réunis pour une fausse couche m'annonce que non finalement la grossesse se poursuit je dois prendre ma décision j'annonce donc que je souhaite poursuivre la grossesse à son terme. De là le père qui souhaite me suivre a tout les rdv car il était certain que j'allais avorter sans sourciller, me pourri littéralement, qu'il va me faire la guerre pour avoir la garde alternée que c'est son enfant, que je détruis la vie de tout le monde. Au bout de deux jours je cédes mais décides de ne rien lui dire, j'appelle le médecin pour changer d'avis, elle me donne rdv pour cet IVG. Depuis je lui ai dit car il a débarqué chez moi bloquant la porte pour qu'on en parle, je lui ai dit qu'il n'y avait plus d'enfant à se battre afin qu'il s'en aille. Je ne voulais pas le voir car le voir me détruit à chaque fois. Aujourd'hui j'ai peur, peur de vivre avec ce choix, d'arrêter ce combat que cet embryon a mené seul contre tout ces obstacles, mais je pense à mes enfants comment vivraient ils cette vie ils sont encore petits est ce qu'ils m'en voudraient. Je me dis que je le fait pour le bien de cet enfant qu'elle vie aurait il déchiré entre ses parents, un le désirant l'autre le subissant. Je me demande comment peut on se relever et reprendre sa vie en main après une telle épreuve. Depuis que mes enfants sont chez leur père je ne sors pas de mon lit je pleures sans arrêt je culpabilise car cette décision a beau être raisonnable elle est lourde. Je suis une maman poule avec mes enfants. Je n'accepte pas de ne pas savoir être la maman de cet enfant. Je le vis comme un échec.