Avortement Montréal-vrai témoignage!

Bonjour à toutes,

je vous fait par de mon (vrai) témoignage d'un avortement subi à 6semaines, j'aimerais en aider plusieurs car j'étais remplie de stress,de peur et de terreur dans les jours précèdent l'intervention. J'ai lu des tonnes de témoignages sur Internet, certains étaient rassurants, d'autres étaients décourageants. Ne vous montez pas tout cela à la tête !!! J'ai même lu qu'une femme s'est faite attachée les mains et les jambes, c'était horrible !

J'espère en aider plusieurs
Donc ! J'ai 20ans, aux études, chez les parents, j'ai décidé d'avoir recours à ce dure choix qu'est l'avortement. J'habite à Montréal, et j'ai choisi d'aller à la clinique Fémina, sur la rue Berri.
Je vous conseille FORTEMENT cette clinique, j'étais une fille très nerveuse, on a su me rassurer et me dire les bons mots, je n'ai aucun aspect négatif à dire.

Qu'est-ce qui fait mal ? Est-ce qu'on ressent une pression, une aspiration ? Il y a-t-il des bruits de 'balayeuse' ? Toutes ces questions m'hantaient...

Je suis arrivé à la clinique à 13h30 avec mon copain. Après avoir rempli quelques papiers, une sexologue m'a amené dans une salle de consultation, pour me rassurer et répondre à toutes mes questions. Son côté humain et chaleureux m'a énormément rassuré!
Après une quinzaine de minutes, j'ai mis ma jaquette et des pantoufles et je suis aller sur le lit, en attendant mon 'tour'

Dans la salle d'intervention, l'infirmière et le médecin étaient très chaleureux, aucun stress. Je me sentais entre de bonnes mains.
Premièrement, une échographie a eu lieu. Par la suite, le médecin fait un examen gynécologique pour se 'familiariser' avec notre anatomie.
On m'a ensuite fait respirer un gaz (RIEN de très stressant) et par la suite, j'ai eu un cathéter dans le bras pour avoir les médicaments nécessaires. (RIEN de très stressant non plus)

Par la suite, on se sent tellement 'dans les vapes' que rien n'est stressant, mais encore une fois, chaque femme le vit différemment! Ce n'est qu'un témoignage.
5min après, je suis ensuite retourné à mon lit ( Je ne me souviens pas d'avoir marcher de la salle d'intervention à la salle de repos )
Après avoir dormi environ 15minutes, on m'a donné un jus et des biscuits pour 'récupérer'. 1 heure après, je me suis rhabillé, j'étais légèrement étourdie mais prête à partir.

Qu'est ce qui est la plus grosse douleur PHYSIQUE dans toute l'intervention? La douleur est relative, mais pour ma part, c'était la pose du cathéter dans mon bras. C'est tout.
Il y a-t-il un bruit ? Selon ma connaissance (à cause des médicaments), il n'y a pas de bruit. Oubliez le bruit d'aspiration, de balayeuse, de succions, il n'y en a pas.

Chaque femme vit l'avortement à sa manière, mais pour ma part, j'ai eu plus de peur que de mal physique.

Je vous souhaite de tout mon coeur bonne chance, c'est une étape difficile, mais la clinique Fémina a vraiment su me rassurer avec leurs côtés humains et chaleureux. Merci beaucoup Clinique Fémina et leur merveilleuse équipe!

En espérant en avoir rassurer quelques-une  

IVG au Centre de Santé pour Femmes de Montréal
Bonjour !

Moi aussi, j'aimerai partager mon expérience avec vous, même si je vois que les témoignages datent un peu, je reprend ce sujet et le remonte ! Il est long parce que j'essaye de vous raconter un maximum. Alors, moi je me suis dirigée vers le Centre de Santé pour Femmes de Montréal qui est situé au coin de De Lorimier et Sherbrooke et donc à 5 minutes à pied de chez moi.

Moi : Afin de vous en dire un peu plus sur moi, je suis étudiante étrangère à Montréal depuis Aout 2011, j'habite le Plateau, j'ai 23 ans et je suis couverte par la RAMQ . Mes cycles menstruels sont irréguliers et lorsque je n'ai pas eu mes règles, je ne me suis pas inquiétée. Cependant, du 12 mai au 22 mai, j'ai été malade (ce qui n'arrive pas souvent et cette fois-ci c'était particulier) : perte d'appétit du à un mauvais goût dans la bouche, fatigue, nausée, envie d'uriner plus souvent. C'est à ce moment que j'ai tilter et décider de faire un test de grossesse. Mes dernières règles dataient de mi-mars. J'ai appris après l'écho que la médecin avait pratiqué que j'étais enceinte de 8 semaines.

Lundi 26 mai 2014 : Je me rends au centre pour avoir des informations et prendre un rendez-vous. J'ai l'occasion de parler à une infirmière rapidement et lui demander les moyens de contraception qu'ils proposent. Elle me remet une brochure sur les stérilets et sur l'IVG.

Mercredi 28 mai 2014 : J'ai rendez-vous pour l'intervention. J'ai eu mon rendez-vous rapidement car elles avaient eu une annulation. Donc j'arrive à 14h, comme prévu et à jeun depuis 12h. Une intervenante me donne des papiers à remplir, informations personnelles, antécédents médicaux, autorisations. Elle me demande aussi de faire un test de grossesse. Après avoir fini tout ça. Je vois une infirmière qui relit les papiers que j'ai rempli et elle vérifie mon test. J'ai l'occasion de lui poser des questions sur les médicaments que j'aurai, les moyens de contraception et autres mais ayant déjà lu la brochure qu'elles proposent, je suis bien informée. Puis, elle me pose un cathéter qui servira à injecter les médicaments lors de l'intervention. Afin d'être sure que mon rhésus est positif, elle fait un petit test avec quelques goutes de sang qu'elle a pu récupérer de l'aiguille du cathéter. Je demande aussi un stérilet en cuivre, 10 ans que j'ai payé 95$ (Le 5 ans est à 65$). Enfin, je rencontre la médecin qui va pratiquer l'intervention. Elle relis mes antécédents médicaux et me permet de lui poser les questions que j'ai. Puis, elle me propose de passer à la toilette pour installer une serviette. Maintenant, l'intervention. Allongée sur la table, les jambes en l'air, je fais face à un drôle de tableau avec des chats ! Avec les médicaments, j'ai l'impression qu'ils bougent un peu ! Je parle avec l'infirmière de tout et de rien ! La médecin fait son bizness et me dit ce qu'elle fait, c'est rassurant ! "Je vais juste insérer deux doigts", "Maintenant je vais insérer le petit bout (en montrant la machine pour l'écho)", "Je vais insérer le spéculum". Tout se passe bien pour le moment. Jusqu'à qu'on arrive à dilater un peu mon col de l'utérus. Le vilain n'a pas voulu s'ouvrir après plusieurs essais. Je vous rassure, ça n'arrive pas à tout le monde et je pense que c'est rare. J'ai du redemander une dose de médicament, qu'on m'a redonner immédiatement parce que je commencer à sentir tout ce qui se passait en bas ! Mais rien de bien douloureux et de plus les médicaments agissent dans la seconde ou ils sont injectés. Donc, on arrête l'intervention là parce que mon col ne veut pas s'ouvrir. Je me rhabille et on m'emmène en salle de repos et on me sert un jus et des gâteaux. Une infirmière vient prendre ma tension et mon pouls. Après 10 à 15 min de repos, la médecin vient m'expliquer ce qu'il s'est passé et qu'on devra m'insérer des médicaments dans le vagin 2 à 3 heures avant l'intervention afin de dilater mon col. Après 10 à 15 min encore, l'infirmière vient me rencontrer à nouveau et me demande d'aller vérifié mes saignements. Ils étaient normaux et j'ai donc pu rentrer chez moi peu après. Avant de partir, elles m'ont demandé de prendre au prochain repas des antibiotiques (2 cachets) permettant de prévenir le risque d'infections. Elles ont pu m'avoir une place le lendemain pour pratiquer mon IVG, yay ! Chez moi, je n'ai pas eu de douleurs, je suis arrivée vers 17h, je me suis posée dans mon lit à regarder la télé, j'ai fait une sieste vers 18h30. Réveillée à 20h30, je prend une douche, pas beaucoup de saignements, je mange, et je joue à Call of duty jusqu'à 2h du matin (Gameuse..). J'étais bien.

Jeudi 29 mai 2014 : J'arrive à 8h30 et j'ai pu prendre un petit déjeuner juste avant, je n'ai pas saigné de la nuit. Je revois l'infirmière que j'ai eu hier, elle m'explique ce qu'elle va faire, me fait signer un nouveau papier pour l'intervention vu que ce n'est pas le même processus et me pose à nouveau un cathéter. Elle m'explique aussi les effets que peuvent produire le médicament. Puis dans la salle d'intervention à 9h, elle m'insère un spéculum dans le vagin et les médicaments prévus pour dilater mon col. Cela terminé, j'ai le choix entre m'installer dans la salle de repos dans un lit ou la salle d'attente. J'ai choisi la salle d'attente. Pendant les 3 heures d'attente, je n'ai eu que des petites crampes comme celle d'avant mes règles et des frissons, heureusement j'avais un pull. Une infirmière venait me voir de temps en temps, elle me demandait si tout allait bien. Enfin, arrive 12h, la médecin vient me voir, me demande si ça va et me dit de passer à la toilette pour poser une serviette hygiénique. Je me rends à la salle d'intervention, allongée, les deux jambes en l'air, toujours ce tableau, c'est reparti pour un tour ! On reprend l'intervention depuis le début, les doigts, le petit bout de la machine, le spéculum. J'avoue que mon vagin était un peu plus sensible qu'hier et c'est normal. J'ai eu l'injection des médicaments, j'ai eu quelques petites crampes supportables pendant l'aspiration. Puis vient l'installation du stérilet mais impossible de passer le tube pour l'installer, plusieurs essais de la médecin mais mon utérus ne veut pas entendre parler de stérilet. On s'arrête donc là mais au moins, l'IVG s'est bien passé. Je me rhabille et me dirige vers la salle de repos, jus et gâteaux. Une infirmière prend ma tension et mon pouls. La médecin vient me voir 15 min après et m'explique qu'elle n'a pas été en mesure d'installer mon stérilet peut-être dû à "un tissu bloquant mon col de l'utérus". Encore une fois, j'ai été un cas particulier, le premier qu'elle voyait ! Après 30 minutes de repos, on m'a remboursé les frais du stérilet et j'ai pu rentrer chez moi. On m'a aussi encore redonné les antibiotiques à prendre au prochain repos. Arrivée chez moi, je me sentais bien, juste des petits saignements, pas vraiment de crampes, si oui elles étaient très petites. Un bon repas, une douche et du repos ! Je me sentais bien aussi !

À savoir : Afin de vous rassurer ! Sachez que j'ai été un cas particulier d'une part pour la difficulté à dilater mon col de l'utérus et l'impossibilité à insérer le stérilet. Chaque femme est différente et mon cas a été exceptionnel pour la dilatation et le premier pour l'insertion d'après la médecin. Durant tout mon processus au Centre de Santé pour Femmes de Montréal, j'ai été stressée dû au fait que c'était ma première fois , mais le personnel est souriant, chaleureux et soucieux . Je vous le recommande très fortement car même si ce n'est pas la plus merveilleuse des expériences, durant votre court séjour là bas, vous serez entre de très bonnes mains. Si un jour je dois être menée à répéter cette expérience, c'est là bas que j'irai encore et encore.

Si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre, je sais qu'on se pose 435 343 781 864 questions ! Bon courage !

IVG, avortement, interruption volontaire de grossesse, 8 semaines de grossesse, Centre de Santé pour Femmes de Montréal, CSFM, stérilet en cuivre, Mona Lisa   

Je suis très heureuse de t'avoir lu. J'ai aussi posté mon avortement car j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de fausses informations afin de créer des craintes.

De mon côté, je n'ai pas eu le gaz ni le cathéter. J'ai eu une injection de je ne sais plus quel relaxant et comme je restais très stressé, ils m'ont offert un deuxième relaxant, que j'ai accepté.

De mon côté, il y a eu de la douleur, mais supportable. Aucun bruit. beaucoup de gentillesse de la part des infirmières et du médecin. Mon conjoint ne pouvait pas être avec moi car notre plus jeune était malade. Il est donc resté dans la salle d'attente à le surveiller, ce qui a fait mon affaire. Je crois que j'aurais été plus triste s'il avait été là. Une infirmière a tenu ma main tout le long de l'intervention.

J'ai apprécié qu'on ne m'offre pas de voir l'échographie mais je sais que la fille avant moi a eu des photos de son écho. C'est donc un choix personnel.

Aujourd'hui, plus d'un mois après l'intervention, je sais que j'ai fait le bon choix. Il y a beaucoup de filles enceinte autour de moi et bien que je trouve leur bedaine très belle, je sais pourquoi j'ai avorté et je ne le regrette pas. Aucun symptôme ni aucun signe de détresse, juste la certitude que c'était le bon choix.