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LadyLegoInscrit le : |
http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201210/23/01-4586357-cachez-ce-biberon-que-je-ne-saurais-voir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_hotTopics_sujets-a-la-une_1664122_accueil_POS1
Il est plus que temps qu'on parle des effets pervers, des dommages collatéraux, de la promotion voir de l'absolutisme de l'allaitement. Et si le vrai tabou, c'était le biberon... ? |
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maman3xInscrit le : |
d'avoir des femmes que l'ont aiment et respectent qui ont allaité autour de nous est probablement la meilleure chose!
Dans mon cas ni ma grand-mère, ni ma mère ni aucune de mes amies n'avait allaitée! Mais quand mes filles auront des enfants j'espère que je pourrai jouer le rôle de ''marraine d,allaitement'' à ma façon en leur donnant l'heure juste et en prenant LE TEMPS QU'IL FAUT pour les soutenirs!!!!!!! Veux veux pas ma mère qui n'a jamais allaité lorsqu'elle me voyais souffrir ne pouvait pas faire autre chose que de me dire que n'avait aucun sens et d'y donner le biberon! |
AnonymeInscrit le : |
Oui, drôlement intéressant ton témoignage Kojiba .
C'est probablement que je n'ai pas vécu de grosses difficultés et qu'on ne m'a pas fait sentir comme de la marde quand j'ai posé des questions que je n'ai pas sentie cette pression. Quand je lis ce qu'on t'a dit Kojiba ....ou là, là... Dans mon cas, c'est vrai que j'allaite probablement à cause de ma mère. C'est clairement elle qui a fait pencher la balance le plus dans ma décision et non les campagnes d'allaitement. Elle a parlé franchement de ses difficultés et des raisons qui l'avait poussé à allaiter. Elle m'a dit: c'est pas facile allaiter, mais pour moi c'était le choix le moins stressant. Je n'ai donc pas eu de grosses surprises quand ça été plus difficile. |
Marguerite123Inscrit le : |
Kojiba : j'aime beaucoup ton témoignage ça dit tout et ça veut tout dire.
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AnonymeInscrit le : |
Je ne sais jamais comment me positionner quand je lis des textes qui dénoncent la pression des campagnes d'allaitement....je suis partagée. Je comprends que le fait d'en entendre parler puisse blesser certaines femmes qui n'ont pu allaitées pour X,Y,Z raisons. Mais arrêter d'en parler n'aidera pas non plus à en faire connaître les bienfaits. En parler de manière réaliste comme le dit Marguerite123, je pense que ce serait déjà un pas dans la bonne direction. Souvent, j'ai l'impression que la déception face à l'allaitement vient de l'idéal qu'on c'était créer dans notre tête. Comme bien d'autre chose dans la maternité d'ailleurs!!!
Pour ma part, je n'ai jamais jugé la qualité d'une mère par rapport au fait qu'elle allaite ou non. Je n'ai pas l'impression que ce soi non plus la tendance actuelle dans la société. Des propos comme ceux du Dr Laberge, je trouve ça dommage...on tombe tout de suite dans l'émotivité et ça met sur la défensive après deux phrases...et elle n'a pas assez de temps pour récuper son faux pas malheureusement. Mais je ne pense pas que la majorité adhère à ses propos (surtout la façon de le dire). Je n'ai pas l'impression que la majorité des gens évaluent la qualité des mamans selon le mode d'alimentation qu'elles choisissent. La preuve, les taux d'allaitement exposés par Dr Laberge. Si la majorité pensaient que biberonner était épouvantable, bien il y aurait moins de biberonneuses. Je pense qu'il faut continuer de chercher une façon positive de promouvoir l'allaitement, que le message passe davantage. Je pense aussi qu'il serait fantastique que les femmes cessent d'utiliser les mots réussite et échec par rapport à l'allaitement. J'ai découvert qu'on pouvait échouer un allaitement en venant ici sur le forum...pour moi on a voulu ou pas allaiter, on a pu ou pas pu allaiter. Aucune situation ne devient alors dégradante, meilleure ou moins bonne qu'une autre. Mieux supporter les mamans qui choisissent ou qui utilisent le biberon comme alternative serait aussi une excellente idée. Une fois que la décision est prise, toutes les mamans devraient être supportées dans le respect de leur choix. |
Marguerite123Inscrit le : |
C'est certain que la promotion quelle qu'elle soit ne passera jamais par un message culpabilisant (par son contenu ou son contenant). LadyLego On en est rendu à quantifier et qualifier l'amour d'une mère selon la longueur de son allaitement. On en est rendu à apprécier l'intelligence d'une mère selon le choix qu'elle fait pour alimenter son enfant dans les premiers mois de sa vie. On en est rendu à juger de la compétence d'une maman par sa capacité, ou non, à allaiter... C'est aussi l'impression que j'ai eu, surtout en entendant le dre Laberge. Il y a quand même quelques trucs avec lesquels je suis d'accord, mais je n'apprécie pas du tout le ton de son message, surtout quand elle dit : "actuellement on a des gros problèmes d'attachement et d'anxiété chez les enfants et va falloir qu'on y voit" Heuuu et ça un lien direct avec le fait d'allaiter ou pas ça?? Certainement pas!!! C'est très culpabilisant comme message. Les problèemes ou troubles d'attachement ou d'anxiété se créent à cause de bien des facteurs et je ne crois pas que l'allaitement en soit un. Oui il faut promouvoir l'allaitement et dire que le meilleur moyen de nourrir son bébé est avec le lait maternel. Ce serait mentir de dire le contraire. Mais c'est aussi mentir de ne pas dire la vérité sur l'investissement que l'allaitement demande . Je crois qu'il faut aussi être capable de lâcher prise... Si je rencontre une maman qui se sent coupable d'arrêter l'allaitement... la première question que je lui poserais c'est : crois-tu avoir fait de ton mieux pour allaiter ton bébé? Si elle me répond non, je lui dirais de voir si elle ne pourrait pas consulter une conseillère en allaitement qui pourrait lui donner des trucs ou des solutions. Si elle me répond oui, je lui dirais qu'elle n'a pas à se sentir coupable d'arrêter l'allaitement. |
LadyLegoInscrit le : |
Le gros problème, Dauphin20, avec le système de santé vs l'allaitement c'est que c'est relié à des gros gros sous...
Obtenir la mention "Ami des bébés" vient avec une grosse grosse subvention. Et la direction des hôpitaux compte sur ces subventions pour arriver à la fin de l'année (et encore ) donc il ne vont surtout pas "autoriser" leurs employés à renseigner une patiente ou même à "encourager" une maman à cesser l'acharnement de l'allaitement si en bout de ligne ils perdent leur 75% de maman qui allaitent et donc leur gros sous... Ça n'a rien d'une campagne pour "le bien de la santé publique" mais bien un histoire de gros sous, encore une fois. Et cette campagne a maintenant atteint un point où le message ne passe plus, n'atteint plus la cible visée, un point où on en vient à déprécier une maman selon ses choix. |
LadyLegoInscrit le : |
Je vois ce passage sous un autre angle Melamibome.
Je comprends plutôt cette phrase comme ceci: "Le système de santé va trop loin en valorisant un choix plutôt que l'autre." ou plutôt "en valorisant la maman qui allaite plutôt que la maman qui biberonne". On ne parle plus de l'aspect "nutritionnel". Et c'est ainsi que l'intervenante l'expliquait dans un interview à la radio aujourd'hui. On en est rendu à quantifier et qualifier l'amour d'une mère selon la longueur de son allaitement. On en est rendu à apprécier l'intelligence d'une mère selon le choix qu'elle fait pour alimenter son enfant dans les premiers mois de sa vie. On en est rendu à juger de la compétence d'une maman par sa capacité, ou non, à allaiter... |
MelamibomeInscrit le : |
C'est aussi l'avis de Julie Miville-Dechêne, présidente du Conseil du statut de la femme. «Oui, c'est une excellente tendance d'inciter les mères à allaiter, dit-elle. Mais nous croyons que la femme doit garder le contrôle de son corps. La maternité et l'allaitement font partie du corps des femmes. Inciter à allaiter, c'est bien. On ne peut pas être contre la vertu. Mais je m'oppose à ce qu'il y ait trop de pression. Le système de santé va trop loin en valorisant un moyen plutôt que l'autre.» Source: LaPresse.ca Personnellement, je ne suis pas du tout en accord avec la fin de ce paragraphe. Car si le système de santé n'est pas là pour valoriser un meilleur choix versus un moins bon choix, qui doit donc le faire? Il faut le dire et redire que l'allaitement est le meilleur mode d'alimentation. Le promouvoir et le valorsiser est à mon sens le DEVOIR du système de santé. Prétendre le contraire reviendrait à dire que le lait de formule et l'allaitement s'équivalent et si ça s'équivaut, pourquoi choisir l'allaitement plutôt que le biberon? Alors que, sauf exception, l'allaitement est plus laborieux et plus ''contraignant''. Si le système de santé ne valorise pas un choix plutôt que l'autre, on laisse croire aux femmes que l'un ou l'autre, ça n'a pas d'importance, que c'est le même choix au fond. Or, un système de santé devrait être là pour guider les gens vers la bonne alternative, le meilleur choix. Trouverions-nous ça normal qu'un système de santé nous dise que se nourrir de malbouffe n'est pas un meilleur choix que de se nourrir d'aliments sains? Non! Alors pourquoi dans le cas de l'allaitement, il faudrait avoir un regard différent? Pourquoi on trouve ça juste normal qu'un système de santé valorise la saine alimentation au profit de la malbouffe, mais que dans le cas du biberon et de l'allaitement, faudrait se taire? C'est illogique! Il y a l'allaitement et il y a le biberon comme alternative, si le premier choix ne fonctionne pas. Mais de dire que le système de santé (donc médecins, infirmières, pédiatres, etc.) ne devrait pas valoriser un mode d'alimentation plutôt qu'un autre? Euh, non! Une maman devrait savoir que lorsqu'elle fait sciemment le choix de se tourner vers le biberon sans avoir d'abord considérer et essayer l'allaitement, elle se tourne vers un second choix. Une moins bonne option. Et ce n'est pas méchant de le dire: c'est un fait! C'est donc au système de santé que revient la responsabilité d'informer et de valoriser le meilleur choix. Ensuite, les femmes feront bien ce qu'elles veulent, mais en connaissance de cause. Pas en croyant que tout se vaut, car les études du système de santé, justement, nous démontrent depuis nombre d'années maintenant, exactement le contraire. Mel |
maman3xInscrit le : |
Ben en fait...
J'ai allaité mes enfants mais ils ont aussi eu le biberon entre 3 et 6 mois C'est clair que l'allaitement c'est meilleur que le biberon au niveau nutritionnel C'est sure que l'article a raison quand il parle des mamans qui se sentent coupable d'avoir échoué.... même après 10 ans je ressens encore la culpabilité de ne pas avoir été plus loin!!!!!!!!!! La chose qui me choque plus c'est des phrases comme ''les mamans qui allaitent aiment plus leur bébé'' J'ai déjà entendu ça dans une formation de marraine d'allaitement |
LadyLegoInscrit le : |
Mais c'est plus que ça... Ce dont parle l'article c'est de la constante dévalorisation du biberon mais surtout de la mère qui le donne au profit de l'allaitement à tout prix.
On parle d'un message qui n'atteint pas sa cible et qui, au passage, écorche les mamans les plus vulnérables... On parle d'un système qui prône l'absolutisme de l'allaitement et qui traite la mère qui fait un autre "choix" (ou pseudo choix) de nounounes en opposant l'allaitement à l'intelligence (ou le manque de) de la mère (voir l'entrevue de Dr Laberge linké plus haut)... Ça va bien au delà d'un simple système qui n'a pas les ressources pour appuyer ses convictions (en fait, l'article ne parle pas du tout de cela). |
mamanphdInscrit le : |
De mon coté j'ai réussi mon allaitement de ma fille, mais pas grace au ressource mise à ma disposition, mais bien malgré...
Accouchement par césarienne d'urgence puisque le bébé est en détresse le lundi midi... bébé est trop épuisé pour prendre le sein. Une infirmière me dit que je doit extraire 15 ml de colostrum manuellement... impossible que quelque gouttes... désespoir Trois jours plus tard une infirmière me félicite d'avoir pu tirer 15 ml de lait... euh c'est parce que il y troios jour je devais sortir ça en colostrum... elle me dit que c'est impossible Conseillère d'allaitement en poste seulement le jeudi. Elle passe me voior pour m'aider. Trop fière de me montrer que bébé monte naturellement vers le sein (et bébé est toujours faible!)... et oups plus de temps doit aller voir une autre patiente... Une infirmière s'est finalement occupé de moi quand elle m'a vu essayer de nettoyer une bouteille pour donner le biberon au bébé. Retour à la maison. Douleur au sein atroce, picotement à l'intérieur, bébé qui refuse de rester au sein. Infirmière visiteuse me dit de mettre de la glace pour geler la douleur et pour que le mamelon soit plus dur pour aider bébé à prendre le sein. Rien ne change. Visite à la clinique d'allaitement. Desciption des même symptomes à l'infirmière. Mais il faut mettre de la chaleur pour aider le lait à couler... (elle et l'infirmière visiteuse partage le même bureau). Rien ne change, toujours des douleurs, des picotements et bébé qui tourne la tête après sa première têté. De retour à la clinique d'allaitement... diagnostique cette fois, ça dooit être du muguet. Prescription d'une crème à mettre sur le mamelon. Le pharmacien me dit de laisser la crème sur le mamelon pour que le bébé en ai dans la bouche pour la guérir aussi... le grand-père pédiatre voit les ingrédients de la crème et me dit de ne pas mettre ça dans la bouche du bébé parce qu'il y a de la cortisone... Visite chez une osteopathe... Finalement, j'ai trouvé la solution par moi même sur les sites internets et les forum de maman... reflexe d'éjection trop puissant!!! Un mois de souffrance et des conseils à la tonne et j'ai du me débrouiller seul. Jamais je ne jugerai une maman qui découragé décide de donner le biberon. Il y a des ressource pour les maman, mais je doute de la qualité des ressources et c'est peut-être un des problèmes. |
maman3xInscrit le : |
Moi je pense qu'il faut continuer de promouvoir à fond l'allaitement
mais je pense que c'est parfois dans le ton qui est pris ou le peu de temps qui est pris pour SOUTENIR les nouveaux parents qui est désuet... Bon faut dire que ma dernière expérience d'allaitement date d'il y a 4 ans 1/2 et ma première de il y a 10! Il y a 10, première maman pour la première fois à 19 ans avec peu de soutien du géniteur qui me répétait sans cesse que ''j'avais JUSTE allaité'' toute la journée ''maudite paresseuse!!!!!'' Alors que je rencontrais des gercures épouvantablement creuse et qui saignaient....... à l'hopital (en Ontario) je ne me rappel pas d'avoir eu une infirmière à mes côtés avec une grande patience qui a prit LE TEMPS de m'aider ... et avec un cours ''ça va?'' et moi qui répond: oui...oui... mais que en réalité j'ai aucune idée si c'est normal ou pas tout ce que je ressens quand bébé prend le sein! aucune idée si c'est normal qu'elle soit pris là 24h/24..... bon c'est p-e de ma faute j'ai pas suivi de ''vrai'' cours prénataux... mais dans mes livres c'était juste magique l'allaitement, si facile et merveilleux!!!!!!!!! Comment ça se fait que moi j'avais l'impression de dépérir à chaque seconde? Je pensais que j'étais juste pas normal pis que si j'osais dire à quelqu'un que ça allait pas pis que je trouvais ça dure qu'ont allait me juger ... déjà qu'être mère à 19 ans le monde me jugeait... imagine si en plus une fois qu'elle est là je trouve ça difficile!!!! Bon avec 10 ans de recul je vois bien que même à 35 ans avoir un enfant c'est dure et c'est une adapation... Ceci dit j,ai allaité 2 mois et tiré mon lait pendant quelque temps après ça. Ensuite vient bébé 2 .... que j'endure de peine de de misère aux seins pendant 3 mois et ensuite tirage de lait pendant 3 autres mois... Et là bb3 (2008)... même scénario! Alors je me risque à l'hopital de poser des questions à l'infirmière... J'ai seulement senti que je la dérangait et que mes questions étaient vraiment connes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ça avait l'air évident pour elle... p-e a t'elle oublier que ce ne l'est pas pour tout le monde!?!?! Dr Laberge a amené de bon point... nous voulons être de bons parents perfomants et parfaits! Quand j'étais assise à allaiter SANS ARRÊT dans ma tête de maman... ben je faisais pas ma job de maman! P-e parce que mon ex m'avait tellement rentré dans la tête que j'étais une ''maudite paresseuse'' quand j'allaitais et qu'avec les deux suivants ben je voulais être une bonne maman pour les plus vieux et que de rester là à allaiter ben c'était pas normal! P-e que si l'infirmière m'avait dit quand je lui ai posé la question que c'était normal... ben que j'aurais accepté ça! Faudrait arrêter de crier que l'allaitement c'est facile et magique! Ce ne l'est pas au début et je pense que comme la plupart des mamans s'attendent à la simplicité dès que la réalité rentre elle se sentent poche et elle sentent qu'elles nuisent plus que d'autre chose! Une de mes amies à accouché dans un hopital ''amis des bébés'' elle est marraine d'allaitement a 3 enfants qui ont tous été allaiter plus que 12 à 24 mois... et elle même dit que suite à son séjour dans cette hopital si elle n'avait pas eu l'expérience qu'elle avait elle n'aurait probablement pas réussi sont allaitement! Alors je pense que c'est la façon d,amener les choses qui vont vraiment changer les choses! |
wishInscrit le : |
Oui, superbe article, j'ai pensé à toi en lisant la fin ce matin!
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LadyLegoInscrit le : |
Et Dr Laberge ( ) qui en rajoute une couche en traitant carrément les biberonneuse de "nounounes" ... Je crois que certain(es) sont malheureusement tombé(e)s bien bas. Dommage parce que l'essence du message se perd dans de tel discours.
http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=150810 |
LadyLegoInscrit le : |
J'aime particulièrement la fin de l'article qui me touche beaucoup et personnellement: Ironiquement, parmi les couples où la mère n'allaite pas, ceux qui sont les plus imperméables aux discours pro-allaitement des professionnels de la santé sont ceux qui ont recouru au biberon par choix . À l'inverse, ceux qui en souffrent le plus sont ceux qui voulaient allaiter, mais qui ont dû y renoncer en raison de difficultés indépendantes de leur volonté , observe Francine de Montigny, professeure au département des sciences infirmières de l'Université du Québec en Outaouais, qui travaille depuis 10 ans sur la question des pères et de l'allaitement. «Ce groupe est le plus vulnérable aux pressions. C'est une histoire qu'ils doivent expliquer durant toute la première année de vie de leur enfant. C'est un constat d'échec, même si ce n'est pas un échec.» Donc il est clair que le message ne passe pas... et le pire, c'est que le "message" fini par inlassablement, uniquement mais surtout injustement blessé des mamans qui ont essayé et qui, en plus de vivre avec leur propre échec, leur propre sentiment de culpabilité, doive assumer, avec le peu de force et d'estime de soi qu'il leur reste, le regard accusateur du système (médecins, infirmières, ministère...) et de la société (amies, collègues, inconnues croisées au hasard...) |
LadyLegoInscrit le : |