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zeleInscrit le : |
Je ne suis pas étonnée qu'il y ait un lien, les organophosphorés agissent sur le système nerveux des insectes en empêchant la transmission de l'influx nerveux ce qui cause leur mort. Ces produits sont hautement toxiques pour l'être humain.
" Les pesticides montrés du doigt L'exposition à certains pesticides contribue à l'apparition d'un trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention chez les enfants (THADA), démontrent des chercheurs américains et canadiens. La chercheuse Maryse F. Bouchard et ses collègues des universités de Montréal et Harvard affirment avoir découvert un lien entre l'exposition à de fortes concentrations de pesticides, du malathion notamment, et le développement du THADA. Les travaux ont porté sur 1139 enfants vivants aux États-Unis. Les concentrations de pesticides ont été mesurées à l'aide d'échantillons d'urine. D'autres études ont déjà montré que les pesticides organophosphorés pouvaient causer une hyperactivité et des déficits cognitifs chez les animaux. "Notre étude révèle que l'exposition aux organophosphorés pendant l'enfance, et donc le développement, pourrait avoir des effets persistants sur le système nerveux et provoquer des comportements de type THADA tels que des troubles de l'attention et des déficits cognitifs." dit Maryse F. Bouchard Le TDAH touche environ 5 % des enfants. Des recherches montrent que plus de la moitié d'entre eux gardent des symptômes à l'âge adulte. Le détail de ces travaux est publié dans la revue Pediatrics. Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2010/05/17/002-Hyperactivite.shtml Est-ce que cela vous fait réagir? |
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GalaInscrit le : |
Je pense que oui les problèmes psychologiques sont en augmentation. Nous sommes dans une société très individualiste, ou l'homme doit fournir et produire comme une machine, ou la performance et la consommation sont au premier rang. La détresse que cela engendre est évidente. Et touche toute les sphères de la société.
Je crois donc ( et ceci reste mon avis personnel) que pour arriver à prévenir et sortir des problèmes psychologiques en tout genres, cela passe d'abord et avant tout par une profonde introspection et un recul face à soi-même. Je penche beaucoup plus vers un travail de fond avec une psychothérapie qui pourra être combiné à de la médication si cela doit être mais avec une extrême prudence. Consulter un psychologue est encore très tabou. 8 personnes sur 10 opteront pour de la médication au lieu de prendre la psychothérapie. Pourquoi ? Parce que la maladie mentale est encore associé à la folie. Il y a un coût émotionnel rattaché au fait d'aller plonger en soi-même. Je ne dit pas que c'est l'avenue la plus facile, c'est la plus difficile mais selon moi, la plus durable. J'ai parfois le sentiment très net que nous sommes devenu très "douillet" et que l'idée d'avoir mal est insupportable, anormale et inacceptable. Pourtant, c'est dans l'épreuve que l'enfant mais aussi l'adulte construira sa personnalité. Je ne suis pas en train de chercher les bon et les méchants, je n'ai pas une vision dichotomique des choses dans ce domaine car je sais que l'humain est un être complexe et tout le monde à son propre vécu. |
Marie-PitiInscrit le : |
Gala a écrit Je pense que tu désapprouve surtout la généralisation qui est faite actuellement sur les prescriptions abusives de médicaments au Québec...Je le répète encore, les chiffres sont là pour parler d'eux-même. La tendance semble aller en augmentant. Je lis autre chose que le journal de Montréal sur le sujet...Je ne pense pas que le monde fabule lorsqu'il s'inquiète du taux de prescription de médicaments en tout genre. Les représantants pharmaceutiques sont très présents dans les cabinets de médecins et plusieurs ont des moyens de pressions très persuasifs... Si les prescriptions augmentent, c'est sûre que c'est la faute des médecins et surtout des méchantes compagnies pharmaceutiques!! C'est ce que je trouve biaisée dans les études! se pourrait-il qu'il y ait effectivement plus de problème de santé mentale aujourd'hui du au stress et beaucoup d'autres facteurs? Se pourrait-il qu'ils soient aussi mieux diagnostiqué qu'autrefois? Se pourrait-il aussi que les patients parfois entretiennent la pensée qu'il faut absolument une pilule pour guérir les maladies qu'elle soit mentale ou physique? Selon moi, ce qui explique les chiffres est une combinaison de tout ça. Oui parfois il y a des médicaments qui sont prescrits et qui seraient p-ê pas nécessaires et je suis d'accord qu'il faut rester vigilant. Mais faisons attention à qui nous accusons! Soit dit en passant, je ne suis pas "pro médicament", mais il ne faut pas non plus mettre la médecine de côté lorsqu'un problème de santé survient, qu'il soit physique ou mental. |
Marie-PitiInscrit le : |
maive a écrit Il ne faut pas trop s'en faire avec certains propos.. Sur ce forum, le dénigrement des médecins et de la médecine en générale est une activité quasi... quotidienne! Oui effectivement c'est ce que je me rend compte! De dire que les généralistes sont les chefs d'orchestre n'est pas présomptueux et ne dénigre pas les autres professions. C'est justement la spécialité des généralistes que d'évaluer le patient dans sa globalité. Il ne sont pas juste là pour diagnostiquer des otites! |
**membre bannie**Inscrit le : |
Marie-Piti a écrit et sont les spécialiste du patient dans sa globalité. Bien dit! Effectivement, les omnipraticiens sont en quelque sorte le premier échelon, ils sont aux premières lignes et leur formation de généraliste leur permet précisément une approche globale pour juger de la condition du patient. Il est vrai qu'il y a abus de prescriptions, ce n'est un secret pour personne. Mais rejeter la faute sur un petit groupe et ne pas juger le problème dans sa globalité est tout simplement dû à un manque de connaissance en la matière.. Il ne faut pas trop s'en faire avec certains propos.. Sur ce forum, le dénigrement des médecins et de la médecine en générale est une activité quasi... quotidienne! |
GalaInscrit le : |
Ouf Mari-Piti ! Je ne partage pas ton avis sur plusieurs points mais je suis d'accord avec toi pour dire qu'un patient peut combiner différene approche pour régler les problèmes de santé qu'il soit mentale ou physique, l'un ne va pas sans l'autre...Mais de la à dire qu'ils sont les "chefs d'orchestres" c'est très présomptueux...
Par contre, je dois te dire que mes sources concernant l'enseignement des problèmes de santé mentales en médecine sont plus que fiables. Ils ne reçoivent que quelques heures de formations et c'est récent puisqu'il y a quelques années à peine, il ne s'agissait que d'une seule heure. Or, il faut plus que des heures pour bien orienter le traitement en santé mentale, tout comme en médecine. Il faut une formation complète. Chacuns sont domaine d'expertise avec possibilité de combiner les deux. Je pense que tu désapprouve surtout la généralisation qui est faite actuellement sur les prescriptions abusives de médicaments au Québec...Je le répète encore, les chiffres sont là pour parler d'eux-même. La tendance semble aller en augmentant. Je lis autre chose que le journal de Montréal sur le sujet...Je ne pense pas que le monde fabule lorsqu'il s'inquiète du taux de prescription de médicaments en tout genre. Les représantants pharmaceutiques sont très présents dans les cabinets de médecins et plusieurs ont des moyens de pressions très persuasifs... Il faut donc être très prudent lorsque l'on décide de se faire aider pour un problème de santé mentale et demander plusieurs avis avant de prendre une décision. |
Marie-PitiInscrit le : |
Gala a écrit Les chiffres sont là pour parler d'eux-même Mari-Piti... Je ne sais pas qu'elle est ton champ d'activité mais est-ce que tu sais combien d'heures de formation reçoit un médecins généraliste sur les problèmes mentaux ? À peine quelques heures et jusqu'à tout récemment, une seule heure ! ( propos tenu par mon prof de psychopathologie à l'UdeM, ensiegnant lui-même aux étudiants en médecine...) Les médecins généralistes, aussi doués soient t-ils ne sont absolument pas les mieux placés pour juger de l'état mental d'un patient et donc, par le fait même, ne devraient pas avoir le droit de prescrire quoique ce soit en ce sens...D'ailleurs, les choses sont sur le point de bouger de ce côté là et il est plus que temps selon moi. Nous sommes actuellement au prise avec un sérieux problème de ce côté là au Québec. Par rapport à heures de formation, c'est complètement faux, je connais personnellement une étudiante en médecine et elle reçoit plus qu'une heure de formation en santé mentale! Quand même. Je n'enlève rien au psychologue qui sont effectivement les spécialiste en la matière c'est très important de les consulter. Par contre, oui je suis d'avis que les médecin généraliste sont les mieux placé en premier lieu pour évaluer la condition générale du patient et ensuite les orienter vers les ressources appropriées. Je vous invite à consulter sur you tube le document appellé "diagnostic médecin de famille" qui explique bien je trouve la spécialité des médecin de famille. Les médecins qui ne devrait pas avoir le droit de prescrire certains médicaments?? omg c'est pas demain la veille!! Je tiens à rappeler que tout professionnelle de la santé possède un code de déontologie. Dans ceux-ci, (même dans ceux des médecins) c'est toujours dit que nous devons agir selon nos compétences. Alors si un médecin généraliste ne se sent pas en mesure de prescrire efficacement un certain médicament, il est dans l'obligation de le référer à quelqu'un d'autre. Un médecin généraliste peut avoir fait des formations continue, des recherches, des lectures, qui le rendent complètement en mesure de prescrire adéquatement de la médication pour le santé mentale. De toute façon, l'important selon moi est vraiment l'interdisciplinarité, c'est à dire de travailler conjointement plusieurs professions ensemble pour l'évaluation et le traitement du patient. Donc, un psy tout seul n'arrive à rien, comme un médecin tout seul n'arrive à rien. Quand on travaille sur le terrain, on se rend compte que c'est de toute façon de plus en plus la tendance. C'est sur qu'il y a des mauvais médecins, mais il y a aussi de mauvais psy ou autre professionnel qui travaillent tout seul. Ça m'achâle un peu quand la population en générale se fait une opinion du réseau de la santé avec des études qui sortent aux nouvelles qui sont souvent biaisées. Le système n'est pas parfait je l'avoue. Mais de dire que les médecins généralistes font seulement prescrire des médicaments inutiles et qu'ils devraient être limités dans leur droit de prescrire en santé mentale, pas d'accord, ils restent le "chef d'orchestre" (comme dit dans le video de you tube) et sont les spécialiste du patient dans sa globalité. |
GalaInscrit le : |
Intéressant...
Oui je connais bien Céline Arsenault, c'est intéressant comme piste. Il faut prendre le problème dans son ensemble c'est ainsi que les résultats seront les plus profonds et les plus durables. |
La louveInscrit le : |
Je lis en ce moment L'équilibre nerveux de mon enfant de Céline Arsenault. Une autre lecture intéressante pour des solutions alternatives (ou complémentaire) à la médication.
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La louveInscrit le : |
Bien d'accord. Les livres du Dr.Michael R. Lyon sont d'ailleurs écrit dans l'optique de trouver des solution en dehors de la médication. Ce qu'en dit l'auteur lui-même: Notes from the author of "Healing the Hyperactive Brain": "Healing the Hyperactive Brain: Through the New Science of Functional Medicine" is a book that I have written in response to the desperate cries of so many parents who want to help their children without resorting to Ritalin or other worrisome drugs. This book is intended to provide guidance to parents and adult ADHD sufferers, enabling them to become knowledgeable and proactive in the management of this troublesome condition. An ever-growing number of parents, teachers and healthcare professionals are demanding safer and better answers for this disturbing and potentially destructive condition. "Healing the Hyperactive Brain" was written to address this need. It is based on my work as a medical researcher and medical educator in the field of ADHD as well as the work of forward thinking researchers and clinicians from around the world. Additionally, this book is biographical as I describe the methods I have used to uncover the causes of ADHD in my own life and my son's life and how I have managed to turn this condition into an important asset in our lives. "Healing the Hyperactive Brain" is the most comprehensive book ever written about the many factors contributing to attention deficit hyperactivity disorder (ADHD). It is also an organized and authoritative presentation of the effective, drug-free approach, which is now being taught to healthcare professionals around the world. This approach to managing ADHD: Carries no risk of doing harm and is free of unpleasant side effects. Improves ADHD symptoms as well as the person's overall function and quality of life. Helps to correct the underlying causes of the disorder rather than just suppressing symptoms. Improves the long-term prognosis for the individual with ADHD. This book is easily understood by the layperson and yet it is comprehensive enough that physicians wishing to explore science-based, drug-free alternatives will find it to be a valuable resource. |
GalaInscrit le : |
LA LOUVE à écrit:" Tenter de prouver la "non-existence" d'une réelle maladie du TDAH ne donne pas grand chose aux parents faisant face quotidiennement aux symptômes de leur enfant ."
Il s'agit de trouver la cause La louve pour pouvoir agir en conséquence. Le problème, c'est qu'actuellement, les solutions proposés passent trop rapidement par la médication alors qu'il n'existe aucunes preuves ni aucuns marqueur biologiques permettant de justifier cet intervention Nous ne pouvons pas traiter un problème si nous n'en connaissons pas les origines. Pour moi, dans le cas du TDAH, il faut une approche "global" de l'environnement de vie de l'enfant. Rien ne doit être laissé de côté. Alimentation, sommeil, milieux de vie, école, disicpline et encadrement, activité sportive etc etc... Mais pour la médication, j'ai énormément de réserve sans me prononcer totalement contre puisqu'il s'agit de cas par cas. |
La louveInscrit le : |
Tenter de prouver la "non-existence" d'une réelle maladie du TDAH ne donne pas grand chose aux parents faisant face quotidiennement aux symptômes de leur enfant. Qu'on appelle ça un trouble, un syndrome ou un zoin-zoin ne change rien à leur réalité.
Pour le bien de tous, il me semble important d'apporter des pistes de solution. Je suis d'accord pour dire que les médicaments administrés allègrement ne guérissent pas; ils cachent les symptômes qui ressurgissent à l'arrêt de la médication. C'est d'autant plus important de sensibiliser les gens aux problèmes sous-jacents qui peuvent provoquer des symptômes d'hyperactivité et le déficit d'attention. |
GalaInscrit le : |
MARIE-PITI à écrit: Ça me dérange un peu quand on pense que les médecins font juste prescrire des pilules!
Les chiffres sont là pour parler d'eux-même Mari-Piti... Je ne sais pas qu'elle est ton champ d'activité mais est-ce que tu sais combien d'heures de formation reçoit un médecins généraliste sur les problèmes mentaux ? À peine quelques heures et jusqu'à tout récemment, une seule heure ! ( propos tenu par mon prof de psychopathologie à l'UdeM, ensiegnant lui-même aux étudiants en médecine...) Les médecins généralistes, aussi doués soient t-ils ne sont absolument pas les mieux placés pour juger de l'état mental d'un patient et donc, par le fait même, ne devraient pas avoir le droit de prescrire quoique ce soit en ce sens...D'ailleurs, les choses sont sur le point de bouger de ce côté là et il est plus que temps selon moi. Nous sommes actuellement au prise avec un sérieux problème de ce côté là au Québec. MARIE-PITI à écrit: " que les psychologues ne peuvent pas poser de diagnostic ." Voiçi un extrait tiré du site de l'UdeM sur le sujet Mari-PITI... SECTEURS D'ACTIVITÉS "Au Québec, les psychologues doivent être titulaires d'un diplôme des cycles supérieurs pour être inscrits au tableau des membres de l' Ordre des psychologues et pour obtenir le droit de pratique. Ils pourront alors travailler dans le réseau de la santé, des services sociaux et de l'éducation, dans l'entreprise, dans les cliniques privées, dans les collèges et les universités, ou investir de nouveaux secteurs d'intervention, par exemple en psychologie sportive, psychopharmacologie, évaluation psycholégale, vieillissement, traumatologie et réadaptation. Les psychologues peuvent assumer plusieurs fonctions : évaluation des troubles psychologiques, diagnostic et intervention, évaluation neuropsychologique, traitement et prévention de problèmes scolaires, médiation familiale, formation et sélection de personnel, évaluation du rendement et des compétences, planification de carrière, réaffectation, préparation à la retraite, recherche et enseignement. Pour plus de détails, visitez le site de l' Ordre des psychologues du Québec www.ordrepsy.qc.ca." |
Marie-PitiInscrit le : |
Gala a écrit Si vous suspecter que vous avez une dépression ou que votre enfant est atteint d'un problème de comportement, je vous conseil de commencer par demander l'avis d'un psychologue. Pas d'un psychiatre ou d'un médecin généraliste qui ne cherche le plus souvent qu'à éradiquer les sypômes et qui par le fait même, en fera apparaître d'autres... Je suis une professionnelle de la santé et je tiens à préciser que les psychologues ne peuvent pas poser de diagnostic. Donc, il est toujours préférable de passer par un médecin de famille qui vous référera à un psychologue ou autre professionnel au besoin. Ça me dérange un peu quand on pense que les médecins font juste prescrire des pilules! Je travaille vraiment avec de bon médecins qui de prescrivent des médicaments qu'en cas de nécessité seulement et qui sont ouvert à référer au besoin à d'autres professionnels. Et pour ce qui est du psychiatre, vous pouvez tout de suite oublier ça, c'est une denrée extrêmement rare au Québec. Un psychiatre ne vous évaluera jamais vous ou votre enfant si vous avez seulement des soupçon d'un problème quelconque. Il faut absolument passer par un généraliste qui filtrera si vous avez vraiment besoin d'une référence. Les psychiatre ne traite que des maladie mentales plus grave. |
GalaInscrit le : |
Lorsque l'on parle de trouble ou de maladie mentale, nous parlons de maladie de l'âme, psychique . Si nous parlons de neurologie, nous entrons dans le registre de la neurologie. Lorsqu'un enfant reçoit un diagnostique de TDAH ou un adulte, de dépression, il ne reçoit pas un diagnostique de problème neurologique, mais plutôt un diagnostique de maladie mentale ( je m'excuse d'avance je ne cherche pas à blesser qui que ce soit mais seulement à informer...) Le problème, c'est qu'une telle étiquette peut devenir stigmatisante pour l'enfant une fois adulte ( certains soldats sont refusés par l'armée américaine pour avoir reçu un diagnostique d'hyperactivité dans l'enfance...)
Bref, même si actuellement, nous tentons de faire le pont entre maladie mentale ( psychique) et maladie neurologique, nous ne pouvons encore prétendre détenir toute les réponsesface au TDAH. Beaucoup d'hypothèses sont émisses, mais la réalité, c'est que les maladies de l'âmes trouvent leurs racines dans plusieurs facteurs mais qu'aucunes n'explique à elle seule le problème. Si il s'agit d'un débalancement de sérotonine ( agent de liaison entre les neurones ) dans le cas d'une dépression, alors nous parlons d'un problème de neurologie. Il faut savoir qu'il est extrêment ardu de détecter le taux de sérotonine par une simple prise de sang ( il n'y aura uniquement que des résidus en fait...) et qu'il existe des dizaine d'autres hormone en lien avec l'humeur. Si vous suspecter que vous avez une dépression ou que votre enfant est atteint d'un problème de comportement, je vous conseil de commencer par demander l'avis d'un psychologue. Pas d'un psychiatre ou d'un médecin généraliste qui ne cherche le plus souvent qu'à éradiquer les sypômes et qui par le fait même, en fera apparaître d'autres... |
La louveInscrit le : |
Toutefois Gala, si j'ai bien compris la neuropsy, on peut voir les ondes cérébrales qui seront différentes chez un enfant présentant un déficit d'attention: sur l'électro-encéphalogramme, on voit clairement une prédominance des ondes lentes dans le lobe frontal alors que des ondes plus rapides sont nécessaire à l'éveil et à la productivité.
Naturellement, voir ces ondes ne nous dit pas pourquoi le cerveau "dort". Je veux lire Healing the Hyperactive Brain du Dr. Micheal R. Lyons (médecin pratiquant et chercheur) ainsi que son livre plus grand public Is Your Child's Brain Starving? (traduit et disponible chez Biosphère) |
GalaInscrit le : |
CÉLYNE à écrit: "Gala, je ne suis pas certaine de comprendre ce que tes citations veulent démontrer???? Que le TDAH n'existe pas réellement? Donc que les problèmes de ces enfants seraient dus à un manque de discipline(?), de mauvaises habitudes de sommeil(?), etc.?"
En fait Célyne, je crois personnellement que les symptômes existent bel et bien mais qu'ils ne tirent pas leur origines des explications que donnent actuellement plusieurs médecins ( tellement peu placés pour parler...) psychiatres ( diffère des psychologues de part leurs approches médicalisé et médicamenté ) et certains psychologues ( pas tous car certains parleront de problème plutôt que de trouble ) De plus, vouloir éradiquer les symptômes, porteurs d'un message de l'organisme face à un problème, est une approche purement médical et c'est une approche prévilégiée par la plupart des gens pour plusieurs raisons. Par contre, je sais qu'il existe des cas ou la médication sera vraiment nécessaire. |
GalaInscrit le : |
D'autres extraits pour les intéressées...
En 1998, le pédo-psychiatre Dennis Donovan de Floride dit, « le TDAH est un diagnostic bidon. Les parents et les enseignants courent comme des lemmings pour identifier une pathologie? Notre pathologisation actuelle du comportement conduit à un gonflement énorme du nombre de malades, de dynfonctionnels, de 'troublés' et d'invalides. » Selon Beverly Eakman, l'auteur de Cloning of the American mind et présidente du Consortium de l'éducation nationale aux Etats-Unis en 2004, « Ces médicaments rendent les enfants plus gérables mais pas forcément meilleurs. Le TDAH est un phénomène, pas une ?maladie du cerveau?. Étant donné que le diagnostic de TDAH est frauduleux, le fait que le médicament ?marche? ou pas a peu d'importance. Les enfants sont forcés de prendre des drogues plus fortes que la cocaïne pour une maladie qui reste encore à démontrer. » Selon le Dr. Joe Kosterich, Président de la section des médecins généralistes de l'Association médicale australienne, « Le diagnostic du TDAH est entièrement subjectif? Il n'y a aucun test. Ça se résume à une interprétation. L'enfant parle peut-être trop en classe ou encore ne reste pas assis sans bouger. La ligne entre celui qui a un TDAH et un enfant en santé et exubérant peut être très floue. » En mars 1998, James Swanson de l'Institut national de la santé mentale aux États-Unis, et un des plus importants partisans de l'idée que le TDAH est une maladie, admit lors d'une rencontre de la Société américaine de psychiatrie pour enfant, « [que] j'aimerais avoir un diagnostic objectif pour le trouble ([TDAH]. Présentement le diagnostic psychiatrique est entièrement subjectif? Nous aimerions avoir des tests biologiques ? un rêve de la psychiatrie depuis plusieurs années. » Dit simplement, un enfant a le trouble mental TDAH si un psychiatre pense qu'il l'a, ou s'il est de cette opinion. Dans son livre, Ritalin Nation, Richard DeGrandpre, Ph.D, déclare que, « Une étude, rapportée dans le journal Pédiatrics, a trouvé que 80% des enfants que l'on pensait être hyperactifs, selon des rapports de la maison et de l'école, avait un ?comportement exemplaire et aucun signe d'hyperactivité dans le bureau du médecin.' Les conclusions de cette étude sont en accord avec quantité d'autres études et articles de journaux montrant des désaccords importants parmi les parents, les enseignants et les cliniciens relativement à qui devrait recevoir ce diagnostic. Ceci ne peut que soulever des questions sur l'existence du TDAH en tant que phénomène médical réel puisque ce ne sont que des symptômes qui sont à la base du diagnostic. » Conférencier lors de la Conférence de 1998 sur le TDAH de l'Institut national de la santé des Etats-Unis, William B. Carey de l'Hôpital pour enfants de Philadelphie , concluait, « Ce qui est maintenant le plus souvent décrit comme étant le TDAH aux Etats-Unis apparaît comme étant un ensemble de variations de comportements normaux? Cette divergence fait douter de la validité du modèle [que le TDAH est une ?maladie']. » |
zeleInscrit le : |
J'y vais dans le même sens que Célyne Gala , tes références sont là pour dire qu'on diagnostique quelque chose qui n'existe pas? Mais je suis d'accord avec toi, cette "maladie" est probablement due à plusieurs causes extérieures. Je voulais, en postant cet article, souligner le fait qu'on mange toutes sortes de choses qui sont néfastes pour nous et qui ont des effets pervers sur notre santé.
Pour les allergènes alimentaires Célyne , veux-tu dire les noix, les arachides, les oeufs et tout le pataclan? Ou bien tous les foutus additifs et molécules x ajoutés à ce qu'on mange? Je trouve aussi l'approche de ta neuropsy franchement bien La louve . On se pose très peu ou pas de question sur notre alimentation. C'est pourtant notre "fuel"!!! |
La louveInscrit le : |
Les polluants ont certainement un rôle à jouer dans l'état de santé des populations actuelles mais ce ne sont pas les seuls facteurs.
L'alimentation moderne, avec les diktats de l'industrie (le guide alimentaire est loin d'être "objectif"), nourrit bien mal. On peut suivre le guide et souffrir de dénutrition parce que les aliments choisis sont déficients en nutriment ou parce que notre corps n'assimile pas bien, trop occupé à dealer avec une surdose d'agresseurs (additifs, gluten en qté industrielle, sucre et aliments raffinés). On consomme trop peu de bons gras et trop des mauvais... J'ai bien aimé l'approche de la neuropsy que nous avons rencontrée: on commence par l'alimentation et la supplémentation alimentaire au besoin, le contrôle des facteurs environnementaux, des exercices de neurodéveloppement pour stimuler le cerveau et la médication ne vient qu'en tout dernier lieu, lorsque les autres interventions n'ont pas donné une amélioration satisfaisante. |
CélyneInscrit le : |
Je vais me coucher, mais je veux juste rajouter quelquechose...
Gala, tu as écrit que c'était explosif. En effet, quand on a un enfant dont le comportement dérange, on se culpabilise et/ou on se fait juger, alors un diagnostic est presque une délivrance pour les parents, une reconnaissance qu'ils ne sont pas responsables des problèmes de leur enfant. Est-ce que dans le but de déculpabiliser les parents on tait certaines choses? Si oui, je crois tout de même qu'il serait préférable de parler ouvertement que de nous laisser dans l'ignorance. J'aurais, oui, une certaine culpabilité à savoir que quelquechose que j'ai fait a "provoqué" l'autisme de mon grand garçon, mais bon je ne l'aurais tout de même pas fait par exprès... Et surtout, je ne referais pas la même chose avec mon deuxième... Bref, la transparence s.v.p. On a tellement l'impression dans tout ça qu'on nous cache des choses, c'est fou! Et ça laisse la place libre à toutes sortes d'élaborations d'hypothèses... De quoi rendre fous les parents croyez-moi! |