Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
van26Inscrit le : |
La société étant ce qu'elle est, nous sommes souvent jugés sur ce que nous avons fait, ce que nous sommes, mais ne devrait-on pas considérer les efforts aussi ?
Voici quelques exemples de ce qui est très valorisé en ce moment ( selon moi, biensûr) : - Avoir allaité au moins 6 mois ( pas trop dépasser 18 mois ) : On félicite une femme qui dit qu'elle a allaité , sans égard à la facilité qu'elle a pu avoir. Une femme ayant "rusher" et allaité quelques semaines n'a-t-elle pas tout autant de mérite sinon plus ? - Retrouver sa taille le plus rapidement possible après l'accouchement : Il se peut qu'une maman ait retrouvé son poids grâce à un régime et de l'excercie, mais on s'entends pour dire qu'il se peut aussi qu'elle n'ait absoluement rien fait, qu'elle soit seulement gâtée par la nature alors que d'autres peuvent se démener et n'avoir aucun résultat. *Cette exemple peut aussi s'appliquer à toutes les femmes minces vs celles au prise avec un surplus de poids. On valorise la femme mince en pensant qu'elle fait des efforts ( c'est peut-être le cas), mais qui nous dit qu'elle " mérite" vraiment son poids ? - Accoucher sans péridurale : voilà, même chose pour cette exemple, on sait toutes que tous les accouchements sont différents de par leur durée ou de par leur douleur,etc. Évidemment, on sera impressionné par celle qui a accouché sans péridurale ( même si son accouchement n'a duré que 3 heures) tandis qu'on ne verra en rien l'effort de celle qui n'a rien pris pendant 30 heures , mais qui a finalement succombé. * Évidemment, dans plusieurs cas, la finalité est égale à l'effort et les félicitations sont donc de mises, mais qu'en est-il du reste ? Ne devrait-on pas juger ( on se juge souvent aussi soi-même) en fonction des efforts et non de la finalité. |
|
|
minounicInscrit le : |
Voici ce que je pense personnellement: la finalité est un objectif qu'on se fixe mais, en cours de chemin, l'objectif peut se voir modifier...
l'effort devrait être applaudie et la finalité également...C'est la vue d'ensemble qui doit être observé et applaudie je crois... Exemple: j'ai allaité mon fils 1 an..avec grandes douleurs (il n'a JAMAIS bien têtée et mosus que ça a toujours fait HYPER mal!) et en étant aux études à temps plein (je tirais mon lait dans ma voiture entre les cours et je stockais mon lait à la cafétéria du cégep..)...les marraines d'allaitements applaudissaient mes efforts (beaucoup auraient abandonnés) ce qui m'encourageais à continuer...quand il s'est sevré, on a découvert chez lui une déficience d'anticorps (qui s'est résorbé mais nous a donné 2 ans d'otites sans arrêt)..Donc, se voir applaudir de ses efforts est louable ET encourageant mais d'enlever la félicitation de la finalité est un peu...décourageant quand on a atteint notre objectif. Je crois que ma soeur (qui ne veut pas allaiter) devrait essayer (ce qu'elle va faire quand elle aura des enfants) au moins et je serais là pour la conseiller et la soutenir..Si toutefois elle trouve ça trop difficile après un temps raisonnable qui reflète un effort (on s'entends qu'une ou deux tentatives..je ne trouve pas que ce soit un effort), je l'applaudirais pour son effort..Et si elle réussi, je le ferais aussi.. Pourquoi donc ne pas applaudir les 2? Un est-il vraiment plus important que l'autre? |
van26Inscrit le : |
CatherineNova a écrit Van, je suis d'accord de valoriser l'effort dans certains cas très personnels, comme ceux que tu apportes. Le cas des femmes qui veulent allaiter mais qui n'y arrivent pas me touche. Mais dans certaines sphères d'activité, par exemple en politique, le résultat l'emporte sur l'effort! Ce que les gens veulent en politique, ce sont des résultats, pas des efforts. Même chose en médecine, un chirurgien doit exceller, on ne peut pas excuser ses erreurs sur le fait qu'il s'est appliqué très fort, mais qu'il n'est pas très bon. Effectivement, pour l'exemple du chirurgien, je suis 100 % d'accord. Celui du politicien aussi ! Pour les résutats scolaires, chez nous c'était 85 % et + pour tout le monde et dans toutes les matières . Pour certaines matières, j'y arrivais et même plus sans aucune difficulté, mais pour d'autres...ouf! J'adore toutes vos belles réflexions/citations ! Sauvageonne a écrit Pourquoi me pas, simplement, valoriser une personne pour ce qu'elle est...et devient? Comment définit-on une personne ? Sur ce qu'elle est : Marie, 32 ans, en couple depuis 8 ans, mère de deux enfants et comptable ? Pour moi, ca ne veut pas dire grand chose ! Pourrais-tu élaborer ? |
sauvageonneInscrit le : |
Pourquoi me pas, simplement, valoriser une personne pour ce qu'elle est...et devient?
Évidemment, les efforts pour atteindre un but on plus de poids que le résultat dans plusieurs des cas (exemple des résultats scolaire étant hyper pertinent). Par contre, si je pense à l'allaitement, une femme qui met un enfant au monde, qu'elle allaite au sein ou pas, facile ou pas, sa grande réalisation, c'est son enfant, non? Le reste, on s'en fout un peu (en généralisant, dans le cas de témoignages, il en est bien autrement) en cas par cas, il en est bien différent. Je crois que le tout est d'être à l'écoute de l'autre et de prendre le temps de peser nos mots lorsque quelqu'un a de la facilité et aussi lorsqu'une autre en arrache pour atteindre ses buts. Une tappe dans le dos, ça fait toujours du bien peu importe... Pour moi, le résultat est secondaire aussi...surtout quand une personne ne fais rien pour s,aider et/ou s'assoit sur ses lauriers |
LälälälouInscrit le : |
Babsi a écrit Nonon, pas du tout, c'est très pertinent! woohoo!! Mes efforts sont récompensés!! Gege , ce que tes parents ont fait est une bonne idée. Faut pas penser que les miens m'ont ignorer! Seulement, j'étais l'enfant du milieu, pognée entre 2 décrocheurs, c'est normal je pense que mes petites réussites passaient inaperçues. |
BabsiInscrit le : |
catherinova a écrit Mais dans certaines sphères d'activité, par exemple en politique, le résultat l'emporte sur l'effort! Ce que les gens veulent en politique, ce sont des résultats, pas des efforts. Même chose en médecine, un chirurgien doit exceller, on ne peut pas excuser ses erreurs sur le fait qu'il s'est appliqué très fort, mais qu'il n'est pas très bon. Mais bon, je m'éloigne peut-être un peu de ton sujet... Nonon, pas du tout, c'est très pertinent! |
gege123Inscrit le : |
Vous n'êtes vraiment pas chanceuses les filles. Pour ma part, mes parents valorisaient l'effort pour tout le monde. Ils exigeaient donc que j'aie des notes supérieures à 80%. Mon petit frère avait de la difficulté. Mes parents exigeaient donc 60 ou 65%, selon les matières. En bout de ligne, on fournissait à peu près les mêmes efforts pour obtenir la reconnaissance de nos parents (et avouons-le, quelques récompenses).
|
LälälälouInscrit le : |
La louve : héhé! Même chose de mon côté, j'ai dû refouler (c'est un grand mot!) plusieurs frustrations dues au fait que mon frère et ma soeur avait toujours besoin de se faire pousser dans le dos par nos parents, alors que moi j'étais plutôt indépendante et je réussissais plutôt bien. Résultat: mes réussites passaient dans l'beurre, jamais d'aide financière ou autre, ça l'air que j'en ai pas besoin! grrrrrrr...
Van, je suis d'accord de valoriser l'effort dans certains cas très personnels, comme ceux que tu apportes. Le cas des femmes qui veulent allaiter mais qui n'y arrivent pas me touche. Mais dans certaines sphères d'activité, par exemple en politique, le résultat l'emporte sur l'effort! Ce que les gens veulent en politique, ce sont des résultats, pas des efforts. Même chose en médecine, un chirurgien doit exceller, on ne peut pas excuser ses erreurs sur le fait qu'il s'est appliqué très fort, mais qu'il n'est pas très bon. Mais bon, je m'éloigne peut-être un peu de ton sujet... |
La louveInscrit le : |
Je valorise l'effort ou le résultat selon la personne et la situation.
gege123 a écrit Ne devrait-on pas autant féliciter (sinon plus), l'élève qui réussi avec difficulté que celui pour qui l'apprentissage se fait en claquant des doigts? Pour avoir été celle qui réussissait "facilement" (tout est relatif, j'y mettais quand même de l'effort ) et qui rapportait systématiquement (ou presque) de beaux bulletins, j'ai énormément souffert de voir mes propres efforts non reconnus et mes résultats jamais assez bon alors que ma soeur, qui évitait souvent de faire des efforts en se cachant derrière sa "difficulté", avait des félicitations à tour de bras et des cadeaux pour des résultats médiocres. |
balabalabalaInscrit le : |
Je me suis toujours dit:
"La voie qui mène au but est plus importante que le but lui-même" L'effort et le cheminement sont pour moi aussi importants sinon plus que le résultat final... |
BabsiInscrit le : |
Contrairement au dicton, je ne crois pas que la fin justifie les moyens. Je suis beaucoup plus porté à regarder les efforts et non le résultat.
Pour avoir ''rushé'' considérablement à l'école (primaire & secondaire / doublé 2x, classe spéciale), si moi et les autres nous nous étions seulement attardés au résultat, je n'aurais jamais franchi le cap du Cegep et de l'Université. Vers la fin du secondaire, je me suis aperçue qu'une bonne majorité des élèves trichaient assez souvent. Je me suis trouvé niaiseuse de ne jamais l'avoir fait. Mais aujourd'hui, je ne regrette pas, je crois que la matière a mieux mijoté dans mon cerveau. |
van26Inscrit le : |
gege123, tout à fait d'accord avec ton premier exemple Ne devrait-on pas autant féliciter (sinon plus), l'élève qui réussi avec difficulté que celui pour qui l'apprentissage se fait en claquant des doigts? Évidemment, pour moi un élève qui passe de 65% à 80% en français peut être encore plus fier de sa note que celui qui a 95% en tout temps sans ne jamais faire d'efforts... Pour le deuxième exemple, je ne sais pas trop: en affaire, c'est la rentabilité qui compte, non ? De toute façon, je ferais sans doute une bien mauvaise entrepreneure puisque j'aurais tendance à choisr moi aussi le premier qui est travaillant. |
gege123Inscrit le : |
Van, je me permets d'ajouter des exemples à ton sujet :
Ne devrait-on pas autant féliciter (sinon plus), l'élève qui réussi avec difficulté que celui pour qui l'apprentissage se fait en claquant des doigts? En tant qu'entrepreneur, est-ce que je préfère engager quelqu'un de travaillant qui fait des efforts pour réussir ou le paresseux qui fait la même quantité en la moitié du temps, mais sans jamais faire plus que ce qui lui est demandé? |