Fondatrice du mouvement La Neurodiversité – L’autisme et les autres formes d’intelligence et du Salon de la Neurodiversité, Mélanie a reçu son diagnostic d'autisme à l'âge de 30 ans. Elle est la mère de trois enfants, dont les deux plus vieux, âgés de 6 et 4 ans, sont autistes. Elle souhaite sensibiliser la population aux différences cognitives afin qu'elles ne soient plus perçues comme des troubles neurologiques ou des maladies mentales. La neurodiversité, c’est la beauté de la vie! Chaque être vivant est différent, c’est ce qui fait de lui un être unique. Le but de ses écrits? Normaliser ce qui est normal : la différence.
Les enfants dont l’intelligence est atypique (autistes, TDAH, DYS, HP) sont hypersensibles. Ils ont un grand besoin de sécurité. Un besoin mal compris surtout chez les garçons.
Suivre le propre rythme de l’enfant, libre de découvertes et d’apprentissages. L’école à la maison est le choix d’un projet familial merveilleux, mais ce n'est pas que cela.
L’autisme n’est pas homogène. L’autisme a plusieurs visages. Il a plusieurs personnalités et différents eprits. Ceci dit, la neurologique des personnes autistes a des racines communes.
La majorité des gens croient que l’hypersensibilité des autistes est liée à un système d’intégration sensorielle défaillant et que ces derniers doivent être stimulés pour éveiller leurs sens.
Dans les deux précédents billets, je vous invitais à reconsidérer le modèle d’éducation qui est standardisé selon une norme établie. Dès qu’un jeune n’entre pas dans cette normalité éducative et qu’il éprouve des difficultés d’apprentissage, nous sommes rapidement enclins à lui poser un diagnostic de trouble d’apprentissage ou neurologique.
L’autisme se résume souvent aux défis sociaux et communicatifs. Cependant, l’autisme est beaucoup plus profond et complexe. Nous ne voyons que la fine pointe de l’iceberg.
Percevoir ces éclats que nous offrent la nature et le monde fascine et nous amène à effleurer le bonheur dans toute sa simplicité et dans toute son authenticité.
C’est en plein bouleversements engendrés par la pandémie que le gouvernement Legault a annoncé vendredi dernier, le 19 juin, qu’il s’apprêtait à investir 9,4 millions de dollars pour créer des classes spéciales pour accueillir les enfants doués.
Si, avant la pandémie de la COVID-19, l'aspect affectif et social n'était pas au cœur des préoccupations dans les milieux scolaires, nous atteignons aujourd'hui un non-sens délirant avec toutes les recommandations académiques ET sanitaires que nous imposons à nos enfants, et aux adultes qui les accompagnent.