Agence de gardiennes d'enfants et d'aide familiale de Québec

Pour celles qui ont l'intention d'utiliser les services d'une gardienne à la maison (ou d'une nounou, si vous préférez!), je vous le conseille fortement... Nous avons la chance d'avoir la même perle rare qui vient chez nous depuis les 4 dernières années. C'est tout simplement le bonheur!

Bon, pour celles qui s'intéresse au sujet, j'ai retrouvé l'article en question. Je vous fais un petit copier-coller...

Familles cherchent nounous

Les services de nounous sont en demande à Québec. À l'agence Gardiennes d'enfants et aides familiales enr., on manque de personnel pour répondre aux besoins.

La propriétaire de l'agence, Jocelyne Béland, engage environ 300 personnes qui assurent des services de gardiennage à domicile, d'aide familiale, de préparation de repas, d'aide-maman, etc. «La majeure partie de nos services est dirigée vers les enfants», souligne Mme Béland. Malgré tout, «je manque toujours de personnel, ajoute-t-elle. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles personnes pour garder des enfants.»

Si vous songez à faire appel aux services d'une nounou, mieux vaut vous y prendre d'avance : en ce moment, l'agence est en train de préparer les jumelages pour le mois de septembre prochain. Dans le meilleur des cas, il faut s'attendre à un délai d'au moins trois semaines ou un mois. En cas de force majeure, l'agence offre aussi un service de dépannage. Pour les familles de trois enfants ou plus, il faut peut-être allouer plus de temps à la recherche, admet Mme Béland, puisqu'il est plus ardu de trouver une gardienne qui accepte de garder plusieurs bambins.

Les nounous sont généralement des préretraitées, des dames qui ont gardé des enfants toute leur vie, ou des techniciennes en garderie. L'agence est très sélective, assure Mme Béland. On rencontre une première fois les candidates en entrevue et on évalue leur fiabilité, leur dévouement pour les enfants, leurs capacités à assurer leur développement physique et émotionnel. Puis, on demande et vérifie les références. La nounou doit ensuite passer une seconde entrevue avec les parents.

Les familles qui font appel à ce service sont en général «des gens qui veulent s'offrir des services personnalisés, à leur domicile, et qui n'ont pas nécessairement un horaire régulier», dit Mme Béland.

Et il faut prévoir le budget en conséquence. Le salaire de base des gardiennes d'enfants à domicile correspond au salaire minimum (8,50 $ l'heure), mais cela peut monter jusqu'à 10 $, selon le nombre d'enfants. Bénéficier des bons services d'une nounou pendant 35 heures au salaire de 9 $ l'heure amputerait donc le budget familial de 315 $ chaque semaine, déductible d'impôt. À cela s'ajoute un supplément : les parents cèdent un léger pourcentage (qui tourne autour de 3 ou 4 %) à l'agence qui assure le jumelage.

À ce prix, la nounou effectuera uniquement les tâches reliées aux soins des enfants. Pour que votre maison étincelle à votre retour du boulot ou que votre souper soit prêt, il faut hausser la mise. «On parle alors d'aides familiales, précise Jocelyne Béland. C'est une autre catégorie d'emploi.» Celles-ci sont payées «facilement 12 $ l'heure». Encore une fois, plus les tâches sont nombreuses, plus le salaire grimpe.

Le parent devient patron

«J'aimerais garder vos enfants parce que je suis en burn-out et j'ai besoin de me changer les idées.» Cette phrase a réellement été lancée à des parents médusés par une aspirante nounou.

Quand on choisit de faire soi-même sa recherche pour dénicher la perle rare qui prendra soin de nos petits trésors, on peut tomber sur des cas particuliers. C'est l'expérience qu'ont vécue Caroline (nom d'emprunt) et son conjoint. De retour au travail après sa dernière grossesse, la maman a dû se rendre à l'évidence : avec trois enfants et des horaires atypiques, la solution pour la garde des petits passait par l'embauche d'une nounou. Le couple a donc publié une annonce dans le journal du quartier et le téléphone n'a pas tardé à sonner. En tout, la petite famille a rencontré sept candidates. «Nous tenions à ce que les enfants soient présents, raconte Caroline. Pour voir si ça cliquait entre eux et la gardienne.»

Outre la femme souffrant de dépression, ils ont aussi reçu une dame schizophrène qui a confié en entrevue avoir de la difficulté à gérer les situations stressantes. Ce qui n'était pas pour rassurer les parents qui savent qu'avec trois bambins, ce genre de situations se présente quotidiennement. Mais en général, les candidates ont donné une bonne impression, et la famille a trouvé en peu de temps une personne de confiance.

La question financière était cependant embêtante pour le couple. Certaines nounous demandaient 15 $ par jour, alors que d'autres exigeaient 80 $! Dans ce contexte, difficile de se faire une idée.

Pour sa part, Amélie (nom d'emprunt), qui a côtoyé trois jours par semaine la gardienne de ses enfants pendant son congé de maternité, a du mal à s'habituer à la relation d'affaires qui doit s'établir entre les parents et la nounou. «Gérer des demandes d'une employée» qui partage l'intimité de la famille n'est pas toujours évident. De plus, dit-elle, il faut parfois savoir mettre de l'eau dans son vin et accepter que la nounou fasse les choses différemment.

Et le rôle de patron commence dès l'embauche, rappelle Amélie. C'est pourquoi, lors des entrevues, elle et son conjoint n'ont pas hésité à poser plusieurs questions directes : comment réagiriez-vous si vous êtes à l'extérieur et qu'un des enfants demande à aller à la toilette dans la maison? Quelles valeurs voulez-vous transmettre aux enfants? Comment vous y prenez-vous pour régler une dispute?

Ils ont également exigé des références et ont contacté chacune d'entre elles pour connaître les antécédents de la personne, ses forces et ses faiblesses.