Alcool VS grossesse

Bonjour a toutes. Nous savons toutes qu'enceinte, il est préférable de ne pas consommer d'alcool vu les risques pour le bébé. Parcontre, je me demandais si lorsque vous etes enceinte vous banissez l'alcool a 100% ou si a l'occasion, vous preniez un petit verre. Je ne parle pas de boire un litre de vin par jour, mais plutot de ''consommation raisonnable''. Je suis enceinte de 32 semaines, et oui, il m'arrive parfois de boire une ou deux coupes de vin lors d'occasions spéciales. Je ne bois pas chaque jour, ni en trop grosses quantités, mais quand meme un peu....des fois. Je me demandais si j'étais la seule mère ''indigne'' ou s'il y en avait d'autres comme moi. Un exemple. Je me suis mariée le 25 avril dernier. J'ai bu l'équivalent de 750 ml de vin pendant le souper avec tous les toasts. Il y a deux semaines, j'ai kidnappé mon chum pour un petit souper surprise. J'ai bu deux coupes de vin rosé en mangeant. Hier, on a décidé de se faire une petite soirée d'amoureux. J'ai bu l'équivalent d'un verre de vin. Est-ce que je suis la seule a se dire que des fois comme ca avec modération ca ne peut pas faire de mal? Dites-moi ce que vous en pensez!! Et pour celles qui ont bu un peu enceinte, dites-moi comment vont vos bébés! 

Bien d'accord avec l'idée... on mange bio cultivé localement, mais on trouve que fumer un joint de pot c'est pas nocif pour la santé... On ne boit pas de tisane pendant la grossesse pour ne pas déclencher de contraction, mais on prend la péridurale à l'accouchement pour ne pas les sentir sans penser aux risques associés aux interventions médicales... chacune gère les risques qu'elle considère elle-même comme risqué ! Donc on fait bien ce qu'on veut dans le fond et je trouve ça vraiment bien : on fait des choix.  

mais serieusement pkoi boire un petit verre de vin au risque de nuire a la vie dun bb? 9 mois dans sa vie c rien alors pkoi ne pas s'asbtenir????? sa serait plus simple non??? moi je buvais bcp je suis jeune jallais m'amuser toute les weekends mais quand je suis tomber enceinte sa la changer jai arreter le temps de ma grossesse avec l'esprit tranquil c tout !!! 

Et pourtant, c'est un peu ce qui arrive ici quand tu lis les propos de tous! Nous sommes suivis par plusieurs médecins différents et ceux-ci ne rapportent pas tous la même conclusion par rapport à la consommation d'alcool pendant la grossesse. Et nous en venons parfois à "choisir" de prendre en considération l'avis du médecin de l'autre car c'est lui qui fait notre affaire (pas juste quand il est question d'alcool là)! lol

Ce qui est inscrit dans notre bible nationale (le mieux-vivre), c'est écrit:" Plus vous consommez d'alcool, plus les risques de dommages pour le bébé sont grands. La consommation d'une grande quantité d'alcool lors d'une même occasion et la consommation régulière d'alcool sont particulièrement nocives pour le bébé. On ne sait pas exactement quels sont les effets de la consommation occasionnelle d'une petite quantité d'alcool. L'alcool peut avoir plusieurs effets néfastes sur la grossesse : il peut causer une fausse couche, un bébé mort-né ou un accouchement prématuré. L'alcool augmente le risque que le bébé souffre d'un retard de croissance et d'anomalies congénitales."

Ce qui me questionne par-dessus tout, c'est que comme la quantité d'alcool qui peut être nocive n'est pas déterminée dans aucune recherche, comment est-ce qu'on peut dire "je consomme occasionnellement X quantité et je sais qu'il n'y a aucun risque pour la grossesse et le feotus"?

On demande à celles qui disent que la consommation d'alcool = risques pour la santé du feotus de montrer leurs sources. Eh bien à celles qui disent que consommer de petites quantités occasionnellement est sans risque, je veux vos sources avec les quantités suggérées! Car le concept "petite quantité" est très différent d'une personne à l'autre!  

Tu vois, ce genre de pensée m'exaspère au plus haut point. Oui on peut remettre en question les avis, critiquer les recherches et leurs conclusions. Mais une société qui décide de mettre à la poubelle l'avis des médecins, des chercheurs, des spécialistes, et même des politiciens, parce qu'ils peuvent se tromper, conduit à un phénomène encore plus dangereux : la peur, l'égoïsme, la paranoïa, les théories du complot : bref, la société s'écroule quand on perd confiance dans les structures que la société se donne pour AVANCER.

Vous pouvez penser ce que vous voulez des études scientifiques, car on voit bien que puisque vous n'êtes pas d'accord avec leurs conclusions, vous allez toujours les rejeter. C'est une attitude contre-productive qui n'apporte rien de neuf. Les études ont des failles et des limites ? PIS ??? Leurs conclusions sont quand même ce qu'on a de plus fiable pour étudier le RÉEL !

Un livre que je vais lire à ce sujet, au cas ou d'autres s'intéressent à ce phénomène troublant :

http://livre.fnac.com/a2937263/Maria-Michela-Marzano-Parisoli-Le-contrat-de-defiance   

Dans le fond, on pourrait le comparer à la prise de café pendant la grossesse.

Un café ou deux par jour, ce n'est pas nocif. Mais plus, ça peut l'être.

C'est comme bien des choses, modérément il n'y a pas de problèmes, mais lorsqu'on exagère, il y a des conséquences. 

Bien désolée, mais poser un geste qui pourrait causer des complications (même si les risque que ça arrive sont minimes) c'est comme ça que j'appelle ça. Oui ça peut avoir l'air d'un jugement... par contre jamais je vais juger une mère sur ses capacités en tant que maman à cause de celà. Moi tu vois ce qui m'accroches c'est surtout le fait que ça a l'air tellement difficile de se retenir pendant neuf mois pour mettre toutes les chances de son côté pour quelque chose de si important. J'essaie seulement de comprendre...en tout les cas je vais arrêter ça ici parce que ça à l'air qu'on doit faire attention à chaque mot... pourtant j'ai été polie  

Quand je dis que c'est nuisible c'est dans le sens qu'on sait que ça peut causer des complications chez l'enfant, mais on ne peut pas savoir à partir de quelle quantité ça devient dangereux. J'imagine bien qu'une coupes ou 2 de vin durant toute la grossesse ne fera rien de bien grave au bébé, mais moi ce n'est pas un risque que je prendrais... j'appelle ça jouer avec le feu.

Pis est-ce que j'ai vraiment besoin de vous sortir des études? on le sait bien qu'il n'y en a pas qui démontre la quantié exacte qui est sans danger, mais si ce n'est pas recommandé de boire du tout pendant la grossesse ce n'est pas pour rien. Puis comme j'ai dit c'est mon opinion à moi et je ne détiens pas la vérité absolue. Personne peut prouver ici non plus qu'un verre de vin est absolument sans danger . Tant qu'à moi si c'est dangereux pour un enfant d'absorber de l'alcool (et puis même pour un adulte en trop grosse quantitié) je me dit que c'est la même chose pour un bébé... 

Je pense qu'il faut faire très attention avant de faire une comparaison alcool/cigarette.

La cigarette, même fumée de façon occasionnelle sera nocive pour la santé.

Une consommation modérée d'alcool n'a pas d'effet nocif sur la santé.

Donc je pense qu'il faut vraiment éviter l'amalgame des deux.  

Par contre, je ne jugerai jamais une femme qui ne veut absolument pas boire d'alcool pendant sa grossesse!

Je ne me trouve pas irresponsable de boire et je ne trouve pas que celles qui font le choix de ne pas boire "coincées" ou alarmistes.

Si j'avais des problèmes à me modérer quand je bois, je ne boirais absolument pas pendant ma grossesse. Mais je sais que je peux me contenter d'un demi-verre sans problème et sans regretter ne pas en avoir plus. 

bien moi je ne juge personne mais n'ayant pas de preuve sur les quantités qui peuvent etre nocives, j'ai préféré m'abstenir... pareil pour le chocolat, le café et les liqueurs, la cigarette et tout autre genre de boucane... mais ca c'est moi et je souhaites juste etre respectée la dedans comme vous mesdames.
Pourtant durant mes grossesses, nombre d'hommes et de femmes m'ont jugée parce que je n'acceptais pas même une seule gorgée de vin. Ce sont mes choix a moi de ne pas en prendre. Et moi j'étais parfaitement a l'aise avec ca, ca ne me manquait pas et je n'étais pas plus stressée de me priver de ces petits plaisirs de la vie.