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EuphroisineInscrit le : |
Effectivement, je trouve intéressant de prendre en considération le facteur "sucre"...
Dans ma famille (ma mère, mon père et mes soeurs), c'était la cadette qui piquait le plus souvent des crises. Moi et ma soeur aînée n'en faisions pratiquement pas (du moins, en public : en privé, c'était tout autre chose). Ce qui est drôle, c'est qu'aujourd'hui, c'est justement la cadette qui éprouve le plus de difficultés dans l'affirmation de soi et de ses limites. Ma soeur aînée, elle, est impulsive et il lui arrive souvent de lever le ton pour des peccadilles. Quant à moi, comme vous l'aurez déjà remarqué, je suis devenue la perfection incarnée, mais je ne saurais trop vous dire comment c'est arrivé. Je crois que c'est un processus naturel. Faut pas chercher à m'imiter. |
HéloInscrit le : |
Soleil, au fil du post, je n'ai pas sentis que Gala voulait nous imposer sa façon de faire, je suis d'accord avec le texte d'intro qui était plus direct, mais pour le reste, je trouves que tu exagères. On peut discuter et avoir nos convictions, je ne penses pas que Gala est totalement fermée aux autres.
Par contre, je dois dire que les approches que tu décris sont très interessantes! Gege123, je trouve que tu apportes un bon point, la majorité des enfants réagissent mal au sucre (sans être diabétiques) et beaucoup en consomment quotidiennement, j'examine souvent mes enfants après une dose de sucre (et ils n'en consomment pas souvent) et le résultat est clair, j'ai fait les mêmes observations dans mon entourrage. Hélo |
gege123Inscrit le : |
Historica, le problème, ce n'est pas si le parent accepte les crises ou non. Je n'accepte ni crise ni chignage chez moi. Par contre, ce n'est pas cela qui empêche mes filles de le faire. Il reste à savoir comment chacun gère ces comportements. Chaque enfant a une personnalité propre. Certains feront une crise test pour voir la réaction e leurs parents sans jamais en refaire. Pour d'autres par contre, la crise restera longtemps un moyen d'expression (chez certains adultes aussi d'ailleurs).
Saviez-vous qu'il peut y avoir des raisons médicales aux crises des enfants? Mon frère diabétique en faisait d'incroyables lorsque sa glycémie était anormale. Imaginez ce que ça pouvait donner avant qu'on découvre qu'il était diabétique. Dans de tels cas, peu importe la réponse du parent, le résultat sera nul. |
HistoricaInscrit le : |
alouette a écrit Attention pour ne pas laisser penser que les mamans qui doivent subir des crises épouvantables en public sont incompétentes pour faire comprendre à leurs enfants ce qui acceptable ou pas. Je n'ai jamais rien dit de la sorte. Personnellement, la crise en public est quelque chose que je n'accepte pas Toutefois, ce commentaire concerne ma réalité, celle dans laquelle on m'a élevé. Ce que les autres font ne me regarde pas. |
alouetteInscrit le : |
Historica a écrit C'est parreil ici. Dans ma famille (frères et soeurs) on a jamais fait de crise en public. C'était très clair de la part de mes parents que c'était un comportement innaceptable. Attention, les enfants sont des être imprévisibles qui réagissent selon leur propre logique. Tu as beau comme parents, donné à ton enfant le message que la crise est un comportement inacceptable, s'il décide de t'en péter une, il peut décider de profiter d'un moment où ça te fera vraiment ch..r. Attention pour ne pas laisser penser que les mamans qui doivent subir des crises épouvantables en public sont incompétentes pour faire comprendre à leurs enfants ce qui acceptable ou pas. |
HistoricaInscrit le : |
Marie-Lili a écrit Liliemma a écrit Heeeuuu, suis-je hors norme ou quoi?? Et de un, j'ai 2 petites filles qui ne m'ont pratiquement fait de crise, encore moins en public. Je dois être hors norme aussi, mes garçons me font rarement des crises en public, ils réagissent davantage en boudant (c'est aussi plate, mais ça attire moins l'attention! ). C'est parreil ici. Dans ma famille (frères et soeurs) on a jamais fait de crise en public. C'était très clair de la part de mes parents que c'était un comportement innaceptable. |
EuphroisineInscrit le : |
Babsi a écrit Euphroisine, profite bien de tes dernière semaines de grossesse car tu n'auras plus le loisir de venir aussi souvent sur le forum après la naissance de ton p'tit gars Cool ! J'avoue que ça me rassure, de me sentir entourée, même virtuellement, de mamans, qui sont, de plus, majortairement très sympathiques ! |
BabsiInscrit le : |
My god Gala, ta petite a donc bien grandi depuis la dernière photo, belle poupoune!
Euphroisine, profite bien de tes dernière semaines de grossesse car tu n'auras plus le loisir de venir aussi souvent sur le forum après la naissance de ton p'tit gars Désolé de la parenthèse, je n'ai rien de constructif à dire sur ce débat. J'y connais rien aux enfants, je vais le vivre au jour le jour et essayer d'agir pour le bonheur de tous. |
EuphroisineInscrit le : |
*Soleil* a écrit Désolée, plus j'en lis, plus je me désole, 5 pages plus tard, je vois encore quelqu'un qui dit aux autres comment agir, et qui a très peu d'ouverture sur le monde, ça ne doit pas être sûrprenant pourtant, une personne qui passe autant de temps sur un forum passe forcément moins de temps dans la vraie vie, avec des vrai gens, avec ses enfants même.... désolant, vraiment! Eh bien moi, ça ne me fait pas rire du tout, ce genre d'attaque personnelle. Gala a peut-être ses torts, mais ce n'est certes pas en l'insultant de la sorte qu'on va améliorer la situation ! Ce genre de commentaire n'a pas sa place dans un débat respectueux et adulte ! Et puis moi même, je passe beaucoup de temps sur ce forum (je suis correctrice, donc souvent devant l'ordi) et je n'ai pas du tout envie de me sentir l'obligation de me placer sur la défensive parce que j'ai présentement ce loisir plutôt qu'un autre (la télévision ou la jasette au téléphone, par exemple) |
MaéInscrit le : |
Soleil tu viens de me faire sourire avec les exemples de réponses à une même situation!!!!
Mon grand (qui un TAD sans H= trouble du déficit d'attention sans hyperactivité) avait la fâcheuse habitude de se rouler par terre (dans la maison exclusivement) lorsqu'il était fatigué et insatisfait des périodes de leçons\devoirs interminables imposées par l'enseignante de cette année là. Je me suis effectivement roulée sur le sol en hurlant mon insatisfaction, comme lui!!! Puis de là m'est venue une idée. Je l'ai surpris en photo une journée de crise, et par la suite lorsque je le voyais perdre de l'intérêt et se diriger vers la crise, je ressortais la photo... Ça a aider, beaucoup d'humour par la suite!! J'ai aimé tes exemples il m'ont permis de replonger dans mes années de jeune maman très sollicitée!! |
*Soleil*Inscrit le : |
Gala a écrit Soleil , tu saute pas mal vite aux conclusions..Il ya eu 5 pages de réponse à ce DÉBAT, je pense donc qu'il y avait matière à discussion ! Tu devrais peut-être lire plus que les premiers paragraphes... Désolée, plus j'en lis, plus je me désole, 5 pages plus tard, je vois encore quelqu'un qui dit aux autres comment agir, et qui a très peu d'ouverture sur le monde, ça ne doit pas être sûrprenant pourtant, une personne qui passe autant de temps sur un forum passe forcément moins de temps dans la vraie vie, avec des vrai gens, avec ses enfants même.... désolant, vraiment! |
*Soleil*Inscrit le : |
Gala a écrit Lorsque nous sommes face à un problème, un danger, nous avons le choix de 1: fuir ( solution peu envisageable en étant parent et responsable de l'enfant..2: se battre ou affronter la situation ( ma préféré je l'admet..) ou 3: Ne rien faire. On ne peut pas choisir d'autrechose? Fuir, affronter ou s'effacer? Et toutes les autres options, elles? Pas juste du noir, du blanc et du gris, pourquoi pas du vert, jaune, bleu, orange? Et si on choisit de rediriger l'attention de l'enfant vers autrechose? Si on opte pour un effet de surprise et on le chatouille ou on lui fait une grimace? Si on se couche parterre à côté de lui et on se met à hurler pour lui montrer combien c'est ridicule? Si on lui prend la main et on lui demande de nous parler de ses émotions? Si on prend une autre des nombreuses approches, pourquoi ça ne serait pas valable? Je suis contre le fait de dire aux gens comment ils doivent agir, et je trouve pire encore d'assumer connaître toutes les possibilités qui s'offrent à quelqu'un dans une situation particulière, combien d'autres options encore sont tout à fait bonnes mais n'ont pas encore été présentées? Avoir l'esprit ouvert, c'est de ne pas imposer nos idées aux autres, de savoir qu'on ne sait pas plus comment on devrait agir que comment les autres devraient agir, se remettre en question, et voir qu'il y a toujours des options auxquelles on ne pense pas, que d'autres peuvent nous montrer des choses, pas juste nous qui peut en montrer aux autres svp!!! |
GalaInscrit le : |
Soleil , tu saute pas mal vite aux conclusions..Il ya eu 5 pages de réponse à ce DÉBAT, je pense donc qu'il y avait matière à discussion !
Tu devrais peut-être lire plus que les premiers paragraphes... |
*Soleil*Inscrit le : |
Maé a écrit Et bien moi, maman de 4 enfants et psychoéducatrice (bac et maîtrise) dans quelques mois, je suis absolument contre de venir dire à qui que ce soit ici comment ils devraient ou non gérer leurs enfants en public ou en privé. Ouf, merci!!! J'ai pas tout lu, juste les premiers paragraphes, et je suis outrée de voir qu'une mère puisse se sentir en droit de dire aux autres comment élever leurs enfants, quoi faire et ne pas faire, comment les enfants se sentent, etc. |
GalaInscrit le : |
Oui, je comprend vos réponses mais ça ne répond pas directement à ma lettre...
Je suis consciente que les enfants sont tous différents ( quoique je suis assez certaine d'une chose, soit celle que les humains sont à la base plus semblables que différents , particulièrement dans leurs besoins..) J'ai aussi l'idée que d'un enfant à l'autre, l'attitude de la mère ou du père peut très bien changer radicalement selon plusieurs facteurs tel que le sexe de l'enfant, le niveau de stress qu'elle vit à cette étape précise de sa vie, l'entente conjugale, le nombre d'heures au travail versus le premier enfant..Tout cela peu aussi expliquer pourquoi d'un enfant à l'autre, les problèmes ne ce situe pas au même niveau ni au même moment mais, prenant tous leurs origines à la même source... La rigidité, la sévérité non. L'amour, la cohérence, l'autorité juste et saine, la constance sont à mon avis les meilleurs alliés qui soient. Gala |
alouetteInscrit le : |
Gala,
peut-être ai départ ta réflexion est partie d'une situation concrète que tu as observée. Le problème c'est peut-être que la base de la discussion a pris une tournure de généralisation: "arrêtez d'ignorer vos enfants". La manière d'éduquer les enfants n'est pas universelle. D'une culture à l'autre, d'un milieu à l'autre, d'une famille à l'autre. Même les enfants d'une même famille sont tellement différents que ce qui marchait si bien avec la première, fouerre complètement avec le 2 ième. Ma plus vieille a toujours été facile. Vers l'âge de 3 ans, elle s'est mise à faire des crises. Un moment donné, je lui ai dit:" ça va faire les crises, tu n'obtiendras jamais rien avec ça. Je ne veux plus de crises, trouve-toi un autre truc." Et bien, ça été fini, plus de crises. Mon enfant suivant, un garçon s'est aussi mis à faire des crises lui aussi autour de 3 ans. J'ai refait le même discours, ça n'a pas marché. Plus les crises s'intensifiaient et se multipliaient, plus je perdais mes moyens. J'ai tout essayé: les retraits, les privilèges et les punitions, ignorer, parlementer...... Puis un jour, il a fallu que j'admette que j'étais tellement dépassée et en colère contre mon fils, que c'est moi qui alimentait son état criseux. L'enfant a besoin de savoir son parent, calme et en contrôle de la situation. Car lui même ne l'est pas et a besoin de se faire rassurer sur la capacité de ses parents à le ramener sur terre. Peu importe l'approche: behaviorale, humaniste.....on aura beau lire des livres, rechercher des "trucs"..... de toute façon, la meilleure approche sera toujours la combinaison de plusieurs, teintée généreusement de gros bon sens. Une discipline sans rigidité appliquée par des parents sûr d'eux-mêmes et de leurs moyens finira toujours par venir à bout de nos petits despotes de 2 ans et des poussières. |
MaéInscrit le : |
Bien je te dirai la même chose que j'ai dit hier à un maman séparée et qui avait un problème.
Quand tu regardes une situation, un problème et que tu ne trouve qu' une seule solution , arrête. Ce n'est pas la bonne. À chaque problème, il faut faire un choix, s'y arrêter, y réfléchir et choisir la façon appropriée d'intervenir. Moi je pense qu'il y a trop d'humain, trop de situation, pour résumer le tout à 3 choix (comme dans ton exemple). Mais j'avoue que j'aime beaucoup les couleurs, je suis donc peu encline à imaginer la vie en noir\blanc\gris. |
HéloInscrit le : |
Gala a écrit dans l'intérêt de l'enfant. Et non celle du parent, comme c'est trop souvent le cas! Hélo |
GalaInscrit le : |
Merci de ton commentaire Hélo !
L'important reste selon moi que le parent se sentent bien dans son approche et que cela lui apporte les résultats qu'il désire dans l'intérêt de l'enfant. |
HéloInscrit le : |
Gala, bonne réflexion!
Je dois avouer que je ne redirige pas l'attention de ma puce de 5 ans, et ce depuis environ deux ans, je l'affonte ou je parle de l'objet convoité, je lui explique que ça coûte de l'argent et qu'on ne peut pas tout acheter etc.. Je redirige par contre celle de mon fils de 2 ans et 9 mois et d'autres fois je l'affronte, dans les deux cas, les crises n'ont pas lieu. Je mettrais ma barrière de redirection du comportement, selon la situation, a 3 ans. Hélo |