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avac..post de soutien et informations

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 18 septembre 2009 23:10:50 EDT  
je viens d'écouter le film premier cri... je suis tellement emue devant la vie...mais aussi en toute ces femmes du monde qui vive l'arrivée de leur enfant...

je suis prête...bébé peut arriver... Very Happy  

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 18 septembre 2009 21:11:51 EDT  
moijaccouche en fds..donc dimanche Razz hahaha

tu dois avoir hâte a lundi mari J! 

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Marie-J

Inscrit le :
01 juin 2007

Posté le: 18 septembre 2009 15:24:05 EDT  
Ouff sili, ca a l'air douloureux! Pauvre toi Sad Tant mieux si le sac magique te donne un petit répis. Repos Repos et je te souhaite d'être mieux lors du Grand Jour !

en passant j'ai rdv avec Dre Blackburn au CHUL Lundi..alors ce serait un bon timing pour accoucher...elle serait déjà sur place Wink  

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 18 septembre 2009 14:59:53 EDT  
salut les filles..
je vais bcoup mieux... c'est que jai la cage thoracique solidement coincée....javais mal a respirer...un gros point dans le ventre, toute...mais la je met le sac magique chaud dnas le dos et vers l estomac.. je prends du gaviscon en masse ( recommandation du doc) et sa semblke aller mieux..dans la nuit a mercredi a jeudi..je l,ai passé blanche a contracter...et j'ai eu des vomissements....burke..
mais le je vais mieux..j'ai rien fait de la journée et mon chum va chercher mon fils..donc repos total.....toute façon je me verrais pas accoucher avec une respiration superficielle de même!

mais bon Razz) moi j accouche en fds...sa serait bien Laughing  

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Marie-J

Inscrit le :
01 juin 2007

Posté le: 18 septembre 2009 11:40:29 EDT  
Oh silicate ! j'espère que tu vas mieux? Surprised Sad
si ça te tente d'en parler ne te gène pas...mais tant mieux si bébé va bien!

MArie 

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Coccinelle06

Inscrit le :
21 janv. 2008

Localisation :
Rouyn-Noranda

Posté le: 18 septembre 2009 05:49:59 EDT  
sili t'arrive a 40 semaines la!!! wow!! hihi!!!  

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 18 septembre 2009 01:35:37 EDT  
non je n'ai pas accouché...je vous reviens des que je suis plus en forme..je feel pas du tout..mais bébé va bien nous sommes allés au chul ce soir.....
j,en arrache avec la carcasse.... Sad  

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Fanny77

Inscrit le :
13 août 2009

Posté le: 17 septembre 2009 21:22:41 EDT  
mlle_victoire a écrit
Wow, quel beau récit! C'est très encourageant! Ce qui m'étonne surtout c'est la coopération du personnel hospitalier. C'est ce qui m'inquiète le plus, d'avoir à me "battre" contre eux pour faire respecter ma volonté. 


C'est curieux, car pour ma part, tous les intervenants de la santé m'ont clairement encouragée à tenter l'AVAC et à persévérer en ce sens : mon médecin de famille (qui me suivait jusqu'à 28 sa), mon obstétricien, son remplaçant durant les vacances, le gynécologue que j'ai rencontré pour évaluer mes chances de réussir un AVAC, l'infirmière du CLSC ainsi que chacun des intervenants lors de mon accouchement à l'hôpital.

Ainsi, je n'ai pas du tout eu à me battre pour avoir droit à mon AVAC. Au contraire, c'est entre autres grâce à eux, à leur point de vue encourageant et à leurs statistiques optimistes que j'ai fini par vouloir le tenter.

Contrairement à certaines d'entre vous, je n'étais pas du tout pleinement convaincue de mon désir de tenter l'AVAC. J'ai dû changer d'idée 20 fois durant ma grossesse. J'avais si peur de souffrir durant le travail et d'arriver exténuée (comme à mon accouchement précédent) en césarienne d'urgence, ce qui aurait à nouveau rendu mon post partum très pénible.

Je suis triste de voir que certaines d'entre vous doivent se battre pour tenter un AVAC et j'ai peine à croire que vos médecins ne vont aident pas en ce sens. Je vous trouve également courageuses et déterminée de tout faire pour atteindre votre objectif. Je ne crois pas que j'aurais fait de même à votre place. Ceci dit, maintenant que j'ai réussi mon AVAC, je comprends très bien que ça vaut la peine et je vous souhaite de tout coeur de réussir votre AVAC à votre tour.

Par ailleurs, non, je n'ai pas eu un AVA2C. Mon premier accouchement fut naturel, mais difficile (décélération cardiaque majeure durant la poussée, ventouse, équipe d'urgence qui débarque dans ma chambre pour réanimer mon bébé, état de panique, bébé en néonatalité dès la naissance sans que je puisse le prendre ni même le voir, etc.). Mon deuxième accouchement s'est terminé en césarienne d'urgence à cause d'une décélération cardiaque alors que j'avais été en travail actif pendant plus de 8h (mon col s'était rendue à 6,5 cm d'ouverture).
 
Et finalement, tous mes accouchements ont eu lieu à l'hôpital de Gatineau.   

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maman-rose

Inscrit le :
28 août 2009

Posté le: 17 septembre 2009 16:16:14 EDT  
Et pour toi aussi Silicate! Il t'en reste pas gros! 

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maman-rose

Inscrit le :
28 août 2009

Posté le: 17 septembre 2009 16:13:55 EDT  
c'est magnifique Fanny, je suis très contente pour toi!  

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1-2-3-...

Inscrit le :
13 juil. 2009

Posté le: 17 septembre 2009 16:10:01 EDT  
Fanny: Vraiment beau ton récit! à quel hopital as tu accouché? Et est-ce que c'étais un AVAC suite à 2 césariennes?

 

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mlle_victoire

Inscrit le :
20 avr. 2009

Posté le: 17 septembre 2009 15:44:29 EDT  
Wow, quel beau récit! C'est très encourageant! Ce qui m'étonne surtout c'est la coopération du personnel hospitalier. C'est ce qui m'inquiète le plus, d'avoir à me "battre" contre eux pour faire respecter ma volonté.

Encore bravo! 

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Marie-J

Inscrit le :
01 juin 2007

Posté le: 17 septembre 2009 15:23:23 EDT  
Wow Fanny...que c'est intéressant de lire ton récit d'accouchement! J'en ai les larmes aux yeux! Encore une fois félicitation Razz  

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Fanny77

Inscrit le :
13 août 2009

Posté le: 17 septembre 2009 15:05:00 EDT  
J'écris toujours un long récit rempli de détails à chacun de mes accouchements. C'est pour m'aider à mieux me rappeler, moi qui oublie tant avec les années...

Malgré qu'il soit très long, je suis particulièrement heureuse de le partager avec vous qui comprenez plus que les gens en général tout ce qui entoure l'AVAC.

Vous savez, lorsqu'on dit que l'on souhaite tenter un AVAC, on se fait regarder bizarrement par bien des gens. Plusieurs ne comprennent pas qu'en ayant accès à une césarienne planifiée, on choisisse tout de même les douleurs reliées aux contractions et à la poussée, sans compter la peur de la rupture utérine. Ma mère et ses amies (entre autres) me trouvaient particulièrement maso de refuser la césarienne que l'on m'offrait sur un plateau d'argent.

Mais je l'ai essayé ce fameux AVAC et je suis très fière de l'avoir réussi. Le contraire n'aurait pas été catastrophique, mais je suis bien heureuse du dénouement. Et surtout, je bénéficie actuellement d'un post-partum beaucoup plus facile et mon doux que je l'apprécie!

En terminant, je vous remercie pour les beaux échanges et pour les informations si pertinentes. Cela m'a assurément aidée dans mes démarches en vue d'un AVAC.

Voici donc comment s'est déroulé mon troisième et dernier accouchement.

_______________________________________________________________________

Naissance de Clément


Le mardi 1er septembre 2009, lors de mon suivi de grossesse hebdomadaire, le docteur Louis Paquet me fait un décollement des membranes en espérant que cela déclenchera mon travail dans les 24 heures suivantes, mais cela n'a pas fonctionné. J'ai bien eu quelques contractions durant la journée, mais rien de bien concluant. Lors de ce même rendez-vous, on constate que mon col est effacé à 60% et dilaté à 2 cm (seulement 0,5 cm de plus que la semaine précédente). Bébé est toujours très haut et flottant. On discute d'une éventuelle césarienne planifiée au cas où je dépasserais trop largement ma date prévue d'accouchement (je ne peux pas être provoquée à l'aide d'un médicament tel que le pitocin, les risques de rupture utérine étant trop élevés). Je ne suis pas chaude à l'idée, mais bon? oui, je veux tenter un AVAC, mais pas à n'importe quel prix. L'idée de dépasser ma DPA me fait également un peu peur, car selon deux récentes échographies, on me prévoit un bébé pesant plus de 9 livres à terme, et cela me fait peur dans un contexte d'AVAC.


Le mercredi 2 septembre, je me rends à mon troisième et dernier rendez-vous chez l'acupuncteur. Déjà dans la soirée, je sens mes contractions se régulariser. Je me mets même à les minuter, mais au bout d'une heure ou deux, plus rien.


Le jeudi 3 septembre, à mon réveil, j'ai des contractions plus intenses, plus rapprochées. Je me dis que c'est sûrement le grand jour. N'étant certaine de rien, je dis à Jérôme d'aller au travail et d'être prêt à revenir à la maison en tout temps. Je m'allonge ensuite sur le divan pour voir si ça se calmera et ce n'est pas le cas. Je suis contente. Toutefois, quelques temps après, je me lève pour faire certains trucs dans la maison, et rapidement, les contractions s'espacent et diminuent en intensité. Ce n'est donc pas encore le bon moment.


Ce soir-là, le même manège recommence. Des contractions régulières mais pas trop douloureuses durant près de 2h, mais rien qui semble démontrer que ce soir sera le grand soir. Avant d'aller me coucher, je vais prendre un bain pour calmer les crampes. À 22h30, nous sommes au lit, mais je sens que les contractions ne diminuent pas, au contraire. Je constate que Jérôme dort déjà. Il est précisément 22h44, lorsque je le réveille à la suite de plusieurs contractions très douloureuses en moins de 15 minutes. Là, plus que jamais, je sens que c'est le moment. Sans toutefois vouloir précipiter notre départ, je lui dis qu'on devrait se lever, ramasser nos choses tranquillement, mettre les valises dans la voiture et réévaluer la situation par la suite.


En préparant nos choses, les contractions sont bien présentes et très fortes. J'ai pour la première fois énormément de difficulté à les endurer. Je prends une douche. Ma mère se réveille (elle est chez nous depuis samedi dernier dans le but d'être présente pour garder les enfants lors de mon accouchement). Elle nous voit charger la voiture et constate que je souffre beaucoup durant les contractions. Elle pleure. C'est la première fois qu'elle est présente à un de mes accouchements et son c?ur de mère a de la difficulté à me voir ainsi.


Le vendredi 4 septembre 2009, à 39.1 sa, un peu après minuit, nous arrivons en obstétrique. J'entends une femme crier de douleur. Je suis tellement empathique envers elle, mais ça m'effraie un peu également? On évalue mon col : je suis dilatée à 4 cm. Wow! C'est ma meilleure performance à mon arrivée à l'hôpital à vie! On place le moniteur pour évaluer mon travail et au bout de quelques minutes à peine, mes membranes se rupturent. Il semble que ma quantité de liquide amniotique est digne d'une piscine olympique, ce qui me fait sourire en pensant à mon énorme bedaine, définitivement ma plus grosse en trois grossesses. Je suis automatiquement admise à l'hôpital et mon infirmière, Marie-Pierre, me transfère en chambre de naissance. Il doit être 1h du matin.

Ayant perdu les eaux, mes contractions deviennent évidemment encore plus douloureuses. À chacune d'entre elles, je demande avec empressement à Jérôme de me faire les fameux points de pression qui m'avaient tant soulagée dans le passé et au sujet desquels je m'étais davantage renseignée afin de m'aider à gérer encore mieux la douleur. En plus, ayant perdu les eaux et bébé étant haut et non fixé, je dois rester alitée sans trop bouger (on veut éviter que le cordon ne se présente avant la tête du bébé, autrement je devrais subir automatiquement une césarienne d'urgence), j'ai donc peu d'options pour apprivoiser la douleur.


À partir de ce moment, j'avoue que je ne sais plus trop quelle heure il est. Je crois qu'il doit être 2h lorsqu'on vérifie à nouveau mon col : je suis dilatée à 5 cm. C'est encourageant. Ceci dit, la douleur devient vraiment trop vive. Il doit être 2h30 lorsque je commence à penser à la péridurale. J'avoue que je me sens peu courageuse d'y songer si tôt.


Il doit être 3h du matin lorsque je demande calmement la péridurale. Et 3h30 lorsque je supplie désespérément l'infirmière d'aller chercher l'anesthésiste. Cette dernière est au bloc opératoire et elle arrivera dès qu'elle aura terminé. Par la suite, je perds un peu la carte. Je tremble. Mes dents claquent. Je ne contrôle plus du tout la douleur. Dire que j'ai hâte que l'anesthésiste arrive est sûrement le plus grand des euphémismes possibles! Entre temps, mon infirmière quitte pour aller manger. Elle sera remplacée par une autre dont j'oublie le nom.


Enfin, l'anesthésiste arrive. Elle s'appelle Dr Sylvestre. Elle est très discrète et elle intervient plutôt efficacement. Il doit être 4h lorsque la douleur s'estompe. Quel soulagement... Je reprends alors mes esprits. Je discute un peu avec la nouvelle infirmière. Elle réévalue mon col : 4,5 cm. Selon elle, le 5 cm suggéré plus tôt était trop optimiste. Ça ne me décourage pas trop, car maintenant que je ne ressens plus la douleur, j'ai confiance que je serai moins crispée et que le travail avancera lentement mais sûrement.


Or, ça ne semble pas être le cas. Vers 5h, on réévalue mon col et il n'a pas bougé. En plus, bébé est toujours très haut et sa tête ne semble pas vouloir se positionner sur le col, mais plus vers la gauche. Selon l'infirmière qui remplace Marie-Ève, le fait que sa tête ne pousse pas directement sur mon col explique que mon travail n'avance pas. En plus, le c?ur de bébé décélère toujours durant les contractions et ça commence à l'inquiéter. Tout cela me fait peur. J'ai une impression de déjà vu et je me rappelle que la dernière fois que j'ai vécu cela, mon accouchement s'est terminé en césarienne d'urgence. Elle me dit qu'elle va appeler l'obstétricienne, Dr Laramée, pour qu'elle vienne donner son avis sur mon cas. Entre temps, les contractions recommencent à me faire très mal, si bien que je demande une première surdose de péridurale (j'ai droit à 3 surdoses au total).


Marie-Ève, mon infirmière, revient de manger vers 5h30 en même temps que Dr Laramée entre dans ma chambre. Cette dernière évalue mon col et les nouvelles sont excellentes : mon col est dilaté à 5,5 cm et bébé a descendu. Elle m'avouera plus tard qu'avant cet examen, elle était bien embêtée à l'idée de trouver comment faire descendre mon bébé. Heureusement, il l'a fait par lui-même. Elle me dit alors que les nouvelles étant bonnes, elle ne me donne pas de pitocin (elle avait envisagé me donner la dose minimale permise durant un AVAC) et que même si le travail avance lentement, on respectera mon rythme, et le c?ur du bébé ne l'inquiète pas outre mesure. Je suis vraiment encouragée par cette nouvelle.


Comme je ne souffre pas vraiment, Marie-Ève me suggère de me reposer dans le but de prendre des forces pour la poussée éventuelle. Jérôme s'endort presque instantanément dans le gros fauteuil à mes côtés et je me tourne sur le côté gauche pour tenter de faire de même. Toutefois, ma pression inquiète mon infirmière, si bien qu'elle doit la prendre à plusieurs reprises, ce qui m'empêche de dormir. Je crois également que l'on me donne un soluté pour régler ce problème.


Aussi, au bout de 15 minutes, Marie-Ève me suggère de changer de côté parce que le c?ur du bébé ne semble pas aimer que je sois couchée sur la gauche. J'opte donc pour la droite. Toujours au bout de 15 minutes, parce que le c?ur du bébé décélère encore, Marie-Ève me demande si, malgré la péridurale, je me sens capable de m'installer à 4 pattes pour aider le bébé à se positionner sur mon col et pour aider son c?ur lors des contractions. J'essaie, je sens mes jambes très faibles, mais j'y arrive, et surtout, le c?ur de bébé se porte beaucoup mieux, alors ça m'encourage à persévérer dans cette position. Elle me suggère de rester ainsi un quart d'heure.


Durant ce temps, je sens réellement que bébé se place adéquatement. Je sens sa tête qui pousse maintenant sur mon périnée. Et son c?ur va toujours très bien. C'est très encourageant, si bien que Marie-Ève me demande de tenir le coup une demi-heure au total. Pas de problème, je suis si contente que ça ne me dérange pas du tout.


Vers 6h30, je me repositionne sur le dos. Marie-Ève évalue alors mon col à 6,5 cm et bébé est maintenant très bien fixé. Selon elle, les contractions seront plus efficaces à partir de maintenant. Personnellement, pourvu que tout avance bien, je ne suis pas pressée. Je lui explique alors qu'à mes deux accouchements précédents, la finale ne s'est pas bien déroulée, si bien que je n'ai jamais pu voir et être avec mes bébés à leur naissance. Je lui explique que l'essentiel pour moi est que bébé se porte bien, que le travail avance à son rythme et surtout, que je puisse enfin prendre mon bébé dans mes bras lorsqu'il naîtra.

Jérôme se réveille vers 7h. Je lui explique ce qu'il a manqué durant son sommeil et il est très content. J'ai bon espoir de réussir mon AVAC et ça me rend heureuse. Vers 7h30, on me réévalue et je suis dilatée à 9 cm. Je demande une deuxième surdose de péridurale, car les contractions sont à nouveau très douloureuses.


À 8h, je suis à 10 cm, mais je ne ressens aucunement le besoin ou l'urgence de pousser. On me propose deux alternatives : soit que je pousse tout de suite avec Dr Laramée et Marie-Ève à mes côtés, ou encore j'attends de sentir le besoin physique de pousser (ce qui peut prendre jusqu'à une heure selon elles) et je serai alors avec docteur Dussault et une infirmière de jour, Francine. Toujours fidèle à ce que je ressentais depuis un bon moment déjà, je ne veux rien précipiter, alors je préfère attendre que bébé démontre le désir de sortir. Je me dis que la poussée sera alors plus efficace.


À 8h30, Francine vient me voir et discute avec moi. Selon elle, on pourrait simplement essayer de pousser et voir si ça fonctionne. Sinon, on arrêtera, le temps que le besoin se fasse ressentir. Je suis d'accord. Honnêtement, je me sens tellement bien grâce à la péridurale, que je suis prête à essayer n'importe quoi, pourvu que ça n'aille pas à l'encontre de mon AVAC. Une infirmière en formation ainsi que deux internes me demandent la permission d'assister à la poussée. J'accepte avec plaisir, en leur disant que je suis moi-même enseignante et que je n'allais pas m'opposer à leur formation. Par contre, je leur dis à la blague (avec un fond de vérité quand même) : «je n'ai jamais pris mes bébés dans mes bras à leur naissance, alors vous pouvez rester à la condition que personne ne s'interpose entre lui et moi lorsqu'il sortira».


Vers 8h40, on m'installe tranquillement pour la poussée. L'ambiance est très calme et la péridurale me permet d'être très sereine. Je prends le temps de poser quelques questions sur la technique de respiration. Ça fait tout de même près de 5 ans que je n'ai pas «pousser» un bébé, alors je ne me souviens pas parfaitement comment faire. On installe mes pieds dans les étriers, on remonte mon lit, on déplace les oreillers à ma guise, Jérôme tient ma jambe gauche, l'infirmière en formation, ma jambe droite, et Francine est devant moi. Et à la prochaine contraction, je débute la poussée.


Je n'ai pas l'impression que c'est très efficace. Je ne sens rien qui pousse ou qui sort. Comme je ne souffre pas du tout, j'attends calmement les prochaines contractions pour voir comment ça ira. Je demande à Francine si je dois modifier quelque chose. Non. Je demande à Jérôme de tenir ma jambe plus fermement. Et je pousse? J'ai tellement la certitude que mes efforts ne sont pas efficaces que je dis même au personnel autour de moi : «ça prendra 2h s'il le faut, je ne suis pas pressée; ce qui compte, c'est que bébé soit en santé et que je le tienne dans mes bras à sa naissance». Les infirmières sont bien impressionnées de mon commentaire et elles répliquent qu'il est rare qu'une future maman pense ainsi lors de la poussée, ce à quoi je réponds : «euh? attention, c'est la péridurale qui fait je m'exprime ainsi, vous auriez dû me voir tout à l'heure, vous m'auriez trouvée pas mal moins courageuse! »


Au bout de trois ou quatre contractions durant lesquelles je pousse, Dr Laramée vient me voir pour me dire que Dr Dussault arrivera sous peu. Elle prend tout de même le temps de m'examiner, et ô surprise, elle sent très bien le bébé! Elle me dit alors qu'elle ne croyait pas que la poussée irait si vite, mais que dans les circonstances, elle terminera finalement mon accouchement. C'est là que j'ai réalisé avec grand étonnement que mes contractions et ma poussée semblaient finalement très efficaces.


À la prochaine contraction, on invite Jérôme à insérer son doigt dans mon col afin de sentir à quel point bébé est proche. La surprise dans son regard m'étonne moi-même! Ah oui ?!! Il est si près que ça ?!!


Dr Laramée ayant pris la place de Francine à l'avant de moi, cette dernière en profite pour aller chercher un miroir afin de me montrer à quel point bébé est vraiment tout près. À la prochaine contraction, je pousse et je vois très bien ses cheveux et le bout de sa tête entre mes jambes. Quelle source de motivation!!!


À la poussée suivante, je vois dans le miroir la tête du bébé qui sort tranquillement. Dr Laramée me conseille de ne pas forcer trop vivement la prochaine fois afin d'éviter une trop grosse déchirure. Elle me suggère d'y aller légèrement et de façon saccadée. Or, en attendant la fameuse contraction ultime, je sens bébé qui s'en vient et qui glisse doucement par lui-même sans que je ne force et je suis confuse, alors je demande quoi faire. Est-ce possible de pousser sans même être en contraction ? Semblerait-il que oui. Alors on me suggère de pousser délicatement et d'aider mon bébé à sortir, et je le vois arriver, je le sens qui arrive tranquillement à la vie et j'en pleure. Ça y est, j'ai enfin mon bébé naissant dans les bras, tout gluant, tout chaud, contre ma peau. Il est 9h03 et je suis la maman comblée d'un troisième et magnifique enfant de 8 livres et 7 onces qui portera le prénom de Clément. 

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Coccinelle06

Inscrit le :
21 janv. 2008

Localisation :
Rouyn-Noranda

Posté le: 17 septembre 2009 09:29:11 EDT  
Ah sili je te souhaite toutes les chances possibles Smile je vais penser a toi !! Smile

 

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Marie-J

Inscrit le :
01 juin 2007

Posté le: 16 septembre 2009 20:54:51 EDT  
Moi je viens d'avoir un appel de ma gynéco à la maison. Même si je ne peux pas avoir mon rdv pour la mesure de cicatrice cette semaine, elle veut quand même me voir au chul Lundi pour un suivi. Je serai à 36.5 à ce moement là!

Elle m'a dit qu'on allait vérifier par écho ma quantité de liquide et voir ce qu'il est bon de faire après...version, césarienne....bref je ne le sais pas encore. Par contre, je lui ai demander si elle pouvait tenter un stripping si mon col était favorable et elle a dit oui ! Yesss...donc ce weekend je vais m'activer le + possbile pour le faire travailler ce col là! hihihi Laughing

J'ai l'impression que ma petite puce est VRAIMENT à l'étroit, je crainds qu'il ne me reste plus beaucoup de liquide. Je fais toujours attention lorsque je me penche ou lorsque je me couche pour ne pas " l'écraser"..pauvre cocotte! 

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 16 septembre 2009 20:46:49 EDT  
Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy  

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zabelle

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 16 septembre 2009 20:23:04 EDT  
Silicate : Yé!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu me donnes tant d'espoir!
On va penser fort à toi! VISUALISATION!!! 

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Marie-J

Inscrit le :
01 juin 2007

Posté le: 16 septembre 2009 20:16:21 EDT  
hip hip hip hourrra silicate ! Razz quelle bonne nouvelle!

 

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silicate

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 16 septembre 2009 17:42:03 EDT  

j'ai gagné a la lotto!!!!! je suis DILAPIDÉ...euhh DILAT...dilaquoi dilaté stie!!! 1 CM, EFFACÉ 50% BÉBÉ FIXÉ station -2 Cool
avec mon col de béton à mon fils..je suis très très heureuse!! sa me donne le sourire!!!

demain acupuncture.......ettttttt je contracte donc bien jai dla misère a me promener le popotin! 

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