Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
MarieCharloInscrit le : |
C'est une bonne question, que tu poses là, Carolina. J'avais aussi déjà lu cette théorie... et moi non plus je ne sais qu'en penser. (Chaque fois que je lui mets sa suce, j'y pense...) Ce que je sais, c'est que ma fille a toujours été inconfortable depuis sa naissance. Je devrais la laisser ainsi? Je devrais la laisser pleurer d'inconfort et ne pas tenter de trouver des moyens de la rendre un peu mieux? Je devrais rester malheureuse de l'entendre pleurer, de la voir malheureuse?
Je ne sais pas si je brime ma fille en tentant de la distraire quand elle pleure, en tentant de la réconforter, en tentant de la rendre plus confortable... Mais il me semble que je pourrais aussi écrire une théorie qui dit que si on laisse notre bébé pleurer dans nos bras sans tenter quelque chose pour le rendre un peu mieux dans ce monde si dur pour lui au départ, c'est la mère qui se sentira incompétente parce que le rôle d'une maman, c'est de réconforter, de nourrir... et non de laisser pleurer. On est supposément programmées pour réagir même physiquement quand notre bébé pleure : j'avais des montées de lait chaque fois... Alors, on serait programmées pour nuire à notre enfant? Je ne laisse pas pleurer mes amies sans rien faire, quand elles ont de la peine. J'essaie de les réconforter... Bon, je ne leur donne pas une suce mais j'essaie, dans la mesure du possible, de les rendre mieux. Et se bercer, donner une suce à un bébé qui a un fort besoin de succion, le "brasser" pour qu'il se sente mieux et puisse retrouver ce qu'il connaît pour s'apaiser et dormir, je crois que c'est dans notre rôle. En le laissant pleurer dans nos bras, d'un autre côté, on lui apprend que la vie n'est pas si pire que ça, et qu'il n'a besoin d'aucun "extra" pour s'apaiser. Mais il me semble qu'il a du temps devant lui pour apprendre ça, non? Et cette théoricienne, que dit-elle de la santé mentale du parent qui tient ce bébé hurlant? Je ne crois pas qu'il faille paniquer en entendant bébé pleurer. Il y a des pleurs nécessaires. Mais ne rien faire, c'est l'équivalent de dire : oui, tu es inconfortable, mais je ne t'aiderai pas. On doit être une maudite bonne gang de fuckés, puisque depuis que la suce est suce que les mères les donnent... et depuis que le sein est sein que les mères s'en servent pour calmer les bébés... |
ChristianaInscrit le : |
Moi non plus je n'ai pas encore vraiment essayé de le laisser pleurer pour s'endormir. Il ne me semble pas que ce serait un immense succès, car ça va crescendo très vite ces crises-là, ne serait-ce qu'avec la technique "pose-dépose", ça se finit toujours au sein ces histoires-là, comme s'il avait un besoin vital de réconfort...
En plus je ne peux m'empêcher de penser au désespoir qu'il y aurait dans sa tête s'il n'y a pas de réponse à ses pleurs, en soi et parce que ce n'est jamais arrivé. Je ne veux pas qu'il apprenne que le monde est un endroit désespérant où l'on ne peut compter sur personne (même si ça devait finir par le faire taire effectivement). Je veux vous partager une lecture que j'ai faite récemment, par contre, et qui me rend confuse/me faire sentir vraiment coupable. Je me sens tellement perdue ! Il s'agit de la théorie développée par Aletha Solter (élève de Piaget...). Vous connaissez ? Je résume mais le débat se retrouve facilement sur Internet. Selon elle, les pleurs servent à la guérison de traumatismes passés et il est néfaste de chercher à les faire taire. Quand on le fait (peu importe la manière : suce, tétée de réconfort, promenade en écharpe ou dehors, etc, etc.), on empêche notre bébé de s'exprimer et de guérir, on le bâillonne. Pire même, au sein, on lui apprend à manger ses émotions, apprentissage qui perdurera pour la vie entière ensuite. Elle préconise de tenir le bébé dans nos bras quand il pleure (ne jamais le laisser pleurer seul), mais sans chercher à le faire taire, en lui communiquant notre amour, notre compréhension, notre ouverture face à ce qu'il exprime. Que si on se sent en colère ou peiné quand il pleure, c'est que nous-mêmes nous avons été brimés comme bébés et que nous avons encore ces blessures. Je dois avouer que moi, quand mon bébé pleure dans mes bras, je me sens souvent en colère, je suis intolérante et je déteste ça. C'est tellement désagréable de ne pas arriver à le consoler, et de se sentir rejetée (car il fait la banane dans mes bras, bien sûr). Mais au fond, c'est vrai que ces pleurs ne m'expriment sûrement pas "j'ai besoin que tu fasses tout pour me faire arrêter de pleurer". Alors que faire ? Je ne sais plus, c'est vrai que je préfère quand mon bébé ne pleure pas, et s'il pleure, que ce soit le moins longtemps possible. Suis-je en train de le brimer ? Même le suçage de pouce (ou autres moyens d'auto-réconfort...) seraient des "automatismes de contrôle", bref des auto-bâillons, que trouvent les bébés à force qu'on cherche à les faire taire. J'ai essayé quelques fois cette semaine le matin quand, 1h après avoir pris un gros boire, je me suis dit que non, il ne pouvait vraiment pas avoir encore faim, et que je ne lui donnerais pas le sein. La crise a atteint des sommets assez impressionnants et j'ai fini par lui donner le sein. Ensuite il a dormi. Ça me faisait vraiment pitié... J'aimerais savoir ce que vous en pensez. Eve-Line : comment as-tu trouvé un tel groupe ? Wow, ça doit vraiment faire du bien (au lieu des classiques rencontres avec d'autres mères de bébés parfaits...). MarieCharlo : Merci pour le truc du calendrier, je vais essayer ça. Ici aussi Arthur, en crise, est totalement inaccessible à tout : la voix, le toucher, la vue... Il faut le prendre. D'ailleurs quand il est en crise dans mes bras, et que je reste effouerrée sans bouger, je ne suis même pas sûre qu'il se rende compte qu'il est dans mes bras... Il est dans son monde, loin, loin, loin... |
MarieCharloInscrit le : |
Ma fille hurlait littéralement pour toutes ses siestes. À moins que je lui donne le sein, rien ne la calmait. Je devais rebondir sur un ballon d'exercices pour la faire dormir... pas la brasser légèrement, la swigner serait le terme plus juste... Et elle hurlait. Je capotais. Je n'ai jamais essayé de la laisser pleurer avant ses 8 mois, je ne crois pas qu'elle y aurait compris quelque chose avant ça. J'ai toujours trouvé que ma fille semblait avoir une peur panique des dodos, je ne crois pas que j'aurais arrangé les choses en la laissant pleurer. Quand j'ai vu que sa peur panique semblait passée, j'ai commencé à la laisser pleurer un peu, sans la laisser s'époumonner. Je retournais la prendre parce que retourner la voir ne changeait rien, elle hurlait encore plus fort et ses yeux ne semblaient même plus me voir...
Ta mère ne vit pas avec ton bébé. Toi seule peut savoir ce dont a besoin ton bébé. Pourquoi penses-tu qu'elle s'endort difficilement? Inconfort? Il se peut qu'elle ait besoin de son lit, tu peux l'essayer... Mais tu sais, brasser un peu un bébé pour qu'il dorme n'est pas si peu ordinaire, la plupart des bébés ont ce besoin, de retrouver le mouvement de quand ils étaient dans ton ventre (pour ça que le ballon d'exercices est fabuleux...)... elle va apprendre doucement à ne plus avoir besoin de ce mouvement pour dormir, mais tout est une question de temps... La mienne a pleuré longtemps, pas mal plus que 5-10 minutes avant de s'endormir... il faut que tu acceptes de l'entendre, ta cocotte, si tu prends cette décision... parce que la plupart des intenses me semblent assez tenaces. (Rappelle-moi son âge? C'est aussi déconseillé de le faire en bas de 4-6 mois. Avant cet âge, et c'est une moyenne, on dit de toujours être là pour bébé s'il pleure... pour le calmer et le réconforter. Moi, je pense que cette moyenne va pour les bébés plus calmes que la mienne... 8 mois était un minimum pour ma fille.) |
Eve-LineInscrit le : |
Merci MarieCharlo
Merci ....D'accord j'arrête de me culpabiliser pour les biberons mais mon "idéal" d'allaitement ne se passait pas comme ça dans ma tête et je suis déçu, mais ma tête n'avait pas imaginée un bébé intense, alors je suis kit avec ma tête ! Pour la rencontre bien oui ça fait du bien... Il y avait 3 ou 4 filles qui vivait les mêmes choses que moi. C'est réconfortant tout de même. Pour le calendrier "intense", eh bien j'y avais pensé mais je le l'avais pas mis en pratique, je crois que je vais essayé. Ça va m'aider à trouver su positif (parce que je suis de nature négative....). Question : Mon bébé intense ne trouve pas le sommeil aussi facilement qu'un bébé disons "normal" (vous me voyiez toute étonnée... hey, je suis sacartisque!) Il faut que je la brasse légèrement dans les bras, ou le porte-bébé ou etc. etc. Mais là ma mère me téléphone hier pour me dire que je devrais l'installer dans son confortablement et la laisser pleurer 5 ou 10 minutes pour qu'elle tombe endormie par elle-même. J'ai lu le Dr. Sears et je sais bien que, selon lui , cette méthode est à proscrire. Je ne suis pas fervente de cette idée, et je crois pas que ma fille va apprécier. Bref ma question est, est-ce que l'une d'entre-vous à déjà essayé cela avec un intense, le laisser pleurer, un peu, pour qu'il trouve sommeil ??? |
MarieCharloInscrit le : |
Eve-Line, j'aurais bien aimé avoir ce genre de rencontre, moi aussi... Tu vas sûrement y trouver beaucoup de support, comme ici... et c'est fou comme ce soutient m'a été d'un grand réconfort...
Tu sais, quand les gens nous disent que leur bébé aussi faisait ça et ça, ce n'est pas toujours "vrai"... Oui, tout le monde vit des difficultés avec leur bébé... mais nos intenses font ce que les autres bébés ont fait de pire, mais pendant toute leur première année ou presque... Alors plusieurs donnent des conseils et jugent un peu à travers leur chapeau, en pensant être meilleurs, en pensant avoir fait mieux, en pensant qu'on exagère, en pensant que c'est juste notre perception qui est biaisée... et on en vient nous-mêmes à douter de nous. Très peu comprennent vraiment. Et j'ai appris avec le temps à choisir à qui je parle... à ne parler qu'à mes amies proches... et à limiter mes commentaires avec les autres. Sinon, tu te fais dire plein d'affaires ridicules et démoralisantes. Et ne te culpabilise pas, stp... Même si tu perds patience, même si ce n'est pas le bonheur actuellement, même si tu ne ressens pas ce que tu penses "devoir" ressentir... Tout ça, ça va venir! Il n'y a pas de meilleure mère que toi pour ton enfant, peu importe ce qu'en disent les autres. Et ta relation avec ton chum va se replacer, comme ta relation avec ton bébé va se placer aussi. As-tu essayé de partir avec ton chum, un soir par semaine, pour vous retrouver un peu? Ça semble souvent impossible... mais j'te jure, ça fait teeeeeeeeeellement de bien! Et pis le biberon!!! Aye!!! Trouve autre chose pour te culpabiliser!!! Ton bébé en sera heureux quand même, ses besoins sont plus que comblés quand même, et toi, ça te permet de te reposer un peu et de retrouver un peu de patience... Tu fais ce qu'il y a de mieux, il faut juste que tu le voies. On a assez de problèmes avec nos intenses, ne te culpabilises pas EN PLUS! Qu'est-ce qui est important présentement? Que ta santé mentale soit préservée pour que le reste de la famille ne soit pas bouleversé... Si donner un biberon peut aider, aye, donne-lui en des biberons! Ne te décourage pas, un jour à la fois et tu te réveilleras plus reposée un matin! (J'ai noté sur un calendrier, cet hiver, chaque jour : un bonhomme sourire si ça allait bien en général, un bonhomme neutre si ça allait moyen, et un bonhomme triste si ça n'allait pas bien... Ça m'avait permis de relativiser un peu et de voir l'amélioration de semaines en semaines... ça paraît cucul... mais ça m'avait aidé à passer un jour à la fois à travers et de voir la montagne un peu moins grosse...) |
Eve-LineInscrit le : |
vraiment pas de chance
Imaginez vous donc que mon conjoint et moi avons été foudroyé par la gastro ! Je vous épargne les détails mais je me demande si il n'y a pas quelqu'un sur cette terre qui m'en veut. J'avais tellement pas besoin d'un virus pour me "decrisser" encore plus (s'cuser le language mais là il faut que ça sorte.) Je sais pas si on va passer à travers tout ça... Notre couple est très fragile. Je lis les textes des filles qui ont des intenses plus vieux (9 mois et plus) et on dirait que je n'y arriverai jamais. Je me sens poche comme mère, comme femme. J'ai introduit un autre biberon et je me sens coupable (avec la gastro j'ai manqué d'énergie et de forces...et de patience). Je sais que ça va en s'améliorant mais ...je trouve ça vraiment difficile. Demain je vais à une rencontre pour les bébé difficiles, j'espère bien y retrouver un peu d'empathie, de trouver une mère qui vit la même chose que moi. Il y a toujours quelqu'un quelque part (soit dans ma famille ou ma belle-famille) qui me dit :" ah oui mon enfant aussi était comme ça...." et là le discours commence... Non mais sérieux tout le monde sur la terrre a eu des enfants de même???? Personne en a parler à personne... ou c,est peut-etre moi le problème. Je suis pas assez maternelle !!! Ah je capote....et je vous redonne des nouvelles de ma rencontre (je mise beaucoup là-dessus en ce moment) |
HarmonyInscrit le : |
Allo!!!!
Les maman qui ont des jeunes bébés, quel bilan faites vous de la première année? Moi j'en sors complètement épuisée, vidée, pu de jus. Il me reste 2 mois avant le retour au travail, une chance. Je vais tenter de reprendre des forces. Mon fils va mieux, il commence a dormir et la la fatigue sort. J'ai été sur l'adrénaline 10 mois et la elle vient de me lacher.... Ouffffffffffffffff |
MarieCharloInscrit le : |
Poneys : Ton gars est un vrai p'tit rayon de soleil Et même si tu dis qu'un bébé intense devient un enfant intense, ton message est quand même tellement positif...
Non, décidément, je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter pour le futur, on se gâche la vie à penser à plus tard... S'il y a quelque chose que ma fille m'a appris, c'est bien ça. Prendre tout au fur et à mesure. Pour ce qui est de ta fille, tu sais, ce n'est pas le même cas... C'est une maladie qu'elle a, le syndrome de la Tourette... ce n'est pas une question d'éducation... Tout ce que je peux te dire, en tant qu'ancienne éduc qui en a vu passer quelques uns, c'est d'essayer de travailler une seule chose à la fois avec elle. Mais je sais qu'en pratique, c'est vraiment pas évident!!! Et je sais que ce conseil doit te paraître tellement dérisoire, inutile... que j'aurais peut-être dû même pas l'écrire... Mais bon... Sache que je comprends que ça ne soit pas facile. Je te trouve forte, aussi, je te l'ai déjà dit, de garder le moral malgré ces deux enfants si différents. C'est quoi l'histoire des bouffes nocturnes?! De mon côté, Charlotte s'est pété solidement la gueule ce soir... elle a une grosse prune qui a poussé en 2 min sur le front. Ce n'est pas la première fois qu'elle tombe... et pas la dernière... mais je me suis inquiétée, cette fois, vue la grosseur de la prune. C'est fou de constater à quel point elle comprend des mots maintenant... Je lui donne des petites consignes : mets-le sur ta tête, donne-le à maman, touche tes cheveux, touche le nez à maman, fais une grimace, accote ta tête... Elle fait tout ça! C'est fou de voir l'intelligence se développer, la communication se développer... C'est fou comme je n'aurais jamais pensé qu'un bébé pouvait tant communiquer sans mots...! (J'ai l'impression qu'elle parle, ma fille... pourtant elle ne parle pas encore... mais elle communique tellement de choses maintenant!) |
AnonymeInscrit le : |
Bonjour les filles
Je suis une de celles qui n'est pas venu depuis quelques temps... Je vais essayer de vous transmettre un message d'espoir... Mais un bébé intense deviendra un enfant intense... Pour ma part, mon intense est tout simplement merveilleux, ses périodes de crises se sont transformés en petit hurlement de temps a autres. Tout son intensité a évolué, il est devenu un garcon intelligent, tres conscient de son environnement, émerveillé, avec un vocabulaire enrichie pour son jeune àge. Je suis tellement fière de lui. Il s'amuse seul de longues périodes, par contre il me suit partout en tout temps,il ne reste jamais seul dans une pièce. Il joue de courte période et vient me faire des calins tres régulièrement. Je me suis plus obligé de le prendre dans mes bras sans arrêt. Il écoute des consignes simples. Il a une excellente dextérité manuel. Je le trouve tout simplement adorable. J'ai déjà oublier l'enfer que nous avons vécu pendant la première année de vie. Car ma vie au quotidien avec lui est tellement belle, il est automne, enjoué, doté d'une intelligence vive, tres affectueux. Il me comble de bonheur. Autant avant que je recevais des commentaires plates des gens et aujourd'hui les gens sont surpris de rencontrer ou voir un enfant si intelligent, si débrouillard, si dévelloppé, si affectueux, si conscient de son environnement. Il s'est tellement ce qu'il veut c'est incroyable. Il ne perd plus patience, il essaie, il trouve des facons pour parvenir a ses fins, il est tres perpicace, persévérant. Il n'a rien a son épreuve. Il passe son temps a venir faire des calins a ma bedaine, il dit bébé bouge. On fait des dessins, des casse-tête, de la lecture. C'est un garcon passionné, attentif. Je suis heureuse de son évolution, fière de moi, de mon couple, d'avoir passé a travers cette épreuve si difficile mais tout le monde est passé a travers. On a tellement appris avec lui, a lacher prise, vivre au présent, apprécier les petits bonheur du quotidien, on a grandit avec lui. J'ai vécu pour lui pendant un an, j'ai souffert du manque de sommeil, des douleurs lombaires a cause de l'écharpe et surtout des douleurs nerf cervical et au épaules car j'ai du dormir en cueillière avec lui sans bouger jour et nuit pendant 1 an. Je lui est tout donné, tout la patience que j'avais, tout l'amour, tout mon temps et aujourd'hui il me le redonne a sa facon. Je suis fière de moi, car je me sens un peu responsable, car j'ai pris le temps de l'écouter, d'aller a son rythme a lui, de l'accepter, de combler ses moindres désirs. Meme si j'ai parfois j'avais terriblement peur d'y laisser ma peau, ma santé mentale, mon couple. Tout cela est derrrière moi. C'est certain que lorsque je vous lis, il me reviens des souvenirs précis, des moments précis mais c'est le passé et je préfére vivre le présent. Mais c'est certain que j'ai plusieurs appréhension envers le futur bébé ... C'est certain qu'il a besoin de routine strict, des siestes régulières, sinon les soirées sont interminables. Ce n'est pas toujours facile, entre les rv médicales pour lui, pour ma fille, les séjours a l'hosto, les rv pour ma grossesse a risque. Ces jours-ci j'ai essayé de faire la transition de la couchette au lit d'appoint. Nous avons essayé un soir, nous avons eu le droit a des crises d'hystérie qui c'est transformé en spasme de sanglot durant des heures. J'ai re-essayé le lendemain pour la sieste meme scénario de plus il se lance en bas. J'ai abandonné l'idée bien assez vite, j'ai laissé le lit dans sa chambre, pour lui laisser le temps d'apprivoiser le nouveau venu. On va y aller a son rythme. En plus, depuis quelques temps les peurs ont fait leur apparition, il a peur d'une peluche qui rebondi, peur d,une vache en plastique qui essaie de beugler, un ourson en peluche qui donne des bisous et dit I love you. Pour celles qui ont des plus vieux, comment c'est dérouler la transition dans le lit de grand garcon ??? Je suis devenu maman a la maison car mon fiston ne peut pas fréquenté aucun services de gardes qu'elle qu'il soit a cause de sa santé fragile et des ses allergies. Je suis tres heureuse d'avoir la chance d'etre une maison a la maison, en plus ca m'a permit de retomber enceinte. Donc les questions concernant une intégration en garderie ne me concerne pas. Par contre, dans mon ancienne vie j'étais éducatrice en garderie et je le sais que mon fils serait tres malheureux en garderie pas seulement parce que c'est un bébé intense. J'aimerais tellement cela vous dire que cela est aussi facile avec ma fille... car je suis en train de perdre espoir c'est pas croyable comment on se sent déminu envers elle, impuissant et imcompétent. Meme ma mère m'a demande des informations concernant la proposition d'un placement. Et que dire de son parcours scolaire, elle est en echec avec une moyenne de 30 %. Vous aie-je parler de ses nouvelles passes d'insommies et de ses repas nocturnes ??? |
MarieCharloInscrit le : |
Toutes des questions que je m'étais aussi posées...
Je ne peux pas mettre Charlotte en Bouddha, elle ne veut rien savoir de se plier. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle ne marche pas à 4 pattes : sur le ventre, elle étire ses jambes et ne veut rien savoir de les replier. Si je le fais pour elle, elle hurle à mort, comme si je lui cassais la jambe... Pas besoin de vous dire que le 4 pattes, je commence royalement à m'en foutre! Donc je la place face à moi pour dormir, sinon, face au monde. Pour la poussette, ça toujours été des up and downs : elle en voulait, n'en voulait plus, en voulait, n'en voulait plus... pas trop stable la poulette : pis moi fallait que je devine. Le plus difficile fut vers 5 mois, quand elle a commencé à s'asseoir : là, plus question de baisser le dossier de la poussette, hurlements assurés. Mais bon, ce fut une passe qui dura quelques mois... Elle dort dans la poussette parfois maintenant... Elle dort aussi dans le sac à dos quand on va marcher dans le bois. La poussette, par contre, ne dure pas longtemps, elle veut marcher et se promener comme nous... on s'entend que ça ne va pas vite vite avec une puce de 11 mois... Alors je l'ai souvent dans les bras finalement. Pour ce qui est de la garderie, il ne faut pas que tu imagines ton gars tel qu'il est présentement... il va changer beaucoup et ils nous épatent, nos cocos! La mienne adoooooore la garderie, ben plus de trucs à faire qu'à la maison. Et depuis qu'elle y est à temps plein, elle ne fait qu'une seule sieste en pm et elle s'endort avec sa suce dans le parc. (Heu... elle ne fait pas ça ici!?!) Elle tripe ben raide, sauf quand je quitte la garderie, elle crie, mais ça ne dure pas. Pour ce qui est des journées de travail, on s'y fait. On trouve l'énergie je ne sais pas où. Charlotte se réveille encore plusieurs nuits par semaines, alors moi je me couche tôt. C'est sûr que la vie n'est pas facile avec nos intenses, et il faut accepter de s'oublier un bon 8 mois. Ta vie n'est pas gâchée, elle est seulement temporairement hypothéquée. Tu verras, elle sera bientôt enrichie des rires et états d'âme de ton gars. Et ça fait du bien de retrouver le travail et un semblant de vie normale même si faut courir comme une débile pour arriver à avoir un peu de temps pour soi... Pour ma part, c'est la dernière fin de semaine que je passe avec mon chum... Il recommence à travailler toutes les fins de semaines, ark. Je les aimais, moi, nos fins de semaines familiales! |
ChristianaInscrit le : |
MarieCharlo : oui, j'oubliais que ta fille est rendue bien grande. Moi aussi je trouve que de porter Arthur comme je le fais me donne mal au cou et aux épaules (malgré l'écharpe tissée et les nouages symétriques), mais comme avant j'avais souvent mal là, pour l'instant je me dis que c'est comme avant... Quand tu la portes en écharpe, maintenant, c'est toujours face au monde ? Tu arrives à la mettre en position bouddha, en indien les jambes relevées, comme ils le préconisent avec l'écharpe, ou bien tu sors ses jambes de chaque côté ? Ici, Arthur est tellement hypertonique qu'il est impossible de le mettre en bouddha dans l'écharpe. Je ne suis pas sûre que la position les jambes sorties soient fantastique. Il n'aime pas trop non plus être sur le dos.
J'espère qu'au moins à partir du moment où ils marchent, ils commencent à apprécier la poussette et le fait de pouvoir s'assoir un peu !! Face contre moi, paradoxalement, Arthur tolère ça dans l'écharpe (dehors en marchant) mais jamais en dehors de ce contexte ! C'est vraiment bizarre ce que ça fait l'écharpe, à mon avis c'est l'effet de la pression sur tout le corps, il doit se sentir contenu, comme "groundé", enfin je sais pas trop. Ici on a un pic de reflux ces dernières semaines, malgré le Prevacid. Arthur peut régurgiter des dizaines de fois par jour, et ce sont ces journées-là qu'il pleure le plus aussi. Je suis très fatiguée ces jours-ci, et plus je suis fatiguée, plus je déprime, c'est linéaire... J'aimerais tellement qu'on me dise que ces bébés là peuvent aller à la garderie sans que ce soit la fin du monde, peuvent dormir à la garderie, etc. Je ne voudrais pas que les éducatrices se sentent en colère contre lui, s'énervent contre lui et ne puissent pas combler ses besoins affectifs énormes ! Je me demande aussi des fois si je n'ai pas gâché ma vie Je me demande comment je vais faire pour reprendre le travail, et être fonctionnelle au travail. Celles qui ont repris leur activité d'avant, pouvez-vous partager un peu votre expérience ? |
GenelyInscrit le : |
Salut les filles!
Je prends un petit moment pour vous donner des ptites nouvelles! Je viens vous lire de temps à autres, mais ce qui est pour avoir le temps d'écrire...cocotte ne me laisse pas bcp de temps et d'espace. Alexanne va bien, mais est tjrs aussi intense dans tout!!! Mettons qu'on a pas de break pantoute. Elle essaie de grimper partout, ouvre tout ce qu'elle voit, touche à tout, veut tout, etc. Ça ne fait que commencer ça l'air....hehehehe Et si nous avons le malheur de lui enlever quelque chose ou de dire non, c'est la crise!! et oui, retour des crises, mais jamais aussi longtemps qu'avant et elle se laisse un peu consoler. Fiouuuuuuu La garderie, ça va bien! Que de soulagement et je commence à apprécier un peu avoir du temps pour moi! La gardienne trouve qu'elle ne dort pas beaucoup, mais c'est l'histoire de la vie de ma fille! 2 siestes de 30 min, c'est ben assez pour elle, d'un coup qu'elle manquerait quelque chose... Carolina: tu demandais des expériences de piscine. Je prend des cours avec ma fille depuis début septembre et elle aime ça. C'est certain que ma fille est plus vieille que ton gars... Jamais je n'aurais pensé qu'elle ne pleurera pas. Elle est tellement brulée après son cours qu'elle fait une sieste plus longue!!! c'est le fun Juste cette semaine que j'ai un peu plus de difficulté avec son petit caractère, elle ne veut pas se faire déshabiller et habiller alors je "rush" pour me changer après, car elle veut se promener, et hurle dans le vestiaire, etc. Mais je suis contente de faire cette activité avec elle. Par contre, je ne sais pas si j'aurais eu le courage lorsqu'elle était plus jeune. Je te trouve très courageuse!! Et puis oui, je hais l'hiver pour le fait de devoir habiller Alexanne! Tout est prétexte pour qu'elle pleure...les bottes, le cache-cou, les culottes, les mitaines, etc....grrrrrrrr Je te comprends tellement MarieCharlo!! Pis les autres dont on n'a pas de nouvelles souvent? Quoi de neuf avec vos intenses? |
MarieCharloInscrit le : |
Elle est tissée...
|
MarieCharloInscrit le : |
Carolina : je ne suis plus capable de la porter longtemps Charlotte, elle est bien trop grosse... Ça fait longtemps que je ne l'ai pas pesée, je ne sais pas son poids... mais c'est à peine si je suis capable de la trimballer pendant une sieste de 45 min. Elle n'aime pas être dans mon dos, alors sur le ventre, c'est un peu érintant. J'ai les épaules en compote à cause de l'écharpe... j'ai toujours mal, surtout le matin quand je me réveille... Pis les hanches, aussi, me font mal, comme à la fin de ma grossesse quand je marchais trop longtemps... Alors le reste du temps, quand elle est éveillée, c'est la poussette. Et maintenant, elle s'endort aussi dans la poussette, si on bouge et qu'elle est bien emmitouflée dans une couverture et qu'elle ne peut pas bouger. (Elle haït ne pas pouvoir bouger, mais faut que je l'empêche de le faire si je veux qu'elle dorme, elle haït ne pas voir, mais faut que je lui cache la vue pour qu'elle dorme... plein de paradoxes chez ma poupoune )
Pour l'instant, mes souvenirs d'il y a un an, c'est ma bedaine près d'exploser... C'est fou comme l'année a passé vite. Je vais écrire une petite lettre à ma fille pour ses un an, je vous la ferai lire |
ChristianaInscrit le : |
Ici le coup de la poussette vide fut un grand classique qui n'arrive plus trop car je ne pars plus avec, hahaha. C'est très encombrant et totalement inutile dans notre cas, Arthur haït ça. Ou alors pour mettre des sacs mais à force c'est gênant de faire faire ça à ceux qui nous accompagnent.
Le summum : pousser soi-même une poussette vide avec bébé en écharpe :-p Il reste donc le choix entre l'écharpe ou bien directement à bras si c'est trop la crise... Bon courage pour l'hiver, ça doit te rappeler de mauvais souvenirs. Nous aussi on découvre les désagréments des vêtements qui restreignent la liberté, qui gênent, sont inconfortables, etc. (Et en plus c'est la crise à enfiler.) Bref vive le manteau de portage ! Ce serait encore une idée pour vous ou bien Charlotte est trop grande ? |
MarieCharloInscrit le : |
J'ai toujours traîné l'écharpe, même quand je partais avec la poussette... Encore aujourd'hui, d'ailleurs, je ne pars jamais sans elle...
Je suis d'ailleurs souvent revenue chez moi, bébé dans l'écharpe, poussette vide... ça l'air con, mais au moins j'entends pas hurler. Mon chum pis mes amies sont ben écoeurés aussi de pousser la poussette vide quand ma fille de bientôt un an (!!) est dans l'écharpe, ils trouvent qu'ils ont l'air de vrais schizos à se promener avec une poussette pas de bébés ... Des fois, j'y mets un sac, affublé d'une tuque ou d'un foulard, que j'attache à la place du bébé, pour qu'ils aient l'air encore plus cinglés... hahaha! Ces temps-ci, je retrouve avec un petit pincement au coeur les joies (!) de l'hiver : l'habillage et les cris qui vont avec... les mitaines qui font jamais... la tuque dans les yeux... les bottes qui rentrent pas quand Charlotte bouge sans arrêt pour ne pas les mettre... Le manteau trop grand qui la limite encore plus dans ses mouvements... On est ti ben quand c'est l'été maudit!!! M'en va rester dans le Sud, moi. J'en ferais 10, intenses, dans le Sud! Avec les crises que je m'épargnerais, j'aurais la patience pour d'autres! J'haïs l'hiver... pis celui qui vient de passer ne nous a pas épargnés! La prochaine fois, faites-moi penser de m'organiser pour pas accoucher en novembre, ok. |
ChristianaInscrit le : |
Haha, je fais du gym-poussette, mais en fait à chaque fois c'était un lamentable échec car au fond Arthur déteste la poussette.
Je l'ai fait avec l'écharpe aujourd'hui et ce fut un immense succès, par contre je suis physiquement crevée (surtout qu'il s'était réveillé aux heures la nuit dernière), car il pèse ses 8 kg tout de même. J'ai vraiment l'impression d'être la seule au monde à faire du cardio-poussette en écharpe, à me promener dans les centres commerciaux en écharpe, etc. |
ChristianaInscrit le : |
Eve-Line : J'ai continué d'allaiter vaguement pour les mêmes raisons que MarieCharlo. J'ai l'impression que c'est ce qui calme le mieux mon bébé, qu'il en a "besoin" et moi aussi, car sinon, que me resterait-il pour faire face à la criiiiiiiiiiiiise ?
Je dois avouer que régulièrement dans ma tête, je me donnais des deadlines. "Si fin août ça ne va pas mieux, j'arrête", etc. Finalement c'est allé en s'améliorant. Il fait moins le barracuda au sein le soir. Il pète rarement une coche devant le sein, maintenant (alors que les mises au sein ont été de grosses épreuves psychologiques pour moi, les 2 premiers mois, c'était tellement pénible de se faire "rejeter"...). Reste le marathon d'allaitement, car il boit très très souvent, mais maintenant que la mise est sein n'est plus toute une histoire, ça me dérange moins... Au début, devant les marathons, je me disais que ça n'avait pas d'allure, que je manquais de lait, qu'il n'en buvait pas assez, que sa technique n'était pas bonne... J'ai tout fait pour qu'il boive plus de lait (stimulation de production, compression du sein, insister pour qu'il prenne les deux seins à chaque fois, etc.). Pour finalement me rendre compte que peu importe la quantité, il veut toujours boire très vite après !! Je me disais aussi que je le passerais au biberon et que ça règlerait le problème de la fréquence, mais ce n'était pas garanti je n'en suis pas si sûre finalement. Il faudrait peut-être que que je lui prépare 50 biberons par jour, qui sait. Je vois venir l'hiver avec un peu d'anxiété, car Arthur aussi, quand il veut boire, c'est immédiatement, pas dans 30 sec, sinon il commence à se désintégrer très vite. J'ose à peine imaginer les crises auxquelles j'aurais droit si je devais préparer un biberon ;) Bref, si maintenant l'allaitement n'allait pas mieux, je ne pense pas que je continuerais d'insister... C'est intéressant, l'hypothèse du manque de lait. Arthur, avec son premier refus du sein à 2 jours de vie, a hurlé de faim toute la nuit tout en pétant une coche devant chaque tentative de mise au sein. Le lait était là, disponible, mais de son point de vue, il a sûrement vécu la grosse privation... Surtout qu'il a remis ça ensuite avec un 2e refus du sein. Rien d'étonnant à ce que maintenant, il aime bien l'ambiance du restaurant !!! Même si ses manières à table demeurent un peu rustres... on s'habitue |
MarieCharloInscrit le : |
Ève-Line : j'ai pensé arrêter tout le long de mon allaitement, parce que c'était très épuisant avec Charlotte... Elle ne me repoussait pas et ne faisait pas de crise au sein, mais je devais l'allaiter aux heures, des fois aux 2-3 heures... mais c'était tellement inconstant que c'en était devenu difficile... Allaiter partout en plein hiver, c'est parfois impossible et je me levais environ 12 fois par nuit, en moyenne... alors je n'avais plus d'énergie. En plus, elle s'est mise à refuser mon sein gauche vers 2 mois et demi, alors j'allaitais presque uniquement du sein droit... Bref... je trouvais ça difficile.
J'ai continué parce que c'était la seule chose qui calmait à coup sûr ma fille. J'ai bien fait... quand je l'ai sevrée (partiellement, j'allaite encore matin et soir), elle n'avait déjà plus toujours besoin du sein pour se calmer, et j'étais plus confiante que l'allaitement n'était plus indispensable à nos oreilles Tout ça pour dire que cette décision, elle est très difficile à prendre... Je ne sais pas ce que je ferais si tout était à recommencer. Je me demande aussi souvent si elle n'avait pas cette peur panique, comme le gars d'Harmony, de manquer de lait pour avoir cette panique folle dans les yeux quand je ne l'allaitais pas AU moment où elle le demandait... je ne saurai jamais. Le problème, c'est qu'on ne peut pas trop savoir l'effet que ça aura, le biberon... donc on ne peut pas vraiment prendre de décision éclairée... Mais si le sein ne la calme pas, au contraire, l'énerve... et que toi tu es tannée en plus, ne te sens coupable de rien, voyons!!! Et arrête! Ta fille sera en santé quand même!!! Et si tu arrêtes graduellement, que tu mélanges biberons et sein (ou lait maternisé et lait maternel) pendant un bout, son estomac fragile aura le temps de s'habituer au changement. En fait, il faudrait que tu sois plus claire sur ce qui te fait sentir coupable et triste... sur les raisons qui te poussent à continuer. Coupable pour la santé? Triste pour la "coupure"? |
Eve-LineInscrit le : |
coupable ou pas ?
Salut mes chères amies (parce que avec ce qu'on vit, je dois vous avouer qu' en ce moment, dans ma vie, vous êtes très importantes !!! ) Je voulais vous poser une question, je suis sur de trouver un réponse parmis vous. Je pense à arrêter d'allaiter tranquillement. Dois-je vous dire pourquoi ? Et bien parce que ma fille intense, ça ne fait pas toujours son affaire. Et je suis fatiguée ! Je me sens prisonnière de mon corps. Et je crois que ma fille a le système digestif sensible, un rien l'irite. Mais je me sens affreusement coupable, très coupable et même triste ! Je fais quoi ??? |