Celles qui n'ont rien de mieux à faire...

Avez-vous déjà eu sur votre route un individu qui cherchait l'attention à tout prix?

Avez-vous un souvenir d'enfance, d'un enfant qui tentait d'attirer votre attention mais qui s'y prenait tellement mal qu'il finissait seul et encore plus bougon?

Vous vous souvenez du proverbe: "À force de crier au loup... on ne vous crois plus lorsque ça arrive pour le vrai."

Racontez-moi vos histoires... J'ai bien besoin d'en rire ce soir!!!   

Ce que je constate c'est que je n'avais pas vraiment d'objectif en démarrant ce post autre que de me laisser aller à la recherche d'une réponse, parce que je vivais quelque chose et ça me dérangeais vraiment. Je ne pourrai pas expliquer le but réel du post ici, désolée.

Ce que je souhaite dire c'est que ce matin j'ai retrouvé mon empathie avec mon client, en consultation et je pense pouvoir affirmer que je trouve le monde encore beau que je suis également quelqu'un de très enjoué! Mais que voulez-vous il y en a une qui est venue me chercher solidement dans mes croyances et qui m'a empêché de voir le bon en elle...

Ceci dit je tiens à dire que j'ai également menti pendant mon adolescence. Comme par exemple: "Oui j'ai le droit d'aller danser dans les bars" Alors que mes parents n'étaient pas au courant. Mais ce que je tiens à dire par dessus tout c'est que les travers de l'enfance et de l'adolescence qui sont corrigés je trouve ça formidable, et admirable!! Bravo les filles qui y sont parvenues!!

Autre truc, les gens qui parasite la vie de quelqu'un d'autre, d'après-vos est ce qu'ils le savent??? Et là je ne fais que référence aux adultes!  

Babsi : ton histoire me fait penser à quelque chose qui m'est arrivé il y a quelques années. Je travaillais dans un grand bureau où le staff était pas mal multi-ethnique, masculin et jeune. Je m'entendais bien avec tout le monde et j'avais souvent des collègues de race noire qui venait me dire bonjour. Je sais pas si c'était une coïncidence mais je m'entendais bien avec les haîtiens. Eh bien pour cette seule raison, j'avais la réputation d'être une P.A.N., sans vouloir expliquer précisément c'est quoi, je passais pour la fille qui se faisait tous les mecs de race noire.

C'était tout à fait faux et uniquement basé sur le fait que j'étais amicale avec tout le monde, sans distinction de la race.

En tout cas, souvent les gens n'ont rien à dire. J'avais 20 ans, célibataire et y'avait tellement de rumeurs sur moi ouff

On dirait qu'être en couple avec des enfants assure l'immunité contre ce genre de rumeurs. Aujourd'hui, je travaille dans un autre grand bureau, tout le monde connaît ma situation avec mon chum et mes enfants et il n'y a jamais rien qui circule à mon sujet autre que : ah, Anne-Marie est encore enceinte hihi. Je peux vivre avec ça!

Anne-Marie 

Helo: bien d'accord avec toi!

Je vous en parle aujourdhui pcq il a un post d'ouvert la dessus, mais je suis loin entrain d'ornotter sa tous les jours la!

Euphroisine: moi aussi je parle fort, je ris fort, et sa tape ses nerfs litéralement, plus jeune on me disait que jagissai ainsi par manque d'attention, par contre je suis encore comme sa aujourdhui, et je ressens pas un besoin continuel d'attention...  

Moi aussi je mentais comme je respirais quand j'étais plus jeune. Ça été mon armure, d'une certaine façon. Au primaire, beaucoup d'enfants se moquais de moi, j'étais timide et facile à agacer. J'étais souvent le dindon de la farce... Rendu au secondaire, c'était la même chose, alors je me suis enfermée dans une bulle de mensonge. Pas comme ceux que vous racontez par contre. Je ne les racontais pas à personne, sauf un ou deux à des amis plus proche. Ah oui, c'est vrai! La seule chose qui était un mensonge et que je disais à tout le monde était par rapport à l'état financier de ma famille. On était riche avec une méga maison et j'avais mon gym personnel! lol Mais je me mentais surtout à moi même. Quand je retournais à la maison, j'allais m'étendre sur mon lit et je m'enfermais à nouveau dans cette bulle. J'ai travaillé aussi très fort pour ne plus ressentir d'émotions. Je ne sais pas de quoi j'avais l'air de l'extérieur, mais ça ne devait pas trop être joli... Finalement, j'ai découvert le théâtre. Ça été une thérapie et à partir de ce jour, j'ai gardé le jeu et le mensonge pour la scène. Je ne suis plus capable de devenir une autre comme avant. Ça me vide mes batteries...

C'est sûr que quand je repense à tout ça, je trouve ça franchement pathétique et j'ai un peu honte. Mais je me dis que si mes parents n'avait pas autant sous-estimé ce problème, ça aurait été moins pire. J'étais vraiment seule au monde. Aujourd'hui, je suis une personne d'apparence plus sociable, mais je ne le suis pas tellement plus. La différence, c'est que j'ai apprivoisé ma solitude et elle est devenue une amie plutôt qu'une ennemi. Je n'invente plus d'histoires comme avant. Ça me revient... je prenais souvent un ton plaintif quand je rencontrais du nouveau monde. Je pensais me faire plus facilement des amis s'ils me prenaient en pitié! Bref, je ne fais plus ça!!!! J'ai un amoureux qui est comme moi et ensemble on s'est construit notre monde et on est très heureux.

Oups, méchant roman, mais bon, vous vouliez un exemple hihi!

Sinon, j'étais trop dans ma bulle pour remarquer les autres. Je me souviens juste de cette fille au secondaire qui racontait qu'elle était née dans un oeuf sur la lune. Elle avait une tache de naissance de la forme du Québec et c'est pour ça qu'elle était ici! ÇA, c'est du mensonge mes amies!!! Par contre, à l'époque je me demandais si elle ne faisait pas partie d'une secte.... mais il semble que non! 

Je pense comme Euphroisine, j'ai plutôt pitié d'une telle personne, je ne rechercherais pas sa présence mais j'ai tendance a ne pas me rebuter contre eux. Si ils veulent parler de tout et de rien, inventer des histoires, je les laisse parler et je pose des questions, donne des affirmations ou parle de mes propres expériences qui peuvent mener à réfléchir, comme semer des graines..

Taz, moi a ta place, je me sentirais fière de mes accomplissements, cette fille ne gagne rien a faire la téteuse et un jour elle devra faire façe a ses problèmes. Il est vrai que c'est frustrant de constater qu'elle ne fait rien pour s'aider et qu'elle arrive quand même a passer dans le système, mais quelle fierté y-a-t'il la dedans? Ne pert pas tes énergies pour cette personne.

Pour ma part, étant une personne très joviale, une personne a déjà dit de moi que je n'était pas normale, que j'était hypocrite et que je devait même cacher des problèmes... cette même personne était mon contraire, toujours morose, pas souriante etc.. probablement que je la dérangeait avec ma bonne humeur. Honnêtement je me demande bien en quoi une personne joviale peut déranger? Ne faut-il pas avoir ses propres problèmes pour sentir un tel malaise? En bout de ligne, j'en ai ri, encore la joviale qui ne s'en fait pas trop...
Babsi, ne t'en fait pas pour des commentaires gratuits et inutiles, danse!!! Fais toi plaisir et sûrement que tu fais plus de bien que de mal autour de toi en étant si vrai, chose rare en ce bas monde...

Hélo 

Moi, je pense qu'il faut aussi voir le bon côté des choses, sans pour autant cesser de vouloir s'améliorer.
La fille qui ment comme elle respire, dans un sens, elle a beaucoup de créativité, d'imagination et un certain talent de comédienne.
Avec un peu de chance, elle pourrait percer dans le domaine artistique et être heureuse de cette façon-là.
***
Moi, j'ai un enthousiasme qui énerve parfois les adultes et j'ai tendance à parler fort.
Puis-je vous dire que je remporte un franc succès lorsque je lis des albums aux enfants dans le cadre de mon travail ?
Chaque défaut peut-être vu comme une qualité !
J'ai déjà travaillé avec une fille très paresseuse : j'aimais ça, car dans sa paresse, elle aimait faire les tâches qui, certes, demandaient peu d'effort, mais me paraissaient, à moi, d'un extrême ennui.
Tout est dans la façon de voir les choses.
 

Ça ressemble tellement à ce que j'étais ce que tu décris J'avais un besoin presque maladif, d'avoir toute l'attention. 25 ans et deux enfants plus tard, j'ai évidemment bien changé. Mais quand je repense à cette époque de ma vie, je ressens beaucoup de honte et de culpabilité. Je pense que c'était l'expression du mal-être d'une adolescente, même si je n'ai as encore tout compris les facteurs qui me poussaient à adopter de tel comportement. J'ai identifié plusieurs sources du problème, mais pas toutes. Évidemment, prendre conscience de la situation m'a grandement fait avancer.

Ça m'a tellement nuit comme attitude Je ne veux absolument pas transmettre cela à mes enfants. Aujourd'hui, je vois à quel point ça peut être irritant pour les gens autour. Je peux maintenant identifier ces personnes au premier coup d'oeil, je sais que je me dois d'intervenir, mais je ne sais jamais de quelle façon...  

Babsi : je suis moi-même très sensible aux commentaires d'autrui, mais je trouve néanmoins triste que tu aies été affectée par des propos aussi stupides. Comprends-moi bien : je l'aurais été tout autant, mais étant extérieure à la situation, je ne peux que constater à quel point ces commentaires étaient cons !

De toute façon, si tu étais restée assise, stoïque, sur ta chaise, il s'en serait trouvé pour dire que tu avais un manche à balais dans le cul.

Rappelle-toi l'histoire de Nasreddine !
 
http://www.partaje.fr/nasreddine-son-fils-et-lane/ 

euphroisine, je suis d'accord avec toi, surement que j'aurai essayé de le voir de cet angle jaurai eu plus de compassions pour elle, par contre, sa me tappait ses nerfs son petit manèege de moi je trippe, je manque 2 jours, et vous mexpliquerez tout ce que jai besoin, pour me rattrapper, elle réussissait a passer ses examens en tettant les profs, et franchement je trouvais encore plus chien que elle, a réussissait a pas faire couper sa subvention, quand nous on manquait une journée et que on se recevait des lettres pour se faire couper de salaire si on avait pas une raison justifié par un professionnelle... 

Hmmm...
Je sais pas trop...
Je vous lis et je ressens comme un malaise. Les cas que vous décrivez semblent effectivement être ceux de gens en souffrance et honnêtement, je ressens plus de compassion que d'irritation à vous lire... Remarquez, c'est peut-être faute de les avoir connus...
Ceci dit, je me pose la question : en quoi ces gens-là vous dérangent-ils personnellement ?
Euphroi-phroi-la-grano-mollassonne (?)