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balou78

Inscrit le :
15 juin 2007

Posté le: 26 janvier 2009 15:14:07 EST  
En passant, je ne suis pas du tout anti-féministe.. Je suis aussi pour le libre choix. Seulement, à mon avis, la majorité des gars s'attendent à avoir une superwoman pendant que leur vie à eux ne change sensiblement pas... (je généralise mais c'est ce que j'ai observé dans le public en général).

Je dis souvent à la blague avec mes chums de fille que nos hommes vivent une vie de célibataires à moitié prix Wink  

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Joa_22

Inscrit le :
12 janv. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 15:07:59 EST  
balou78 a écrit

Pour moi, féminisme est le pendant féminin de machisme. A force d'être opprimée, la femme a ressentie le besoin de crier haut et fort qu'elle pouvait tout faire comme l'homme (en plus des millions de tâches de retour à la maison) et parfois, qu'elle pouvait le faire mieux que les hommes. Les féministes se sont tant qu'à moi tirés dans le pied.  


Je crois justement que c'est une des « idées péjoratives » du féminisme, une mésinterprétation, qu'essayait de déconstruire Euphroisine avec son post...  

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balou78

Inscrit le :
15 juin 2007

Posté le: 26 janvier 2009 15:02:14 EST  
Elise25 a écrit
N'est-ce pas ca, une superwoman, une femme qui essais d'accomplir les mêmes tâches qu'une femme au foyer tout en ayant une carrière bien remplie? En tout cas, c'est le lien que je fais.


C'est exactement ça Elise.. C'est ce à quoi je voulais faire référence. Et moi aussi à l'époque des fameuses Copines d'abord je me souviens très bien avoir été témoin de ce genre de commentaire de la part de Geneviève St-Germain Wink

Euphroisine a écrit
Petite rectification : l'équité salariale n'est pas acquise. Encore aujourd'hui, au Québec, nous vivons n'inéquité salariale !


C'est bel et bien acquis au niveau législatif (la loi sur l'équité salariale ). Je sais qu'en pratique c'est une autre histoire Rolling Eyes

Euphroisine a écrit
La superwomen, est-ce la faute du féminisme ou la faute d'une mentalité machiste qui exige de la femme plus qu'elle n'exige de l'homme ?


Pour moi, féminisme est le pendant féminin de machisme. A force d'être opprimée, la femme a ressentie le besoin de crier haut et fort qu'elle pouvait tout faire comme l'homme (en plus des millions de tâches de retour à la maison) et parfois, qu'elle pouvait le faire mieux que les hommes. Les féministes se sont tant qu'à moi tirés dans le pied.  

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Joa_22

Inscrit le :
12 janv. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 14:34:23 EST  
Euphroisine a écrit
N'y a-t-il pas 1001 manières d'être une femme ? Être une femme ne viendrait-il pas simplement du fait d'avoir un vagin, que l'on soit hétérosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou abstinente ?
Ça dépend aussi de ce qu'on entend par "différences" et ça dépend aussi de quelle part de ces différence est imputable à l'éducation...
Shocked  


Et de la même façon, à mon avis, il y a 1001 manières d'être féministe. Du temps de nos parents, être féministe pouvait vouloir dire, pour la femme, aller sur le marcher du travail. Aujourd'hui, alors que le marché du travail est plus ou moins la norme, être féministe peut vouloir dire rester à la maison avec les enfants.

De plus, à travers le féminisme, il y a plusieurs tendances. Personnellement, je me définis comme féminisme radicale. Ne pas lire extrémiste, mais plutôt radical dans son sens étymologique, du mot racine. S'attaquer à la racine du problème. À mes yeux, cette «racine du problème», c'est le patriarcat comme système organisé dans notre société (au même titre que le capitalisme). C'est ma lecture de notre société. Une autre féministe, bien que tendant vers des objectifs et des aspirations sociales similaires pourraient avoir une lecture différente de la mienne tout en étant tout autant féministe Very Happy

Joa 

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Elise25

Inscrit le :
31 mars 2005

Posté le: 26 janvier 2009 14:34:19 EST  
Je ne peux parler pour les autres, mais je dirai ce que je comprend.

Quand on dit que le culte de la superwoman est causé par le féminisme, je crois que ce qu'on veut dire, c'est que les féministes ont tellement voulu être égales aux hommes sur le marché du travail qu'elles se sont sentie "obligées" d'aller travailler dans des tours à bureau mais qu'en revenant à la maison, ces mêmes femmes n'ont pas pu oublier qu'elles sont aussi des mamans qui doivent faire à manger, faire la lessive, donner les bains, etc. N'est-ce pas ca, une superwoman, une femme qui essais d'accomplir les mêmes tâches qu'une femme au foyer tout en ayant une carrière bien remplie? En tout cas, c'est le lien que je fais.

Pour ce qui est de l'émission, ca fait quand même longtemps que ca ne joue plus, je ne pourrais citer une des animatrices littérallement. Mais je me souviens bien de Genevièves St-Germain qui a déjà tenu de tels propos, ou du moins c'est l'interprétation que j'en ai fait, et je suis convaincue que je ne suis pas la seule à avoir interpreté ce qu'elle disait de cette façon. 

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 14:26:15 EST  
Hélo a écrit
j'en ai contre ces femmes qui n'acceptent pas d'êtres femmes et qui semblent ne pas accepter les différences entre les sexes (qui sont merveilleuses),

Ça dépend de ce qu'on entend par "être une femme". N'y a-t-il pas 1001 manières d'être une femme ? Être une femme ne viendrait-il pas simplement du fait d'avoir un vagin, que l'on soit hétérosexuelle, lesbienne, bisexuelle ou abstinente ? Avons-nous à "prouver" que nous sommes femmes ou pouvons-nous exprimer notre féminité chacune à notre façon ?


Ça dépend aussi de ce qu'on entend par "différences" et puis de quelle part de ces différence est imputable à l'éducation...
Shocked    

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 14:22:24 EST  
balou78 a écrit
Le féminisme est responsable à mon avis de la déresponsabilisation de l'homme tant sur le plan économique que sur le plan organisationnel.

Pour moi le féminisme n'a fait qu'augmenter considérablement les tâches à accomplir pour la femme. La femme d'aujourd'hui doit rapporter le même salaire que son mari (ou conjoint), s'occuper des enfants, courrir à la garderie, s'occuper du chien, du chat, de la maison, des repas.... Moi et toutes mes amies ressentons présentement ce type de pression sociale.

Elise25 a écrit
Toutes ces femmes se disaient féministent, et les propos que j'ai entendu à cette émission m'ont carrément fait tomber en bas de ma chaise! Par exemple, j'ai entendu plus d'une fois sous des termes différents, qu'une femme qui reste à la maison pour élever ses enfants pendant que son mari va travailler pour apporter les sous et soutenir la famille, c'est une femme idiote et ariérée qui fait reculer la cause de la femme! C'est ce genre de propos qui m'ont fait tourner le dos au féminisme.


Je crois sincèrement que c'est ce genre de propos qui place la barre tellement haute pour la femme. J'ai aussi le goût de tourner le dos au féminisme car je suis tomber, comme des milliers d'autres, dans le piège de la superwoman que le féminisme a si maladroitement tendu. 


OUF !
Le féminisme a le dos large. La superwomen, est-ce la faute du féminisme ou la faute d'une mentalité machiste qui exige de la femme plus qu'elle n'exige de l'homme ?
Quant aux propos qu'on a prétés aux animatrices de l'émission Les Copines d'abord , j'aimerais quelques précisions, car personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu à cette émission des opinons aussi tranchées...
Shocked  

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 14:17:29 EST  
Petite rectification : l'équité salariale n'est pas acquise. Encore aujourd'hui, au Québec, nous vivons n'inéquité salariale !
Question
Le féminisme a encore sa raison d'être aujourd'hui, ne serait-ce que pour pallier à l'hypersexualisation des ados. Comme disait Simone de Beauvoir : "La femme se forge à elle-même des chaînes que l'homme ne souhaite pas lui voir porter".
 

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Euphroisine

Inscrit le :
26 févr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 14:14:57 EST  
Cool !
Je suis contente de lire vos réponses !
En effet, je suis en faveur d'un féminisme libéral, c'est-à-dire un féminisme qui respecte les préférences de chacune (de rester à la maison ou d'aller au travail, par exemple)
 

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Hélo

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10 avr. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 13:15:53 EST  
Balou, tu m'enlève les mots du clavier !!

Je suis tellement d'accord avec toi et Élise.

Je n'ai absolument rien contre la définition du féminisme, j'en ai contre ces femmes qui n'acceptent pas d'êtres femmes et qui semblent ne pas accepter les différences entre les sexes (qui sont merveilleuses), ces mêmes femmes qui ont tendances à mépriser les femmes qui acceptent d'êtres femmes, message paradoxale à mon sens ! Car c'est toujours une question de libre choix.

C'est un peu comme la religion, à la base le message est bon et louable mais l'interprétation humaine et ce qu'il en fait, est tout croche.

Ceci-dit, je n'enlève pas du tout ce qui a été fait pas les femmes précédemment et je les en remercie!! Mais comme dans toute chose, il y a souvent de l'abus et du dérrapage, surtout quand on est près du but.

Hélo 

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balou78

Inscrit le :
15 juin 2007

Posté le: 26 janvier 2009 12:25:40 EST  
Je suis bien d'accord avec Elise25 et je crois fermement que le féministe est un couteaux à deux tranchants. On est en train de vivre le deuxième tranchant avec l'arrivé de la superwoman qui sert, malheureusement, de modèle de la femme idéale aux hommes de notre génération.

Le droit de vote des femmes est acquis, l'équité salariale est acquise j'en suis très heureuse et selon moi le féminisme devrait s'arrêter à l'égalité de l'être humain. Que reste-t-il a revendiquer???? Le féminisme tand à démontrer qu'on n'a pas réellement besoin des hommes ??? Résultat, nos hommes sont maintenant gâtés pourris et râres sont ceux qui reconnaissent le travail de la mère au foyer et râre sont ceux (dans mon entourage et amis en tout cas) qui acceptent que leur conjointe reste à la maison (il y a heuresement des exceptions). Le féminisme est responsable à mon avis de la déresponsabilisation de l'homme tant sur le plan économique que sur le plan organisationnel.

Pour moi le féminisme n'a fait qu'augmenter considérablement les tâches à accomplir pour la femme. La femme d'aujourd'hui doit rapporter le même salaire que son mari (ou conjoint), s'occuper des enfants, courrir à la garderie, s'occuper du chien, du chat, de la maison, des repas.... Moi et toutes mes amies ressentons présentement ce type de pression sociale.

Elise25 a écrit
Toutes ces femmes se disaient féministent, et les propos que j'ai entendu à cette émission m'ont carrément fait tomber en bas de ma chaise! Par exemple, j'ai entendu plus d'une fois sous des termes différents, qu'une femme qui reste à la maison pour élever ses enfants pendant que son mari va travailler pour apporter les sous et soutenir la famille, c'est une femme idiote et ariérée qui fait reculer la cause de la femme! C'est ce genre de propos qui m'ont fait tourner le dos au féminisme.


Je crois sincèrement que c'est ce genre de propos qui place la barre tellement haute pour la femme. J'ai aussi le goût de tourner le dos au féminisme car je suis tomber, comme des milliers d'autres, dans le piège de la superwoman que le féminisme a si maladroitement tendu. 

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Lälälälou

Inscrit le :
06 sept. 2008

Posté le: 26 janvier 2009 11:21:43 EST  
La suite de l'article est intéressante aussi!

Je suis entourée de féministes, qui l'expriment de différentes façons. Pour ma mère, le féminisme passe par l'affirmation de sa "féminitude". S'affirmer en tant que femme, c'est pour elle souligner les différences entre hommes et femmes pour accéder, plus subtilement, vers l'égalité.

Pour ma soeur, le féminisme passe par le respect du corps de la femme, qui passe par l'abolition de la commercialisation du corps de la femme. Pour elle et pour ses amies, une femme s'affirme lorsqu'elle accepte son corps comme telle, qu'elle peut sortir en short les jambes non rasée et le visage non maquillé.

(Je simplifie par manque de temps!)

Pas besoin de vous dire que des conflits à ce sujet entre ma mère et ma soeur, il y en a eu!

Pour ma part, je suis féministe, en tentant de faire la part des choses et de combiner le meilleur des deux approches auxquelles j'ai été habituée. Je trouve par contre que la situation s'est beaucoup améliorée, entre autres par des mesures sociales comme l'équité salariale, les congés parentaux (et non plus uniquement de maternité, ce qui fait une femme peut maintenant choisir), y'en a plein comme ça. 

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Wonder

Inscrit le :
08 août 2008

Posté le: 26 janvier 2009 10:42:03 EST  
J'ai grandis entourée de femmes très fortes, très engagées et elles restent un modèle. Je suis féministe, pour l'égalité et la justice. J'espère transmettre à mes filles le sens de ce mot. Ne serait-ce qu'en l'honneur de la mémoire de celles qui se sont battues pour que mes droits soient respectés.  

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Maé

Inscrit le :
24 avr. 2007

Posté le: 26 janvier 2009 10:16:03 EST  
Je n'ai pas grandis entourée de féministe, pourtant c'était l'ère!!! Mais je me suis familiarisé avec cette conception de la vie, en découvrant que le féminisme est une des approches utilisée dans certain milieu de travail que j'ai eu à côtoyer de part ma profession. Donc en plus d'être une vision, un mode de vie, c'est également une façon d'aider!!!

Merci Euphroisine!! 

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Elise25

Inscrit le :
31 mars 2005

Posté le: 26 janvier 2009 10:06:57 EST  
Je suis bien d'accord avec cette définition du féminisme.

Je suis loin d'être la plus instruite, ou la plus renseignée sur ce genre de sujet, mais j'en suis venue à voir le terme féminisme comme péjoratif quand je suis tombée sur une émission qui s'appelait "Les copine d'abord", diffusée aux Canal D je crois. Toutes ces femmes se disaient féministent, et les propos que j'ai entendu à cette émission m'ont carrément fait tomber en bas de ma chaise! Par exemple, j'ai entendu plus d'une fois sous des termes différents, qu'une femme qui reste à la maison pour élever ses enfants pendant que son mari va travailler pour apporter les sous et soutenir la famille, c'est une femme idiote et ariérée qui fait reculer la cause de la femme! C'est ce genre de propos qui m'ont fait tourner le dos au féminisme.

Je crois seulement que, féministe ou pas, une femme doit avoir le choix du genre de vie qu'elle mène et apprendre à s'assumer dans ces choix. Comme plusieurs autres, ici-même sur le forum, je suis pro-choix, et je crois que tout devrait se vivre dans le respect des uns et des autres. 

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