Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre

La dépression, une maladie ?

Auteur Message

carou1313

Inscrit le :
24 mai 2006

Posté le: 14 janvier 2009 13:40:00 EST  
tres interessant ce post je le suis depuis le debut de la journée... Smile vraie trouble et maladie sa fais deux et le classement du dsm-IV est assez large merci car ces difficile pour moi de faire un lieu entre anorexie, trouble d'apprentissage et depression qui sont pourtant tous classer la dedans... Smile

parlant tolerance hummm ben dla misere avec sa moi pour avoir fait 2 depresion majeure sous haute surveillance + medication... la tolerance n'est pas de rigeur car de toute facon personne ne comprend et on se fais sans cesse dire "prend sur toi" d'ailleur quand on est dans cet état on se tolere pas nous meme Wink

je travaille fort par ce que je ne veux pas en faire une 3 eme ce qui voudrais dire medication a vie donc vraiment pas allechant comme avenir... 

revenir en haut

balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 13:39:22 EST  
VéroS : Quand tu écris: "C'est trop monnaie courante...", que veux-tu dire?

 

revenir en haut

balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 13:32:52 EST  
La louve : désolée... je me repprends...

VéroS a écrit
Je suis totalement en accord avec cet élément, car depuis que les publicités traitent la dépression comme une maladie, je crois que les gens sont plus tolérants. Personnellement, je n'ai jamais souffert de dépression, bien que je sois dans un environnement où c'est bien trop monnaie courante et je vous affirme que malgré ça, j'ai vraiment de la difficulté à comprendre la dépression.

Ce qui m'amène a cette question: est-ce que le terme maladie a pu être adopté pour favoriser la tolérance?
 


Que ce soit une maladie ou pas, quel est le lien avec la tolérence? Quand on ne la jamais vécu, c'est difficile de faire preuve d'intolérence non?   

revenir en haut

La louve

Inscrit le :
13 avr. 2005

Posté le: 14 janvier 2009 13:24:13 EST  
superlune a écrit
VéroS a écrit
La louve a écrit

Enfin, je dirais que le terme "maladie" en parlant de la dépression a le mérite de légitimer l'état. Les préjugés envers la dépression sont nombreux et tenaces... pour plusieurs, la reconnaissance de la dépression comme une maladie facilite l'acceptation par les proches, la prise en charge, le cheminement vers la guérison.  


Je suis totalement en accord avec cet élément, car depuis que les publicités traitent la dépression comme une maladie, je crois que les gens sont plus tolérants. Personnellement, je n'ai jamais souffert de dépression, bien que je sois dans un environnement où c'est bien trop monnaie courante et je vous affirme que malgré ça, j'ai vraiment de la difficulté à comprendre la dépression.

Ce qui m'amène a cette question: est-ce que le terme maladie a pu être adopté pour favoriser la tolérance?

Je suis également en accord avec les propos de Gala. 


Désolée si mes propos ne sont pas constructifs mais effectivement, il faut vraiment ne pas savoir ce qu'est une dépression pour écrire cela. Tu ne peux pas comprendre ça si tu ne la jamais vécu. Même moi je ne comprends pas comment j'ai pu me sentir démunie à ce point face à la vie. C'est un mal de vivre indescriptible.

La tolérence.....
La dépression non traîtée peut amener la personne à se suicider...

   

À quelle partie de la citation fais-tu référence? J'avoue ne pas comprendre ton message. 

revenir en haut

balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 13:11:23 EST  
VéroS a écrit
La louve a écrit

Enfin, je dirais que le terme "maladie" en parlant de la dépression a le mérite de légitimer l'état. Les préjugés envers la dépression sont nombreux et tenaces... pour plusieurs, la reconnaissance de la dépression comme une maladie facilite l'acceptation par les proches, la prise en charge, le cheminement vers la guérison.  


Je suis totalement en accord avec cet élément, car depuis que les publicités traitent la dépression comme une maladie, je crois que les gens sont plus tolérants. Personnellement, je n'ai jamais souffert de dépression, bien que je sois dans un environnement où c'est bien trop monnaie courante et je vous affirme que malgré ça, j'ai vraiment de la difficulté à comprendre la dépression.

Ce qui m'amène a cette question: est-ce que le terme maladie a pu être adopté pour favoriser la tolérance?

Je suis également en accord avec les propos de Gala. 


Désolée si mes propos ne sont pas constructifs mais effectivement, il faut vraiment ne pas savoir ce qu'est une dépression pour écrire cela. Tu ne peux pas comprendre ça si tu ne la jamais vécu. Même moi je ne comprends pas comment j'ai pu me sentir démunie à ce point face à la vie. C'est un mal de vivre indescriptible.

La tolérence.....
La dépression non traîtée peut amener la personne à se suicider...

   

revenir en haut

ASMO

Inscrit le :
19 août 2008

Posté le: 14 janvier 2009 12:28:17 EST  
La louve a écrit

Enfin, je dirais que le terme "maladie" en parlant de la dépression a le mérite de légitimer l'état. Les préjugés envers la dépression sont nombreux et tenaces... pour plusieurs, la reconnaissance de la dépression comme une maladie facilite l'acceptation par les proches, la prise en charge, le cheminement vers la guérison.  


Je suis totalement en accord avec cet élément, car depuis que les publicités traitent la dépression comme une maladie, je crois que les gens sont plus tolérants. Personnellement, je n'ai jamais souffert de dépression, bien que je sois dans un environnement où c'est bien trop monnaie courante et je vous affirme que malgré ça, j'ai vraiment de la difficulté à comprendre la dépression.

Ce qui m'amène a cette question: est-ce que le terme maladie a pu être adopté pour favoriser la tolérance?

Je suis également en accord avec les propos de Gala. 

revenir en haut

Katrine

Inscrit le :
09 août 2005

Posté le: 14 janvier 2009 12:17:14 EST  
Très bon point Lalouve . L'état physique d'une persnne n'est pas assez investiguée et je crois que c'est la 1ere chose à faire dans TOUTE problématiques d'ordre psychologique.

Katrine 

revenir en haut

La louve

Inscrit le :
13 avr. 2005

Posté le: 14 janvier 2009 12:03:20 EST  
Il y a tellement de facteurs...

Personnellement, je trouve que la médecine conventionnelle ne s'intéresse pas suffisamment à l'alimentation, aux possibles carences en vitamines et minéraux, aux allergies/intolérances alimentaires qui entravent l'absorbtion des nutriments par le corps et créent des débalancements...

Lorsque les tests sanguins ne donnent pas des nombres catastrophiques indiquant clairement un problème physique, les médecins dégainent le pad de prescription plus vite que leur ombre... Pourtant, un débalancement même léger peut affecter l'humeur et l'énergie de l'individu. Sad

Savez-vous qu'une déshydratation légère peut amplifier la fatigue, provoquer un état de confusion? Dans le rythme fou dans lequel nous plonge l'organisation sociale actuelle, avec le manque de sommeil qui accompagne souvent la maternité, nombreuses sont les femmes qui ne s'hydratent pas suffisamment et qui augmentent ainsi le niveau de stress sur leurs organes...


Enfin, je dirais que le terme "maladie" en parlant de la dépression a le mérite de légitimer l'état. Les préjugés envers la dépression sont nombreux et tenaces... pour plusieurs, la reconnaissance de la dépression comme une maladie facilite l'acceptation par les proches, la prise en charge, le cheminement vers la guérison.  

revenir en haut

Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 14 janvier 2009 11:55:33 EST  
Intéressant Chakala. La seule façon de vraiment le savoir serait de faire des études sur des jumeaux identiques séparés à la naissance. Et comme on ne peut provoquer cela pour des raisons éthiques et que ces cas ne sont pas monnaie courante, on doit rester avec des suppositions.

Par contre, ce que j'ai remarqué par rapport à ma famille, c'est que tous ceux qui sont passés par la dépression ont eu la volonté de s'en sortir. Ma soeur s'en est sortie (elle consulte encore une psy mais n'est plus dépressive), ma mère s'en est sortie malgré une dépression majeure. Seul mon frère a eu une rechute récemment dû à un événement traumatisant, mais il est en bonne voie de s'en sortir car on est tous intervenus assez tôt pour l'aider et l'orienter vers les ressources nécessaires. Alors je ne sais pas si l'aspect culturel familial peut déclencher la dépression, mais elle a certainement un rôle à jouer dans la façon de s'en sortir, dans la résilience! 

revenir en haut

Chakala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 11:34:41 EST  
L'opinion que j'ai à ce sujet est tout à fait personnelle, je n'ai aucune connaissance particulière de l'origine de la dépression. Je ne suis pas au courant des études à ce sujet.

Ce qui me questionne le plus est en lien avec l'aspect que la dépression serait reliée à la génétique. Pour ma part, j'ai plutôt l'impression que ça pourrait reliée de façon "culturelle" à nos antécédents familiaux, plutôt que génétique. Bien sûr, y'a une foule d'autres facteurs environnementaux, personnels, sociaux. Mais par exemple, si ma mère a été une personne dépressive, je crois que je suis plus fragile, non pas parce que génétiquement mes hormones sont débalancées, mais plutôt parce que la dépression emmène certains comportements chez les personnes atteintes dont j'ai été témoin et qui m'ont servi de modèle implicite, en terme de gestion des émotions, résilience, ect.

Si j'ai grandi avec un parent dépressif, qui par exemple arrive difficilement à trouver sa joie de vivre, ou qui vit une dépression qui a comme conséquence qu'il dort tout le temps, ne sort plus, n'a plus le goût de rien faire, abuse de substances (drogue, alcool, ...) Peut-être que ce modèle va m'affecter, peut-être que si moi aussi plus tard, je vis des coups durs dans ma vie, je vais être plus tentée d'adopter ces mêmes comportements pour "passer à travers" car ce sont ceux que j'ai "appris".

Je crois, comme quelqu'un l'a dit avant moi, qu'on peut également être prédisposé psychologiquement envers la dépression. Et enfin, à savoir si c'est une maladie, je ne suis pas assez informée pour me prononcer là-dessus. J'ai tendance à croire que si c'était une maladie, alors seule la prise d'anti-dépresseur viendrait à bout de rebalancer le système et guérir toutes les personnes atteintes, ce qui n'est pas le cas. Mais encore là, la recherche est aussi bien jeune... 

revenir en haut

Katrine

Inscrit le :
09 août 2005

Posté le: 14 janvier 2009 11:15:04 EST  
Gala a écrit
De plus, j'ai comme la mauvaise impression qu'actuellement, les médecins ne donnent trop souvent que cet aspect ( génétique ) en explications aux patient déprimés...en leurs disant cela, ( vous avez un débalancement de sérotonine et c'est génétique..) cela favorise l'idée que le patient n'est pas responsable de son état...Et ce point m'inquiète...Lorsque l'on ne se sent pas bien, il y a toujours beaucoup de piste à explorer et un bilan de vie à faire. À moins bien sûr d'être face à un patient complètement dépourvue et totalement incapable de faire quoique ce sois, ce qui est loin selon moi de faire l'unanimité des cas rencontrer par les médecins ( qui soit dit en passant, ne sont pas les mieux placés pour émettre des diagnostiques de dépression )


C'est ce qui fait la différence entre le médecin et le psy. Le médecin croit que l'origine des "maux" est physiologique tandis que le psy croit que c'est AUSSI (pour certains psy Wink ) psychologique. C'est pourquoi que le médecin traitera avec une substance et le psy avec une thérapie. Wink

Pour le reste je suis d'accord avec toi. Mais je veux ajouter un point. On parle de "trouble de l'adaptation" lorsqu'une personne est dépressive dû à un événement environnemental. Pour l'instant, la dépression majeure telle que diagnostiquée à 'aide du DSM-IV (principal outil de dx en Amérique du nord, qu'on sout d'accord ou pas)n'a pas de cause explicable par l'environnement...ça serait plutôt une interaction des plusieurs facteurs génétiques, neurologies et environnementaux.

Gala: Tu parle du DSM-V...à ma connaissance il n'est pas encore sorti. On l'attend pour mai 2012 (en version anglo donc 2-3 ans plus tard pour la version franco).

Katrine 

revenir en haut

Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 14 janvier 2009 10:51:46 EST  
Tipoune a écrit
Certaines personnes dépressives vont être conscientes de leur état et vont réussir à trouver la volonté de consulter, soit parce qu'elles sont, au départ, plus résistantes psychologiquement ou encore parce qu'elles trouvent du soutien autour d'elles.


Tu vois, je crois que c'est mon cas, et je pense que ce qui m'a amené assez rapidement à consulter et me prendre en main, c'est justement le fait que je suis consciente de mes prédispositions génétiques quant à la dépression, étant donné les antécédents familiaux. Sinon, peut-être que je me serais dit: "Ça ne peut pas être une dépression, ça va passer tout seul, c'est juste une mauvaise passe", et que à ce moment-là je me serais vraiment enfoncée dedans...

Mais bon, c'est mon expérience personnelle, peut-être que d'autres vont tout de suite se tourner vers les antidépresseurs en accusant la génétique et en refusant de voir plus loin...Je pense que c'est bien différent d'un cas à l'autre et qu'il est difficile de généraliser.  

revenir en haut

Marie-Lili

Inscrit le :
11 mai 2004

Posté le: 14 janvier 2009 10:15:03 EST  
La dépression est-elle une maladie, un trouble, un symptôme? Je comprends que c'est bien différent et qu'il est important de s'y attarder dans une certaine mesure, mais de mon point de vue de femme qui fait peut-être une dépression (le diagnostic n'est pas fait encore) et qui fait déjà face à certains préjugés, ça m'est égal. Tant qu'on n'appelle pas ça un caprice, de la paresse ou un fruit de l'imagination, c'est ce qui m'importe actuellement.

Pour ce qui est du facteur génétique, je pense comme vous toutes. Il existe des prédispositions chez certaines personnes, mais le fait que la dépression se déclenchera ou non dépend aussi d'autres facteurs. Toutefois, j'ai remarqué que les médecins semblent agir différemment selon les antécédents familiaux. Ma mère, ma soeur et mon frère ont fait des dépressions, alors lorsque je suis allée consulter un médecin pour mes problèmes de fatigue (autant physique qu'émotionnelle), elle a tout de suite abordé la question de la dépression. Ça ne veut pas dire que j'en fais une, et si j'en fais une, ça ne veut pas dire que c'est dû à ma situation familiale. C'est peut-être simplement dû au fait que j'ai accouché il y a 7 mois (débalancement hormonal) et aussi à des facteurs d'hygiène de vie (manque de sommeil, entre autres); ça n'a peut-être rien à voir avec la génétique. Mais comme il y a eu des cas dans ma famille (pas seulement ma famille immédiate, ma famille élargie aussi), les probabilités sont là et il est bon d'en tenir compte je crois.

C'est comme ça pour d'autres problèmes de santé. Un autre problème qui se ballade dans ma famille, c'est la myopie. Et là, on parle d'une myopie très forte qui entraîne certains risques au niveau de la rétine, car étant donné la forme de l'oeil, celle-ci s'use plus rapidement en certains endroits et peut mener à un décollement de la rétine. Normalement, une personne à la vue normale ou à myopie très faible aura 1 chance sur 100 000 (je crois) d'avoir un décollement de la rétine. Une personne très myope verra ses chances grimper à 1 sur 1000. Si en plus cette personne a un membre dans sa famille qui a été traité pour des faiblesses à la rétine (qu'on appelle palissades), ses chances sont rendues à 1 sur 100. J'étais donc dans ce 1% de chance d'avoir un décollement de la rétine, alors quand l'ophtalmologiste a vu que j'avais des palissades et qu'une d'une fois à l'autre elles avaient grossi, même légèrement, il m'a fait un traitement préventif au laser. Si j'avais été dans le 1 chance sur 100 000, il aurait probablement attendu plus longtemps avant de me faire ce traitement...Alors même si la génétique n'amène pas de manière automatique certains troubles, je pense que ça joue dans les suivis médicaux et ce n'est peut-être pas une si mauvaise chose (lorsque d'autres facteurs et observations sont pris en compte, bien sûr). 

revenir en haut

Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 09:48:52 EST  
Merci de vos lettres les filles qui sont pertinentes et très intéressante !

Pour ce qui est du discour sémantique, je ne suis pas d'accord..Je considère toujours que les mots employés ont une grande importance en toute chose...En particulier dans les problème de santé...

Tant que nous ne connaîtrons pas les origines des débalancements de sérotonine, je trouve donc qu'il est inapproprié de parler de maladie en tant que tel...De plus, j'ai comme la mauvaise impression qu'actuellement, les médecins ne donnent trop souvent que cet aspect ( génétique ) en explications aux patient déprimés...en leurs disant cela, ( vous avez un débalancement de sérotonine et c'est génétique..) cela favorise l'idée que le patient n'est pas responsable de son état...Et ce point m'inquiète...Lorsque l'on ne se sent pas bien, il y a toujours beaucoup de piste à explorer et un bilan de vie à faire. À moins bien sûr d'être face à un patient complètement dépourvue et totalement incapable de faire quoique ce sois, ce qui est loin selon moi de faire l'unanimité des cas rencontrer par les médecins ( qui soit dit en passant, ne sont pas les mieux placés pour émettre des diagnostiques de dépression )

TIPOUNE à écrit : Par contre, on précise, dans le dictionnaire, que c'est en particulier quand la cause est connue. Est-ce donc le fait que l'origine de la dépression est encore floue qui engendre la question à savoir si c'est réellement une maladie? Dans la définition du mot, on parle également d'altération ou dégradation d'un état. Aussi, on place maladie en opposition avec un syndrome qui lui relève davantage d'un ensemble de troubles dont les causes sont inconnues ou multiples. Est-ce qu'on devrait plutôt parler de syndrome, alors ?

Ce passage est important, je le souligne donc...

CAROU à écrit :" si c'est pas une maladie d'ordre mentale pourquoi est elle classée dans le DSM-IV avec les autres trouble neurologiques ? "

Le DSMV englobe un très large répertoire de troubles, désordres, manies, compulsions mais en général, évite d'employer le mots maladie. Quoique personnellement, je n'ai rien contre dans la mesure ou la maladie à une cause connue bien défini..Ce qui est loin d'être le cas de la plupart des désordres mentaux.

Espérons que ce débat continuera dans le respect de tous..
Wink

Gala 

revenir en haut

van26

Inscrit le :
09 mars 2008

Posté le: 14 janvier 2009 09:02:09 EST  
Gala ton discour fait du sens, mais ce n'est qu'une question de sémantique comme l'a si bien dit Tipoune. Qu'on traite une dépression naturellement ou chimiquement, il reste qu'il faut la traiter comme on traite d'autres maladies.

Évidemment, une prédisposition génétique à elle seule n'entraînera pas une dépression à coup sûr, la dépression est une " maladie" multifactorielle tout comme le cancer ou la schizophrénie, par exemple. Généralement, il y un événement déclencheurs( exemple : la drogue ( pcp ou même le pot) peut déclencher la schizophrénie. Évidemment, la drogue ne déclenche pas de la schizophrénie chez tous ceux qui en prennent, mais seulement ceux qui sont plus à risque génétiquement parlant.

Je crois aussi qu'il peut y avoir de moyens de " prévenir" une dépression lorsque l'on est plus à risque ( l'alimentation, l'exercice..je ne sais pas) tout comme l'allaitement a sûrement aider ma belle-mère a ne pas avoir le cancer du sein alors que toutes ses soeurs l'ont eu et qu'elles ont toutes été trouvées géntiquement vulnérables à cette sorte de cancer.

Mon copain est scientifique(9 il a travaillé sur la maladie mentale et sur le cancer), je lui ferai donc lire ton opinion et lui demanderez son avis un peu plus tard sur la question... Wink  

revenir en haut

carou1313

Inscrit le :
24 mai 2006

Posté le: 14 janvier 2009 08:49:58 EST  
si c'est pas une maladie d'ordre mentale pourquoi est elle classée dans le DSM-IV avec les autres trouble neurologiques ? 

revenir en haut

Anonyme

Inscrit le :
13 nov. 2007

Posté le: 14 janvier 2009 08:31:54 EST  
encore une fois en total accord ave ctoi chris Wink Wink

Peu importe la terminologie utilisée, il reste que la dépression est un trouble grave qui doit être pris au sérieux.
exactement je n'aurrais pas mieux dit !!!!! 

revenir en haut

Chris2312

Inscrit le :
10 mars 2008

Posté le: 14 janvier 2009 08:05:37 EST  
Je n'ai pas étudié dans ce domaine. Je peux donc uniquement me fier sur mon histoire personnelle pour donner mon opinion.

Oui, selon moi, certaines personnes sont génétiquement plus sensibles à la dépression que d'autres. Cela ne signifie pas qu'elles en souffriront obligatoirement, ni que les personnes n'ayant pas ce marqueur génétique n'en souffriront pas. Un peu comme certains cancers. On peut y être génétiquement prédisposé ou être victime de facteurs environnementaux.

Je viens d'une famille de gens dépendants et dépressifs (sur trois ou quatre générations). Je sais que je suis plus à risque et je reste à l'affût des signes précurseurs, pour ne pas que la situation empire. C'est un peu comme passer un mammogramme de dépistage lorsqu'il y a des cancers du sein dans la famille. J'ai été épargnée jusqu'à présent, mais pas certains de mes cousins et cousines...

Quand à la terminologie, peut-être faudrait-il parler de syndrome, comme le suggère Tipoune, par analogie au syndrome de fatigue chronique, dont on ne connaît pas non plus l'origine.

Peu importe la terminologie utilisée, il reste que la dépression est un trouble grave qui doit être pris au sérieux. 

revenir en haut

Se connecter pour répondre