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maman_joyeuseInscrit le : |
ah oui... et Dauphin... c'est quoi cette histoire de lettre d'employeur?? Tu fais des horaires variables alors ça te donne droit à un temps plein?
Je te demande parce que moi aussi...j'ai juste besoin d'un temps partiel. C,est pour ça que j'avais opté pour le CPE, en plus c'est un groupe multi-âge, alors je trouvais que ça ressemblait au MF, mes enfants auraient pu être ensemble... mais bon. On verra bien ce que ça donne, peut-être j'ai jugé trop vite. |
maman_joyeuseInscrit le : |
maman3x a écrit Je connais de super bonne éducatrice formée... d'autres non formée... j'en déduis donc que ce n'est pas la formation le problème... mais parfois un mauvais choix de carrière! C'est bien vrai ce que tu dis... Mais je suis quand même choquée de voir le nombre de personne qui ne sont pas à leur place justement!!! Moi qui voyait le CPE avec des lunettes roses Je viens de tomber de haut là. Par contre je ne suis pas du genre à chialer justement, mais plutôt m'impliquer pour changer les choses...ou carrément changer de milieu. L'idéal pour moi serait de faire comme toi dauphin20... mais encore faut-il que je trouve la perle rare... Je t'ai lu souvent maman3x, pis maudit que j'en voudrais une comme toi! Dommage que tu ne le sois plus merci bien des conseils |
maman3xInscrit le : |
La formation ne fait pas de la magie et n'efface pas nos personnalités ni nos croyances profonde!
Je suis éducatrice formée et je ne pense pas pas comme elle! Et d'ailleur je ne travail pas en CPE justement parce que j'ai de la difficulté avec plusieurs mentalité d'éducatrice ainsi qu'avec le système! Je connais de super bonne éducatrice formée... d'autres non formée... j'en déduis donc que ce n'est pas la formation le problème... mais parfois un mauvais choix de carrière! Ont peut apprendre bien des choses à l'école... rien ne dit que personne ne va vraiment les suivre! Entre la pratique et la théorie il y a souvent de grosse marge! |
AnonymeInscrit le : |
J'ajouterais aussi que nos demandes et nos exigences ont plus de poids quand on est un parent présent, impliqué, et coopératif.
Il y a des parents qui chialent toujours. C'est toujours la faute de la garderie. Mais eux, ne font pas grand chose pour aider. D'un autre côté, il y a le parent qui coopère, qui vient chercher son enfant promptement si celui-ci se met à faire de la fièvre (et qui le garde à la maison lorsqu'il est malade), qui n'oublie pas les couches, le chapeau, qui apporte les vêtements chauds, qui est réceptif lorsqu'on lui parle des problèmes de son enfant, etc. Le parent qui, finalement, fait sa job de parent en essayant au max de faciliter la job de l'éducatrice. Quand ce parent-là demande la coopération de l'éducatrice sur un aspect, il a plus de chance de recevoir un accueil positif. Peu importe le milieu de garde. |
AnonymeInscrit le : |
Il n'y a pas de milieu parfait, ni en milieu familial, ni en CPE. Mais on peut choisir celui qui fit le mieux avec nos besoins.
Personnellement, j'ai eu une bonne expérience en milieu familial, une expérience moyenne en garderie privée et une super expérience avec le CPE. Au sujet de te les mettres à dos... il y a peut-être moyen de jaser avec eux sans te les mettre à dos. Perso, j'ai une super bonne communication avec les éducatrices de mes filles et je me sens à l'aise de faire des demandes. À la base, il y a le respect. Quand j'ai une intervention à faire, je la fais dans le respect. Évidement que si tu dis à une éducatrice "s'cuse, mais as-tu été formé?", elle risque de se froisser. Par contre, si tu prends l'approche "je comprends pourquoi vous faites les choses comme-ceci, mais pour telle ou telle raison, j'aimerais que vous agissiez comme cela", ça risque de mieux passer. Deuxièmement, il faut choisir ses batailles. La première éducatrice de ma fille, en pouponnière, était une perle de douceur et de réconfort. Mais je trouvais que des fois elle stressait beaucoup pour pas grand chose. À l'écouter, j'aurais été chez le médecin chaque fois que ma fille avait les fesses rouges (et ma fille avait toujours les fesses rouges quand elle faisait des dents). Elle voulait que j'achète une crème spéciale pour les fesses (autre que celle que j'avais déjà fournie), changeait ma fille 4 fois par jour au moindre dégât (j'avais l'impression d'arriver avec une valise de linge le lundi matin!). Mais des fois faut savoir mettre de l'eau dans son vin aussi. Est-ce que ma fille en souffre? Non. Est-ce que je peux vivre avec ces petits irritants? Oui. Alors je suis reconnaissante pour le travail merveilleux qu'elle fait et j'achète la crème qu'elle préfère même si je suis convaincue que ça ne change rien. |
maman_joyeuseInscrit le : |
merci pour vos commentaires, ça m'a fait réfléchir.
C'est certain que nos croyances entrent toujours en ligne de compte peu importe le travail qu'on fait. Moi-même ce que j'ai appris à l'université je l'applique à peu près pas dans mon travail... Sauf que selon le travail que tu fais, parfois ça amène des conséquences graves. Tsé je n'ai pas le goût de me les mettre à dos en commençant... mais là disons que ça fait déjà 3 fois que je me retiens pour ne pas aller me plaindre à la directrice. Tout le monde vénère le CPE... alors je me suis dit, je vais l'essayer. Déception... et puis finalement je me rends compte que j'aurais peut-être dû chercher un milieu familial qui me correspond... Maudit tout est à recommencer:shock: |
*LouColou*Inscrit le : |
Je suis d'accord qu'il y a une grosse marge entre apprendre une méthode et y croire.
Je travaille en enseignement. Pendant 4 ans d'université, on m'a exposé de long en large des théories, des méthodes, des pédagogies. Je les connais. La plupart, je n'y crois pas. Je suis capable d'appliquer ce que j'ai appris, mais je fais bien des choses sans réelle conviction. Comme le milieu de l'enseignement est très rigide, on respecte assez bien le courant populaire, mais il est clair que si j'avais plus de liberté, je laisserais tomber bien des grands principes bouquin/tablette pour faire ce en quoi je crois vraiment. Il y a l'expérience aussi. Moins t'en as, plus t'accordes une confiance bornée aux recommandations. Plus t'en as, plus tu es critique face à ces mêmes recommandations, car souvent, elles ne collent pas à ta réalité. Quand j'ai commencé à enseigner, j'étais très enthousiasmée par ce que je venais d'apprendre. La pédagogie dernier cri des années 2000. 6 ans plus tard, je suis descendue de mon petit nuage. J'en prends et j'en laisse tomber un bon gros morceau. Ça ne m'a pas pris de temps pour réaliser que la théorie, c'est cute sur papier, mais que c'est majoritairement irréaliste en contexte d'application. Enfin bref, tout ça pour dire que dans le milieu de l'intervention sociale, on trouve de tout. Quand on recherche un service pour notre enfant, il est important de poser des questions et de s'assurer que le milieu avec lequel on fait affaire correspond à nos croyances. Mais ça ne sera jamais homogène. Et gardons en tête que ce qu'on prône aujourd'hui sera fort probablement remis en question dans 20 ans, alors... |
AnonymeInscrit le : |
Tu sais, il y a une grosse différence entre ce qu'elles apprennent et ce qu'elles pensent/croient. Les vieilles mentalités sont parfois dure à changer. Pour tout le monde (j'inclus là-dedans ce que toi tu crois et penses).
L'éducatrice qui a 20+ années d'expérience et qui reçoit de la formation, elle la met dans la balance avec ce qu'elle savait avant, et toute son expérience auprès des enfants. Il y en a qui sont plus ouvertes que d'autres. C'est la nature humaine. Et pour faire l'avocat du diable... les recommendations changent. Avant fallait les coucher sur le ventre, maintenant c'est sur le dos. Avant fallait donner du solide à 4 mois, maintenant ce n'est pas avant 6 mois. C'est juste des exemples. Mais devant ces changements, les vieilles éducatrices (comme bien des grands-mamans que je connais) en prennent et en laissent. Et se fie plus à leur expérience et à leur instinct. À mon avis, c'est important de jaser avec l'éducatrice de son enfant et de connaître justement ses méthodes et ses valeurs. Voir si c'est acceptable pour nous et pour notre enfant. Une fois qu'on a confiance en la personne, on peut négocier les détails. Ma propre mère trouve qu'il n'y a rien de mal à laisser pleurer un enfant de 3 mois. Pourtant elle aime ses petits enfants passionnément. Quand mes filles étaient petites, c'était bien clair entre elle et moi que je ne voulais pas qu'elle les laisse pleurer. Si j'avais eu un doute là-dessus, je ne les lui aurai pas laissé. Mais j'avais confiance qu'elle tiendrait sa promesse et respecterait ma façon d'élever mes enfants. Certaines éducatrices sont capables d'en faire autant. Mais pas toutes. D'où l'importance de s'impliquer dans le milieu de garde et apprendre à connaître les gens qui s'occupent de nos enfants. |