La vérité qu'on ne veut pas entendre...

Le gros problème, je crois, c'est qu'on veut TOUT. Donc impossible de faire un choix sans brailler sur ce qu'on n'a pas en bout de ligne.

On veut un corps de rêve sans faire d'efforts.

On veut maigrir, tout de suite, sans se priver.

On veut la vie de maman au foyer avec le salaire de la femme de carrière.

On veut tout tout tout. On veut le beurre et l'argent du beurre. Alors peu importe ce qu'on fait, on est foutu. À moins d'apprendre à faire des choix et de VIVRE AVEC LES CHOIX QU'ON FAIT. Sereinement.

Est-ce que les hommes sont meilleurs à faire des choix que nous les femmes? Je ne sais pas. Ils sont peut-être moins affecté par la maudite culpabilité? Parce qu'on s'entend que pour bien des mamans, ce que progéniture veut passe avant ce que nous on veut. On haït ça allaiter, mais on veut la meilleure alimentation possible pour junior: on fait quoi? Encore là, on se retrouve face à un double désir.

Et pour ce qui est de cette question homme-femme, je peux vous dire que le problème, à mon avis, ne vient pas des hommes. C'est nous autres, entre femmes, qui passont notre temps à nous bitcher entre nous et à nous faire sentir coupable de faire les mauvais choix, d'être égoïste, d'être de mauvaises mères. Pour justifier nos propres choix, la solution la plus intelligente qu'on trouve, c'est de bucher sur celles qui font des choix différents. Ce n'est certainement pas les hommes qui nous font nous sentir coupables... 

ça revient à ce mes parents m'ont apprient et à ce que je crois et dis souvent!

Dans la vie ont a toujours le choix!

Je sais que j'ai du poid à perdre... mais quand JE CHOISI de manger des biscuits avant d'aller dormir alors que je n'ai pas faim... ben j'ai pas à me plaindre après que j'ai du poid à perdre!

Cette façon de penser m'aide beaucoup à me motiver et à m'assumer!

 

En fait, de ce que je lis, Mela-Coco, ça en revient à arrêter de jouer la petite victime et d'agir! C'est quitté cette zone confort, c'est affronté nos peurs!

Ça m'a prit une dépression pour le réaliser, et ma psy n'y allait pas par 4 chemins! Elle me poussait, comme a l'air de faire Larry: Allez, trouves-la, ta solution et mets la en pratique! Y'en a toujours une solution!

Au début elle m'aidait, puis peu à peu, elle me forçait à en prendre conscience moi-même des choix que je pouvais faire. Ça déstabilise pas mal, se faire dire la vérité en pleine face, mais aujourd'hui, c'est ma philosophie de vie (et j'en déstabilise à mon tour! lol)!

Aujourd'hui, je pense comme Larry. Vous avez un problème? Vous n'aimez pas la situation où vous êtes? Agissez sans attendre! Y'a personne qui va prendre notre main, c'est à nous-mêmes de le faire, si on veut que les choses changent!

Je me pose souvent la question: Qu'est-ce qui te rendrait fière, par rapport à X situation? De continuer à jouer la victime(réagir) ou de prendre ta situation en main(agir)?
On s'entend qu'il y a toujours des éléments qu'on ne contrôlent pas, mais on décide pareil de comment nous allons agir par rapport à ces éléments.


Je crois par contre que la victimisation est équivalente aux deux sexes, ainsi que la prise en main. Il n'y a pas plus d'hommes ou de femmes sans peur. C'est juste qu'ils le sont (victimes ou fonceurs) de manières différentes.

Alors à tous et toutes, on rentre dans le tas!!!!