Les Cesarienne!!!

Gypsie: félicitation pour ton bo bebe!!!! au cas ou que tu ne me replace pas, je faisais parti des esseyeuses, de clomideuse avec toi... Et moi aussi j'attends enfin ce petit miracle, en principe c'est pour le 5 janvier mais depuis 3 semaines je suis allité pour menace d'accouchement prematuré, je suis à 25 sem. Mon doc me dit que ce sera par cesarienne surement, j'ai un kyste dans le col et un fibrome à la base de l'uterus... donc le passage est partielement bloque!!

En passant je ne stresse pas trop avec la cesarienne, je strese lus avec le fait d'accoucher prematurer... je souhaite acccoucher passer 35 semaines au moin.

Melco

cl.fleurie: St-Jérôme. Hopital affilié à la maison de naissance de Blainville pour le moment. Je te dis, Beyrouth!

J'ai encore des frissons quand je passe devant. Mais bon, chaque expérience est unique et vaut mieux en rire.

Voici mon récit et merci symphonie des félicitations!!!

Journée du 10 septembre 2008 (37 semaines juste)

Cette journée-là, je ne pensais vraiment pas donner naissance!!! Depuis déjà deux semaines, j'avais des fausses contractions jour et nuit et je ne m'en faisais plus pantoute avec ça. Je me fiais à la fameuse phrase : «Quand ça va être des vraies, tu vas le savoir!!!»

En plus, la journée avait vraiment mal débutée. On m'a appelé tôt pour me dire que ma césarienne prévue initialement le 15 septembre était remise pour «achalandage élevé», au 25 septembre!!! J'ai dit au médecin : ma DPA a été avancée au 27 septembre et j'ai beaucoup de contractions, je me rendrai jamais là !!! Et lui de me dire que j'ai dépassé la 35ième semaine contre toutes attentes, je devrais bien me rendre à terme!!! Pffffffffff... J'ai ben beau jamais avoir accouché, on le sens d'instinct!!!

Donc le matin, je me lève vers huit heures avec un des ses maux de coeur qui me poursuit depuis des mois et je me sentais humide. Je croyais que c'était encore «des restes» de mon bouchon muqueux qui semble couler depuis une éternité. Mon bouchon a eu vraiment le dos large!!!

Vu que je remplissais à peine un protège-dessous aux heures, je me suis dit que c'était sûrement rien de concluant. J'ai passé une journée ben ordinaire, sans m'en préoccuper.

Puis, après le souper, je dis à mon chum que je vais prendre un bain, mes crampes sont plus fortes un peu et je me sens pas très bien. J'ai l'impression de «pomper». Mon amour me fait couler un bon bain chaud, m'aide à y entrer et s'assit sur la toilette et me fixe tout le long. Mon homme commence à être inquiet je crois!!!

En sortant du bain, ça me coule sur les cuisses. Bon, pas de panique encore, on appel à la maternité qui nous dis de nous en venir vérifier.

On est tellement blasé des fausses alertes, qu'on n'apporte même pas la valise!!! Après tout, ça fait quatre fois qu'on l'apporte pour rien!!!

En chemin, mon chum pogne un de ces fameux nid d'autruche dont le Québec a le secret et là, j'ai une «vraie contraction»... ayoye... ok? ça fait mal cette fois-là!!! Avant de me rendre au CHUL, j'en aie eu deux autres, mais très espacées et irrégulières. Je me dis qu'enfin mon col va peut être faire son travail pour me permettre d'accoucher naturel au plus vite avant que la pré-éclampsie s'empire!!! Je me sens très humide à ce moment-là et c vraiment inconfortable.

Arrivé à l'hôpital vers vingt heures, on me plogue sur le moniteur, et on fait un test avec des bandelettes : positif au liquide amniotique. La nervosité commence à monter, je ne sens plus aucune contraction. Pourtant le moniteur indique que j'en aie des fortes aux quatre minutes. Ma pression est un peu haute et je me sens étourdie.

Vingt heures trente, j'ai soudain très très envie de pipi. Je demande à me lever et je vais aux toilettes au plus vite. J'ai à peine le temps de baisser mon pantalon que ça fait «splouch». J'ai vraiment entendu le bruit... y'en a partout sur le bord du mur, sur le derrière de la porte, sur le plancher et sur mes vêtements. On dirait vraiment une scène de film!!! Je hurle à mon chum d'aller chercher les infirmières, parce que là je croyais bien que je venais de perdre mes eaux!!!

Mon amour arrive blanc comme un fantôme, avec deux infirmières qui vérifie la consistance du liquide et sa provenance... verdict : membranes rompues... on ne sort pas ce soir, on va avoir notre bébé!!!

Retour à la maison pour mon chum, le temps que le travail avance un peu. Il doit s'occuper de notre chienne, de nos deux chats et d'aller chercher la fameuse valise. Il revient une demi-heure plus tard.

Les médecins sont plus nerveux à ce moment-là, ma pression est haute, mon coeur bat vite et je ne sens pas mes contractions du tout. Je n'aie plus de liquide non plus. Je suis clouée au lit, avec un paquet d'infirmières pis de médecins qui tourne autour de moi comme dans une ruche d'abeilles.

Vers vingt-deux heures, c'est décidé, une salle de césarienne est préparée. On ne prend plus de risques. Mon col est «pogné» à deux centimètres et le travail n'avance pas.

C'est la course ensuite, on nous explique en gros comment ça va se dérouler. On envoie mon conjoint se préparer et on m'emmène dans la salle d'opération. On me déshabille, on me rase et l'anesthésiste s'en vient.

Elle me fait une racchi et je ne sens rien. Je suis comme déjà engourdie, je n'aie jamais sentie la fameuse piqûre. Même pas un petit brûlement. Je gèle rapidement et là mon conjoint entre et on débute la césarienne. Je me sens comateuse et j'ai à peine conscience de se qui se passe, tout ce que je sens c la main de mon conjoint. Je sens qu'on me pousse sur le ventre, et puis j'entends pleurer ma fille. Il est 23 heures 23 et 23 secondes exactement!!! Mon chum pleure, mais moi je suis trop dans les vapes. J'ai conscience que ma fille est née, mais je me sens vraiment pas très bien. J'essaie de resté éveillée le temps de savoir si elle va bien. C'est le cas. Et mon chum me dit que c'est vraiment une face de Zara!!! Aussitôt que j'aie entendu ça, que je l'aie vu quelques instants c'est le trou noir ensuite.

Je me rappel plus de rien, sauf que j'étais dans la salle de réveil, ploguée de partout, avec plein d'infirmières autour de moi. Maintenant ma pression baissait, mon coeur décélérait et je tremblais comme une feuille. Mon chum berçait ma fille, je ne pouvais pas la prendre, je n'y arrivais pas.

J'ai ensuite été séparée de mon conjoint et de ma fille, on m'a transférée aux soins intensifs. Le premier jour suivant ma césarienne, je ne filais pas très bien. En plus, j'avais le moral à terre, je me souvenais à peine de ce que ma fille ressemblait. Je savais juste qu'elle était la copie de mon chum et qu'elle avait une fossette au menton. J'avais l'impression d'être déchirée, qui me manquais une partie de moi-même. J'ai pleuré pas mal ce jour-là. Je voulais tellement la prendre et qu'elle ne m'oublie pas!!!

Le matin du deuxième jour, j'allais mieux et je n'en pouvais plus. J'ai exigé qu'on me déplogue et qu'on me descende à la maternité. Une infirmière vraiment très gentille à tout fait pour que ça se réalise. Je lui dois vraiment beaucoup!!! Elle a poussé les médecins à me libérer vu que mon état s'était vraiment amélioré.

J'ai pu enfin descendre à la pouponnière pour attendre ma chambre à la maternité et j'ai enfin pu prendre ma fille!!! Je suis arrivée juste à temps pour le boire. Avec sa petite main, elle m'a prit le doigt et m'a fait une grimace... j'ai pleuré comme une madone!!! pis ça été ben dur de me l'enlever après ça!!!

Mon séjour à l'hôpital a été vraiment long et pénible. Mais quand je regarde notre fille, j'oublis tout. Je peux à peine croire que c'est nous qui avons créé cette petite merveille!!!

C'est la plus noble des actions que j'ai posé en donnant la vie. Même si ça ne s'est pas déroulé comme nous le souhaitions, je ne vois plus ça comme un échec. Je suis maman et c'est ce qui compte. Ma petite est en santé et je l'aie portée pendant de long mois, laissant mon corps faire un véritable miracle.

Et c'est tellement vrai que quand un enfant naît, des parents naissent aussi!!! Je me surprends moi-même, je n'aie plus de craintes ou d'inquiétudes, tout me viens naturellement. C'est comme si j'avais eu des bébés toute ma vie!!!

Merci d'avoir pensé à moi lundi! Voici quelques détails:

Puisqu'Emma était en position de siège, la gynécologue qui m'a suivi dans les dernières semaines a décidé de planifier ma césarienne dans ma 38ième semaine, soit le 8 septembre dernier. Moi qui n'étais pas tannée d'avoir ma bedaine, j'ai été prise de court! Je vous avoue avoir été vraiment angoissée dans les jours précédant la césarienne! C'est probablement la peur de l'inconnu?mais finalement, tout s'est super bien passé!

Papa & moi sommes arrivés à l'hôpital pour 7h am. Pour ma dernière nuit de sommeil sans enfants, c'était pas reposant! Après avoir eu des prises de sang, on m'a amené au bloc opératoire vers les 9 heures. À ce moment là, j'ai eu ma rachidienne : j'avais vraiment les jambes comme des blocs de béton! Tout de suite après, papa est arrivé et est resté à côté de moi.

L'inhalothérapeute m'a offert le miroir quand le bébé serait prêt à sortir. J'ai donc pu voir arriver ma fille au monde à 9h52! Papa a préféré ne pas regarder .

J'ai pu avoir Emma à côté de moi pour quelques minutes avant qu'ils l'amènent à la poup. Ensuite, j'ai passé environ 1 heure dans la salle de réveil avant d'aller retrouver ma puce.

Wow quelle journée et quel feeling d'avoir notre bébé dans nos bras! Je suis en amour?

Pour celles qui auront des césariennes, ne stressez pas trop. Ça se passe bien et je suis déjà en pleine forme! Bon, pas à 100% de ma forme , mais quand même! Laissez les gens près de vous prendre soin de vous et ne pensez qu'à votre bébé qui va arriver! Pendant que j'attendais dans le corridor avant la césarienne, ma gynécologue est passée me voir pour me rassurer... Elle m'a dit que pour eux, les césariennes sont des journées heureuses car ils mettent des bébés au monde. Elle a raison!

Bonne soirée! À bientôt!

louloutte29: au CHUL!!!

Merci Symphonie!!!

Moi ils font ça en un seul coup. Je dois aller passé des prises de sang, puis signer des papiers à l'admission. Après c la recontre pour me préparer à l'opération.

En plus le matin, jdois aller passer des tests pour mes reins, ma pression, tests d'urine et monitoring. Espérant que ma pré-éclampsie s'aggrave pas et qui fasse pas ma césarienne en urgence.

On m'a dit qu'on me referait des prises de sang le matin avant la césarienne.

Grosse journée demain, mais au moins ce sera faite!!!

Euh... césa quoi
Moi aussi, j'ai eu une césarienne. Ça été bien, compte tenu les circonstances. C'est plutôt les circonstances qui étaient étranges.

Voici mon récit, que je fais avec humour maintenant, parce que je me suis sentie coupable longtemps d'avoir moi-même demandé la césarienne. Aujourd'hui, j'ai fait la paix avec ça et je vous explique pourquoi.

Ma dpa était le 17 février, avec un suivi sage-femme en maison de naissance. J'avais choisi d'accoucher à l'hôpital quand même, avec ma sage-femme, dans la salle qui leur est prêtée. J'ai eu des contractions à partir du 26 février. J'ai reçu les sages-femmes à la maison. Super d'être dans mon lit, en bobettes, d'aller et venir dans mon appart, avec mon chum.

Mais je ne dilatais pas. Malgré la douleur qui allait en augmentant. Malgré les contractions aux 4, 3 et 2 minutes. Le jeudi, j'étais enfin à 3. Je suis partie pour l'hopital rejoindre ma S-F. J'ai été en travail latent, puis j'ai finalement dilaté genre jusqu'à 9,5, rendue au samedi.

Comme j'avais devant moi une sage-femme, puis une deuxième, pis une troisième, je me suis ramassée en transfert, avec un médecin puis une cohorte d'infirmières. Allez y les filles, fouillez, faites le votre toucher pour voir le col, je n'ai plus aucune inhibition.

On a essayé beaucoup de positions, bien des choses en fait, un étrange ballet dont je ne me rappelle plus très bien, parce que j'étais épuisée, parce que je n'avais pas dormi encore rendue au samedi, parce que j'avais tellement faim que j'hallucinais. J'avais tellement joué à MahJongg en attendant mes contractions, que je ne voyais que des combinaisons de tuiles à faire.

Puis ils m'ont injecté ce truc (Sytocin) qui devait m'aider. Mes jambes sont devenues comme des celles d'un pantin désarticulé. Mon bébé n'était pas du bon côté, il peinait à se retourner (pas en siège, mais la tête vers l'avant) Il appuyait sur mon col avec son front et le faisait enfler d'un côté.

J'ai moi-même tassé le masque d'oxygène pour demander une césarienne. J'étais plus capable. Je savais que je renoncais à un accouchement naturel, celui auquel je m'étais préparée pendant toutes ces semaines. J'ai eu l'impression de lâcher mes sages-femmes, de les abandonner. Je cherchais l'approbation de mon chum, je suffoquais, j'entendais le coeur de mon bébé, qui pourtant restait fort.

Les jambes qui donnaient des coups de pieds incontrôlables, la sage-femme m'a dit, en me massant les pieds: tu sais, l'important c'est que tu aies ton bébé, peu importe la façon...

Les médecins me disaient que je pourrais avoir l'épidurale. Je ne voulais pas, puisqu'il y avait un fort risque d'utilisation d'outils pour le sortir de là.

J'ai réfléchi à ce que m'a dit la sage-femme. J'ai demandé une césarienne, sans doute avec une autorité qui n'a pas laissé place à la discussion. En moins de 4 minutes, j'étais rasée, avec ma sonde, dans l'ascenseur. Je sentais un certain soulagement, mais j'avoue, j'ai agi sous le signe de l'impulsion. Je suis comme ça et je suis pas très patiente. Mon corps ne pouvait plus.

On a fait des farces avec les anasthésistes. Ils ont eu de la difficulté à me piquer, mes jambes se promenaient encore partout. Mon chum est arrivé, avec le costume en papier, cerné, brûlé, mais soulagé.

Coupe coupe, je sentais qu'on me fouillait dans le bas-ventre, mais ce n'était pas désagréable. La seule chose que j'ai trouvé trop étrange, c'est que je me suis étouffée et ensuite j'Étais comme gelée et j'ai eu des sécrétions dans les poumons jusqu'à ma sortie. Tousser pendant qu'on nous recoud, c'est pas trop bon.

Enfin, j'ai vu mon charlot. Heureuse de constater qu'il avait tout ses morceaux, et une voix rauque qui nous racontait qu'il avait hâte de sortir de là, sans doute. Il devait en avoir marre d'être ainsi coincé, de pousser avec son large front...

Puis, la salle de réveil. Moi toute seule, puis une fille qui vient de se faire faire un curetage parce qu'elle a fait une fausse couche. Moi dans les nuages, elle qui pleure. Une image forte, qui m'a émue. Ils ont mis une éternité à me monter à ma chambre... parce qu'il n'y avait pas assez de staff. Boom de naissance ce week-end là!

J'avais hâte et je me suis un peu fâchée parce que je voulais allaiter. Ça faisait presque 3 heures que j'Étais là. Et mon chum qui était en peau-à-peau s'inquiétait. Je l'ai pris pour ne pas le lâcher, faisant fi du règlement de l'hôpital interdisant que je passe du temps la nuit avec mon bébé.

L'hôpital, c'éTait Beyrouht, Kandahar. Mon chum dormait à terre, on était deux couples dans une chambre simple, c'était pas très propre. Mes voisins de chambre avaient de la visite sans cesse. La bouffe était pas débile. Le staff pas très aidant, un peu condescendant à cause des sages-femmes.

Le dimanche soir, j'étais épuisée. J'ai fait un épisode d'amnésie. Je me souvenais plus qui était mon chum, que j'avais un bébé, je voulais m'en aller. On m'a surveillée de près. Faut le faire, je me faisais réveiller aux 30 minutes, lumières dans les yeux pour tester mes réflexes. Mais on me disait, repose-toi, si tu veux avoir du lait...

Et je n'ai jamais eu de montée laiteuse. Mais j'ai persisté à l'allaitement mixte pendant 7 semaines.

Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus de peine, accouché par césarienne, pas avoir de lait, voir mon petit devenir si maigre parce que mon lait ne lui suffisait pas. Je cherche encore.

Mais je me suis accrochée longtemps à cela: l'important, c'est que ton bébé naisse, que tu l'aies dans tes bras. Le reste, c'est de la mécanique, même dans notre société de performance. Il est à mes côtés, il jase, essaie de manger son pied...

Tant pis pour la cicatrice.

Voilà, ca fait du bien de le dire. Ça me fait un peu moins mal aujourd'hui. J'aurais moins eu de difficultés si ça avait été programmé.

Mais dans le fond, le programme c'était d'avoir un bébé dans mes bras, peu importe!

Salut les filles!!

Josette : C'est demain le grand jour! J'espère que malgré l'excitation tu arrives à dormir un peu! Bonne chance et donne nous des nouvelles dès que tu peux! Pour ta question sur les marches, dans mon cas, ca n'a jamais été un problème. Dès le jour 1 à la maison j'ai monté les marches autant de fois que je voulais par jour et sans douleur particulière. Je les montais juste plus tranquillement ;o)

Mimile: siège complet ou décomplété, je ne pense pas que ca change les probabilités qu'il se tourne ou pas. Mon médecin m'a dit que souvent, les bébés ne se tournent pas parce que le cordon est trop court ou en raison de la forme de l'utérus.

mymy30 : les césariennes planifiés se font généralement à 39 semaines soit juste un peu plus tôt que la date prévue pour t'éviter d'avoir à endurer les contractions pour rien mais pas trop tôt non plus pour ne pas pénaliser le bébé qui a besoin de toutes ses journées au chaud dans ton bedon. Mais c'est pas une règle absolue puisque ca dépend aussi de la santé de la maman et de la disponibilité du médecin. Moi tout allait bien et j'ai eu ma césarienne 9 jours avant ma DPA donc à 38.5 semaine.

Gypsie : je suis vraiment contente que mon histoire a pu t'encourager. Pour te rassurer, ma voisine de chambre à l'hopital, c'était sa 3e césarienne et elle a jamais eu de pépin. Elle vivait ca exactement comme moi. Je te dis, moi j'ai trouvé ca vraiment correct comme expérience. Moi aussi ma pire crainte c'était de ne pas être assez gelée et en salle d'opération je l'ai dit et ils m'ont expliqué qu'il faisait un test avant. Une fois que l'anesthésiste t'a gelé, le médecin te pince très très fort sans même que tu le saches afin de voir si tu es vraiment gelé. Si tu ne réagit pas, comme la majorité des gens, c'est que c'est gelé. Crois moi, ca gèle très rapidement. Tu le sens même ..c'est comme si c'était très lourd et tu n'arrives plus à bouger le bas de ton corps. Je te dirais de ne pas hésiter à exprimer tes craintes aux infirmières. Elles vont t'expliquer comment ils procèdent et ca va surement te rassurer. Moi en tout cas ca m'avait rassurer de savoir qu'ils faisaient un test et ensuite ils ont fait entrer mon conjoint. Pendant que je jasais avec mon conjjoint, le médecin était en train de me couper. Pas longtemp après le médecin a dit qu'il était maintenant rendu à couper la maison du bébé donc l'utérus. J'en revenais pas comme ca allait vite et quelques secondes plus tard j'entendais le crie de mon bébé!! Moi qui avait peur de pas être assez gelé....il était trop tard pour que je m'inquiète!! Je te dis, le pire dans une césarienne c'est les inquiétudes qu'on se fait!!!


N'hésitez pas si vous avez d'autres questions. Ca me fait vraiment plaisir!

Les filles aux bébés en sièges: à mes cours de yoga pré-natal, ils disaient de pratiquer la position suivante le plus de fois possible par jour, et le plus longtemps possible: Se mettre à 4 pattes et se coucher le visage contre le sol (sur nos bras repliés), le derrière un peu dans les air...Si bébé a à se retourner, il le fera plus faciblement ainsi, ca lui laisse plein de place ça l'air...2 filles dans mon cours ont réussi! Et si jamais c'est une césarienne, je peux vous dire que je suis une césariennée et que je suis très satisfaite!

Josette: Pour les escaliers, j'en ai pas... à part les 3 petites marches qui mènent à la porte d'entrée et les premières journées, c'était pénible... je te dirais de te donner une bonne semaine avant de faire de l'escalier... au pire, bains à la débarbouillette la première semaine après la césa... Le temps de te donner la chance de récupérer un peu.