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Les championNEs

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 14 février 2010 18:10:23 EST  
Ce post m'intéresse car ma plus grande fait pour le moment du préballet (elle a 4 ans), mais vu que, comme toi Gala, elle est un peu 'hyperactive' à ses heures, je me disais que la gym correspondrait bien à son besoin de courir et sauter partout comme une sauterelle...
Dans mon coin, comme partout peut-être, ça ne commence qu'à partir de 5 ans, donc pour l'instant, je la laisse essayer la danse classique, j'avoue que c'est une des seules choses dans mon quartier qu'elle pouvait faire à son âge, accessible financièrement.

Bref, je vais me renseigner comme il faut, même si, je compte pas en partant en faire une nouvelle Nadia Comaneci, je souhaite malgré tout qu'elle puisse évoluer sans une énorme pression sur les épaules, au cas ou ça lui plaise... 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 18:02:20 EST  
Elle est au Viagym de Terrebonne avec une femme qui s'appelle Diane Sabourin.

Pour l'instant, elle a un cour le mercredi matin qui dure 2hrs30 et le dimanche matin 1 hrs.

Ma fille est une "super" active ( comme son père plus jeune...) qui a énormément besoin de bouger ! Pour l'instant, je trouve que ça canalise son énergie.

Merci d'avoir partager ton expérience avec moi...

Gala Wink  

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 février 2010 17:10:51 EST  
Oui, on exigait de moi la perfection. Parce qu'une faute, si petite soit-elle fesait que je n'accédais pas au podium. Quand tu es gymnaste, tu dois être mince, flexible, dynamique et forte... Les coachs sont fous...

Je te dis ça mais si ta fille Gala n'accède pas au niveau national et international, ce sport pourraît être intéressant. Ma soeur s'est rendu au niveau provincial. elle s'entraînait une vingtaine d'heures par semaine et a vraiment eu du fun...

Je ne regrette pas. Ça servirait à quoi de toute façon...

En tk, Si ta fille perce... Fait attention. Oui, j'ai quand même eu du fun. Mais j'en ai surtout braillé une shot.... C'est un milieu très difficile...

Elle est dans quel club???

Je te laisse sur un lien...

http://www.youtube.com/watch?v=5JGpno2ZHLw 

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MeteO

Inscrit le :
21 déc. 2008

Posté le: 14 février 2010 16:51:30 EST  
Superlune

Ton entourage a réagit comment quand tu as décidé d'arrêter la comptétion?


u fesais combien de compétitions par année? Et qu'elle était ta force la poutre, cheval, sol ou les barres ??

j'en ai des questions hein? Wink


Moi j'aurais aimé faire du patinage artistique jeune et de la gymnastique aussi cer je suis très souple. 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 16:29:16 EST  
J'ai vue la deuxièmes lettres plus haut dans le post que tu as écrit...Tu répond à certaine de mes questions.

Je pense qu'il ne faut pas que la coupure soit trop nette quand on décide d'arrêter un sport que l'on pratique depuis des années à raison de plusieurs heures semaine. Il ne faut pas non plus que le sport d'élite remplace l'identité profonde, il doit l'a compléter.

Un sentiment de vide profond peut effectivement survenir une fois les compétitions terminées...

C'est effectivement beaucoup d'investissement de temps et d'énergie et ce temps là n'est pas mit ailleurs...

  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 16:21:20 EST  
Est-tu certaine que l'on exigeait de toi que tu sois parfaite ou en n'est tu venue à le croire avec les années ?

Est-ce que tu as néanmoins le sentiment d'en avoir retiré quelque chose ou l'inverse ?

As-tu des regrets face à cela ?

Je te pose ces questions car il me faudra peut-être prendre la décision d'encourager ma fille dans ce sport ou non si elle semble démontré les aptitudes requises et je suis contente de savoir qu'il y a quelqu'un ici qui peut en témoigner.

Que pense tu de ce que j'ai écrit sur le sujet, est-tu en accord, en désaccord ?  

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 février 2010 15:42:12 EST  
Gala: C'était un des facteurs... Quand tu es gymnaste de compétition, tu dois être parfaite... De 6 à 16 ans, j'ai grandis dans ce milieu en quête de perfection, de contrôle et discipline extrême. Quand j'ai arrêté de m'entraîner, c'était en moi...

Je m'entraînais à tous les jours sauf le jeudi. Je passais mes week-end au gym... Je m'entraînais durant l'heure du dîner... Rolling Eyes

C'était ma vie... Rolling Eyes  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 15:29:33 EST  
MÉTÉO: La pratique d'un sport de haut niveau peut aussi apporter du bon ( dépassement de soi, persévérance, endurance, courage, sacrifice, humilité, esprit d'équipe, confiance en soi, etc ) pas uniquement des problèmes ! De plus, les risques de blessures sont présents dans plusieurs sports. La gymnastique présente un niveau plus élevé que d'autres mais c'est loin d'être automatique parce que tu en fais que tu seras pleins de séquelles une fois parvenu à l'âge adulte et plusieurs athlètes ont vécue de très belles expériences sans en sortir hypothéqué pour le reste de leur vie.De plus, il y a aussi des bénéfices physique indéniables à long terme sur l'organisme ( souplesse, force, métabolisme efficace, développement musculaire et densité osseuse etc...)

Il est toutefois possible que la jeune fille qui pratique un sport de haut niveau connaisse une puberté plus tardive que les jeunes filles de son âge mais le retard sera toujours rattrapé.

Il y a beaucoup de fausses croyances sur certain sport mais il est essentiel que les parents soient très vigilants et s'informent correctement sur les risques encourues. Il ne faut pas confier son enfant à n'importe qui... Beaucoup ne s'y connaissent pas suffisamment sur le plan physiologique et développemental de l'enfant en croissance et font passé les médailles et les trophées avant le bien-être de leur athlète.


  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 15:15:47 EST  
TRÈS élevé 30-35 hrs semaine Superlune ...

En moyenne, j'ai lu qu'il était bon de ne pas dépassé les 20/25 hrs semaine pour les sportifs de haut niveau...

En ce qui concerne la dépression, croit tu qu'elle n'était que relié à l'arrêt de ton sport ou si il y avait d'autres facteurs ?

Tu n'es pas obligé de me répondre si tu ne te sent pas à l'aise d'en parler, je vais comprendre... Wink

Voiçi un article concernant les risques des sports de haut niveau chez l'enfant ( physiquement et psychologiquement )

Il faut un excellent entraîneur pour évité les abus et les blessures...

http://www.usep.org/usep_outils/Kin_Ball/kin-ball/page08.html
 

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 14 février 2010 15:09:33 EST  
Si ma fille présente les qualités et le désir de participer à des compétitions, qu'elle y prend plaisir et semble heureuse dans son sport, pourquoi pas !

Elle fait de la gymnastique et elle à été sélectionner pour faire partie de la relève. Je vois qu'elle capote sur ça et s'amuse comme une petite folle avec sa petite gangs de fille ! Je trouve ça beau de les voir mais surtout, privilégié de pouvoir vivre une belle expérience comme celle là !

 

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Cadence

Inscrit le :
14 janv. 2008

Posté le: 14 février 2010 14:23:08 EST  
Exactement, je pense que l'important, c'est de susciter des intérêts chez les jeunes pour qu'ils aient un but. Un objectif, une passion... Que ce soit de l'art ou un sport, pour moi c'est la même chose. J'inclurais à la limite les scouts et autres trucs du genre. C'est important que les jeunes se sentent valoriser et intégrer dans quelque chose. 

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 février 2010 14:20:45 EST  
Oui... Parce que ce qui est important à la base dans le sport ou toutes autres activités, c'est la performance un peu évidemment, mais aussi le sentiment d'appartenance que ça apporte... Faire parti d'un groupe qui partage la même passion que toi est indispensable selon moi... surtout quand tu es jeunes.

C'est drôle que tu me parles de danse. Parce que c'est ce que j'aimerais que ma fille fasse... de la danse! C'est une activité qui se pratique en équipe... mais seule aussi.(la gym... c'est pas un sport d'équipe... oui j'avais mes copines avec qui je m'entraînais, mais sur le cheval, les barres, la poutre ou le sol, j'étais SEULE au monde...)

La danse, c'est une activité qui évolue bien avec l'âge de la personne. À 70 ans, on peut encore danser. J'ai 30 ans, et pas de danger que l'envie me pogne d'aller faire de la poutre. Laughing De toute façon, je ne suis plus capable de rien faire, j'ai tout perdu mes muscles...

Il n'y a pas juste le sport dans la vie. Il y a la musique, l'art... Je crois que peut importe ce qu'on choisi de faire, il faut savoir garder un certain équilibre... 

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Cadence

Inscrit le :
14 janv. 2008

Posté le: 14 février 2010 14:18:53 EST  
Moi j'ai toujours fait de la danse. Bon, c'est pas une discipline olympique, mais ça demande aussi beaucoup d'implication de la part des parents jusqu'à un certain âge. Je faisais 4 cours par semaines, ma mère devait donc venir me porter et me chercher à l'école de danse 4 soirs par semaine. Jusqu'à temps que je sois assez vieille pour m'y rendre et revenir en autobus... Je ne regrette rien et ma mère non plus. Elle préférait me savoir là plutôt que dans la rue à faire des conneries. Avec les enfants, je n'ai plus le temps ni l'énergie pour le ballet mais je vous assure que je regarde souvent mes pointes dans le garde-robe et que je m'ennuie d'avoir mal aux orteils!! J'ai d'ailleurs fait un DEC en danse et commencé un BAC en danse, mais je me suis vite rendue compte que je ne gagnerais jamais ma vie avec ça...

Étant technicienne en loisirs de métier, je trouve qu'il est important pour les enfants de se découvrir une passion et que notre rôle de parent c'est de les supporter dans ces choix. Je précise bien le mot CHOIX. Si mon fils veut devenir un champion de ski acrobatique et qu'il est prêt à tous les sacrifices pour atteindre son but, je serai avec lui. Mais jamais je n'obligerai un de mes enfants à faire des choses qui ne l'intéresse pas pour me valoriser...

Évidement, quand ils sont petits, c'est nous qui les inscrivons au soccer ou au ballet pour leur faire découvrir de nouvelles activités, mais ils peuvent tomber en amour avec ce que le parent a choisi mais aussi s'ouvrir à autres choses et demander à leurs parents de les inscrire dans une nouvelle discipline. En fait pour moi, l'important c'est de ne pas abandonner, dans le sens où si tu veux changer de discipline, je suis bien d'accord, mais tu termines la saison que tu as commencé avec ton équipe.

Wow, j'avais beaucoup de choses à dire sur le sujet!! Embarassed   

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Lälälälou

Inscrit le :
06 sept. 2008

Posté le: 14 février 2010 14:02:17 EST  
Très intéressant l'analyse que tu rapportes, Calipso! J'ai pas de misère à croire que la pratique d'un sport de compétition puisse s'apparenter à un trouble obsessionnel. Quand on regarde ça avec une certaine distance, c'est presque absurde de penser qu'un coureur, par exemple, peut passer 10 ans de sa vie à tenter d'améliorer sa performance de 0,1 seconde... Soit il a une motivation hors du commun, soit il en fait une obsession, c'est trop irrationnel.

Et merci pour ton commentaire, Superlune. T'es bonne t'avoir fait ça, et d'avoir pris la décision d'arrêter. J'imagine qu'il doit y avoir un genre de deuil à faire quand on quitte la compétition. Penses-tu que tu aurais eu autant de plaisir et de fierté si tu avais fait partie d'une école de danse ou d'un autre groupe plus "récréationnel", moins compétitif?  

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 février 2010 13:00:11 EST  
Personnellement, j'aimais le fait d'être populaire et différente des autres. Je manquais l'école et je prenais l'avions plusieurs fois par année pour aller compétitionner à l'extérieur. Je ramenais des médailles, des trophés.. J'étais "HOT". Ma famille était fière de moi.... mes amis aussi... Rolling Eyes

Quelques années après avoir arrêté, j'ai fait une dépression. C'est à ce moment que j'ai appris que le bonheur réside dans les petits rien de la vie. Pis que je n'avais pas besoin de ramener des médailles pour me réaliser et réussir. Wink

Faire un sport de niveau national et international, c'est quelque chose...

 

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MeteO

Inscrit le :
21 déc. 2008

Posté le: 14 février 2010 12:50:12 EST  
Je vais continuer ici ca bug trop...

Messemble qu'il y a des limites à ne pas franchir? ça n'a pas d'allure de faire 35 h semaine où est le plaisir la dedans? Si un de mes enfants voudrait ça honnêtement je ne saurais pas comment réagir. JE serais dans un dilemne incroyable.

En plus que maintenant à l'école faut faire de nos petits des Einstein. Sans rancune pour les profs. Wink Maudit stresse de performance qui mène au burn-out.. entk c'est mon avis.  

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MeteO

Inscrit le :
21 déc. 2008

Posté le: 14 février 2010 12:46:41 EST  
superlune a écrit
J'ai fait de la gymnastique artistique durant 10 ans. 30-35h / semaine...

En 1993, j'étais sur l'équipe nationale junior... en vue d'être Sénior afin de faire la sélection Olympique des jeux d'Atlanta en 1996. J'ai tout lâcher en 1995. Je voulais vivre comme une fille de mon âge "normale"... sortir, bouffer du mc do pis me coucher tard...

Bien que ce sport m'ai beaucoup apporté, j'aimerais tenir ma fille loin des sports d'élites. C'est pas une vie normale. C'est exigent. T'as pas de vie à part ton sport. Pis quand tu décides d'arrêter, tu te sens Nobody en SVP...
Je comprends les parents d'être fières de leurs enfants qui vont aux Olympiquex, mais moi, personnellement... j'aurais plus peur qu'autre chose...
Mais c'est pas ma vie, c'est celle de ma fille alors...
Véro



  



On S'entends tu que la gymnatique et certains autres sports ce sont des "scrap-articulations" et autre fracture ect....ca hypoth`que bin des choses entk moi je trouve que c'est pas normal pour un enfant de faire autant sacrifice... 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 14 février 2010 11:20:24 EST  
Il y a eu une tribune téléphonique là dessus à la radio de Radio Canada...
Parmi les interventions, un psychologue est venu parler de ce qu'il voyait en travaillant étroitement et directement avec des athlètes de haut niveau, qui sont présents dans des compétitions de calibre nationales et mondiales.
D'après lui, il y a beaucoup d'athlètes qui souffrent de troubles obsessionnels(bcp plus qu'on en le pense mettons), liés à leur objectif ultime qui est de gagner la plus haute marche du podium, une médaille et surtout l'or...
Alors, je pense que cela dépend quelles sont les motivations derrière le jeune qui décide de pratiquer un sport de compétition...Pour quelles raisons le fait-il? Parce qu'il aime l'adrénaline liée à la compétition, pour se dépasser, pour gagner, pour prouver quelque chose à quelqu'un, pour se faire aimer? Je pense que les motivations derrières vont être le moteur qui va les pousser à continuer, mais toutes les motivations ne se valent pas, et elle peuvent aussi être la cause de troubles et de dépressions. Si le jeune se fixe des attentes irréalistes (ou si on les fixe pour lui et qu'il s'y conforme), là je pense que ça devient dangereux...
Est-ce que les J.O alimentent ces jeunes? Certainement. Mais cela peut-être bénéfique si les intentions sont bonnes. Ou ça peut se transformer en pathologie si le sport devient le seul attrait dans la vie du jeune, si gagner est le seul objectif de vie qui le motive. Et il y a aussi un après. car on ne peut prétendre être compétitif durant 20 ans...C'est comme pour tout, ça prend un équilibre 

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balabalabala

Inscrit le :
13 déc. 2007

Posté le: 14 février 2010 11:10:36 EST  
J'ai fait de la gymnastique artistique durant 10 ans. 30-35h / semaine...

En 1993, j'étais sur l'équipe nationale junior... en vue d'être Sénior afin de faire la sélection Olympique des jeux d'Atlanta en 1996. J'ai tout lâcher en 1995. Je voulais vivre comme une fille de mon âge "normale"... sortir, bouffer du mc do pis me coucher tard...

Bien que ce sport m'ai beaucoup apporté, j'aimerais tenir ma fille loin des sports d'élites. C'est pas une vie normale. C'est exigent. T'as pas de vie à part ton sport. Pis quand tu décides d'arrêter, tu te sens Nobody en SVP...

Je comprends les parents d'être fières de leurs enfants qui vont aux Olympiquex, mais moi, personnellement... j'aurais plus peur qu'autre chose...

Mais c'est pas ma vie, c'est celle de ma fille alors...

Véro



  

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