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Auteur | Message |
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JosieCrazyInscrit le : |
My god je pensais pas que mon post deviendrait un débat public/privé... C'était pas mon but du tout.
Je faisais plutôt référence au fait que la mère de la jeune fille croyait l'écarté de toute consommation de drogue simplement par le choix d'une école. Je me demandais si comme pour la sexualité (l'idée que si on en parle pas y'en aura pas ou que si on donne des condoms, on incite aux relations) on avait plusieurs idées préconçues des choses qu'on peut éviter pour nos enfants. Je sais pas si je suis claire (je suis fatiguée et j'ai de la difficulté à réfléchir ) Tout ça pour dire que je n'avais pas de vision défavorable à l'école privée (comme j'en ai pas plus pour le public)... J'espère que mon idée est plus clair car en lisant Gala , j'ai eu l'impression que mon 1er message n'était pas celui que j'avais voulu écrire. |
CalipsoInscrit le : |
Gala a écrit CALIPSO à écrit: " On peut se droguer dans virer junkie et réussir très bien à l'école de surcroit. " On ne peut pas faire usage de la drogue de manière mesuré lorsque n'en prend pour oublier sa misère et la souffrance. La plupart du temps, pas toujours, il y aura escalade et démesure. Tout à fait, mais la souffrance des jeunes n'est pas l'apanage exclusif des jeunes de l'école publique. Quand on fait usage de drogues récréatives, et bien ça s'appelle se droguer, même si c'est occasionnel. Et c'est ce type d'usage exclusivement auquel je fais référence. Quand on se drogue pour oublier sa misère et sa souffrance, celle-ci ne devient plus qu'un outil comme un autre, on pourrait tout aussi bien choisir l'alcool. Le problème majeur n'est pas la drogue elle-même, c'est le mal être de l'enfant que personne n'a réussi à détecter qui le devient. |
AnonymeInscrit le : |
Calipso a écrit Quand vous parlez de 'drogues', auxquelles faites vous allusion? Parce que honnêtement, je ne sauterai pas au plafond si je sais que mes filles ont fumé un peu de pot. Je suis convaincue d'avance qu'elles finiront par le faire, simplement pour expérimenter, connaitre le 'buzz'. Tout comme je sais qu'elles finiront par prendre une cuite. Mais il est certain que j'aurai des discussions avec elles sur les dangers de l'abus de ces drogues, de la conduite avec faculté affaiblie, que ce soit sous l'effet de drogue ou alcool etc...et si jamais il y a des soirées ou ça risque de circuler, je préfère aller les porter et les récupérer, quite à me lever à 3h du matin. Par contre, je tiens à rester vigilante pour que le pas ne soit pas franchi vers des drogues dures. Bref, en gros, je pense être pas mal réaliste. J'ai fumé du pot et j'ai pris de l'alcool (quoi que je peux compter sur les doigts d'une seule main les fois ou j'ai été vraiment mal), tout comme mon chum, dans ma jeunesse. Je ne pense pas être un adulte irresponsable aujourd'hui à cause de ça. Je ne pourrai pas les empêcher d'expérimenter et de braver les interdits. Je mise sur le dialogue et la communication afin qu'elles acquièrent la conscience nécessaire qui leur permettra de faire des choix matures et plus responsables, et de prendre leur responsabilité en cas d'erreur de parcours. On verra bien, je ne suis pas encore rendue là de toutes façons. Je pense aussi comme ca... c'est pas mal ce que mes parents ont fait.. J'ai fait mes propres expérience pour savoir de quoi il en était et ca a suffit a me rendre compte par moi-même que la drogue c'était pas pour moi. |
AnonymeInscrit le : |
J'ai fait tout mon primaire et mon secondaire a l'école privée, a l'exception de ma 6e année et le début du 1er secondaire.
Je peux vous garantir qu'a l'école privée ou j'allais, tous les préjugés nommés par Gala sont bel et bien faux. Les drogues que j'y ai vu étaient plutot a l'extérieur de l'école, avec les élèves de l'école dans les partys ou autre, mais dans l'école, non. On ne pouvait pas sortir du terrain de l'école de toute facon, même pour l'heure du diner. Alors qu'au public, les jeunes sont libres de faire ce qu'ils veulent, d'aller ou ils veulent, c'est clair que c'est plus facile d'aller fumer un joint dans le bois sur l'heure du midi... Au privé, les jeunes viennent tous d'un millieu semblable (certainement pas parfait, mais semblable disons) alors je dirais qu'il y a beaucoup moins de chances d'être influencé par quelqu'un qui vient d'un millieu plus difficile. Mais rien n'empêche de fréquenter d'autres jeunes du public. C'est ca la grosse différence selon moi, mais sourtout l'éducation et l'encadrement faite par les parents a la maison ! |
gege123Inscrit le : |
Je lève donc la main bien haute J'allais pourtant au public. J'avais des amis qui en prenaient, mais ne m'en ont jamais offert et n'en ont pas consommé devant moi. C'est au cégep que j'ai vu mon premier joint et ma première ligne de coke. Encore une fois, lorsque j'ai exprimé mon malaise, ils ont attendu que je parte (et je ne me suis pas dépêchée). Mon frère était un toxicomane averti qui a tout essayé. Il ne m'en a pourtant jamais offert non plus.
Par contre, je sais que les motivations qui incitent des parents à opter pour le privé varient d'une famille à l'autre. Je pense que ce dont il est question ici est du choix motivé par la croyance qu'il n'y a pas de drogue au privé. De la drogue, il y en a partout où il y a du mal-être. Du mal-être, il y en a dans toutes les sphères de la société.La drogue va varier, mais la cocaïne par exemple n'est pas une drogue de pauvre. L'héroïne, le crak beaucoup plus. |
GalaInscrit le : |
Oui mais je ne sais pas trop Calipso, on dirait que c'est plus " politiquement" correct de parler en mal du privé d'après ce que je remarque...
Je me demande bien pourquoi... Bref, que le premier qui n'a pas prit de drogue à l'école ou n'en n'a pas vue lèvent la main ! |
GalaInscrit le : |
CALIPSO à écrit: " On peut se droguer dans virer junkie et réussir très bien à l'école de surcroit. "
On ne peut pas faire usage de la drogue de manière mesuré lorsque n'en prend pour oublier sa misère et la souffrance. La plupart du temps, pas toujours, il y aura escalade et démesure. Un jeune, qui est somme toute sain, consommera de manière récréative ou par curiosité mais cela n'affectera pas son fonctionnement. Au privé, autant qu'au public, il y en n'a qui en abuseront et le feront pour de très mauvaises raisons ( performance, anxiété, timidité excessive, angoisse, mauvais traitement ,etc) et j'en suis tout à fait consciente mais pas plus au privé qu'au public. |
CalipsoInscrit le : |
Mais Gala, les mêmes préjugés sur l'école publique existent de la part des parents qui envoient leurs enfants dans le privé.
Ce n'est pas parce que certaines personnes entretiennent ces mythes qu'ils sont vrais de part et d'autres. Du moment que le choix se fait sur autre chose que ces mythes, personnellement, chacun envoie bien ses enfants ou il veut. |
GalaInscrit le : |
je n'envoient pas ma fille au privé la tête emplit de fausses illusions. Ma fille, je sais qu'elle sera tôt ou tard soumisse à la tentation de prendre et d'essayer des drogues et sans doute qu'elle en essaiera certaine. C'est un peu normal de vouloir faire des expériences.
Les parents qui choisissent l'école privé ne le font pas tous par "snobisme". La majorité le font pour d'autres raisons très discutables dont je ne débatterait pas ici puisque ce n'est pas le sujet de départ... Voiçi les commentaires qui reviennent beaucoup sur le privé.. -Il veulent que les enfants soient comme des petits soldats -Ils sont soumis à trop de pression -Ça coûte cher, tsé à quoi ça sert de paye au primaire ?? -C'est des grosses journées...( l'école de ma fille finit à 4hrs30 mais la plupart des parents de toutes façon envoient les enfants au service de garde après l'école jusqu'à 5hrs des fois plus...) -Il y a plus de drogue, plus d'anxiété de performance... -Quoi ? Y'a un examen d'admission ?? Ben oui...C'est comme ça. C'est pas mal surtout que les tests sont très ludiques et souvent sous forme de jeux. Le pire c'est que la plupart du monde tripe sur le concept " programme international" public mais pourtant, elles ont aussi un examen d'admission souvent plus difficile que celui de certaine école privé... |
CalipsoInscrit le : |
Gala a écrit Une école qui a un taux de diplomation de l'ordre des 97 % ne peut pas compter beaucoup de junkie dans ces rang selon moi...Ça ne marche pas comme ça...Pas parce qu'il y a quelque élèves qui en prennent que c'est une généralité ! Il y en n'a partout de la drogue et parfois même de la très légale prescrit par nos médecins ! Je trouve ce genre de propos quelque peu naif... On peut se droguer dans virer junkie et réussir très bien à l'école de surcroit. Je crois que le discours ici c'est de considérer qu'il n'y a pas juste au public que la drogue circule, et que le privé ne fait pas exception. On ne dit pas que les enfants qui fréquentent ces écoles sont des junkies...Associer la drogue à la pauvreté ou la misère exclusivement, c'est également un gros préjugé selon moi. La drogue vient des pays pauvres pour faire oublier leur ptits bobos aux gens des pays riches. Et puis j'aimerais rajouter que s'il y a 97% de diplomation, c'est parce que les élèves sont triés sur le volet pour entrer au privé, pas parce qu'ils sont 'clean' de toutes substances illicites |
GalaInscrit le : |
Hé bien moi je vais dans le contraire de ce qui est dit ici...
Je trouve qu'il y a BEAUCOUP de préjugés sur les écoles privés. Ma fille ira à l'école privé et j'ai beaucoup de remarque négatives lorsque j'en parle. Il y a une attentes évidentes de justifications sur le pourquoi de notre décision... Ces petites filles là qui jasaient, elles se comparent à quoi au juste ? Elles n'ont sans doutes connues que l'école privé...En prennent t-elles de la drogue ? Une école qui a un taux de diplomation de l'ordre des 97 % ne peut pas compter beaucoup de junkie dans ces rang selon moi...Ça ne marche pas comme ça...Pas parce qu'il y a quelque élèves qui en prennent que c'est une généralité ! Il y en n'a partout de la drogue et parfois même de la très légale prescrit par nos médecins ! Oui, je pense que la drogue est présente partout mais que les drogues seront peut-être différentes au privé. Par contre, je suis loin de croire qu'elles ont le palmarès des drogués dans les écoles du Québec... Perso, je suis pas mal certaine qu'il y en n'a plus au public. La drogue est là ou la misère réside... |
CalipsoInscrit le : |
Quand vous parlez de 'drogues', auxquelles faites vous allusion?
Parce que honnêtement, je ne sauterai pas au plafond si je sais que mes filles ont fumé un peu de pot. Je suis convaincue d'avance qu'elles finiront par le faire, simplement pour expérimenter, connaitre le 'buzz'. Tout comme je sais qu'elles finiront par prendre une cuite. Mais il est certain que j'aurai des discussions avec elles sur les dangers de l'abus de ces drogues, de la conduite avec faculté affaiblie, que ce soit sous l'effet de drogue ou alcool etc...et si jamais il y a des soirées ou ça risque de circuler, je préfère aller les porter et les récupérer, quite à me lever à 3h du matin. Par contre, je tiens à rester vigilante pour que le pas ne soit pas franchi vers des drogues dures. Bref, en gros, je pense être pas mal réaliste. J'ai fumé du pot et j'ai pris de l'alcool (quoi que je peux compter sur les doigts d'une seule main les fois ou j'ai été vraiment mal), tout comme mon chum, dans ma jeunesse. Je ne pense pas être un adulte irresponsable aujourd'hui à cause de ça. Je ne pourrai pas les empêcher d'expérimenter et de braver les interdits. Je mise sur le dialogue et la communication afin qu'elles acquièrent la conscience nécessaire qui leur permettra de faire des choix matures et plus responsables, et de prendre leur responsabilité en cas d'erreur de parcours. On verra bien, je ne suis pas encore rendue là de toutes façons. |
maman3xInscrit le : |
Je suis allé au public et j'ai jamais vu de passage de drogue... j'ai déjà entendu parlé qu'il y en avait... mais je ne me tenais pas avec le ''bon'' monde j,imagine! C'est plus tard que j'ai réalisé que du monde que je connaissais en prenais... dont mon ex!
Moi j'en ai jamais prit et j'en ai une peur bleu! J'avoue qu'il y a une chose qui me décevrait chez mes enfants et se serait qu'il touche une fois à la drogue... mari inclu! Mais je ne me ferme pas le yeux et je suis consciente que ça risque d'arriver au moins une fois... ce doit être rare les gens comme moi qui fuit ça comme la peste et qui ne se sont jamais laissé tenté une fois! Alors j'espère pouvoir d'abord les sensibiliser aux conséquences, les encadrer et les soutenirs... Mais la drogue c'est comme le sexe ou autre chose qu'ont se dit '' ça n'arrive qu'aux autres!'' il faut toujours être vigilant comme parent!!! |
La louveInscrit le : |
Si on croit comme parent qu'il y a des milieux totalement à l'abri des drogues et autres phénomènes associés à la jeunesse (à tord ou à raison), effectivement, ça relève de l'utopie.
À moins d'enfermer l'enfant sur une ile déserte et de contrôler absolument toutes les entrées et sorties de matériel et/ou de visiteurs (y compris les bouteilles à la mer), l'enfant sera confronté un jour à la drogue, au sexe et autre. L'encadrement aimant et le dialogue sont nos seules armes pour contrer l'effet d'entraînement par les pairs. |
amaltheaInscrit le : |
De la drogue il y en a partout malheureusement. Privé ou public ca change pas grand chose quant à moi. Je suis aller au public et nous on recevait les éléves qui c'était fait expilsé du publique pour trafique de drogue Durment ceux qui arrivait de l'école de Tipoune Pourtant je n'ai jamais pris de drogue au secondaire meme si j'avais un dealer a cote de mon casier
L'éducation et la prévention doit ce faire peu importe le milieu, privé, public, ville, ou campagne. C'est aux parents de préparer son enfant à dire non. Et c'est pas en se mettant la tete dans le sable que ca va le protégé. |
gege123Inscrit le : |
Ça confirme ce que je pensais... Plusieurs parents gèrent la vie de leur enfant comme ils auraient voulu avoir la leur. Ils pensent à leurs propres aspirations plutôt qu'à leur enfant. Ils pensent que parce qu'ils paient, ils sont mieux protégés. Que des riches (parce qu'à l'école privée, il faut avoir un minimum de bidou), ça ne se drogue pas...des sportifs non plus, Geneviève Jançon l'a dit.
L'argent ne suffit pas. Il faut de l'encadrement, de l'amour et de l'écoute (l'ordre n'est pas exaustif) pour élever des enfants. |