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système scolaire (long...)

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 27 décembre 2008 12:42:20 EST  
Il me fait voir une façon différente de penser. Comme toi, je crois beaucoup au public et à la réforme. Par contre, je ne rencontre pas les mêmes difficultés que toi. J'enseigne en 1re année et je n'ai que 21 élèves dans ma classe. Les écarts sont donc beaucoup plus petits entre mes élèves les plus forts et les plus faibles. En plus, nous avons une direction et une CS qui nous offre beaucoup de services. Mes élèves à risque ont 30 minutes d'orthopédagogie PAR JOUR. Sans compter que lorsque j'avais un enfant qui souffrait du syndrome de la Tourette, j'avais une technicienne avec moi en classe 2½ heures par jour. Tout le monde en a profité.

Par contre, c'est vrai que si nous avions plus de ressources, nous pourrions offrir un meilleur service. Ta proposition m'a fait penser qu'en médecine, le privé n'a pas les mêmes subventions, à moins que le service public déborde, ce qui est loin d'être le cas en enseignement. 

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 27 décembre 2008 12:07:15 EST  
Gege : et il te fait réfléchir à quoi, dis-moi? 

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 27 décembre 2008 12:05:56 EST  
Lyny : c'est déplorable que tes parents aient dû payer pour t'offrir un encadrement plus fort... le public devrait pouvoir offrir un tel encadrement, mais je doute qu'il puisse le faire dans les conditions actuelles.

Par contre, si le public offrait des classes à 20-22 élèves, ce serait probablement possible. Ou du moins, ce serait beaucoup mieux que ce l'est aujourd'hui. Présentement, je ne pense pas que les choses soient en train de s'améliorer, malheureusement. Donc je comprends ce que tu dis, quand tu dis que certains ont besoin de cet encadrement et doivent payer pour aller le chercher. Mais il ne devrait pas en être ainsi : le public devrait, malgré les différences de clientèles, pouvoir offrir la qualité du privé, mais gratuitement. Et il n'y a pas 36000 solutions, pour y arriver : il faut de l'argent. Cet encadrement, il faut l'offrir même aux pauvres... même aux classes moyennes-basses... et même aux riches, mais gratuitement!

Quand les différences de clientèle affectent la qualité du service, faut adapter les services. Même si ça coûte des sous. Et pour équilibrer le tout, faut aller les chercher là où il y en a... 

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lyny

Inscrit le :
17 mai 2006

Posté le: 27 décembre 2008 10:41:42 EST  
Ça dépend peut-être des écoles et des régions...

Moi j'allais au privé car j'avais besoin d'un encadrement plus fort. À mon école, la majorité venait de la classe moyenne. Il y avait des filles de riches, mais il n'y a jamais eu de discrimination.

Si on avait pas de financement, j'aurais du aller au public et je n'aurais pas mon diplome du secondaire. 

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gege123

Inscrit le :
01 avr. 2005

Posté le: 27 décembre 2008 10:31:15 EST  
Ton message me fait grandement réfléchir MarieCharlo. 

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 27 décembre 2008 09:10:34 EST  
Je ne suis pas certaine de ce que tu dis quant à la classe moyenne. J'ai enseigné au SSF à Cap-Rouge, et j'ai quelques amies qui enseignent dans les écoles secondaires privées à Québec, et ce n'est pas majoritairement des classes moyennes qui se retrouvent en majorité dans les écoles privées. Au SSF (bon, ce n'est pas représentatif de toutes les écoles, je ne peux pas généraliser non plus...), il y avait des jeunes qui se pointaient en BMW (la leur!) alors que moi, j'arrivais avec ma Firefly rouillée 1995... Et ce n'est pas si peu fréquent. Je crois que c'est un leurre de penser que la majorité provient de la classe moyenne... Présentement, le système scolaire est à deux vitesses : une pour les moyens-pauvres (ou ceux qui ne croient pas au Privé) et une pour les moyens-élevés. Les deux vitesses sont financées (en totalité ou en grande partie) par l'État. Ce n'est pas un peu illogique?

Les écoles privées présentement agrandissent, alors qu'au Public, on se bat pour garder les postes de tous les profs parce qu'il manque d'élèves. Crois-tu que la qualité d'enseignement, la qualité des profs du privé, soit réellement meilleure que la qualité des profs du public pour qu'on en arrive à une telle situation? 

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Marilyne1981

Inscrit le :
16 nov. 2006

Posté le: 26 décembre 2008 21:53:36 EST  
Ton texte est vraiment bien écrit MarieCharlo, et je suis d'accord avec la réalité que tu décris (moi aussi j'enseigne au primaire). C'est vrai que la tâche demandée, versus les moyens fournis, est très exigeante. Je regarde tout ça, et je me demande si je vais vraiment faire ça toute ma vie. Pour l'instant, j'enseigne à temps partiel (je prends des compléments de tâche) parce que je ne vois pas comment je pourrais continuer à avoir une vie de famille sinon!

Par contre, je ne suis pas tout à fait en accord avec ta solution de réduire le financement au privé. La majorité des élèves qui fréquentent le privé viennent de la classe moyenne (du moins, quand j'y étais!) et plusieurs parents qui optent pour une école privée font leur budget en conséquence. C'était le cas chez nous : des parents fonctionnaires qui ont un assez bon revenu, mais qui faisaient d'autres sacrifices. Doubler les frais de scolarité au privé, c'est donc dire à ces familles de classe moyenne que finalement, l'école privée n'est pas pour eux parce que plusieurs ne pourraient plus se le permettre. Alors un élève qui ''coûtait'' 60% à l'état au privé, en ''coûtera'' 100% au public... pas une grosse économie en bout de ligne! Je suis d'accord avec toi que le système devrait être amélioré, mais en toute honnêteté, je doute que ce soit le meilleur moyen. 

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