Wal-Mart fait encore des siennes

Non Madi-Emma.

 

C'est sûr que si tout le monde pense comme ça...

Tant qu'à ça, n'allons plus voter, un vote parmi des millions, ça vaut si peu...

N'oublions pas qu'acheter, c'est voter!

Poussons, mais poussons égal !!! Oui, la liberté syndicale est un droit reconnu par la Charte et les façons de procéder de Wal-Mart sont «immorales»... mais pas illégales. Parler d'exploitation je trouve ça insultant pour les gens qui travaillent dans des conditions inhumaines dans d'autres pays !!!

Il y a un autre principe qui est celui de la liberté d'entreprendre. Et oui, quelqu'un peut fermer son entreprise pour quelque raison que ce soit... même pour des motifs anti-syndicaux. Peut-être qu'un jour les tribunaux trouveront une façon de remédier aux lacunes de la législation ou que le gouvernement se grouillera le c... pour faire les modifications nécessaires.

D'ici là, il y a pas grand chose à faire à part boycotter.

Carly

Un employé exploité, c'est un employé qui n'a pas le droit de s'exprimer, un employé à qui on refuse la possibilité d'améliorer son sort. Wal-Mart refuse la syndicalisation de ses employés par principe (certains mécanos sont mieux payés que ce que la convention collective de Gatineau demandait).

Un peu plus d'infos, selon Wikipedia.

Anti-syndicalisme [modifier]

Le slogan de la multinationale a légèrement changé depuis ses débuts passant de Always the low price - Always, qui faisait référence au meilleur prix, à Always low prices - Always qui fait plutôt référence aux bas prix en général. Les méthodes qui ont fait son succès sont aujourd'hui sources de critiques. Car les bas prix s'obtiennent par une minimisation optimale des coûts (sur les produits et sur la main-d'?uvre). Le groupe est donc connu pour les très bas salaires de ses employés et pour ses positions très anti-syndicales.

Durant 40 ans d'existence, aucun magasin du groupe n'a compté de représentation syndicale à l'exception d'un groupe de bouchers aux États-Unis qui réussirent à se syndiquer mais leur département a alors été remplacé par la viande préemballée. En 2006, suite à un bras de fer avec le gouvernement de la Chine lors de l'ouverture d'un magasin, Wal-Mart a pour la première fois été obligé d'accepter une représentation syndicale d'État au sein de ses 60 magasins[17].
Ancien Magasin Wal-Mart de Jonquière, Saguenay, Québec
Ancien Magasin Wal-Mart de Jonquière, Saguenay, Québec

Le premier revirement de la multinationale sur ce sujet : les employés du supermarché de Jonquière, Saguenay, au Québec, ont formé le premier magasin Wal-Mart complètement syndiqué en Amérique du Nord, malgré les énormes pressions exercées par la direction sur son personnel pour éviter cette syndicalisation. Mais la riposte ne se fit pas attendre et, début 2005, le groupe annonce sa fermeture en affirmant que le magasin se trouve dans une situation financière précaire, alors que ce magasin était l'un des plus rentables au Canada. La même année, en janvier 2005 la succursale de St-Hyacinthe, toujours au Québec, reçoit son accréditation syndicale. Wal-Mart se lança alors dans une longue et difficile négociation. Une troisième accréditation syndicale fut également obtenue par les mécaniciens d'un magasin Wal-Mart à Gatineau, encore une fois au Québec. Suite à l'obtention d'une convention collective en août 2008, l'entreprise a annoncé la fermeture du garage le 16 octobre de la même année[18].

Ces trois tentatives de syndicalisation furent le fait des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) membre de la FTQ.

Wal-Mart, dans sa stratégie anti-syndicale, conteste également deux autres accréditations syndicales obtenues par des magasins de la ville de Hull et de Gatineau toujours au Québec. Dans la province canadienne de Saskatchewan la firme conteste également par voie judiciaire la syndicalisation de trois de ses magasins. Mais Wal-Mart a construit un magasin plus grand à proximité de Weyburn.

La politique anti-syndicale de la firme a, selon plusieurs analystes, causé sa perte en Allemagne, où les consommateurs ont boudé les allées de Wal-Mart[19] .

Un film, Wal-Mart, the high cost of low price[20], produit aux États-Unis, dénonce les pratiques commerciales et sociales de cette société[21] .

Quand Wal-Mart se préparait à ouvrir son premier entrepôt dans la grande ville américaine de Chicago, la ville décidait de mettre en place un règlement municipal visant à assurer le traitement humain des employés de grands entrepôts, y compris l'octroi d'une assurance maladie et une paie raisonnable pour habiter dans la ville. Le règlement, étant basé sur la politique de Costco qui venait d'ouvrir son entrepôt inaugural dans la ville, a provoqué des protestations non seulement de Wal-Mart, mais aussi de Sears, Target, Bloomingdale's, et Home Depot. Quand les autres grand magasins menaçaient de quitter la ville de Chicago pour s'installer dans les banlieues, la ville devait abandonner ses projets d'amélioration des conditions de vie des travailleurs en faveur du commerce[22].

Le 1er mai 2007, Human Rights Watch a publié un rapport sur la répression des droits des salariés et du syndicalisme dans l'entreprise. Les directeurs sont formés pour et tenus de combattre toute implantation syndicale ou toute action revendicative y compris légale, ce qui, du fait des lois américaines offrant de très faibles protections aux salariés, conduit à ce que les salariés ont été incapables de mener des actions collectives pour faire valoir leurs droits, en matière de salaires, d'heures de travail ou de lutte contre la discrimination sexuelle[23].

Baquardie, on peut aimer son milieu de travail et quand même vouloir améliorer certains aspects, tu sais! Ces employés avaient tout à fait le droit de se syndiquer selon la loi. Je trouve ça très fâchant que Wal-Mart leur coupe l'herbe sous le pied de cette façon. Qu'ils s'inquiètent de la rentabilité du magasin, je veux bien, mais ils auraient pu attendre une couple de mois pour voir comment allaient les choses! De fermer le magasin immédiatement, c'était un flagrant manque de respect pour les employés selon moi.

Mais ils se sont aperçus que la réaction du public leur avait fait mal, qu'ils avaient commis certaines erreurs (d'où la raison peut-être pour laquelle la succursale de St-Hyacinthe est encore ouverte malgré qu'elle soit syndiquée...)

Mignonne, je comprends que tu ne sois pas très pro-syndicalisation. Je ne suis pas vendue à tout prix non plus. Le problème est que les employés de Wal-Mart se font exploiter et que l'employeur refuse systématiquement qu'ils veuillent améliorer leur sort. Au Québec, chaque travailleur a droit à la syndicalisation s'il obtient une majorité. Je trouve fâchant qu'un employeur refuse cela à ses employés.

Je préfère aller ailleurs. Toysrus et Canadian Tire offrent à peu près les mêmes produits à des prix souvent semblables.

Perso je ne suis pas très pro-syndicalisation... Mais je comprend le sens que prend toute cette "histoire".

Mais je ne boycote pas, Wal-Mart c'est ma ptite drogue, désolée !