Rédactrice web, stratège, gestionnaire de communauté, artiste et mère de trois garçons, elle déteste les étiquettes. Ses enfants le confirment ; Annie est une attachante maman zarb (ce qui veut dire bizarre en verlan) qui déborde d’imagination et qui adore se mettre en déséquilibre. Toujours un peu dans la marge, elle habite l’autoroute 15 à cheval entre la rive nord et Montréal. Ses billets sont souvent le fruit de ses longues heures à jouer dans le trafic. Confrontée au TDAH, elle s’est intéressée au sujet et tient un blogue sur le sujet. Si non, vous pouvez la suivre sur sa page Facebook.
Il était une fois, le journal intime : recueil de pensées et séances de « bitchage » contre l’univers, le tout cadenassé pour cause de pudeur. Puis le blogue est né et les réflexions se sont exhibées.
Mon beau-père est un homme d’exception. En 1978, lors de la fermeture de l’usine Cadbury de Montréal, il a pris part à la campagne de boycottage « On barre Cadbury » et, depuis, il n’a jamais remangé l’un de leurs produits.
Je suis une « matante » : pas une tante, pas une tatie, une MATANTE! Ça m’est apparu comme une crise d’urticaire, fulgurante et irritante. Pas que je tienne à la jeunesse éternelle, mais…
Petit mardi gris, au parc Maisonneuve. Les autobus arrivent par dizaines. De partout, les jeunes filles accourent, sourire aux lèvres. L’énergie est palpable et l’ambiance est aux célébrations. Aujourd’hui, nous sommes toutes Fillactive.
On est toutes un peu sentimentales, surtout lorsqu’on réalise que ce petit pyjama-à-pattes-qui-lui-allait-si-bien ne lui fait plus! Inutile de s’arracher le cœur à s’en débarrasser : on peut toujours lui donner une deuxième vie utile. Et le garder.
Il y a quelques jours, un animateur s’est servi du Syndrome Gilles de la Tourette pour décrire l’étrange personnage d’un humoriste québécois, après l’avoir qualifié de « mésadapté ».
J’ai flirté avec l’anarchie, dansé avec le socialisme et j’ai même déjà reluqué la droite. Ce que je pensais hier, je ne le penserai peut-être plus demain, puisque les idées et les prises de position naissent dans des contextes condamnés à évoluer.
On a toutes nos activités pour s’évader. Moi, c’est la moto. Assise derrière mon Homme, sur sa monture tonitruante, on se gave de paysages et d’odeurs. L’été dernier, comme ça, on a parcouru près de 7000 kilomètres.
« Je le savais ! » Je n’arrive plus à compter le nombre de fois où j’ai craché ces mots. Découragée et impuissante devant la matérialisation de mes plus sombres prophéties, je claironne ces mots pour ponctuer ma défaite. Une autre.
Depuis que mes enfants vont à l’école, je revisite régulièrement l’état de désespoir et d’incompréhension qui m’habitait lorsque j’étais sur les bancs d’école. Je croyais qu’une fois adulte, j’arriverais à mieux gérer les incongruités des règles scolaires. Mais non…
J’ai développé une certaine forme d’allergie aux ballons de baudruche. Sérieusement. À un point tel que je fustige quiconque offre, dans un élan de générosité effréné, des ballounes aux enfants. Je vois un ballon et j’anticipe le drame.
Bien candidement, je croyais que la Tag Gastro était la reine de tous les maux ennuyants. Je ne peux faire autrement que de constater que j’étais dans l’erreur. Étant maintenant initiée à la Tag Poux, pour moi, les poux sont rois des emmerdements.