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bébé kangourouInscrit le : |
Maive: je te suggère de lire le livre de Michel Odent sur la césarienne... Tu verras qu'il s'appuie sur de nombreuses recherches et pas juste des observations pour appuyer ses dires...
Une chose intéressante, les femmes qui sont nés par césarienne ont 4 fois plus de chance de donner naissance par césarienne... Aucun effet la naissance... j'en doute fort bien. Si tu considère que de donner la vie n'est pas grand choses, alors je ne sais pas ce que ça te prend. Même si des millions de femmes donnent la vie chaque jour, il reste que ce geste aussi normal est pour moi infiniment magique et important. Quand à ta question à savoir laquelle des femmes à le plus de mérite entre accouché de façon moderne ou dans sa hutte, AUCUNE n'a plus de mérite. L'important c'est que la femme se sente respectée dans ce qu'elle veut. |
La louveInscrit le : |
Pour moi, ce n'est pas une question de performance ou d'accouchement parfait.
Il y a des expériences d'accouchement qui peuvent être vécue comme un traumatisme - même avec une sage-femme, même à la maison... Ça va au-delà du "j'ai pas été à la hauteur de mes attentes". Il ne faut pas oublier qu'une femme est dans une position très vulnérable lors de l'accouchement; la combinaison des émotions, de la douleur, des relations entre les personnes présentes, de la longueur et de l'intensité du travail, de la manière dont sont reçues les interrogations ou les inquiétudes de la mère pendant le travail, de l'attitude des intervenants, de la façon dont les gestes sont posés et des gestes eux-même forment un ensemble complexe de variables dont on ne peut faire abstraction. Un exemple: à mon second accouchement, j'étais très très fière et heureuse d'avoir réussi mon AVAC mais j'avais aussi une part de colère et de déception d'avoir cédé aux pressions du corps médical, d'avoir cru à leur mensonge et d'avoir pris le pitocin parce que la mauvaise gestion de cette hormone a failli me rendre stérile (j'aurais même pu en mourrir) et m'a laissé très affaiblie pendant de longues semaines. Je ne crois pas que le fait d'avoir un bébé en santé dans les bras amoindri la gravité des événements et la charge émotive qui les accompagne. Si on a un accident de voiture mais qu'on en sort indemne sur le plan physique, devrait-on alors ignorer le côté émotif et la peur ressentie? Si un chauffard provoque un accident mais ne tue personne, est-il moins coupable? Avoir un bébé en santé est une bénédiction mais elle n'efface pas les émotions vécues. Dire à une femme qui digère mal son accouchement que ses sentiments ne sont pas valides parce qu'elle a un enfant sain et sauf c'est rajouter à son fardeau et c'est faire preuve d'une grande insensibilité. Il en va de même pour les accouchements que pour les fausse-couches: certaines le vivent bien, d'autres vivent un deuil profond. Il n'appartient pas aux autres de décider qui a droit d'avoir de la peine ou combien de temps cette peine a le droit d'être exprimée. |
gege123Inscrit le : |
Maive, je répondais à Patjet à propos du fait que sa mère ne l'avait vu que le lendemain parce que c'était la pratique à l'époque.
Je ne pense pas qu'il faille se comparer les unes aux autres. Nous avons tous des besoins particuliers qui vont selon nos valeurs personnelles. C'est un peu comme la même chose pour l'écologie. Je ne pense pas que ce soient les pressions sociales qui font que les femmes sortent déçues de leur accouchement. Maman Bob en est un exemple. Elle a vécu l'accouchement qu'elle voulait la première fois mais est restée amère. Nous essayons simplement de comprendre pourquoi certaines accordent une telle importance à leur mode d'accouchement. Je ne suis pas d'accord quand tu dis qu'il n'y a rien là accoucher. Nous ne sommes certainement pas les premières, ni les seules, ni les dernières à le vivre. Mais ça reste quand même une des plus grandes épreuves que nous vivrons dans notre vie. Ce n'est pas quelque chose de banal. Et nous ne pouvons pas amenuiser les sentiments d'une personne face à une expérience parce qu'on a vécu la même chose ou pire. Chacun sa façon de percevoir les choses. |
**membre bannie**Inscrit le : |
gege123 a écrit Patjet, les femmes ne se posaient pas de questions à l'époque, mais je ne suis pas certaine qu'elles étaient toutes satisfaites de leur expérience. Euhh, ok.. J'imagine qu'aujourd'hui, c'est le cas.. Je crois comme Patjet, la naissance en tant que telle n'a pas d'influence sur le devenir d'un humain.. Ce n'est qu'un argument sur lequel les «positions extrêmes» s'appuient, mais qui malheureusement est peu crédible.. Si leur argument tenait la route, il y aurait des différences clairement observables (scientifiquement parlant) entre les sociétés, ou entre les différentes communautés d'une même société, quant au lieu de naissance. Les habitants des villes (ayant accès aux hôpitaux) et ceux des campagnes possederaient des caractéristiques uniques observables, ce qui n'est pas le cas.. Et si ce n'est pas observable, c'est que l'impact est minime, s'il existe.. Je crois que ce mouvement pro-nature est bien présent dans les cultures occidentales afin de combler un vide, justement.. Valoriser la femme qui accouche sur le sol de sa hutte versus celle qui bénéficie de tout l'encadrement moderne : laquelle a le plus de mérite? Une chose est sûr, certaines se valorise avec pas grand chose.. Accoucher , on ne parle pas d'un prix nobel quand même.. Des centaines de millions de femmes le font ; il faudrait descendre de nos grands chevaux.. |
bébé kangourouInscrit le : |
Malheureusement non gege, je ne me rappelle plus lequel. Mais je vais demander à une amie qui était avec moi lors de la formation...
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gege123Inscrit le : |
Bébé Kangourou, est-ce que tu sais à quel hôpital? Habitant l'Outaouais, je suis bien curieuse.
Patjet, les femmes ne se posaient pas de questions à l'époque, mais je ne suis pas certaine qu'elles étaient toutes satisfaites de leur expérience. Ma grand-mère a été endormie lorsque c'était le temps d'expulser les bébés. Tout le monde subissait la même chose. Les médecins lui ont donné des médicaments pour contrer la montée laiteuse car ses seins étaient trop gros et elle n'aurait pas eu assez de lait Aujourd'hui, 56 ans après son premier et 43 ans après son dernier accouchement, elle regrette encore. À chaque fois qu'elle me voit allaiter, elle pousse des soupirs et me dit à quel point elle me trouve chanceuse. Je crois que Maman Bob a raison en disant que c'est un peu un rite de passage et que certaines voudraient que ce soit un moment à leur mesure. «À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.» |
bébé kangourouInscrit le : |
LA seule personne qui peut répondre à cette question Pagdet, c'est toi Pour ça il faut choisir d'être dans la conscience. Il n'a rien qui ne se répare pas, le but ce n'est pas de tomber dans la culpabilité, ou de reprocher notre naissance à nos parents. Mais de comprendre ce qui nous est restée de notre naissance, et de réaliser si certains de nos paterns de vie peuvent venir de cet événement de la plus haute importance.
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BirdipouInscrit le : |
De mon côté je crois que tout ça vient de notre idéal de la maternité. Pendant notre première grossesse, on pense beaucoup à l'accouchement, à comment nourrir l'enfant, on imagine à quoi ressemblera le quotidien. Dans mon cas j'ai fait quelques formations sur l'allaitement, des cours prénataux, j'ai lu une tonne de livres, fais mes exercices de respiration, massage du périné, etc. Je me disais que j'avais mis toutes les chances de mon côté.
Puis, finalement, j'ai eu une césarienne et je n'ai pas réussi à allaiter. Finalement, rien ne ressemble à ce que je m'étais imaginer. Pendant 9 mois j'ai idéaliser ces façons de faire, imaginer un million de fois comment ça se passerait pour finalement vivre complètement à l'opposé. Ça prend un certain recul pour pouvoir dire que finalement, ce n'est pas grave mais j'avouerais qu'au début, j'ai vécu ça un peu comme un échec. Mais c'est loin d'être ça quand je regarde ma petite puce. C'est comme si tu t'imaginais des vacances à la plage, mais que finalement tu te retrouves en plein centre-ville. Ça reste des vacances quand même en bout de ligne |
AnonymeInscrit le : |
P-ê pas...mais p-ê que oui. Peut-être que la relation que j'ai avec ma mère a un lien avec la journée de ma naissance entre autre. Pas juste ça mais ça fait partie d'un tout. Le processus d'attachement et tout.
Et ta mère? P-ê aurait-elle aimé t'avoir dès le début, ne jamais te quitter...t'allaiter sereinement...On sait pas! |
PatjetInscrit le : |
Mais je reviens à mon interrogation de départ, je comprends qu'il faut respecter les femmes et leur volonté d'accoucher comme elles le veulent mais d'ou ça vient ce besoin que ça se passe exactement comme on pense que ça DEVRAIT se passer?
Quand je suis née, c'était le début de l'après-midi. Ma mère ne m'a vu que le lendemain, c'était comme ça à l'époque, les bb étaient à la pouponnière. Pire, mon père qui était à l'hopital, n'a pas assisté à ma naissance. Bon, j'avoue que pour l'allaitement c'est pas idéal (je n'ai pas été vraiment allaité). Mais aujourd'hui, plus de 30 ans plus tard, est-ce que ça fait VRAIMENT une différence??? Est-ce que cette naissance a VRAIMENT marqué l'être que je suis devenue? j'en doute sérieusement... |
bébé kangourouInscrit le : |
catherinova: Je suis bien d'accord avec ce que tu dis. Ma vision des hôpitaux est en fonction de ce que je vois lorsque j'y accompagne des femmes et c'est vrai que plusieurs choses heurtent mes valeurs. J'y voit aussi de merveilleux accouchements, tout en douceur péri ou pas. C'est par la revendication des parents que passe les changements. A St-Francois d'Assise à Québec, le bébé est maintenant en peau à peau avec maman si son état est stable après une césarienne, et pour les accouchement vaginaux on laisse maintenant le bébé deux heures sur sa mère sans interférer A force d'entendre les parents revendiquer ces droits, les intervenants se sont ajustés. C'est une superbe avancée autant pour les femmes que pour les bébés de pouvoir être sur leur maman, surtout quand on sait que les premiers instants sont si importants pour les deux et pour l'attachement. Ce qui ne veut pas dire qu'il y aura difficulté d'attachement si le bébé est séparé. C'est vrai que parfois nos discours peuvent sembler anti-hôpitaux, je parle pour moi, mais mon but est de faire en sorte que les parents savent un peu à quoi s'attendre et puisse décider pour leur bébé.
Quand au choix du lieu de naissance, la femme à d'abord et avant tout besoin de se poser cette petite question très simple: A quel endroit est-ce que je me sens en sécurité. Si la réponse est à l'hôpital alors ce sera le bon choix. Pour qu'un accouchement se déroule bien et sans trop de complications, la notion de sécurité est très importante. Comme nous sommes d'abord et avant tout des mammifères Bien sur nous réfléchissons et possédons une intelligence qui nous distingue des animaux, mais c'est fascinant de voir qu'un animal qui ne se sent pas en sécurité va fuir si c'est encore possible, et que son accouchement sera plus long plus difficile et à risques de complications... C'est pour cette raison que je crois que le choix du lieu d'accouchement est de la plus haute importance et que les hôpitaux ont tout à fait leur place pour accueillir les femmes qui se sentent mieux dans cet environnement. Par contre il ne faut pas arrêter de revendiquer des changements pour autant |
AnonymeInscrit le : |
Il n'y a pas que le bébé dans le processus mais la mère aussi. Le bébé est en santé oui, mais la mère elle? Son physique? Son psychologique? On accouche pas souvent dans une vie et c'est un passage si important...être déçue peut arriver et arrive assez souvent. Faut que la femme soit satisfaite et si elle ne l'est pas elle doit trouver pourquoi et régler ça.
Je vais user d'une expérience personnelle pour illustrer ça: À mon premier accouchement, tout a bien été. J'ai pas pris la péri comme je voulais, j'ai eu un beau bébé en santé et un allaitement bien réussit...MAIS j'ai été déçue (je vous épargne les déceptions car elles pourraient vous sembler minimes!) Ça m'a pris 2 ans à le réaliser. Après j'ai commencé à travailler sur ces déceptions et 5 ans après mon premier enfant j'ai décidé que j'étais prête à en avoir un autre mais que cette fois je ferais tout pour ne pas revivre la même chose. À mon deuxième accouchement j'ai été satisfaite, très satisfaite et fière et heureuse...c'est une sensation indescriptible d'être heureuse et n'avoir que de bons souvenirs de ce moment! |
bébé kangourouInscrit le : |
Rocco a écrit Calipso , tant mieux si la médecine a ''dénaturé'' l'accouchement, car des femmes qui tiennent mordicus à accoucher dans la douleur jusqu'au bout, il n'y en pas beaucoup... Dans un hôpital Outaouais le taux de péri est passé de 80% a 40%, pourquoi? Simplement parce qu'on respecte les femmes, et qu'on revient de plus en plus au principe d'accouchement physiologique. On considère l'accouchement comme un événement normal et non une maladie. Les femmes sont libres d'y accoucher de la manière dont elles le veulent. 6 femmes sur 10 choisissent d'accoucher sans péri, c'est quand même beaucoup... |
LälälälouInscrit le : |
Je crois que la pression qu'on se met sur les épaules est bien relative et propre à chacune. Pour certaine, ça cause un effet négatif, pour d'autres (pour moi en tout cas), c'est un genre de motivation. Dans n'importe quelle sphère de ma vie, je carbure à la pression!
Ce que je déplore du sempiternel débat sur le mode d'accouchement, c'est qu'il divise en clans et que d'un bord comme de l'autre, les clichés fusent. Si t'accouches sous péridurale, c'est que t'es mal informée, alors que si tu vas en MDN, tu prends le contrôle de ton accouchement. Ou encore si tu décides de ne pas prendre la péridurale, c'est que t'es une cinglée qui a quelque chose à prouver. J'ai accouché de ma fille en milieu hospitalier, et je n'ai rien, mais absolument rien à redire sur le déroulement. Je me suis sentie respectée du début jusqu'à la fin, et les intervenants étaient au fait des techniques de contrôle de la douleur que j'utilisais. Pour mon prochain, j'envisage sérieusement les MDN. J'espère que je serai tout autant respectée, tant au niveau de mon corps, de mes émotions que de mon intelligence. J'ai pas envie de savoir que les médecins sont ci, pis que les infirmières sont ça, un peu de positif SVP!! Bon, alors pour la question "est-ce si important", plusieurs l'ont bien expliqué, ça dépend un peu de chacune. Je crois qu'il est important de choisir son mode d'accouchement en fonction de ses valeurs, pas en réaction à une mauvaise expérience. Je sais pas si je suis claire? Dans le sens que si tu veux accoucher naturellement parce que tu tiens un discours du type "les médecins veulent contrôler mon corps et blablabla", je trouve que ça fait planer une aura négative autour de l'accouchement, alors que si ta décision est motivée par des croyances bien personnelles et pas en réaction au milieu hospitalier, il me semble que ça amène du positif. Humm... J'ai l'impression que je ne suis pas claire!! En d'autres mots, je crois qu'on devrait s'enligner vers un mode d'accouchement parce qu'il est conforme à nos valeurs, et non parce que c'est le moins pire des choix qui nous est offert. Et dans plusieurs discours pro MDN, j'ai souvent l'impression que l'argument de base en est un anti-médecine, comme si c'était un choix alternatif plutôt qu'un premier choix. |
CalipsoInscrit le : |
Rocco a écrit Calipso , tant mieux si la médecine a ''dénaturé'' l'accouchement, car des femmes qui tiennent mordicus à accoucher dans la douleur jusqu'au bout, il n'y en pas beaucoup... C'est une opinion que je ne partage pas du tout. D'autre part, les femmes ne tiennent pas 'mordicus' à accoucher dans la douleur jusqu'au bout, elles souhaitent être respectées dans leur choix, qui est de le ressentir pour mieux le vivre dans leur cas, point. Si d'autres femmes en décident autrement, elles ont d'autres méthodes sur place pour les soulager. Je te le répète, j'ai accouché à l'hôpital, et j'ai trouvé ma solution pour passer au travers, sans péridurale. Ça n'a rien à voir avec la MdN ou l'hôpital, ça a à voir avec comment tu veux le vivre. |
AnonymeInscrit le : |
Patjet je suis un peu en accord avec toi, mais je crois que parfois il faut que tous les éléments soient réunis pour qu'une femme soit sereine au final.
Je m'explique, en partant, en disant que je ne participe JAMAIS quand un post concerne l'allaitement, l'épidurale etc... car je ne suis ni pour ni contre... Non, car je suis pour les accouchement point final... Je ne regrette en rien mes accouchements, mais... rendu au troisième, même si je ne sais aucunement combien de temps ca vas prendre etc... y a au moins quelques trucs que je sait ne pas vouloir et qui malgré tout ce qui pourrais se passer ne sauraient s'IMPOSER a moi. Alors dans le fond je sait ce sur quoi j'ai un total contrôle et pour le reste, après avoir accoucher 2 fois déjà dans le même hôpital, je suis convaincu que l'on me demandera mon approbation ou celui de zamoureux (qui lui me connaît complètement car nous en parlons beaucoup)avant toute chose. Pour le reste, je suis Zen a l'idée que ca puisse mal tourner, j'ai fais une pré-éclempsie à mon premier accouchement, mais ca s'est bien terminé car j'étais bien entourée. Alors pour moi, malgré tout ce qui pourrais se passer avant et pendant mon séjour à la maternité, je suis préparée pour le mieux, et pour acceuillir mon petit pou. Et ce simple bonheur me permettra de mettre tout le reste de côté sitôt que je le tiendrai dans mes bras. M-C |
gege123Inscrit le : |
À ma première, je n'y accordait pas une grande importance. Je voulais mon bébé, point final. J'ai eu droit à tout un cocktail d'intervention alors que la seule qui aurait probablement été nécessaire était de vérifier la position du bébé dès le départ. Pour moi, ça a fait une grande différence puisque j'ai dû subir une chirurgie majeure. J'ai eu de la difficulté à allaiter mon bébé et elle a eu mal à la tête pendant des mois à cause de la ventouses et des forceps. Je n'ai pas eu à faire de deuil par contre, j'ai toujours très bien vécu avec ma césarienne.
Par contre, à ma 2e grossesse, c'est devenu important. Je ne comprennais pas pourquoi je devrais avoir systématiquement une chirurgie pour accoucher. Je voulais repartir à zéro. Pas parce que je voulais jouer à la wonderwoman, mais bien parce que je ne veux pas me faire refaire le nez pour le plaisir, je ne me ferai pas ouvrir le ventre pour rien non plus. Mon médecin de l'époque me disait que pour un avac, je ne pouvais pas avoir de péridurale (ce qui a changé depuis le temps). Ok, pas de péri. Quelles sont les alternatives? Tout s'est déroulé comme je le voulais et wow, quelle différence! L'allaitement allait comme sur des roulettes, j'étais en forme et bébé était d'un calme... J'ai bien sûr voulu avoir la même chose au dernier, mais la vie en a décidé autrement. J'ai trouvé ça difficile parce que cette fois là, c'était vraiment important. J'avais décidé d'avoir une sage-femme et plus rien n'allait comme je le pensais. Alors cette fois-là, oui, j'aurais bien aimé m'en foutre un peu plus. Mais mon bébé a eu une jaunisse acocompagnée d'hipoglycémie. J'aurais préféré m'en passer. Annick , Il y a plusieurs post sur l'avac. Informe-toi et n'ait pas peur de demander un deuxième avis. |
MeteOInscrit le : |
bébé kangourou a écrit Padget: c'est correct que tu penses de cette façon, cependant de plus en plus d'experts se penchent sur les effets de la naissance sur une personne. Je parle de psychiatres, de psychologues de médecins. Juste au niveau de la douleur du foetus, il à été prouvé que les mémoires corporelles de la douleur sont réactivé beaucoup plus facilement chez les gens dont leur expérience avec la douleur à la naissance ou peu de temps après à été difficile. Si tu comprend l'Anglais padget, je t'invite à aller sur you tube et regarder le documentaire what babies want, il y a la plusieurs experts qui expliquent que la façon de naître à un impact considérable sur la personne que nous sommes... Ma mère a accouché de moi de façon naturel sans médication en douleur durant 12 h... ça doit ¸etre pour ça que je suis complètement cinglée... l'épidural ne fonctionnait pas sur ma mère! alors oui je confirme que cela a une incidence LOL |
bébé kangourouInscrit le : |
Padget: c'est correct que tu penses de cette façon, cependant de plus en plus d'experts se penchent sur les effets de la naissance sur une personne. Je parle de psychiatres, de psychologues de médecins. Juste au niveau de la douleur du foetus, il à été prouvé que les mémoires corporelles de la douleur sont réactivé beaucoup plus facilement chez les gens dont leur expérience avec la douleur à la naissance ou peu de temps après à été difficile. Si tu comprend l'Anglais padget, je t'invite à aller sur you tube et regarder le documentaire what babies want, il y a la plusieurs experts qui expliquent que la façon de naître à un impact considérable sur la personne que nous sommes...
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AnonymeInscrit le : |
Calipso , tant mieux si la médecine a ''dénaturé'' l'accouchement, car des femmes qui tiennent mordicus à accoucher dans la douleur jusqu'au bout, il n'y en pas beaucoup... Pour celles qui le souhaitent malgré tout, bien il y a des alternatives comme les MdN et les sage-femmes...
Bien sûr les MdN ne sont pas accessibles à toutes celles qui le souhaitent, mais beaucoup d'unités obstétricales respectent les choix des patientes quant aux refus de l'épidurale, entre autre. Un jour ma grand-mère (qui a accouché quatre fois dans la douleur): si on avait eu ça dans notre temps... |