Les 58 Septembrettes 09

OUais!! Le post des mamans!!

Pseudo: Ad£l£
Ville: Rouyn-NOranda (Abitibi)
Anniversaire:11 novembre 1988
Profession: Étudiante (J'y retourne enseptembre 2010
Maman de: Solène Thériault
Né(e) le: 15 septembre 2009
Taille et poids de naissance: 5lbs14oz et 18 po 1/2
Nombre de semaines de grossesse: 40 et 5 jours
Lieu et type d'accouchement: Hôpital de Rouyn-Noranda, 100% naturel! En 1h30!
Autre:
 

Cadence tu peux ajouter mon pseudo pour les coupons de Nestlé ! Merci! 

Pseudo: MayaBiZzZz
Ville: St-Jérôme
Anniversaire: 6 août
Profession: Secrétaire médicale
Maman de: Théo
Né(e) le: 23 septembre 2009 à 14h37
Taille et poids de naissance: 19 po., 7 lbs 2 oz
Nombre de semaines de grossesse: 39 semaines
Lieu et type d'accouchement: St-Jérôme, accouchement vaginal
 

Papillon22 : Vendredi le 25 septembre je commence à avoir des contractions régulières toute la journée.... Mais ça ne fait pas mal... Je sais pourtant que c'est bien parti j'attends que ça fasse mal alors je décide d'aider un peu alors moi et mon chum on fait des câlins... La contraction tout de suite après fais mal et les autres qui suivent, vers 10h pm on s'en va à L'hôpital... Ils me gardent puisque le lendemain je serai provoquée, mais ils trouvent que mes contractions ne sont pas assez fortes même si finalement je ne dors pas de la nuit parce qu'elles font de plus en plus mal...

Samedi 26 septembre 10h am, le médecin perce mes eaux, les contractions sont plus intenses sans plus... À 11h on me donne une dose de pitocin, là ça commence à faire mal, l'infirmière me dit que si je fais du ballon jusqu'à ce qu'elle revienne, j'aurai l'épidural, finalement elle revient et double la dose de pitocin, et me dit de refaire encore du ballon, j'ai fais ça pendant 1h30 parce qu'elle ne revenait pas et que je voulais mon épidural, elle revient finalement et me dit que si je veux l'épidural je dois aller prendre un bain, je vais dans le bain et contrairement à ce que c'est supposé, je sens mes contractions encore plus douloureuses dans le bain parce que j'ai chaud! Je sors du bain et je pleure car je ne suis pas capable de respirer pendant les contractions, j'en peu plus, il est rendu près de 2h, ils regardent mon col et rien n'a bougé, je suis à 4 cm depuis le début! On me donne l'épidural ahhhhhhhh c'est bon, mon col bouge enfin! Puisque maintenant je respire pendant les contractions, je ne sens plus rien! Je me permets donc de dormir un somme vers 5h pour être en forme pour pousser, vers 7h30 je suis presque complète yahoo je commence à pousser vers 9h10 et Mégane nait à 9h30!!!

Voilà le bout moins facile: Je dois maintenir ma dernière poussée absolument car le coeur de bébé ralentit toujours car elle a un tour de cordon, sinon c'est la ventouse, je prend toute mon énergie et réussi à la faire sortir, on met mon bébé sur moi mais de dos, alors je vois juste ses fesses, les infirmières s'empressent de la prendre et de lui enlever ses sécrétions puisqu'elle en a beaucoup, et son premier souffle a été difficile... Mon chum coupe le restant du cordon, je n'ai pas pu rien voir les infirmières ne se tassaient pas malgré ma demande... Ils décident de l'amener en néonatalité et demande au papa de suivre... Hey, j'ai même pas vu la face de mon bébé!!! Elle me le montre vite vite et repart avec elle... Je l'ai vu tellement vite que je ne la trouvait pas très jolie, je ne savais pas que les bébé naissaient presque tous avec un cone head et elle avait aussi les yeux très boursouflés... Donc voilà tout le monde s'en va... Le médecin fini de me recoudre et tout le monde me dit que je vais bientôt avoir des nouvelles du bébé... Ça fait maintenant 1/2 heure que j'ai accouché, et je me retrouve seule dans ma chambre pendant 1h30 sans avoir de nouvelle de bébé que j'ai à peine vu, à pleurer, et personne vient me voir, j'ai la morve jusque dans le cou, j'ai les jambes gelées et pas de kleenex proche... Aussi ça fait 14 heures que j'ai pas mangé... Je sonne mais puisqu'il y a eu une dizaine d'accouchements ce soir là personne vient... Sauf une infirmière qui vient rammasser les trucs et qui me demande ce que j'ai, je lui explique et elle a la tendreté de me répondre TSÉ MAINTENANT C'EST LE BÉBÉ QUI FAUT S'OCCUPER PAS DE TOI... Quand elle part je pleure encore plus... Au bout de 1heure30 Le médecin arrive enfin et elle me comprend vraiment, elle dit que les infirmières ont sûrement oubliées de dire à mon chum de venir me voir pour me donner des nouvelles... Elle m'explique que ma puce restera à la pouponnière à cause de mon sang, ils soupçonnent peut-être une bactérie mais c'est à titre préventif seulement car je ne faisais pas de température durant le travail, elle me dit qu'elle va aller chercher mon chum. Mon chum arrive et je lui demande des nouvelles, je lui dit de retourner auprès d'elle après, il me dit non non je vais rester avec toi, et je vais aller te chercher à manger, elle est entre bonne main. Il va me chercher à manger et je demande à l'infirmière quand je verrai mon bébé: Ben c'est comme Cadence à Laurick, je dois dégeler des jambes et aller pisser et qu'elle doit regarder mon utérus avant... Donc je mange... Et j'attends qu'elle revienne... Mais c'est long, il est rendu minuit et j'ai toujours pas vu mon petit ange, je me lève et je vais pisser avec une jambe qui plie, et avec encore l'épidural dans le dos, apparemment que j'aurais pas du bouger, mais là ça fais 1h que j'attends et je veux voir ma fille!!! Pour faire une histoire courte de la suite c'est seulement vers 2h du matin que je vois ma fille, je la prend, je la trouve un peu plus jolie mais elle a toujours un cone head... J'ai pas l'impression qu'elle m'appartient, elle est toute branchée, mais surtout du fait que depuis l'accouchement, on ne m'a laissé aucune importance, je ne me sens pas sa maman, ce n'est pas moi qui s'en occupe. Je ne peux pas dire que je l'ai aimé tout de suite, j'ai eu de la difficulté à faire le lien que c'est elle qui était dans mon ventre, je l'aime seulement parce que je le sais, mais mes émotions sont autrement. Le lendemain, je me sen plus à l'aise, je vais à la pouponnière la prendre quand je veux et maudit que je la trouve de plus en plus belle! Ensuite la plus belle nouvelle: Elle est en pleine santé! C'est quand même le plus important de tous l'histoire!

De retour à la maison ; Wow je l'aime tellement! Elle est tellement belle, petite et mes émotions se sont remises en place et maintenant je suis bel et bien maman de la plus belle des petite filles! Je suis tellement fière! Papa l'est tout autant!!!

Voilà! Je ne me souviens plus c'est qui, mais il me semble qu'une d'entre vous a eu un accouchement semblable et disait ne pas être en paix avec ça, et bien moi non plus je ne suis pas en paix avec la fin de mon accouchement, mais l'important c'est que tous le monde aille bien et le reste c'est du passé!!!

Pleine_de_vie : Pour celles qui aiment simplement les faits, les voici:

J'ai eu une phase de latence de 6 heures, puis j'ai perdu mes eaux à 8h30 am. Quatre heures plus tard, mon garçon était dans mes bras. J'ai accouché complètement au naturel! Sans épidural, sans poussées contrôlées, dans la position que je voulais et sans aucun pitocin à la fin pour faire sortir le placenta. J'ai eu une toute petite déchirure au niveau de la petite lèvre et deux points à l'intérieur au niveau du périnée.

Pour celles qui aiment les détails, voilà:

Mon Petit Coeur,
Depuis que je te sais en moi, je suis remplie de tant d'amour, tant de joie. Seules les femmes ayant porté la vie peuvent comprendre de quoi je parle. Depuis le tout début, je veux le meilleur pour toi et moi, et me prépare au moment où enfin je ferai ta rencontre après un long voyage que nous aurons fait tout deux.

Cette semaine là, je ne me sentais pas comme d'habitude. Une fébrilité m'habitait. Comme lorsqu'on réalise à quel point Noël est près ou bien quand tu te souviens tout à coup que demain c'est congé pédagogique et que tu l'avais oublié!

Mercredi le 23 durant la soirée, j'ai beaucoup de «fausses» contractions, mais je commence à y être habituée. Je me dis que tu prépares ton arrivée petit à petit et que dans pas si longtemps, nous serons ensemble.

Je me réveille vers 2 heures du matin, consciente que j'ai eu plusieurs contractions légèrement douloureuses qui m'ont sorties de mon sommeil. Je décide alors d'attendre la prochaine pour voir à quel intervalle elles arrivent. 10 minutes plus tard, une nouvelle vague arrive, à peine perceptible au départ, elles s'intensifient pour me laisser une légère sensation de brûlure dans le dos, puis disparaissent. Une petite voix me dit que c'est probablement d'ici quelques heures que tu feras ton arrivée. Je décide alors de me lever pour chronométrer les contractions plus sérieusement. Elles varient entre 11 et 6 minutes. Au réveil de papa, vers 4h30, je lui annonce que j'ai des contractions différentes de ce que j'ai eu auparavant et de se tenir prêt au cas où!

Je prends le reste de la nuit relax et prend même le temps d'aller écrire un petit mot à mes copines virtuelles les Mamans de Septembre ainsi qu'à mes amis de Facebook! Je termine les tâches que je voulais faire avant notre départ, prend ma douche et fais ma valise pour la maternité. Il est maintenant 8h00 et je décide d'aller faire un somme pour voir qu'elle effet ça aurait sur les contractions. À mon grand malheur, les trois suivantes s'espacent de plus en plus. C'est alors que je sens un craquement dans mon bassin! Ça y est, je perds mes eaux!

Je lâche un coup de fil à Papa pour lui dire sans paniquer de ne pas trop tarder à revenir à la maison! J'en ai encore probablement pour plusieurs heures mais vaux mieux ne pas prendre de risque! Une fois arrivé, on prépare les dernières choses, Papa va sous la douche, se rase et s'habille. De mon côté, les contractions sont de plus en plus intenses. À chacune d'elles, je dois m'appuyer contre une table, un comptoir ou bien un fauteuil pour tolérer la douleur. Me voyant dans cet état Papa trouve que j'ai l'air de bien mal gérer la douleur pour quelqu'un commençant à peine son travail!

Durant le trajet en voiture j'ai très mal! Je me rappelle alors mes cours de yoga et que je dois être détendue pour moins souffrir et te laisser descendre en moi. Je prends donc de grandes respirations! En regardant l'heure je réalise que les contractions sont rapprochées, très rapprochées! J'ai parfois à peine quelques secondes entre chacune d'elles. Arrivés à l'hôpital, Papa me dépose pour aller se stationner. Je me dépêche à marcher jusqu'à la maternité entre deux contractions! Vite, vite j'y suis presque! Ouff, ah non, une autre contraction qui arrive! Je tente de grimacer le moins possible et me contenir! Je sors alors ma carte d'hôpital et annonce aux infirmières que je viens faire l'admission, que je vais accoucher et que j'ai perdu mes eaux! Une d'elles me demande si j'ai des contractions. Tu parles si j'en ai! Je lui dis oui d'un simple hochement de tête, la douleur est trop forte pour parler!

Une fois dans la salle d'observation, elle veut me faire un monitoring. Je suis incapable de rester allongée sur le dos et je lui complique la tâche! Je vomis deux fois tant la douleur est intense et je n'ai qu'une idée en tête, celle de marcher pour me soulager des contractions! Manon, l'infirmière revient finalement et veut vérifier mon col, c'est en enlevant ma culotte et en découvrant tout plein de sang qu'elle réalise à quel point le travail doit être avancé! En vérifiant, son visage change. Elle me dit: «Ok ma belle, là tu es à 9 et je sens la tête du bébé. On va vite aller à la chambre pour te préparer à pousser!» À peine rendue dans la chambre je sens déjà une pression vers le bas. Je suis incapable de m'immobiliser et j'ai besoin de me balancer d'un pied à l'autre pendant les contractions tout en chantonnant. Papa revient et me dit qu'il vient de téléphoner à ma maman pour qu'elle vienne nous rejoindre. Il me demande si je veux qu'il appelle notre accompagnante Jocelyne et l'infirmière lui dit qu'elle n'aura pas le temps d'arriver!
10 minutes plus tard, j'ai finalement réussi à mettre ma jaquette d'hôpital et je ressens une très très forte envie de pipi! Assise sur la toilette, je sens un soulagement! Comme je suis bien dans cette position! Le Dre. Lamontagne arrive et vient me voir dans la salle de bain en me disant que j'ai fais ça bien vite et me rassure en me disant que ça va bien aller, que tu es déjà tout prêt!

J'annonce au personnel que je n'ai pas envie d'accoucher allongée, que je serai incapable de tolérer la douleur de cette façon. Elles vont donc chercher le banc de naissance et l'installent sur le lit. J'essais de m'asseoir dessus entre deux contractions, mais étant trop forte, je m'appuie sur le banc au plus fort d'une d'elles. Je me retrouve donc en position quatre pattes et je réalise a quel point je suis bien ainsi. Je leur demande si je peux accoucher de cette façon. Tout le monde semble mal à l'aise, car jamais auparavant une femme a accouché de cette façon à l'hôpital, du moins, sur leur quart de travail! Dre Lamontagne accepte tout de même et me laisse aller. Personne ne me dit quand pousser, je laisse simplement mon corps te rapprocher millimètre par millimètre de moi.

Les contractions s'espacent enfin! Comme c'est bon de pouvoir me reposer quelques minutes entre deux vagues de douleur! Pour faire passer le mal quand ça devient trop intense, je me berce en faisant des ronds avec mes hanches et en chantant. Je me sens complètement submergée, je suis dans une bulle, dans un monde à part, le temps semble s'être arrêté!
À chaque poussée, je sens une chaleur qui me brûle de plus en plus et je sais que c'est toi, qui te fraie un passage à travers moi. Jocelyne qui a finalement pu arriver à temps, me fait des compresses d'eau chaude pour calmer la sensation de brûlure. Ahh que ça soulage! Quand finalement ta tête est sortie, je fais sortir le reste de ton corps tout en me relevant en position agenouillée. Dre Lamontagne te fait vite passer entre mes jambes pour que je puisse enfin te rencontrer.
Il est maintenant 12h23. Tu es là allongé devant moi, me criant ton voyage, ton histoire, le long parcours que tu as fait avant de me rencontrer! Tu es si beau, tellement vivant, tellement fort! Un moment passe avant que je te prenne dans mes bras, on avait besoin de se voir avant et de faire connaissance! J'enlève rapidement ma jaquette pour te coller contre moi! Comme tu es chaud, encore tout humide! Tu sens tellement bon! Une fois dans mes bras, tu cesses doucement tes cris et te blottis contre moi. Ahh comme c'est bon! Mon coeur de Maman est déjà tellement plein d'amour!

Le temps que l'on vérifie si je vais bien, on te place en peau-à-peau avec Papa. Tu sembles si paisible! Le personnel commence à s'inquiéter, ça fait maintenant près d'une demi heure que tu es parmi nous et le placenta n'est toujours pas sorti. On commence à parler de m'amener en salle d'opération et ça me fait peur! Finalement, ohh surprise, une contraction arrive et le fait enfin sortir! Dre Lamontagne peut alors me faire les deux petits points que j'avais besoin et tout est fini! Je me sens euphorique et ne cesse de répéter que c'est mon accouchement de rêve! Je remercie encore et encore mon Dre et les infirmières de m'avoir permis de vivre mon accouchement de cette façon! Naturellement, dans des chuchotements, dans le respect et dans la douceur. Avec toutes ces circonstances réunis, mon corps savait, il savait comment te mettre au monde sans aucune aide!

sassou_jenn : Le mardi premier septembre, maman a un rendez-vous chez son médecin. C'est Ariane, une interne, qui fait son examen et qui lui apprend qu'elle est rendue dilatée à 4 cm. Elle lui fait donc un deuxième stripping. Le soir même, maman ressent des contractions et décide de se rendre à l'hôpital avec papa. Cependant, on lui apprend que le travail n'a pas encore avancé et qu'il est préférable pour elle de retourner à la maison. Le jeudi, en début de soirée, maman commence à avoir mal dans le dos, mais comme elle n'a pas beaucoup dormi la nuit précédente, elle croit que ce maux de dos est du à cela. Elle va prendre un bain et le tout se calme. Plus tard dans la soirée, elle commence à avoir une fringale et décide de se rendre à l'épicerie à pied pour aller acheter des fruits. De retour à la maison vers 22h, les contractions recommencent et maman décide de regarder un peu la télévision avant de s'emballer. Vers 22h45, maman décide d'aller prendre un bain et appelle marraine Catherine pour lui dire de se tenir prête au cas où elle déciderait de partir à l'hôpital. À 23h15, maman rappelle Catherine et lui demande de venir la chercher. À 23h45, elles arrivent à l'hôpital et une infirmière demande à maman d'aller attendre assise sur un lit. Vers minuit, on lui installe le monitoring. Ensuite, à 12h20, le médecin résident vient vérifier le col de maman et lui apprend qu'elle est rendue à 6 et qu'ils vont la garder. Catherine part donc appeler ton papa au travail et ta grand-maman Patricia. Papa est tout énervé au téléphone, il demande s'il doit venir tout de suite ou s'il doit attendre la fin de sa journée de travail, soit dans 30 minutes! Maman et Catherine entendent les infirmières et les médecins se demander qui ils transféreront dans une chambre en premier, car la voisine de lit de maman semble plus souffrante qu'elle même si son travail est moins avancé. Ils envoient donc une deuxième résidente vérifier si maman est vraiment à 6! À 1h20, maman envoie Catherine aller chercher papa à la maison, car il était supposé y retourner se laver avant de venir à l'hôpital, mais finalement il a changé d'idée et Catherine le croise dans le parking de l'hôpital. Pendant ce temps, une infirmière envoie maman dans sa chambre, le lieu où elle restera jusqu'à ta naissance. Maman lui demande de lui faire couler un bain et comme elle embarque dans le bain, papa et Catherine arrive. Comme elle sort du bain, maman entend grand-maman arriver. Maman décide de demander l'épidurale et va prendre une marche avec papa en attendant que l'anesthésiste arrive. Ensuite, papa et Catherine retourne à la maison pour que papa puisse prendre une douche. Maman reçoit l'épidurale à 3h et quelques minutes plus tard, elle demande à grand-maman de lui donner son livre pour qu'elle puisse prendre des notes sur l'accouchement. Tout le monde trouve amusant le changement d'attitude de maman suite à l'épidurale. Le médecin vient se présenter. Ce n'est pas un des médecins qui a suivi maman durant sa grossesse, car elle vient de se joindre à leur équipe durant la semaine. Elle s'appelle Catherine Chartier et elle est très gentille. À 4h25, la résidente vient vérifier le col de maman, il est rendu à 8. Le médecin et elle décident de lui rompre les eaux et ensuite, le col est à 9. À 5h35, le col de maman est complètement dilaté, mais au lieu de lui demander de pousser, le médecin vérifie ta position et constate que tu es en postérieur. Avec l'aide de l'infirmière, maman se couche sur le côté afin d'essayer de te faire changer de position. Maman a très mal, car elle sent que tu pousses. L'infirmière demande à l'anesthésiste de revenir et celle-ci lui injecte un supplément à l'épidurale pendant que maman est en position assise. Ainsi, l'effet se fait sentir dans les jambes de maman. Jusqu'à 7h25, maman est couchée sur un côté puis sur l'autre. Lorsque le médecin vérifie ta position, elle constate que tu as commencé à tourner. On installe donc maman en position de pousser. Papa et grand-maman aident maman à ramener ses jambes et à avancer la tête lors des poussés. Le médecin réussi à te faire tourner complètement pour faciliter ta sortie. À 8h, après moins de 30 minutes de poussées, tu vois le jour et on te dépose sur le ventre de maman. Tu y restes environ 20 minutes, soit le temps de la sortie de ton placenta. Ensuite, l'infirmière vérifie tes signes vitaux. Tu reçois un APGAR de 9-10 et tu pèse 7lbs et 12 oz. Pendant ce temps, maman se fait coudre car elle a déchiré au deuxième degré. Plus tard, lors de ton premier bain, l'infirmière annoncera à maman que tu mesures 20 pouces.

silicate :Ta venue dans ce monde

Depuis le début de ta conception, nous avons partagé déjà beaucoup d'émotions. Nous avons traversé des moments d'allégresse et de tempête. Nous faisions déjà partie de la meilleure équipe au monde, la nôtre.
Notre cohabitation des 9 derniers mois allait se solder par un magnifique accomplissement, ta naissance.

Notre préparation fût complémentaire, moi je m'outillais pour ta venue au monde, et toi tu nous nourrissais d'assurance et d'optimiste. Oui, je peux le dire ainsi puisque nous devions nous faire confiance.

C'est dans la nuit du 17 septembre, 2 heures du matin que des douleurs se font sentir de façon intermittente et régulière. Est-ce toi mon petit chevalier qui avise mon corps de ton arrivée? Elles viennent et me quittent aux 7-8 minutes. Papa et moi sommes excités! À 7 heures du matin, toujours en contractions, nous décidons d'appeler tes grands parents pour qu'ils viennent chercher grand frère. Grand frère est agité ce matin là. On dit que les enfants sentent venir les choses, alors nous croyons fortement que c'est aujourd'hui que nous allons travailler tous ensemble pour ta venue.

Ton frère quitte avec tes grands-parents vers 7h45, moi et papa avons larmes à l'oeil puisque c'est la première fois qu'il couche ailleurs que dans notre nid douillet. Lorsque la voiture quitte le stationnement, papa et moi allions se concentrer à ce que le travail de l'accouchement se déroule bien.

Il est 9 heures, la petite trotteuse de l'horloge cumule les minutes, et j'ai des contractions toujours aux 7-8 minutes. Nous parlons à notre accompagnante Melissa, et nous informe par le même moment qu'elle se rend au CHUL car elle doit accompagner un autre couple. À ce moment, Maman est déçue car si jamais tu devais te pointer le bout du nez, elle ne serait pas là mais on aurait quand même une autre accompagnante.

Enfin, vers 14 heures, nous allons nous promener moi et Papa dans le bois derrière la maison. Wow, les contractions se font rapprochées et elles sont aux 4 minutes. Super! Nous rentrons à la maison une heure et demie plus tard, des contractions toujours aux 4 minutes. Papa est très heureux de la progression et moi je grince un peu des dents car c'est douloureux. Papa parle à notre accompagnante et elle nous mentionne que le couple qu'elle accompagne en question sont rendu à la poussée. Je suis contente d'apprendre ceci, car rendu à notre tour, elle sera présente!

Toutefois, nous avons eu droit à une fausse joie avec les contractions aux 4 minutes, je retombe aux 6 minutes ensuite aux 8. Alors moi et papa nous flânons sur le divan, je fais de l'asymétrie et du ballon avec mon corps pour t'aider à bien t'engager car nous sommes certains que tu es en postérieur. Ton dos est à droite, et je sens la pression vers le coccyx.

Il est 20 heures, et je suis encore aux 8 minutes. Je suis fatigué de contracter, mais je me dis que sa doit être efficace! Donc la soirée et la nuit passent toujours avec des contractions d'intervalles régulières mais espacées. Vers 4 heures du matin, les contractions tombent aux 5 minutes. Donc nous décidons vers 6 heures d'aller à l'hôpital faire vérifier le tout.

Nous sommes lundi, l'accueil du CHUL et de son personnel est froid. Une fois installée sur le monitoring, plus de contractions à l'horizon et une dilatation décevante. Je suis à 1 cm et l'infirmière se disait généreuse, malgré que la semaine chez le docteur j'étais vraiment à 1 centimètre!

Donc nous retournons à la maison bredouilles. Je suis épuisée et très démoralisée. J'ai peur que tu aies mal dans mon corps car tu as vécu autant que moi les contractions. Papa lui, a complètement décroché du travail. Il est vraiment fâché contre la nature humaine qui rend l'accouchement si complexe et si long.

Une fois rendu à la maison, J'arrive à dormir de 10 heures à 14 heures. Ensuite les contractions reprennent, mais d'intervalles assez irrégulières et espacées. Mais je n'ai pas accès au sommeil et ce depuis samedi 2 heures du matin.

Nous téléphonons, suite à notre visite au CHUL, à notre accompagnante Mélissa. Elle décide de venir nous voir. Entre temps, je parle avec mon acuponcteur et elle reste encouragée malgré la situation. Elle me dit que parfois le corps a besoin de plus de temps pour le moment venu. Elle me dit de ne pas vouloir avancer le rendez vous du lendemain parce qu'elle croit que la nature fait bien les choses. Pour ce qui est de notre accompagnante, elle nous explique la latence, et nous rassure que bébé se fait bercer dans mon bassin en latence donc je suis rassurée, pas de douleur pour toi..

Elle indique à papa les observations qui pourraient lui faire reconnaitre le travail actif. Elle nous encourage à rester positifs et me redonne vraiment espoir en notre avac. Papa lui reste sur sa déception. Il avait hâte de te connaître, il n'aime pas me voir souffrir et ce, surtout que le travail n'a pas avancé depuis ma rencontre avec le médecin, le mercredi précédant.

Vers 16 heures, nous décidons d'aller chercher ton frère puisque les contractions sont espacées et tolérables malgré tout. J'arrive à passer toute ma soirée avec quelques contractions ici et là. Vers 20 heures, elles redeviennent un peu plus régulières dans le temps, mais espacées. Papa et moi allons au lit vers 20h45. À 22 heures, les contractions se rapprochent, je le sens, mais je ne les minutes plus. Vers 2 heures du matin, je suis épuisée de contracter, moi qui espérais une bonne nuit de sommeil. Je décide donc de les minuter. À 4 heures du matin, je décide de réveiller papa car elles sont aux 6 minutes et douloureuses, beaucoup plus que les jours précédant.

Papa me masse le bassin et le dos, mais reste les yeux fermés! J'ai hâte que ton grand frère se lève puisque j'ai envie d'aller dans le bain chaud. Vers 6h45 je peux aller dans le bain. Ton grand frère est d'un calme très inhabituel! Il joue aux camions autour du bain, et me laisse prendre mes contractions en restant tout près et silencieux, de mon côté, je respire silencieusement car je ne veux pas l'effrayer.
Lorsque je sors du bain, les contractions me font de plus en plus mal. Mais nous nous n'excitons pas dû à la grande déception du lundi!
Papa prépare Etienne pour la garderie et moi je prépare ses choses. J'ai de plus en plus mal. J'avise papa que je remonte dans notre chambre et eux quittent quelques minutes ensuite pour la garderie. Je vais dans le lit, et comme la douleur s'intensifie et les contractions se rapprochent, je débute le chant prénatal. Les sons appris au yoga me sont d'un grand secours car ils occupent mon esprit tandis que les respirations ont tendance à me faire paniquer.

Les sons me permettent de relâcher mon corps et lui permette de travailler de concert avec toi. C'est si magique, c'est si beau. J'ai compris mon corps, les signaux que tu me lances pour me rapprocher de plus en plus de toi. Bientôt tu seras dans mes bras petit chevalier, je le sens, je le sais. Je suis à ce moment confiante, tu viendras dans ce monde par la façon dont tu es entrée! Je te visualise si fort traverser mon bassin, sortir de mon ventre et notre premier contact visuel!

Il est 8h30 quand papa revient de la garderie. Il dit que lorsqu'il est rentré il a compris que j'étais en travail et lorsqu'il a vu mon visage, il a compris. Il a téléphoné à notre accompagnante, et ils ont calculé que j'étais aux 4 minutes. Une heure plus tard, il la recontacte et j'en suis toujours aux 4 minutes.

Je fais des sons, je bouge et je trouve le confort dans notre salon. Papa met de la musique de visualisation que j'ai écouté à mes cours de yoga et dans les dernières semaines de grossesse. Elle me calme et m'aide à faire des sons et rester dans ma bulle. Papa m'accompagne, me masse, me berce, me caresse et me dis combien nous sommes capables de travailler de concert. Parfois, je panique, mais en général nous sommes de concert et entre chaque contraction, je me laisse bercer par le repos.

Notre accompagnante est au téléphone, elle demande à papa si on veut qu'elle vienne. Elle est en chemin et il est à ce moment 10h30.

Pendant ce temps, je commence à avoir peur. J'ai peur puisque je ne sens plus de tes mouvements, j'ai peur que tu aies mal et que tu sois épuisé. Je ne sais pas si le travail avance, j'ai peur. Nous travaillons pour un avac toi et moi et connaissons les risques, le doute est dans mon esprit, malgré toute les connaissances et les statistiques y prouvant les bienfaits, il est trop tard j'ai laissé la peur m'envahir. J'ai sorti de ma bulle et ma raison me demande d'aller vérifier. Le milieu hospitalier que je considérais mon ennemi prenait la signification d'allié dans mon besoin de réassurance.

Je dois aller vérifier. J'ai laissé entré le doute, ma douleur s'intensifie au fur et à mesure que je me laisse aller dans la peur. Par malheur qu'il t'arriverait quelque chose suite à notre mauvaise décision d'essayer de vouloir te voir venir au monde de façon naturelle? Alors je dis à papa que je veux me rendre à l'hôpital, que je suis rendu à cette étape, je dois aller voir si tu vas bien, c'est ma préoccupation et je suis incapable d'enlever ceci de mon esprit. À ce moment je suis encore aux 4 minutes.

Notre accompagnante Melissa arrive, et papa lui mentionne mon désir de quitter qui est justifié par ma peur. Je suis tombé rapidement aux 3 minutes. En fait, papa est certain que l'arrivée de Mélissa qui a fait chuter mes contractions aux 3 minutes. En fait, je savais qu'elle savait quoi faire, donc je crois fortement à sa théorie!

Elle sent ma panique. À ce moment je suis couchée sur le sol dans le salon, rien de confortable mais elle se couche à plat ventre, face à moi et me murmure de relaxer et de prendre les contractions une à une. Elle me demande de quoi j'ai peur. Ce que je n'étais capable d'exprimer avant ce moment était devenu une illumination, une réponse facile!? Je dis ma peur à mon accompagnante et j'ai senti mon coeur se dénouer et boum! J'ai perdu mes eaux! J'avise mon accompagnante. Donc on doit me changer et se rendre à l'hôpital. Papa court un peu partout, rempli le IPOD et nous nous rendons a l'hôpital. Dû au manque d'espace dans l'auto, Mélissa nous suit derrière sur la route.

Papa est nerveux, sur l'autoroute puisque je tombe aux minutes. Je dis à papa que je veux l'épidurale. Je suis un peu en panique car j'ai très mal et je ne sais toujours pas si tout va bien.

Midi 45
À l'hôpital au triage, on ne m'a pas fait attendre. Disons que j'avais les vocalises convaincantes d'un vrai travail. On me questionne et on vérifie rapidement la dilatation car c'est ce manque de dilatation qui avait mené ton frère en césarienne. Stupéfaite, l'infirmière nous informe que je suis a 6 centimètres. Elle me donne une chambre rapidement et veut me transférer en civière. Elle m'offre du même coup l'épidurale que je refuse. Mon accompagnante m'offre de marcher et c'est ce que je fais. Je prends une grosse contraction à la sortie de la salle de triage.

13h
Une fois rendue à la salle, je demande l'épidurale. Toutefois, j'ai demandé et insisté lors de ma grossesse qu'on me tienne tête, je refusais l'épidurale fermement et que je ne voulais vraiment pas la prendre. En fait, je la demandais et quand on me demandait de confirmer je refusais. Je refusais que le travail stagne et que tu naisses par césarienne pour une épidurale, je refusais que tu passes par le même chemin que ton frère. Mais à bien y penser, juste la demander me faisait du bien!
Papa et Melissa ont été super, ils ont été gardiens de ma demande de ne pas l'avoir et je leur en remercie. Le résident et l'infirmière attendaient juste ça de téléphoner à l'anesthésiste! Mais une fois sur le dos l'infirmière a vérifié ma progression et me dit que j'étais à 8 cm ! À ce moment j'ai cessé de demander. J'étais rendue si près de toi. Entre temps Dr Blackburn a été appelé pour venir.

L'infirmière m'installe mon antibiotique strep b, mais doute fort bien que les doses se rendent à toi.

Entre temps le résident de Dr Blackburn arrive. Il me parle sans cesse et papa se fait garant de ma bulle. Le résident parle fort et me demande encore l'épidurale et on lui dit non. Ils sont vraiment insistants sur l'épidurale, pourtant c'est le chemin pour te rencontrer qui amène ceci, ce n'est tellement pas dangereux! Mais bon, je laisse papa et l'accompagnante gérer le tout, je dois éviter la panique et travailler encore avec toi, on est si près l'un de l'autre.

Je sens beaucoup l'envie daller à la selle depuis le début du travail, j'ai essayé fréquemment d'y aller et sans succès. Ce sentiment est encore plus présent vers 14h15. Je dis que je sens vraiment l'envie de faire caca et la pression se fait sentir un peu partout. L'infirmière occupée à faire du monitoring intermittent me dit: tu n'aurais pas envie de pousser par hasard? Je lui dit que j'en ai aucune idée de cette sensation, elle dit alors pousse ton bébé c'est ce que tu ressens!?!? et lorsque je pousse sa me fait du bien!!!! Dr Blackburn arrive et vérifie je suis à 9 cm avec une petite bande de col. L'infirmière me place le monitoring avec du ruban adhésif pendant que Dr Blackburn va vite se changer. Au retour, elle et me dit que tu es en postérieur.

Ce n'était pas une surprise, mais c'est une raison qui explique que je vais avoir besoin d'aide pour te tenir dans mes bras. Elle me mentionne qu'elle va pousser un peu la bande de col et te faire faire une petite rotation avec ta mâchoire pour t'aider à sortir. Elle fait le tout pendant les contractions. Sa brûle beaucoup lorsqu'elle fait ces manoeuvres, mais j'ai tellement hâte de te voir! L'infirmière me dit de pousser comme je fais caca. Donc elle veut que je pousse en bloquant ma respiration, mais je refusais cette façon de faire, je la faisais à ma façon. Je laissais mes cris me guider pour me donner de la force.

Elle me répétait pousse comme tu fais caca. J'ai fais semblant de ne pas l'entendre puisque ce n'est pas elle qui était à ma place! Dr. Blackburn elle me crie: tu le veux ton AVAC POUSSE MELISSA, tu vas l'avoir pousse! Je lève mon bassin pour maximiser ton passage, mais le docteur me pousse les jambes pour plaquer mon dos contre le lit, mais je fais à ma tête et je relève mon bassin. Je pousse 4 fois et je ne sens plus rien, sinon un soulagement intense. Tu es sorti!!! On te dépose sur mon ventre et tu te mets à pleurer discrètement. Je suis sous le choc, nous avons réussi, les 9 mois à passer à se parler, à communiquer, à te visualiser traverser mon bassin ont porté fruit. 14h36, tu es maintenant là!

Tu es si calme et serein. Tu prends le sein si rapidement. C'est magique, mais je suis sous le choc. Ce fut si rapide! Ce fut tellement génial! Papa est si fièr, et notre accompagnante si émue.

Faits marquants :
L'infirmière malgré ma demande de ne pas mettre mon antibiotique sur la main dû à mes veines fuyantes insistait à les désinfecter. Je lui ai répété au moins 3 fois. C'est mon accompagnante qui a dû expliquer que j'avais vécu quelque chose de difficile au premier accouchement pour qu'elle comprenne ma demande. Elle n'était pas très enthousiaste.

Le résident a essayé de me sortir de ma bulle, une chance que papa et Melissa étaient là. Il me parlait comme s'il travaillait en gériatrie. Parlait fort et se tenait à plusieurs pieds de moi.

L'infirmière a fait du monitoring intermittent puisque je bougeais sans cesse. Dès que le docteur est arrivé elle a mis du collant pour fixer l'appareil sur mon ventre. J'ai trouvé ça vraiment agréable puisque Dr Blackburn était très ferme sur le monitoring continu. J'avais décidé d'accepter le tout, mais la vie a bien décidé autrement.
À la poussée, l'infirmière m'a dit : Arrête de crier et pousse. Non mais, de quoi je me mêle!! De plus, elle voulait te prendre sur mon ventre pour te mettre en pyjama pendant que tu étais tout blottis contre moi. Elle me dit : Il est 15h45, je lui dis : Vous terminez à 16heures! Je lui dis que je suis capable de l'habiller moi-même!

|TAZ| :Mardi soir je perds un peu d'eau, mais puisque je suis pas sure que c'est ça, je reste à la maison faire dodo. Dès le matin, je m'étais couché avec une serviette dans la nuit au cas où, et elle avait de l'eau donc ce n'était pas de l'urine. Je me rends pour 10h30 à la maternité. Le doc me vérifie, et le test est + pour de l'eau. Ensuite, on me fait le NST, j'ai 0 contractions... Donc, je suis toujours ouverte à 1 1/2 et pas effacée, et col TRÈS loin... On me parle de césarienne planifiée (dans la journée) ou on me propose de me déclencher mais on utilise pas le ballonnet, dangereux de l'insérer pour des risques d'infections, étant donné que j'ai ma rupture de ma poche. Je choisi, après un moment de réflexion avec mon chum, de toujours continuer mon chemin vers mon AVAC, tout en sachant, qu'avec si peu de travail de fait, et 0 contractions, que j'ai des chances de finir peut-être en césarienne. Je prends une chance!

J'appelle mon accompagnante, pour l'informer qu'on me déclenche, et pendant ce temps, les infirmières préparent tranquillement mon admission, et la salle d'accouchement. Je suis contente, car je sais que peu importe comment ça finira, ce sera enfin fini, j'ai tellement hâte d'accoucher!!

1h30: on commence l'induction, j'ai été ce qu'ils appellent dans la phase de latence pendant 20hrs environ. C'est à dire, de passer de 1 1/2 à 3 et d'être effacée à 100% et aussi, que le bébé soit complètement descendu. J'ai beaucoup marché, changé de position dans le lit, fait du ballon etc... À 4h30 du matin (jeudi) les contractions commencent à être très fortes, et ça fait TRÈS mal à la vessie, même que le doc, surveille ça de très proche, car elle a peur pour la rupture utérine, étant donné que la cicatrice est juste à la même place. Ça pousse fort fort, et je refuse l'épidural j'étais seulement ouverte à 2. Je crie, je hurle, ça fait très mal, ils me donnent une injection de morphine pour essayer de calmer la douleur qui ne marche pas du tout, ensuite ils m'ont donné un autre genre de calmant qui fonctionne pendant à peu près 1h, qui ma aidé à avoir moins mal et ce calmant a été répété une 2ieme fois... Vers 11hrs je flanche, je craque ça fait mal je capote, je veux tout arracher mes cheveux. Je demande l'épidural. On me la donne à midi. Ahhhh... quel soulagement c'est fou. On me vérifie à 1h j'étais rendue à 4. Je passe dans la phase active, et selon eux, dans un cas d'un avac je dois faire au moins 1/2 cm à l'heure sinon césarienne. La première heure ça n'a pas bougé, mais on laisse faire. Ensuite ça va tranquillement. À 6h, le coeur du bébé commence à faire des détresses, rien de bien important, mais c'est un signe que son petit coeur commence à être fatigué... On fait venir la gynéco, ils vérifient la situation, et on me laisse le choix de toujours continuer mon avac, mais mon travail avance très lentement, ils sont pas mal sur, que de toute façon, le bébé toffera pas encore longtemps. Ensuite, on me parle de la césarienne, mais dans ce cas, il n'y a rien qui presse son petit coeur est encore ok, donc on peut prendre le temps de m'expliquer la césarienne, prendre le temps de me geler comme il faut comme une césarienne planifiée. Je discute avec mon chum, et par sécurité pour le bébé on choisi la césarienne, on commence à avoir peur de le perdre. Après 30h de travail, ça me montre que pour cette fois-ci, je crois que mon bébé a bien essayé mais mon corps ne le suit pas. Ma césarienne est planifiée pour 8h. j'angoisse un peu, j'essaie de garder mon calme le plus possible. Rendue à la césarienne l'anesthésiste me fait un mélange de "sorcier", en tout cas je ne sentais plus rien là c'était vrai! L'équipe a passée son temps à faire plein de blagues pour essayer de me détendre. Mon chum a pu couper le cordon! Après la césarienne ils m'ont gardé que 30 minutes en salle de réveil pour voir mon bébé.

J'ai essayé d'allaiter, pour l'instant je n'ai toujours aucune goute de lait, je vais continuer à stimuler mes seins, et le doc m'a prescrit des hormones pour qu'elle se fasse. Donc pour l'instant mon coco est au biberon.

La première nuit, le personnel m'a offert de le garder en poupponnière et de le nourrir, le premier biberon je tenais à lui donner, mais le reste j'ai laissé le personnel le faire, ça m'a beaucoup aidé à dormir et me reposer après 30h de travail et une césarienne.

Le lendemain matin après 13h de mon opération, j'étais debout et je marchais, je me sens vraiment bien, ma césarienne s'est très bien passée, et je me suis beaucoup parlé, parce que c'est sur que je suis TRÈS déçue de ne pas avoir réussi mon avac, mais ce que je me dis c'est que, mon avac n'a pas été réussi, mais il a quand même été un succès, parce que j'ai connu le travail tout de même!! J'ai bien aimé mon expérience!

Mon grand trippe beaucoup sur le bébé, il n'arrête pas de le cajoler, de le toucher et il dit toujours bébé bébé bébé!!!!

Voilà! Voici mon histoire

xPurex : 11h10 dimanche le 30 août, après avoir achalé mon chéri pour faire des câlins en lui disant que ça activerait peut-être le travail et bien sur j'ai réussi haha... Je perds mes eaux! Et assez intensément! lol Je pouvais juste pas arrêter de rire.

11h17 (Hé oui je me rappelle lol) on entre dans l'auto et on quitte en direction de l'hôpital et je ris toujours mais avec de l'anxiété!

11h45 On arrive à l'hôpital, les pantalons tout mouillés vraiment agréable haha! On me teste voir si c'est vraiment mes eaux. (DAH! ça coule tellement, ça peux pas être autre chose haha) Et puis on me place dans une chambre d'accouchement en me disant de dormir et puis si j'ai des contractions de les sonner mais que d'après eux ça commencerait tôt le matin.

7h00 Le matin... Aucune minute de sommeil, je suis beaucoup trop énervée et papa aussi! Je déjeune et puis on me met un espèce de soluté qui provoque des contractions!

10h00 Le travail commence les contractions s'installent... Encore confortable juste assez pour me faire grimacer à chaque fois on me propose d'aller marcher un peu et puis j'attends toujours et mes contractions ne sont pas régulières donc on augmente ma médication!

11h15 Je décide d'aller prendre un bain tourbillon pour soulager les contractions
sur le coup c'est le bonheur je gère bien les contractions, mon chum est là pour m'aider
à bien respirer puis c'est encore tolérable.. Mais moins... lol

11h30 Je sors du bain... Je me peux plus.. Je veux l'épidurale j'attends que le médecin
vienne regarder si le travail a avancé pour avoir mon épidural je n'ai que le mot épidural dans la bouche entre chaque contraction. lol

12h15 Le médecin vient ENFIN regarder si le travail a avancé et je suis rendue dilatée à 4+ effacée à 80 % donc on me regarde et on me dit que je peux enfin avoir mon épidural qu'il faut juste que j'attende l'anasthésiste qui est occupé... Mais finalement l'anasthésiste est arrivé 5 minutes après donc ouff pas trop d'attente héhé,vraiment sympathique m'aide à gérer la douleur réussi même à me faire rire et parler. lol

À partir de ce moment-là... J'essaie de me relaxer, je ne regarde plus les heures et on me dit de me reposer, je sens encore les contractions mais en plus tolérable.

14h15 Je sens vraiment une grosse pression au niveau du pubis, j'ai une forte envie de pousser chaque fois j'ai l'impression que le bébé va sortir donc j'avertie le médecin
qui me dit qu'il va regarder où j'en suis et surprise JE SUIS PRÊTE À POUSSER! :O!

Après avoir poussé pendant 28 minutes, à 15h03 Jacob est enfin dans mes bras! Le médecin a même pas eu le temps d'être là pour le sortir tellement il est sorti vite! On me dit à la blague que ça se peux pas que ce soit mon premier bébé que c'est allé tellement vite!

Je suis en amour avec mon tit poux depuis ce moment-là! L'allaitement n'est pas facile mais
je suis patiente... Et au pire je m'aurai essayer!
 

gypsou : L'accouchement: depuis vendredi am que j'étais aux 6 minutes comme je voulais l'avais mentionné, je suis tombée aux 5 minutes vers l'heure du dîner, vers 14h30 je suis allée prendre un bain et ensuite je me suis étendue. 15 minutes après m'être étendue, soit vers 15h00 une grosse contraction est apparue et j'ai crevée mes eaux dans mon lit. Donc départ pour l'hôpital... Dans le trafic sur l'autoroute Décarie, là mes contractions étaient aux 2 minutes et très intenses. Arrive à Ste-Justine vers 16h45, on m'amène dans la salle d'accouchement no.9. J'essaie de gérer les contractions du mieux que je peux, mais elles font très mal et sont toujours aux 2 minutes. Vers 18h30-45 le doc m'examine, je suis à 5 cm, moitié chemin... Je demande l'épidural, car j'ai de la difficulté à reprendre le dessus. 19h00 on me donne l'épidural... Ahhh quelques minutes plus tard soulagement... Vers 21h00 2e examen... Je suis complète!!!!!! Par contre la cocotte est haute et elle se présente le petit nez dans les airs... Alors on la laisse descendre un peu avant de commencer les poussées. Vers 22h45 on m'installe sur le côté pour débuter les poussées... Ça va bien, il parrait que j'ai la bonne technique, la petite descend... L'infirmière montre même à mon chum qu'on peut apercevoir ses petits cheveux pendant que je pousse. Ma mère et mon homme me supportent très bien... J'ai hâte d'avoir ma fille. Après 1h30-1h45 de poussées sur les côtés on m'installe enfin pour les poussées finales... Il est environ 00h15... Je travaille fort, je veux voir ma fille, on me dit qu'elle s'en vient, à chaques poussées je la sens de plus en plus proche...je rassemble toute mes forces, je me sens remplie d'une force incroybale... 00h54, le plus beau moment de ma vie, Lily-Jade viens au monde... On me la dépose sur le ventre, je suis sous le choc... Je suis une maman et j'ai le plus beau des trésors dans mes bras. Je la garde sur moi pendant 1h00... Mais comme j'ai fais un peu de fièvre pendant le travail, ma cocotte a eu un peu de température à sa naissance, donc elle a été faire un court séjour à la pouponière... Je lui ai donné sa première têtée à 3h30 am... C'est une championne elle savait déjà comment prendre mon sein. À 6h30 officiellement le 19 septembre elle a eu son congé de la pouponière et on a débuté notre vie de famille à 3.

Harcey : Dimanche 6 septembre 2009
Je me lève le matin à 9h comme toujours, grosse journée en perspective, visite de Grand-Maman Jeanne, Lise, Guy, Mamie et Papi. Au souper ce sera le tour de ma meilleure amie Ariane. Le soir venu nous allons au parc avec ton grand frère et par la suite papa et moi s'installons confortablement pour écouter un film.
22h30 : Je tombe de fatigue sur le divan mais essaie de résister un peu, j'ai quelques contractions ici et là.
22h45 : Je décide d'aller me coucher et papa me demande si j'ai des contractions alors je lui répond que oui mais sûrement en dormant que ça va cesser.

Lundi 7 septembre 2009
00h00 : Toujours en contractions mais elles sont irrégulières
3h15 : Je vais aux toilettes et j'ai des filaments de sangs en m'essuyant. Paniquée j'appelle à la maternité et l'infirmière me dit que c'est sûrement mon bouchon muqueux. Elle me dit aussi d'aller prendre un bain et de rappeler dans 1 heure si les contractions continues.
3h45 : je sors du bain et les contractions sont régulières aux 7 minutes à présent, j'en profite pour me reposer entre chacune.
5h45 : Les contractions sont maintenant aux 5 minutes et sont de plus en plus douloureuses, je décide donc de marcher dans la maison pour faire avancer le travail.
6h45 : J'appelle Mamie pour l'avertir que je suis en contractions et qu'elle doit se préparer à s'en venir. Elle appelle Chantal pour lui dire qu'elle doit aussi se préparer.
7h00 : Papa appelle Jojo pour qu'elle vienne s'occuper de Cédrick.
7h15 : J'appelle maintenant la Maternité qui me dit de me préparer et de m'en venir tout doucement.
8h00 : Mamie arrive enfin à la maison et on s'en va à la maternité.
8h15 : Arrivée à l'hôpital, Annick notre infirmière jusqu'à 16h00, m'installe sur le moniteur pour 30 minutes.
8h45 : Les contractions s'espacent et diminuent en intensité. Chantal me dit d'aller marcher pour essayer de faire activer le travail.
9h45 : Dr. Vasilie vérifie mon col, je suis à 3 cm et décide de rupturer mes membranes.
Les contractions s'intensifient et je commence à avoir très mal.... La fatigue me rattrape, je tremble, j'ai mal au coeur, la douleur s'en vient insupportable.
12h30 : Annick revérifie mon col, je suis à 4 cm. Je lui fais savoir que je veux l'épidurale au plus VITE!
12h50 : L'anesthésiste arrive et enfin j'ai mon épidurale. Je peux maintenant me reposer et reprendre des forces pour ta sortie.
14h40 : On me donne de l'ocytocin pour intensifier mes contractions, le travail avance trop lentement.
15h45 : Annick vérifie mon col une dernière fois avant de partir, je suis à 5 cm.
16h00 : Mimi, notre nouvelle infirmière vient se présenter, un amour qui a étudié avec les sages-femmes.
17h00 : Je dit à ton papa : ÇA POUSSEEEE, Mimi vient alors vérifier mon col je suis à 9.5 cm.
18h10 : Mimi revérifie mon col, magie, je suis à 10 cm.
18h30 : On débute les poussées, Chantal tient ma jambe gauche et Mimi tient l'autre.
19h47 : Dr. Vasilie me dit d'arrêter de pousser et je sens quelque chose de très froid contre ma vulve... Elle doit couper le cordon ombilical car il est autour de ton cou. Quelque chose en moi me terrifie, tu ne vas pas bien, je le sens. Mimi dit à Chantal d'appuyer sur le bouton d'urgence.
19h48 : Te voilà enfin, mais tu ne pleures pas... La peur augmente, mais que ce passe-t-il?
On te met sur moi à peine 2 secondes, tu as besoin d'oxygène. Papa file aussitôt dehors fumer une cigarette et appeler ton grand frère pour lui annoncer ton arrivée.
Mimi s'occupe alors de toi, tu es dans un petit lit chauffant à mes côtés avec un masque à oxygène, tu me tiens le doigt tellement fort et enfin je t'entends pleurer, je sais maintenant que tu respires.
Dr. Vasilie indique qu'une forte odeur de fièvre émane de mon placenta... Et du méconium se trouvait dans mon liquide amniotique. J'ai alors le droit de t'avoir en peau à peau 1 minute à peine avant qu'ils t'emmènent à la pouponnière pour te mettre sous observation. Je demande donc à Mamie de te suivre. Quand papa revient enfin, je lui explique ce qui ce passe et il file te rejoindre. Mamie revient pour me dire que tu vas de mieux en mieux malgré que tu es maintenant branchée sur des moniteurs et qu'ils t'ont installé une intraveineuse. Ils te font passer une batterie de tests et n'ont aucune idée de ce que tu as, un virus, mais lequel? On doit attendre les résultats de tes prises de sangs.
Pendant ce temps, on me fait mes points de suture, on me lave et je peux ensuite souper.
Il doit être 10h15 environ quand on me propose d'aller te voir, alors papa m'aide à me mettre dans la chaise roulante et nous filons à tes côtés.
Enfin, je peux te prendre à ma guise, te câliner, te bécoter, te sentir.... Tu sens tellement bon, tu es tellement belle. Tu es maintenant avec nous, le fruit de notre amour, notre petite Léane tant attendue. Malheureusement on me dit que tu ne pourras pas être avec nous cette nuit, mais 1 heure plus tard , tout va pour le mieux malgré que tu as encore ton intraveineuse et tes antibiotiques (tout comme moi d'ailleurs) tu peux finalement venir dormir avec nous.
Ce fût la journée la plus éprouvante de ma vie, mais de loin la plus belle, celle ou j'ai mis au monde mon enfant, toi, ma princesse.
Je t'aimais déjà depuis 9 mois, mais à la seconde ou je t'ai vu la première fois, je me suis sentie entière, tu étais tout ce qui manquait à ma vie pour être une femme comblée.

Ta maman qui t'aime inconditionnellement
xxx

jujube25 : Le 8 septembre, vers midi, je me rends en clinique GARE pour mon suivi. Après examen, la gynécologue me dit que je suis à 2½-3 cm et qu'elle va me faire un stripping pour « aider la nature ».

Une fois à la maison, j'ai des contractions à environ toutes les 15 minutes. Un peu plus tard les contractions s'intensifient et je commence à les prendre en note. Elles sont aux dix minutes! Quand papa arrive de travailler vers 18h, je lui annonce qu'il faut penser à se préparer, car ça s'annonce pour se faire ce soir. J'ai un moment de panique et je suis stressée tout d'un coup, face à l'inconnu qui m'attend.

Puis des amis arrivent à la maison. Ils tombent bien, car mon amie est justement infirmière en natalité! On prend le temps de manger avant de partir. Les contractions sont rendues aux 5 minutes. Je prends un bain pour voir, et les contractions demeurent toujours. On décide de partir.

Arrivés à l'hôpital, l'infirmière regarde mon col: je suis toujours à 2½cm-3. Le médecin de garde est sur place et elle passe me voir. Elle me dit que puisque le travail n'a pas avancé depuis ce midi, je peux retourner chez moi si je veux. Je suis tellement déçue, et surtout très insécure de rentrer à la maison avec toutes ces contractions, que je me mets à pleurer. On m'offre de passer la nuit à l'hôpital pour voir si le travail va progresser: je suis soulagée et j'accepte. Pendant la nuit je prends deux bains tourbillon et je marche.

Vers 9h00 l'infirmière m'examine une dernière fois et je suis toujours à 2½cm-3. Elle revient me voir et me dit qu'elle a parlé avec la médecin et que je peux rentrer à la maison. Je suis découragée d'avoir tellement de douleur et que rien n'avance!

À la maison je passe le reste de la journée au lit, mes contractions sont toujours très fortes et douloureuses, mais elles sont rendues aux 7-8 minutes. On se dit que je n'accoucherai pas aujourd'hui, c'est certain. Je me fais à l'idée que je vais passer une deuxième nuit à ne pas dormir, réveillée par les contractions.

Vers 19h30, pendant une très grosse contraction, je crève mes eaux. Cela fait terriblement mal. On se dépêche à partir. Les contractions redeviennent tout-à-coup plus rapprochées, aux 5 minutes. Entre deux contractions j'arrive péniblement à m'habiller et vers 20h00, nous sommes prêts à partir.

Lorsque je viens pour embarquer dans l'auto, je suis malade. Papa roule vite, on a une longue route à faire et nous avons hâte d'être arrivés à destination. Pendant le trajet mes contractions se rapprochent de plus en plus, et sont de plus en plus intenses. Je suis rendue aux 3 minutes et elles font vraiment mal. Je commence à être inquiète et j'ai vraiment hâte qu'on arrive!

Arrivés à l'hôpital papa doit s'arrêter dans le stationnement, car je suis encore malade. Aussitôt que je suis capable de me remettre à marcher nous nous dépêchons à entrer. Lorsqu'on arrive à la maternité à 20h50, papa se dépêche d'aller avertir les infirmières que j'ai crevé mes eaux. La même infirmière que ce matin arrive et m'amène dans une salle d'observation. Entre temps, papa prendre mes cartes d'hôpital pour aller faire mon admission.

En me rendant à la salle d'observation j'ai une contraction. Voyant que j'ai très mal, l'infirmière me dit de m'arrêter et de prendre mon temps. Finalement arrivée à la salle, j'ai tout de suite une autre contraction. L'infirmière me dit : « oh, elles sont pas mal plus rapprochées que ce matin ! ». J'ai juste le temps de lui répondre que oui et tout de suite, une autre qui arrive. Puis? au mon dieu, ça pousseeeee! Je suis en panique, je sais très bien qu'il n'y a pas de médecin sur place à la maternité en ce moment! Je cris, je ne veux pas accoucher tout de suite, je suis sous le choc! L'infirmière se dépêche à me coucher sur la table d'examen, on baisse mes pantalons et elle m'examine en vitesse. Aussitôt fait, elle me dit de ne pas pousser d'attendre et je la vois sortir de la chambre en courant. Je l'entends sonner une sonnette plusieurs fois de suite, et crier aux autres infirmières d'appeler le médecin et que je suis complète. Le médecin est appelé à 20h54.

Papa n'est toujours pas revenu de faire mon admission. Comme il ne pensait pas qu'il y avait urgence, il prend son temps? Je suis officiellement admise à 20h55.

On m'installe sur la table d'accouchement et mon infirmière, maintenant accompagnée de trois de ses collègues venues en renfort, prépare tout ce qu'il faut pour l'accouchement. On a eu le temps de me mettre une jaquette d'hôpital, mais j'ai gardé mon soutien-gorge, mon chandail et mes bas!! Il n'y avait pas de temps à perdre.

Papa arrive enfin, il est sous le choc lorsqu'il voit ce qu'il se passe, et puis finalement le médecin arrive à 21h03. On fait les derniers préparatifs et à 21h09 j'ai le ok pour commencer à pousser. Entre deux contractions je touche ta petite tête qui commence à sortir. Ça me donne des forces pour continuer à pousser : j'ai si hâte que tu sois sortie!

Le 09/09/09, à 21h22, ça y est, tu es sortie et on te dépose sur le ventre de maman. Quel bonheur! Papa coupe le cordon d'un seul coup et maman n'arrête pas de te contempler. Tu es tellement belle et tu ressembles beaucoup à ton papa.

Pendant que le médecin termine le travail, je vois que tu es en train de téter ton bras. Je relève mon chandail et mon soutien-gorge et, avec l'aide de l'infirmière, on t'approche de mon sein gauche : tu y boiras pendant 35 belles minutes!

Et si j'ai tous ces détails à la minute près, c'est parce que les infirmières n'ont pas eu le temps d'aller chercher un papier et qu'elles ont écrit le tout sur un papier essuie-tout brun! L'infirmière l'a retranscrit au propre une fois l'accouchement terminé et m'a remis le papier brun en souvenir.

Kassy28 : À 1h30 du matin une contraction me réveille donc j'attends environ 1 h et ça ne passe pas, comme mon chum et mon fils font dodo je ne veux pas prendre de bain de peur de les réveiller. Donc je prépare les valises de tout le monde... Et les contractions continues.
Vers 3h j'appelle la salle d'accouchement car ça ne semble pas pourvoir passer et je suis aux 5 minutes depuis 1h30. Donc arrivée là-bas elle vérifie mon col je suis à 5 cm je fais du moniteur et ça semble se calmer un peu mais pas assez pour me retourner chez moi donc la médecin qui est de garde (ben oui ma doc est en vacances et ma gygy aussi lol)décide de me mettre sous observation. Donc j'appelle mon chum pour lui dire de faire garder le petit car je reste à l'hôpital pour l'avant-midi. Il est 5h45am. Ma mère qui travaille à l'hôpital vient me voir hihi je l'ai appelé avant qu'elle parte travailler j'ai besoin de savoir qu'elle est là. Mon chum lui va travailler puisqu'on ne sait pas ce qui va se passer.
Je suis toujours en contractions mais le col ne bouge pas beaucoup. Vers 8h mon col est rendu à 5.5 cm et le gynécologue vient me voir pour me dire qu'il n'aime pas du tout mon mal de ventre, car j'ai des contractions un peu mais elles sont tellement dans le bas du ventre et dans le dos que le moniteur ne les capte pas toujours donc je reste sous observation mais s'il y a un changement il m'avertit. Donc vers 9h30 l'infirmière vient me donner un médicament dans mon soluté ben oui il m'ont pluggé ça vers 5h pour m'hydrater et me donner un médicament qui me ferait passer la douleur et voir si ça arrête les contractions donc ce médicament me donne mal au coeur alors j'ai droit aux gravols. Donc le doc arrive et voit l'infirmière me donner le médicament et n'est pas trop d'accord elle veut me retourner à la maison à 5.5 cm hey ho allo!! Bon finalemnent on me donne le médicament quand-même et vers 10h l'infirmière voit que je souffre encore plus et ça ne va pas super bien elle me vérifie je suis à 6 cm donc elle avertie la doc que je suis dans une phase active... L'infirmière vient me voir et me dit: Si le médecin vient tu lui dis que ça fait très très mal car je lui ai dit que tu étais dans une phase active donc la c'est l'infirmière qui revient et qui me dit finalement je te prépare on va faire ta césarienne donc on me prépare et j'appelle mon chum pour lui dire c'est là là, il me répond maintenant??? J'ai dis Go vient-en!! Bon là on me prépare et hop on m'emmène tout de suite ça a pas pris 5 minutes. Finalement mon chum est arrivé à temps pour ma césarienne. Et avec ce qu'ils m'ont donné j'ai été malade... Moi je réagis mal aux médicaments contre la douleur lol. Donc mon bébé sort enfin il est 11h29 il pèse 7lbs 1 once et mesure 44.5 cm oufff méchant gros bébé. On l'entend pleurer oufff un soulagement puis on le prépare et me le montre mais la pédiatre le trouve un peu mauve donc elle lui donne de l'oxygène, me le remontre et me dit Karyne je dois monter avec lui il a de la difficulté à respirer. Après 1h dans la salle de réveil je monte enfin et l'infirmière m'emmène le voir. Ouff le petit a un soluté et un respirateur je ne comprends pas trop ce qui se passe je suis dans les vapes. Mon bébé respire très très fort. Puis elle dit qu'il doit absolument partir pour un hôpital où ils sont spécialisés pour les soins de bébés prématurés car il ne peut pas bien respirer et que c'est très dangereux. Mon chum se met à pleurer à chaudes larmes c'est là que je réalise que quelque chose ne va vraiment pas!!!
Donc on m'emmène à ma chambre et on prépare bébé, avant de l'emmener ils viennent me le montrer je dois avouer qu'il est si petit, si fragile c'est pas facile, je dois le laisser partir ce fut un des moments les plus difficile dans ma vie.
Ensuite bien je me suis remise, je vais voir mon Xavier à tout les 2 jours à l'hôpital Juif de Montréal et de devoir le quitter me brise le coeur mais il va mieux il n'a plus besoin de respirateur et il n'a plus de soluté non plus et même plus besoin d'antibiotique. La seule chose c'est qu'il doit prendre le biberon (ce qu'il fait presque toujours maintenant) et il fait peut-être un début de jaunisse donc on attend les résultats pour savoir quand il pourra sortir mais il va de mieux en mieux. Mais de ne pas pouvoir le consoler quand il pleure et d'être toujours près de lui me fait beaucoup de peine....

LoulouCh : 21 septembre 2009
C'est aujourd'hui qu'une grande aventure débute!!!

7h00 Arrivée à l'hôpital. Je m'installe et on me met mon soluté ainsi que mes antibiotiques (pour le sterp B). On me fait mes prises de sang et me met le monitoring..J'ai déjà des contractions finalement.

8h00 Dre Brazeau passe me voir,je suis dilatée à 3 cm et effacée à 85%. Elle me met la pilule (je ne sais pas le nom)pour me déclencher. J'ai déjà beaucoup de contractions depuis que je suis arrivée mais elles ne sont pas douloureuses. Peut-être que ça sera pas si long que ça... Je suis en période de latente!

9h30 Autre monitoring, contractions aux 2-3 minutes , mais toujours sans douleur!

12h52 Maintenant dilatée à 4cm Dre décide de rupturer mes membranes. Contractions toujours aux 3 minutes, je les sens un peu plus mais toujours non douloureuses.

13h40 Je vais prendre un bain tourbillon, mais je n'aime pas le feeling, mal de reins et de coeur donc je ne reste pas plus de 10 minutes. Les contractions se font plus sentir surtout dans les reins mais je les supportes encore très bien!

14h30 Dilatée à 4.5, je marche pour faire avancer le travail!

16h45 Dilatée à 5 cm, les contractions sont maintenant plus douloureuses, je commence à moins les aimer là!!!

19h00 Départ pour la salle d'accouchement. On me donne du Synto pour augmenter les contractions.

Là j'ai perdue la notion du temps.....

Ouf là ça commence à être du vrai travail... J'ai mal, mais Maman tof c'est pour une bonne raison. On m'offre un calmant (péridurale) mais je refuse, je me dis que je suis assez forte pour passer par dessus ça!

21h00 Là c'est l'enfer, je ne suis plus du tout dans mes états, je suis brulée, j'ai de la misère à m'ouvrir les yeux entre les contractions. Je crois même que je dors entre elles, plus aucune énergie!

22h15 Ça commence à forcer beaucoup! Je suis maintenant à 9 1/2 cm!

22h40 C'est maintenant le temps de pousser. Ouf c'est vraiment quelque chose... Et finalement après 45 minutes de poussées une belle petite puce de 7lbs 7 onces, mesurant 19 pouce 3/4, voit le jour en ce 21 septembre 2009 a 23h23!!!!!!!!!!!!

JE T'AIME MA ZORA D'AMOUR!!!!!!!!

luciolemd : Naissance de Marylie, mon petit ange

Vendredi 4 septembre, je vais chez la gynéco, je suis maintenant ouverte à 2cm et effacée à 70%. Je demande à ma gynéco de me faire un stripping, j'ai trop hâte de lui voir la bette.

Pendant la fin de semaine, j'ai des contractions qui deviennent de plus en plus douloureuses. J'ai plusieurs épisodes mais elles ne se rapprochent jamais à moins 7 minutes d'intervalle.
Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7, j'ai de la difficulté à m'endormir, je me sens fébrile, j'ai vraiment l'impression que c'est pour cette nuit. Je m'endors finalement vers minuit. Je me réveille aux alentours de 2h, je vais faire pipi et en retournant au lit, une contraction me prend. Je n'en fais pas de cas, ça me fait ça depuis 2 nuits. Une quinzaine de minute plus tard, une autre se pointe, plus douloureuse. Je décide de les minuter, elles varient entre 10 et 15 minutes, donc rien de trop régulier mais ce sont tout même les plus fortes jusqu'à maintenant, au point de me couper le souffle. À 3h33, après une contraction (papa m'a dit en se couchant qu'on serait réveillé à cette heure-là), j'annonce à papa que je m'en vais prendre un bain. Les contractions qui sont principalement dans le dos se rapprochent aux 7 minutes, papa vient me rejoindre, je l'ai réveillé avec ma respiration. Elles se rapprochent aux 5 minutes et sont maintenant très douloureuses. J'appelle à la maternité, on me dit de me coucher sur le côté gauche et de me présenter si ça fait 1 heure 30 qu'elles sont régulières aux 5 minutes et moins. La première contraction sur le côté gauche me fait dire à papa qu'on part parce que c'est trop douloureux, il est maintenant 4h45.

Arrivée à la maternité, on m'examine, je suis maintenant à 4 cm effacé à 90%. On m'installe un soluté, j'ai très soif mais chaque contraction est accompagnée d'une nausée alors je n'ose pas boire. Je me dirige ensuite au bain. Ça me soulage pendant une bonne heure, je gère chacune de mes contractions, tout se passe relativement bien, je parle avec papa qui m'encourage. À la sortie du bain, il doit être 6h30-7h environ. Je suis maintenant à 5 cm. On me propose du fentanyl que j'accepte. Je plane pendant une heure, mes contractions sont toujours aussi forte mais s'éloignent à 7 min. L'obstétricienne, Dr. Malmédy, qui commence sa garde vient me voir et m'examine, je suis toujours à 5 cm et mes contractions qui sont rendues à 7-10 min, il semblerait que le fentanyl ait ralenti le travail. On crève alors la poche des eaux pour tenter de redémarrer les choses.

Ça fonctionne tellement bien que je tombe avec des contractions aux 2-3 min qui sont le double et même le triple de la douleur des autres. Après à peine 20 minutes de contractions à cette intensité, je demande qu'on me réexamine, je suis toujours à 5cm. Je ne peux pas supporter ces contractions, je demande l'épidurale. Rapidement, des infirmières viennent préparer la salle pour l'arrivée de l'anesthésiste qui ne se fera que 1h30 plus tard. Pendant ce temps d'attente interminable, je crois bien avoir fait peur à toutes les femmes enceintes qui se présentaient à la maternité tellement je criais mais ça me soulageait de crier. Papa n'a pas du tout apprécié l'expérience et je le comprends. En même temps que l'arrivée tant attendue de l'anesthésiste, je sens que ça pousse, je suis maintenant à 8 cm. On m'installe sur le côté pour me faire la piqûre ardemment désirée et dans cette position, la douleur est encore pire, c'est que je me complète et la puce qui se présentait le nez vers le haut se retourne. Pendant l'intervention, la main de mon ange d'infirmière se faisait labourer par la mienne, je l'ai même mordue en m'excusant avant.

Dix minutes plus tard, je suis enfin soulagée et je m'excuse à tout le monde de mes cris et mes pertes de contrôle. On me laisse me reposer avant de pousser et pendant ce temps, bébé descend un peu plus à chaque contraction qui s'espace à 5 min. Vers 13h, on m'installe pour pousser. Je pousse bien, après 30-35 minutes, je ne dois plus pousser avec les contractions parce que bébé descend seule et le médecin est dans une autre salle. Quand elle arrive, on m'installe le syntho car les contractions sont maintenant à 7 min et on veut que bébé sorte. Finalement, à 13h56, Marylie a vu le jour. Elle est mise aussitôt sur mon ventre, papa s'étonne de la couleur bleutée mais elle devient rose rapidement. Elle pousse quelques cris, ce qui rassure papa. On fait du peau à peau et elle cherche le sein. Lorsque le médecin a fini de me recoudre, un 3e degré, j'allaite pour la première fois et après papa fait du peau à peau à son tour.

On est en amour avec notre puce depuis cette minute malgré les nuits courtes.

major01 : Jeudi le 17 je vois la gynéco et tout va bien pour le bébé, mais pour moi tout ne va pas nécessairement bien.... Ma mastite est de retour.... Elle me dit qu'elle est de garde à l'hôpital dimanche et qu'elle veut me voir pour un contrôle et si possible me provoquer (tout dépend de l'achalandage de la maternité).

Dimanche 9h, arrivée à l'hôpital, je vois l'infirmière fait un monitoring, tout va bien.

À 10h, l'infirmière me transfère dans une chambre d'accouchement, me met sur antibio intra-veineux.....

À 11 h, je vois mon doc et elle me dit c'est là et maintenant que ça se passe... Fait installer le pitocin et essai de crever les eaux. Je dois rester au lit pour un monitoring pour s'assurer que le bébé tolère bien le pitocin....

À 11h30, je sens un Tsunami, je pars à rire et plus je ris plus ça coule, mais aucune douleur, on monte le pitocin.

De midi à 15h30, je marche et la douleur commence à être présente, mais c'est tolérable.....

Quand je reviens à 15h30, je fais un moniteur et un examen 3 cm et demi... On me demande si je veux mon épidurale, moi je voulais attendre mais, l'infirmière me dit que si le doc m'en parle maintenant c'est que je suis mieux de la prendre maintenant...

À 16h, je reçois l'épidurale......

À 17h30, examen elle dit 4+, mais pas plus d'info que ça, la douleur est bien contrôlée.

À 18h30, je ne sens plus aucune contraction, donc l'infirmière monte le pitocin.....

À 19h, la douleur revient assez vite mais, je ne veux pas de bolus avec l'épidurale j'ai peur que le travail diminue... Je décide de m'endurer, (pendant l'accouchement c'est une de mes grandes amies et la marraine de Rosalie qui accompagne mon chum) elle dit qu'elle a froid, mon chum dit qu'il va aller chercher sa veste dans la voiture.

À 19h45, l'infirmière rentre avec la doc et me demande comment est la douleur car le bébé leur parle (avec le moniteur)... Je réponds que la douleur est revenue à 8/10 mais, je ne veux pas de bolus, elles me répondent que ce n'est pas ça qui s'en vient... La doc fait un examen à la course et elle dit que je suis maintenant à 10+, mais mon chum n'est pas revenu... L'infirmière et la doc s'installent pour l'accouchement.

À 19h50, je commence à pousser (mon chum est de retour juste avant les poussées), 3 poussées plus tard 19h58 Rosalie est née......

Voilà

MarieMaya : Je me suis rendue comme prévu à l'hôpital le jeudi 10 septembre. Vers 10h30 ils ont posé le ballonet pour faire ouvrir mon col car je partais de zéro... Aucun aucun travail de fait et un col très haut. 2 heures plus tard le col est ouvert à 3, on démarre le pitocin et on attend... et attend... et attend... Ce jeudi fut une soirée d'exception à l'hôpital maisonneuve-rosemont. Entre 16h et 23h, 11 accouchements... Ils ne savaient plus où les mettre... On m'a même transférée de chambre pour leur permettre d'utiliser la chambre de naissance. Ils ont même dû accoucher une femme dans la salle de triage car le bébé arrivait trop rapidement et ils n'ont pas eu le temps de libérer une chambre pour elle. La folie, je vous dis! Ils m'ont dit n'avoir jamais vu ça et n'avoir jamais eu à sortir une patience de sa chambre comme ça. En tout cas, une petite anecdote!
Donc! La journée passe... Rien n'avance... Le soir, je revois le médecin vers 00h30, et toujours rien alors on passe la nuit. Au matin, toujours rien et ils décident de crever les eaux dans l'espoir de déclencher les contractions. En fait j'avais des contractions environ aux 3 minutes (selon le motineur) mais si faibles que je ne les ressentais même pas. Donc voilà, les eaux crevés, je m'attends à ce que ça aille vite et que ça fasse mal. Eh non! rien de tout ça, au contraire, les contractions s'éloignent. Je passe encore la journée à attendre et à attendre encore... Aucun développement, le col n'ouvre pas plus que 3 cm et les contractions n'arrivent pas. En fin de soirée j'ai environ une dizaine de contractions un peu plus fortes mais rien de significatif. Le médecin vient me voir et m'expose ce qu'il se passe. Un échec d'induction. Mon corps est réfractaire aux hormones et nous n'avançons pas. Nous décidons de prendre une pause du pitocin pour recommencer le processus, ce qui parfois fonctionne bien. Alors là... Encore de l'attente et de l'attente, pour finalement rien! 2 jours sur le pitocin et aucun travail de fait. Le seul travail qui a été fait est celui du ballonet. Le bébé est toujours flottant et il ne descend pas. Milieu de la nuit, alors il ne reste plus beaucoup de solution, la césarienne.

On m'a donné du temps, du temps pour l'accepter, pour avaler la pilule. J'étais fatiguée, épuisée et puis fâchée un peu. 2 jours à attendre avec impatience que ma fille vienne au monde. Tout le contraire de l'accouchement donc je rêvais. Long, très long! Par contre si peu de douleur, donc de quoi je me plains? La césarienne s'est très bien déroulée. En bout de ligne l'essentiel est que ma fille et moi soyons en santé et en forme, c'est ce que je me suis dis. J'ai beaucoup écris au cours de ces derniers jours. Écris sur mes états d'âmes, sur ce qui se déroulait autour de moi. J'ai aussi beaucoup pleuré, de joie, de peine, de peur, d'inquiétude, de questionnement, de tout ça entremêlé.

J'ai revu ma fille le lendemain matin, après 3 heures en salle de réveil. J'étais encore un peu "gelée" et sous l'effet de la morphine, donc tout ça est un peu flou, mais que je me souviens très bien des premiers moments où je l'ai vue. Quelle joie, quelle belle rencontre! La plus belle de ma vie! Ma fille est magnifique! Elle est très calme et douce. Ne pleure jamais et me fait de longs dodos!

Depuis le retour à la maison je vis une tonne d'émotions. Tout d'abord la perte d'une centaine de photos des premiers instants de la vie de ma fille à cause de mon ordinateur qui a décidé de mourir au bien mauvais moment. J'ai tellement pleuré si vous saviez. Mais par chance les plus importantes ont été sauvées sur l'appareil photo de ma mère. Ensuite "papa" est venue la visiter à notre retour à la maison. Ça m'a fait étrange mais en même temps j'étais contente. Je ne connais pas la suite mais ce geste m'a touché, car il n'était pas obligé de le faire, il l'a fait de son plein gré. Il me semble que les journées passent en un clin d'oeil, on se réveille et c'est déjà l'heure de dormir.
Ma mère repart ce dimanche et je suis un peu insécure. Moi qui est normalement la femme forte qui passe à travers tout, je me retrouve si faible, si instable et insécure tout d'un coup. J'ai du mal à me reposer, à demander de l'aide. J'ai peur un peu de me retrouver seule et de ne pas être capable de demander de l'aide ou alors de ne pas savoir à qui demander cet aide. Je me dis qu'au fond tout ira bien, mais j'ai toujours cette crainte en moi qui me tiraille. On ira au jour le jour et plus plus rien n'est important que moi et ma fille. Une chose à la fois et nous y arriverons, c'est ce que j'essaie de me dire. Les priorités changent tout d'un coup, c'est fou!

Marie2 : Ça y est, j'ai réussi! J'ai surmonté mon Everest, j'ai accompli un exploit, j'ai accouché de toi naturellement, comme le je souhaitais.

22 septembre 2009

Aujourd'hui, c'est la date prévue de mon accouchement. Mais rien ne semble présager une naissance dans les prochaines heures. Pas de contraction en vue. Je commence à être tannée de traîner ma grosse bedaine avec moi. Mais je vais devoir prendre mon mal en patience puisque tu naîtras finalement 9 jours plus tard.

1er octobre 2009

C'est le grand jour! Papa et moi devons nous rendre ce matin à l'hôpital pour l'induction. Après 2 strippings, 2 séances d'acuponcture, des marches interminables, tu es toujours dans mon ventre. Mais là, il faut que tu sortes!

Au moins, mon col a déjà commencé à dilater. La semaine dernière, j'étais ouverte à 4 cm, j'ai bien hâte de savoir à combien je suis rendue 9 jours plus tard.

8 h. On arrive à l'hôpital. Ouf, je suis anxieuse. J'ai peur ne pas être capable. Je ne sais pas tellement pas à quoi m'attendre. On m'installe sous monitoring pour vérifier ton coeur.

9 h 15. Le médecin est finalement arrivé. Il crève mes eaux. C'est le déluge. Ça coule entre mes jambes, c'est chaud, je trouve ça drôle. Je me mets à rire aux éclats et ça revole partout. Je ris encore plus. Je suis maintenant dilatée à 5 cm, effacée presqu'à 100%.
On installe à nouveau le monitoring.

10 h 30. Je n'ai pas encore de contraction. On enlève le monitoring pour que je puisse me promener et ainsi favoriser l'arrivée des contractions.

10 h 45. Je ressens une première contraction douloureuse. Ça commence! Enfin!

11 h. On me réinstalle le monitoring. Les contractions se poursuivent, aux 10 minutes.

11 h 15. Le médecin vient me voir. Il veut que je puisse marcher pour activer le travail alors on débranche le monitoring.

11h 30. Les contractions deviennent de plus en plus fortes. Elles sont régulières aux 2 minutes et durent 30 secondes. Ça fait mal. Mais je contrôle encore bien la douleur. Mais j'ai peur de voir comment ça va évoluer.

11 h 45. L'infirmière vient vérifier mon col et dois réinstaller le monitoring. Je suis maintenant dilatée à 6 cm. Ça m'encourage! Je travail avance rapidement. Les contractions continuent. Je suis couchée dans le lit et à chaque contraction je me tords de douleur. Je ne sais pas trop comment m'installer. Mais au moins, les contractions sont assez espacées pour me permettre de me reposer entre chacune. Ça me permet d'entrer dans ma bulle. Je gémis et chantonne à chaque contraction, ça me fait du bien. Papa est là, à côté de moi, il me tient la main.

12 h 45. L'infirmière vient me demander si je veux l'épidural. Je lui demande de vérifier à combien je suis rendue. Je suis maintenant ouverte à presque 8 cm. Je choisis donc de continuer sans épidural. Le travail avance vite et bien. Je suis capable de bien gérer la douleur. Je me sens dans un autre monde. Plus le travail avance, moins les contractions me semblent pénibles.

12 h 55. Je suis ouverte à 9 cm.

13 h. Je suis complète. Mais le médecin n'est pas là. On laisse les contractions faire descendre le bébé.

13 h 25. Le médecin est arrivé. Je commence à pousser. Ouf, c'est plus difficile que je pensais. Il faut pousser fort. Entre deux contractions, le médecin me fait un bloc honteux pour m'aider à mieux pousser. Lorsque je pousse, je ne sens plus la douleur des contractions, ça fait du bien. Les contractions sont aux 3 minutes et durent 1 minute. Je me repose entre chacune.
Je demande à papa de m'informer de l'évolution du travail. Il me dit qu'il voit ta tête, gros comme un 25¢. Ça m'encourage, tu fraies tranquillement ton chemin. Mais je trouve ça dur et c'est long. Mais je dois persévérer.
Tranquillement, à chaque poussée, je te sens descendre. Je sens ton passage. Mais ça ne me fait pas mal. Et je pousse de plus en plus fort, je veux que tu sortes, que ça se termine.

14 h 14. Tu es né! Enfin! On te dépose sur mon ventre et tu pleures. Tu es en vie. Je suis épuisée. Et je suis tellement fière de moi J'ai réussi à relever ce défi qui me semblait insurmontable.

Ce fût un accouchement magique. Rapide mais calme. Comme je le souhaitais. Merci mon amour pour m'avoir permis de te mettre au monde ainsi.

mary_1301 : Donc comme prévu, dimanche le 4 octobre j'ai un rendez-vous à l'hôpital à 8h30 pour la pose du Cervidil car M.Alexis est en retard d'une semaine. On me fait un monitoring et me pose le Cervidil à 9h45 am. Je suis alors ouverte à 1 1/2 mais mon col est encore épais. Je dois faire un autre 2h de monitoring avant qu'ils ne me renvoient chez nous. 10h am (donc 15 minutes après), j'ai ma première vraie et grosse contraction! Wah, c'est quelque chose hein! Le moniteur monte jusqu'à 125. 2 minutes plus tard, une autre, 2 minutes ensuite, une autre... On décide de me garder à l'hôpital. Je suis la seule en travail et Dr. Morin qui est de garde décide qu'elle va m'accoucher avant la fin de son 24h! Je suis bien contente car j'espérais me sauver du pitocin. (...) À 15h, on m'examine, je suis ouverte à 3 cm et 80% effacée. On décide de me transférer dans une salle de naissance car il est clair que je vais accoucher sous peu! Yééé!!! Toujours et encore en contractions aux 2 minutes, j'ai ma mère et mon chum qui se relaient pour me faire des massages dans le dos (les contractions attaquent mes reins) et me flatter les cheveux. À 20h je n'en peux plus et décide d'aller prendre un bain tourbillon! Wow! Quel soulagement!! Mon bouchon se décolle et les contractions s'intensifient. Vers 21h45, je me met à pleurer, je suis fatiguée (J'étais alors dans ma 12e heure de contraction) et je n'ai plus de force. Je suis ouverte à 5 cm. Mes reins me font mourir, j'ai faim et j'ai mal. Après avoir parler avec Marie-Pier, l'infirmière de garde (un ange si vous voulez mon avis) je décide de prendre l'épidurale car je dois me reposer pour bien pouvoir pousser. Il est alors 22h30 L'anesthésiste arrive, je tremble comme une feuille de papier, mais c'est aussi un coeur, il répond à toutes des questions et m'explique la procédure en détail. Donc l'épidurale faite, mes contractions sont toujours aux 2 minutes mais quel soulagement!!! Je ne sens rien et suis capable de bouger mes jambes et de me lever sans problème! Wow!
Je décide de faire une mini-sieste. Je me réveille à minuit et la gynécologue résidente me dit qu'elle va essayer de crever mes eaux. En me vérifiant, elle me dit que je suis alors ouverte à 8cm! Wouhou!! Elle crève mes eaux, je ne sens rien et attend. Je dois spécifier qu'à ce moment, je suis la seule dans l'aile des salles de naissance, donc j'ai toute une épuipe qui me suit: Marie-Pier et Lucie: 2 infirmières, Dr.Morin: obstétricienne qui est de garde, Dr. (...) gynécologue résidente, Dr. (...) l'anesthésiste et Dr. Garcia gynécologue!! Je me sens confiante et entre bonnes mains... Une chance car c'est la suite qui se gâte un peu...
Donc mes eaux sont crevés, les contractions sont aux 2 minutes mais bébé ne descend pas, ce qui alerte Dr.Garcia... En plus, son coeur passe de 150 à 135 à chaque contraction. Toute l'équipe vérifie mon tracé et moins de 15 minutes plus tard, on m'annonce que je m'en vais en chirurgie d'urgence!!!!!!!!!!!!
Ouf, j'en ai pleuré une shot: plus de peur que de peine car mon seul objectif à ce moment c'est que mon fils soit en sécurité. Donc moins de 30 secondes après l'annonce, j'ai mon bonnet sur la tête, je switch de civière et ma mère me souhaite bonne chance. Du coin de l'oeil je vois le visage à mon chum et me remet à pleurer. Il a l'air inquiet, désemparé et complètement impuissant. Il me tient la main jusqu'à la salle de chirurgie où on me laisse à pleurer les larmes de mon corps, seule.
La prochaine chose que je sais, je suis dans une salle d'opération à trembler comme une feuille de papier. Il y a une dizaine de personnes qui me tournent autour. L'anesthésiste reste à mes côtés et me flatte le front pour me calmer. Il monte la dose de l'épidurale, on monte le rideau devant moi et il me dit: "Ah, l'incision est faite"! Je suis en choc! Déjà?! Mon chum arrive dans son uniforme de Dr. Je sens de la pression et du tiraillement et soudain, le bruit d'un bébé qui pleure! Wow! Je vois mon fils à quelques mètres de moi. Papa va couper le cordon et fiston décide de faire pipi sur ses pieds! Hahahaha! On me dit alors que mon fils avait 2 tours de cordon autour du cou, ce qui l'empêchait de descendre dans mon bassin. À partir de ce moment, j'ai eu une espèce de Zénitude qui m'a envahie, plus rien n'avait d'importance: ni le mal que j'avais, ni la grosse cicatrice qui ornait mon ventre, rien n'avait d'importance!
Papa me montre bébé vite fait, l'anesthésiste prend 12 milles photos de nous avec la caméra à papa et celui-ci part avec fiston faire du peau-à-peau.
Donc on fini de me recoudre et je sors de la salle d'opération à 2h40. À la salle de réveil, je suis déjà presque complètement dégelée, à la grande surprise des infirmières. Donc à 2h55 on me monte à ma chambre.
J'ai vu mon fils pour la première fois à 3h30 le matin du 5 octobre 2009, moment que je me souviendrai toute ma vie!

Alexis est donc né à 2h05 am, il pesait 9 lbs et 8 oz (maintenant il est à 9 lbs et 1 oz) et mesure 21'1/4. APGAR de 9-9-9 il est en Top forme grace à l'équipe du tonnerre qui me suivait et le fait qu'ils n'ont pas "niaisé avec la puck" comme on dit en bon québécois.

Je suis une maman comblée (comme vous tous!) avec aucun regret ni sentiment amer du fait que j'ai eu une césarienne ou que c'est papa qui a eu le premier contact. D'ailleurs, je suis vraiment contente qu'il ait eu ce moment privilégié avec notre fils puisque je suis la chanceuse qui l'a porté pendant 41 longues semaines! hihihi!
Je me rétablis très bien, les infirmières étaient même surprises!! C'est sur que j'ai l'impression qu'un autobus m'est passé dessus et que j'ai des limites physiques avec la belle cicatrice mais quand même, tout va bien... Il me faut juste un peu de repos!

Sur ce, je viendrai lire ce que j'ai manqué plus tard cette semaine, j'ai le dos en compote (15h de contractions aux 2 minutes dans les reins, ça te scrappe un dos Wink ) et j'ai faim donc je vais aller me faire un bon spagat je crois!! Vive les repas déjà faits!

maryse_mr : 3 Septembre 2009

Jeudi matin, je me rend à l'hôpital pour un suivi habituel de chaque semaine pour écouter ton petit coeur et vérifier si tu seras bientôt sur le point d'arriver.

Ce matin là à 10h, j'attends pour voir le Docteur Rodrigue et il m'examine et t'examine. Tout va bien mais tu ne sembles pas sur le point de te montrer étant donné que tu es très haut dans mon ventre et que mon col n'est ouvert seulement qu'à 2 cm et 50% effacé.

Sur ce, je retourne à la maison un peu déçue d'apprendre que le travail n'avance pas et que tu ne te montreras pas encore le bout du nez bientôt.

4 Septembre 2009

12h (Minuit) : Je me réveille parce que je sens un liquide couler entre mes jambes. Je me lève et me rend aux toilettes pour constater que j'étais en train de perdre mes eaux. Finalement ton jour était arrivé. Je vais réveiller papa pour partir à l'hôpital. Il avait l'air stressé et pressé de partir alors que moi je voulais prendre une douche et préparer mon sac.

12h50 : Arrivée à la maternité, l'infirmière m'installe dans un lit au centre de triage et elle vérifie mon col. Je suis rendue à 4 cm, 70% effacée. Elle me demande si je veux la péridural et je refuse. On me transfère alors dans notre chambre.

1h15 : Je suis dans notre chambre avec papa et mamie Proulx et c'est à ce moment que mes contractions commencent. Elles sont extrêmement fortes dès le commencement et elles sont très rapprochées. Je me met à vomir et l'infirmière va me chercher des petites cuvettes. Elle m'installe dans le lit et me met le monitoring pour le coeur et les contractions. On entend très bien ton petit coeur. J'ai tellement chaud et les contractions sont très douloureuses. Papa me met des compresses froides dans le visage pendant que mamie me masse les jambes. Je respire lentement et l'infirmière m'aide à supporter les contractions une à la fois.

1h50 : L'infirmière décide de vérifier où j'en suis dans mon travail. Je suis rendue à 7 cm et mon col est mince comme une feuille de papier. Ta tête est complètement fixée. Le docteur de garde entre dans la chambre et à ma grande surprise c'est le docteur Rodrigue qui est lui même étonné de me voir là. Il m'avoue qu'il a surement été un peu fort en m'examinant le col la veille et qu'il a peut-être provoqué la perte des eaux.

Donc, il repart pendant que je suis encore en travail et je continue à vomir. Je me sens vraiment lamentable de vomir de la sorte et je commence à être fatiguée.

2h30 : L'infirmière revérifie mon col et voilà, je suis complète et prête à pousser. Enfin tu arriveras bientôt mon petit trésor. Une étudiante en médecine arrive avec le Docteur Rodrigue et s'installe devant moi qui a les jambes ouvertes. À chaque contraction, je retiens mon souffle et pousse pendant que l'infirmière me répète Encore, Encore, Encore... J'ai toujours envie de pousser même sans contraction mais elle me dit d'arrêter que je me fatigue pour rien. Je suis supposément son idole du mois tellement maman fais ça comme une championne. Je ne crie pas, je suis calme et trouve même la force de rire des blagues qui se disent près de moi.

3h30 : Je pousse bien mais mes contractions ne sont pas assez longues alors l'infirmière me branche sur le pitocin. Je ne suis pas entièrement d'accord parce que je les trouve déjà assez intenses comme ça, mais je n'ai pas la force de lui dire.

4h00 : Ta petite tête commence à se montrer mon amour. Je peux voir tes cheveux dans le miroir et on me propose même de te toucher. Oh my god que je ne peux m'empêcher de dire. Je suis émue et je sens que ça brûle en même temps.

4h29 : Tu sors enfin et on te met sur moi. Je suis tellement contente, triste, émue, épuisée et amoureuse. Tous ces sentiments en moi mélangés que j'ai envie de pleurer mais les larmes ne sortent pas. Maman a déchirée sur les lèvres intérieurs et 6 points s'imposent. Pendant ce temps, le docteur Rodrigue t'examine. Tu a 10-10-10 pour ton test apgar. Papa est déjà fier de son fils.

Un peu plus tard : On t'habille et ensuite je te met au sein. Tu bois déjà comme un champion. Toute la douleur est déjà loin derrière moi. Tu es là près de moi, tellement beau et tu sens tellement bon.

Je t'aime à la folie mon petit poulet xoxox

Mayabizzzz : 22 septembre 2009

13h15 :
J'ai mon rendez-vous chez le médecin cet après-midi. Depuis quelques jours, je sens que ma bedaine a descendue, j'ai de plus en plus de contractions et depuis hier je perds mon bouchon muqueux. J'ai donc très hâte de voir si mon col à travaillé un peu ! Malheureusement je ressors de chez le docteur vraiment déçue. Mon col est toujours dilaté à 1 cm mais effacé à 75% contrairement à la semaine dernière où il était seulement effacé à 50%... Je m'attendais à plus que ça quand même car j'ai le sentiment que ça approche à grands pas !

17h00 :
On va faire quelques courses avec papa pour le souper. À l'épicerie je ressens une contraction assez forte contrairement à celles dont j'ai l'habitude? Il me semble qu'elles sont assez régulières aujourd'hui? Toutes les demies-heures mon ventre se contracte!

20h00 :
Je vais prendre un bain pour me détendre et voir si ça a un impact sur les contractions ou non. Elles persistent! Je vais donc m'étendre dans mon lit avec l'ordinateur près du lit pour «surfer» un peu et calculer mes contractions en cas de besoin. Je m'endors donc vers 22h00, un peu déçue de savoir que puisque rien n'a bougé je vais devoir attendre encore avant de te rencontrer mon bébé.

23h42 :
Aïe!! Je suis réveillée par une grosse contraction! Elle est très intense et dure plus d'une minute? Ouille! 10 minutes plus tard une autre se fait ressentir et dure encore plus longtemps! Et ainsi de suite durant près d'une heure! Je me décide donc à me lever puisque les contractions sont beaucoup trop inconfortables pour me rendormir. Je me fais couler un bain et demande à papa s'il peut me préparer une tisane pour me relaxer. Je reste dans le bain près d'une heure. Ça fait du bien! Papa quant à lui continue de calculer les contractions qui sont de plus en plus rapprochées, de plus en plus intenses et longues!

23 septembre 2009

2h00 :
Les contractions sont maintenant aux 5 minutes. Je sautille sur mon ballon. Je fais des rotations du bassin. J'essaie de bouger le plus possible. Je respire! Papa me masse le dos entre les contractions. Je sens qu'il est nerveux et ça parait! Il coure dans tous les sens sans s'en apercevoir. hihihi ! Je lui dis de vérifier les valises pour l'hôpital juste au cas où et de se préparer. Quant à moi j'essaie tant bien que mal de gérer la douleur des contractions qui commencent à être vraiment trop intenses pour moi.

4h30 :
Il faut se rendre à l'évidence, ce n'est pas du faux travail que je ressens, ça fait mal! Je décide donc que c'est l'heure d'aller faire un petit tour à l'hôpital, histoire de voir s'il se passe quelque chose! J'ai quand même peur de me faire dire que rien n'a encore bougé et de me faire retourner à la maison. On y va quand même, au moins on saura ce qu'il en est!

4h45 :
On arrive à l'hôpital. Durant le trajet, il me semble que les contractions se sont calmées? J'ai peur que ça se soit arrêté et d'être venue pour rien. Quand on arrive à l'unité des naissances, je n'ai pas du tout l'air d'être en douleurs et les infirmières me regardent d'un drôle d'air qui semble dire «ça n'est sans doute pas du vrai travail ma petite madame». L'une d'entre elles m'emmène et m'installe dans une «belle» salle d'accouchement toute bleue, me donne fait mettre une jaquette d'hôpital et m'installe le monitoring pour vérifier l'intensité de mes contractions et écouter le petit coeur de bébé Théo. Maman doit rester allongée sur le dos et elle a horreur de ça! On nous laisse seuls et on essaie de dormir un peu ou du moins de relaxer en suivant les traits du moniteur sur l'écran et on écoute ton petit coeur pendant près de 45 minutes! Les contractions s'étaient calmées mais elles semblent repartir de plus belle!

5h45 :
Changement de shift, une autre infirmière arrive et décide de vérifier le col de maman au cas où. «Vous êtes à plus de 3 cm, c'est aujourd'hui le grand jour pour vous madame. Papa vous pouvez aller faire l'admission de maman, on vous garde!» . J'éclate en sanglots! Je suis très fatiguée de ne pas avoir dormi de la nuit et surtout très nerveuse à l'idée de tout ce qui m'attend dans les prochaines heures! Dire que je vais bientôt faire ta connaissance mon amour!!

6h45 :
Maman est libérés des sangles du moniteur et peut maintenant bouger et faire un peu de ballon pour soulager la douleur des contractions, tout ça avec le sourire! Docteur Lorrain, un très gentil docteur, vient voir maman et décide de vérifier l'évolution du col. Wow, en une heure il est passé à 5 cm! Le docteur dit que la membrane de la poche des eaux est vraiment très mince et que bébé est déjà très bas dans mon bassin. Il perce donc la poche des eaux pour aider les choses et félicite maman en lui disant qu'elle fait vraiment bien ça pour un premier bébé. Il est très impressionné et pense que tout va aller très vite comme c'est là. Il me prédit la dilatation complète avant midi! Aïe aïe aïe, maman est très nerveuse!

8h00 :
Les contractions sont très douloureuses, de plus en plus rapprochées et intenses! Je tiens le coup mais ce n'est pas facile!

8h30 :
Changement de shift pour le docteur qui est de garde. C'est maintenant Docteur Brisson qui prend la relève. Elle doit bien avoir le même âge que maman tellement elle paraît toute jeune! Elle est vraiment très gentille. Elle vérifie mon col et j'en suis désormais à plus de 6 cm. Tout va bien mais maman est épuisée, fatiguée.

9h00 :
La douleur est trop intense. Maman n'a pas dormi depuis plus de 24 heures. J'ai du mal à trouver mon énergie et je me demande où je vais trouver la force de pousser d'ici quelques heures? Je demande donc l'épidurale, cela m'aidera à récupérer mes forces pour le dur travail qui s'en vient.

9h30 :
L'anesthésiste, Docteur Dion, me pose l'épidurale. Elle est toute gentille et calme. Décidément tout le monde est gentil et s'occupe bien de moi à l'hôpital. Ça me rassure! J'ai très peur de l'épidurale. J'aurais tellement aimé m'en passer mais je n'en peux plus. Je n'ai rien senti du tout durant la pose de l'épidurale, ça s'est très bien passé et 20 minutes plus tard je suis sur un nuage, c'est magique! Je peux enfin me détendre un peu et me reposer surtout. J'en ai bien besoin!

10h00 :
Papa profite de ce moment de calme pour aller déjeuner. De retour à 10h30. On attend la suite! Grand-maman est là et je suis très contente! Elle reste en retrait et respecte notre besoin d'intimité.

11h40 :
L'infirmière vérifie le col de maman. Ça y est, il est complètement dilaté! Ouffff maman éclate encore en sanglots, que d'émotions!!! Elle prépare tout l'attirail autour de moi, les instruments et tout l'équipement en cas de besoin! Mais rien ne presse puisque je ne ressens toujours pas le besoin de pousser. On laisse donc aller un peu les choses en attendant, bébé peut ainsi faire son chemin tranquillement.

13h25 :
Ça pousse!!! Je sens très bien mes contractions et chaque fois que j'en ai une, ça pousse tout seul! Tu veux sortir mon amour ça y est tu es prêt et maman aussi! On appelle l'infirmière qui arrive ensuite suivie du Docteur Brisson. On s'installe et on commence à pousser tranquillement pour voir comment ça évolue.

13h55 :
Papa peut voir tes cheveux à chaque poussée, il est très ému! Moi j'ai soif!!! Quel effort ça demande de pousser ouh là là! On fait une petite pause à un certain moment car j'ai des nausées. Papa, le docteur et l'infirmière encouragent maman à chaque poussée, ça s'en vient, ça s'en vient!

14h37 :
J'entends le docteur me dire «Viens le chercher ton bébé!». Hein quoi?!!! Déjà!! La seconde d'avant il n'y avait qu'un tiers de la tête de sortie! Et te voilà mon amour! Maman vient te chercher entre ses jambes et te pose sur son ventre! Bienvenue mon bébé!! Bonne fête mon amour! Maman et papa t'aime déjà tellement ! Tu es l'amour de notre vie! Nous voilà désormais trois, une nouvelle vie commence!

À peine sorti de mon ventre tu pousses déjà ton premier cri et il dure plusieurs minutes, tu en as long à dire à papa et maman! Papa coupe le cordon.

Mon bébé reste peau à peau avec moi pendant qu'on répare ma petite déchirure. Ensuite on s'occupe de toi. Tu pèse 7 lbs 2 oz et mesure 19 pouces.

Maya - 2 : Jeudi matin (le 3), je devais me rendre à l'hôpital vers 8h30 pour me faire provoquer. En arrivant, les infirmières me regardaient un peu bizarrement car elles ne savaient pas qu'il y avait une induction de prévue ce matin-là, le médecin avait oublié de leur remettre mon dossier! Et l'étage de maternité était pleine à craquer! On a donc réussi à me trouver un p'tit spot et elles m'ont branchée sur le soluté et la pénicilline pour mon streptocoque. Après que j'aie reçu toute la dose d'antibiotique, elles me disent que je peux retourner à la maison et revenir 4 heures plus tard pour la 2e dose. Euh, non! Je suis à 30 minutes de l'hôpital, je commencerai pas à faire des allers-retours. On est donc parti se promener mon chum et moi, s'acheter des revues et faire le plein de soleil avant d'être enfermés dans l'hôpital pour 2 jours!

Retour à l'étage de maternité à 13h15 pour recevoir ma 2e dose de pénicilline. Le médecin se présente à ma chambre à 14h40, entre 2 césariennes, pour crever mes eaux. Je suis toujours à 4cm à ce moment-là. Donc, elle crève mes eaux mais je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de liquide comparativement à mes autres accouchements. Mais je n'avais encore rien vu! Donc, la première heure, il ne se passe pas grand chose. Je suis branchée sur le moniteur pour surveiller le coeur du bébé pendant les (très rares) contractions. Vers 15h30, les contractions commencent à être un peu plus fortes et je les ressens que dans le dos et aux 2-3 minutes en partant. Vraiment pas agréable lorsque tu es couchée sur le dos pour le moniteur! 15 minutes après (15h45), je demande à l'infirmière si je peux enlever le moniteur, je dois vraiment me lever, je ne suis plus capable d'endurer les contractions en étant couchée. Elle regarde donc le tracé du moniteur et comme le coeur du bébé flanche sérieusement pendant les contractions (il passe de 170 à 100 lors des contractions), elle me dit que je dois le garder mais que je peux me lever tout en restant à côté du lit, sans me promener. C'est déjà ça! Quel soulagement total! J'ai donc passé l'heure suivante debout (de 15h45 à 16h45), accotée sur la tête du lit, à me balancer d'un pied à l'autre, une débarbouillette d'eau froide dans le bas du dos pour essayer d'enlever un peu la douleur et une autre serviette dans la bouche pour mordre dedans quand j'ai une contraction. À chaque contraction, je perd encore du liquide donc on doit changer le piqué à mes pieds à toutes les 5 minutes environ sinon je patauge dans l'eau!

À 16h45, l'infirmière vient me faire un examen. Je suis maintenant à 8 cm. Elle me dit de pas lâcher, le travail avance bien. Elle repart dans le corridor et même pas 2 minutes après, je sens littéralement la tête descendre d'un coup. Mon chum le voit à mon expression et part en courant chercher l'infirmière. Elle revient dans la salle d'accouchement en disant ben voyons, je viens juste de vérifier, tu es juste à 8 cm! En finissant sa phrase, elle se penche pour revérifier mon col mais surprise! La tête est là! On voit déjà les cheveux du bébé! Elle lâche un cri pour avertir le médecin, qui heureusement est dans le corridor, et elles ont juste le temps d'installer les étrier avant que la tête ne sorte. À 17h pile, je tenais mon beau Zachary dans mes bras!