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olilouInscrit le : |
J'ai aussi bcp apprécié cette "journée" de débat... Beaucoup de points de vue intéressants que je ne citerai pas... Je vais me coucher "moins niaiseuse", ou plutôt, moins catégorique, plus ouverte, que je l'étais ce matin...
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DofamiInscrit le : |
Je me sentais jugée au départ, mais la tournure du débat m'enchante. Je vois l'ouverture d'esprit de certaines et ça me fait plaisir de vous lire.
Dans la vie, on fait des choix, parfois des bons, parfois moins bons, mais ce sont nos choix pris à partir de nos expériences, connaissance et motivation. Chaque décision nous appartient et pour ça, nous méritons le respect des autres. (Et respect ne veut pas dire compréhension ) Merci à celles qui démontrent une ouverture et qui sans nécessairement approuver nos choix font un effort pour les comprendre. Bonne nuit les filles |
Marie-LiliInscrit le : |
Marie-Lili a écrit Alors le mieux, pour moi, aurait peut-être été d'arrêter si je n'avais pas eu cette aide. Héhé, c'est rare que je m'auto-cite... Je me suis relue, j'ai réfléchi, et finalement je ne suis pas certaine que d'arrêter aurait été le mieux, même si je n'avais pas eu d'aide. Je pense que j'avais viscéralement besoin de surmonter cet obstacle, de reprendre le contrôle de mon allaitement (mais en aurais-je été capable toute seule?). D'un autre côté, je dis ça et si ça avait viré en dépression mon affaire, pas certaine que j'aurais été plus avancée en terme de "mieux"...Chose certaine, j'aurais eu un méchant deuil à faire. Je me trouve extrêmement chanceuse d'avoir eu le support nécessaire. Van26, je comprends enfin la complexité du questionnement. Ça a l'air facile à dire comme ça "mieux vaut une mère heureuse de biberonner qu'une mère malheureuse d'allaiter", mais en effet quand on s'y attarde, c'est loin d'être aussi simple...On peut être malheureuse d'allaiter parce que ça se passe mal, tout en n'étant pas non plus folle de joie de biberonner parce que ça contrevient à notre désir profond et à nos valeurs...Des fois, on ne choisit pas le mieux, mais plutôt le moindre mal! En terminant, Van26, je peux te dire que malgré mes difficultés d'allaitement au premier, ça a été comme sur des roulettes pour les deux autres. Ça ne veut pas dire que c'est toujours le cas, car il y a beaucoup de facteurs et d'imprévus qui peuvent entrer en ligne de compte, mais dans mon cas le fait d'avoir l'expérience et les mamelons "renforcés" de par l'allaitement du premier (comme pour des souliers neufs une fois qu'ils se sont faits à nos pieds) a vraiment changé les choses pour les débuts d'allaitement de mon 2e et mon 3e bébé. |
Marie-LiliInscrit le : |
lucas08 a écrit oufff....encore un débat qui va finit en guerre J'ai tout lu et je suis bien heureuse de voir que l'on a défié ton pronostic! Pour ma part, je trouve la plupart des interventions hyper intéressantes, malgré la redondance du sujet. Comme quoi on a beau parler d'un même sujet 100 fois, il y a toujours de belles perles qui peuvent sortir, des raisonnements bien tournés (je pense aux commentaires de La louve), des comparaisons sublimes (chapeau à Lyny et à celle qui a parlé de la première relation sexuelle: très bien trouvé!). On peut encore parler 100 autres fois de l'allaitement que, selon mon point de vue, ça ne tournera jamais en rond parce qu'en réfléchissant collectivement avec chaque fois de nouvelles intervenantes et de nouveaux témoignages, on évolue et on ouvre nos horizons. Pour celles qui n'ont pas envie d'en parler, n'en parlez pas, c'est tout, mais laissez-nous le plaisir de le faire. Bon. Une de vous a dit une phrase (j'ai essayé de la retrouver pour la citer, mais en vain) par rapport aux mères qui ont de la difficulté et qui se mettent à paniquer en pensant que ça va être comme ça tous les jours, tous les boires. Je suis passée par là. J'ai vécu cette sorte de panique, car d'une part, j'étais fortement convaincue que j'allais allaiter et que je pourrais le faire, et d'autre part, j'ai eu tellement de difficulté à le faire que ça m'a complètement bouleversée et déstabilisée. J'avais une petite moi qui me susurrait à l'oreille: "C'est ce que tu veux faire allaiter, alors continue malgré tout et ça va s'arranger" et une autre dans l'autre oreille: "Imagine-toi vivre ce calvaire tous les jours, plusieurs fois par jour...tu ne tiendras jamais le coup". J'ai fini par persévéré grâce au support de mes proches qui m'ont dirigée vers les bonnes ressources. Avec ma marraine d'allaitement, j'ai mis le doigt sur ce qui n'allait pas et tout s'est placé en fin de compte. Allaiter a fini par devenir agréable. Alors le mieux, pour moi, aurait peut-être été d'arrêter si je n'avais pas eu cette aide. Physiquement, je ressentais de la douleur (crevasses, gerçures), mais c'était somme toute supportable. C'est au niveau psychologique que je souffrais le plus, à cause du stress, de la désillusion et de l'impuissance à régler la situation. Mais étant donné le support dont j'ai bénéficié, je crois que j'ai bien fait de continuer car le mieux est devenu le fait de poursuivre l'allaitement. |
Marilyne1981Inscrit le : |
sucrerose a écrit J'ai eu cette idée utopique quand ca allait vraiment pas et que j'essaye de me convaincre que ca pourrait aller mieux. Il devrait y avoir un genre de camp de fin de semaine dans un chalet en pleine nature paisible . Tu y vas seule avec bébé en sortant de l'hopital, rejoindre pleins de mamans qui veulent apprendre à allaiter. Tu recois de l'aide 24h sur 24 pendant 2-3jours et tu vois "live" d'autres filles ce qui pourrait t'apporter un apprentissage p-e plus efficace qu'un livre. A la fin, tu recois ta badge de défi-allaitement réussi comme dans les scouts. :lol: Mais recule d'un siècle... ça devait ressembler un peu à ça, non? Tu viens d'accoucher, et ta mère qui en a allaité 17 t'aide, tes soeurs plus vieilles qui allaitaient leurs enfants sont aussi présentes pour t'aider, sans compter les tantes et cousines de la famille! Malheureusement, aujourd'hui, on est loin d'avoir ce soutien. Trop peu de nouvelles mamans ont des modèles de femmes ayant allaité. |
AnonymeInscrit le : |
sucrerose Hihi! Je me serai bien vu dans ton ''camps d'allaitement''. J'étais tellement drôle le premier mois après mon accouchement! Je coulais tellement que les pads d'allaitement ne suffisaient pas J'avais des belles débarbouillettes dans le soutien-gorge!!! Je grognais tout le temps: ''Ahh, les joies de l'allaitement!!! Tu parles...''.
J'ai surmonté les obstacles et je le veux mon badge de défi-allaitement réussi!!!! |
sucre2008Inscrit le : |
J'ai eu cette idée utopique quand ca allait vraiment pas et que j'essaye de me convaincre que ca pourrait aller mieux.
Il devrait y avoir un genre de camp de fin de semaine dans un chalet en pleine nature paisible . Tu y vas seule avec bébé en sortant de l'hopital, rejoindre pleins de mamans qui veulent apprendre à allaiter. Tu recois de l'aide 24h sur 24 pendant 2-3jours et tu vois "live" d'autres filles ce qui pourrait t'apporter un apprentissage p-e plus efficace qu'un livre. A la fin, tu recois ta badge de défi-allaitement réussi comme dans les scouts. |
sucre2008Inscrit le : |
renata: c'est justement en lisant ton histoire que j'ai voulu raconté la mienne.
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LiliemmaInscrit le : |
WOW! 144 messages en une seule journée pour un seul post. Faut croire que c'est un sujet qui nous tient a coeur!
J'avoue que je n'ai vraiement pas tous lu les messages, mais je seconde LaLouve ! Pour moi, allaiter est un acte naturel qui se doit d'etre mis en pratique, qui demande persévérance et ce, peu importe le genre d'accouchement que nous avons eu (naturel, césarienne, avec interventions, ect....). Je suis marainne d'allaitement, alors assez difficile de me convaincre du contraire . Cependant, j'ai des amies qui n'ont pas allaiter et ca ne fait pas d'elles des moins bonnes mamans (un autre sujet de débat, car selon moi, ce n'est pas ce qui fait de nous une bonne ou une moins bonne maman!). Et Tipoune , tres drole ton Avatar... MC |
lynyInscrit le : |
je fais mon mea culpa, je reviens à la charge.
Quelqu'un m'a déjà dit que l'allaitement, c'est comme une relation de couple. J'ai trouvé que ça faisait bien du sens. Certaines choisissent le célibat. Oui, une relation de couple pourrait leur apporter du bien, mais ça ne les intéressent pas. La recherche de l'âme soeur a beau être la chose la plus évidente du monde, ça ne leur dit rien. Elles sont bien dans leur choix et vont chercher leurs besoins affectifs ailleur, comme les amis. Certaines sont tellement en amour que pour elles, il ne peut pas être autrement. Elles veulent crier leur bonheur sur tous les toits et essait de matcher ses amies célibataires, car il faut trouver l'amour de sa vie. Certaines sont confortables dans leur relation de couple. Il y a des hauts et des bas et c'est normal. Elles sont fières de leur situation, mais vit ça entre elle et son amoureux. Elle va écouter ses amies qui ont des problèmes si elles lui demande, mais ne poussera pas plus loin. Il y a le couple qui vit des difficulté. Ensemble, ils vont faire une thérapie de couple. Ils prennent des conseils, trouvent des trucs pour remonter la pente et que ça fonctionne. Le succès de leur mission leur tienne à coeur car elles en sont sorties grandit. Il y a le couple qui veut bien essayer de s'en remettre. Ils font une thérapie, pour finalement se rendre compte que ça ne va simplement pas. Comme dans toute rupture, les émotions sont palpables. Elles vont se réfugier chez leur amie célibataire pour trouver du confort, de se faire dire que ce n'est pas la fin du monde. Elles vont aussi demandé à leur amie en amour des trucs pour que le prochain soit LE bon. Et il y a celles qui sont dans une relation malsaine. Celles qui doivent s'en sortir, et ça presse. Leur relation les laisse faibles, leur confiance en est ébranlée, car elle sent que les problèmes sont tous de sa faute, qu'elle est la seule coupable. Quand la rupture se fera, elle voudra qu'on l'écoute, qu'on l'appuie et qu'on la rassure. Elle aura de la difficulté à refaire confiance un jour. Il y en a surement d'autre types (celles qui font de l'échangisme? ), mais en gros, je pense que ça résume bien la situation. Bon, je pars pour vrai là. p.s. Carly, ton dernier message est pas mal plus nuancé je trouve. Pour mon fils, je trouve en effet que le soutien que j'ai eu était inadéquat. |
marieeve1982Inscrit le : |
Carly a écrit J'ai l'impression qu'on ne se rend pas toujours compte que c'est tout un défis qui nous attend !!! Donc, quand je dis : «qui a dit que c'était facile d'avoir des enfant»... en fait, j'aurais du dire: «est-ce que quelqu'un vous a dit à quel point ça peut être difficile ?» Je crois que parfois (et je ne généralise pas), le manque d'appuis, de ressources, de modèles peuvent causer l'échec de l'allaitement. Il faut être décidé, déterminé (voir même tête de cochon) et consciente que ça peut être tout un défis. Je crois qu'il y a un gros manque d'information, malgré l'ère pro-allaitement, sur les «réalités» de l'allaitement. Comme si personne n'osait dire que ce n'est pas juste magique et merveilleux... J'espère que mon message ne choque pas personne, ce n'est vraiment pas le but. Ton message est LOIN d'être choquant. Il fait beaucoup de sens. Effectivement, la vision rose bonbon que nous pouvons avoir de la maternité avant d'être "dedans" peut nous faire tomber de haut en titi... J'ai pogné mon mur en maudit les premiers mois et le nombre de fois que je me suis dit: jamais dans mes rêves les plus fous, j'aurais pensé rushé de même avec MON enfant... Parfois, il n'y a rien de facile... ET il faut choisir nos batailles ! J'apprécie également les témoignages "réalistes" de ce que peut être l'allaitement. À vouloir nous faire croire que l'allaitement est aussi plaisant qu'un voyage à Disneyland... beaucoup de femmes se retrouvent très surprises ! J'aime aussi ce débat... et je suis contente de réaliser que des femmes qui allaitent sont ouvertes à celles qui ne le font pas et qu'elles sont capables de respecter ce choix. C'est rafraichissant Cette évolution est très belle, je trouve, pour la "cause" de l'allaitement ! |
AnonymeInscrit le : |
loule a écrit HEIN???? Mesdames, aurions-nous régler une fois pour toute le sujet de l'allaitement, et ce dans le calme et le respect ??? NON!!! Je n'y crois pas! Je vais tomber en bas de ma chaise!!! Ce jour est historique!!!!!! Je me disais la même chose! C'est la première fois en 3 ans que je vois ça! Wow! J'ai beaucoup apprécié les derniers commentaires qui se sont ajoutés |
AnonymeInscrit le : |
HEIN???? Mesdames, aurions-nous régler une fois pour toute le sujet de l'allaitement, et ce dans le calme et le respect ??? NON!!! Je n'y crois pas! Je vais tomber en bas de ma chaise!!!
Ce jour est historique!!!!!! |
CarlyInscrit le : |
renata a écrit Je dois avouer que ta premiere intervention ma un peu fait friser les oreilles avec le "qui a dit que c'était facile d'avoir des enfants"... parce que ya difficile et difficile... je connais des femmes qui ont faillit faire un dépression avec l'allaitement et pour certaines oui ca été un deuil quand meme parce quelles auraient bcp voulu (dont moi mais bon tu peux lire mon parcours a la premiere page...) Même si ça te fait friser les oreilles, j'ai parfois l'impression que c'est peut être DANS CERTAIN CAS une partie du problème... je t'explique ! On a tendance à confondre «naturel» et «facile». En regardant toutes les belles photos d'allaitement sur les livres et les revues, avec de beaux bébés roses et des mamans souriantes, qui penserait que l'allaitement peut devenir un calvaire ??? Tant qu'on a pas vécu la naissance de notre premier enfant et une première expérience d'allaitement, on ne sait pas ce que c'est ! On n'a pas toujours idée à quel point c'est épuisant un nouveau-né! On réalise, quand on «est dedans», à quel point le manque de sommeil de maman, les coliques de bébé, les problèmes d'allaitement et tout les autres tracas de notre nouvelle vie peuvent peser lourd. J'ai l'impression qu'on ne se rend pas toujours compte que c'est tout un défis qui nous attend !!! Donc, quand je dis : «qui a dit que c'était facile d'avoir des enfant»... en fait, j'aurais du dire: «est-ce que quelqu'un vous a dit à quel point ça peut être difficile ?» Je crois que parfois (et je ne généralise pas), le manque d'appuis, de ressources, de modèles peuvent causer l'échec de l'allaitement. Il faut être décidé, déterminé (voir même tête de cochon) et consciente que ça peut être tout un défis. Je crois qu'il y a un gros manque d'information, malgré l'ère pro-allaitement, sur les «réalités» de l'allaitement. Comme si personne n'osait dire que ce n'est pas juste magique et merveilleux... J'espère que mon message ne choque pas personne, ce n'est vraiment pas le but. Carly |
ZustineInscrit le : |
lol t'es drôle loule !!
J'ai pas envie de m'étendre encore sur le sujet. Chacune a vécu des évènements en lien avec l'allaitement qui ont ensuite déterminé son choix d'allaiter ou non. Et ce, comme des milliers d'autres évènements dans notre vie ont faits que nous avons persévérer ou non dans telle ou telle genre de situation. Je considère que chacune d'entre nous a le droit de se sentir à l'aise avec son choix. Tout simplement. Vous ne comprenez pas les autres ? C'est bien dommage... Peut-être qu'en posant des questions claires et en vous mettant un peu à la place des autres, vous pourrez avoir une idée de ce que les autres vivent. Et sachez que cela s'applique à un parti comme à l'autre. Ainsi que dans toute relation Humain à Humain ! L'allaitement, l'allaitement mixte, le biberon... peu importe à la fin ! |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
La louve a écrit ame1 a écrit Mais je le dis je ne comprends pas une maman qui refuse de persévérer et encore plus d'essayer, il faut au moins un bon mois pour se sentir à l'aise du moins. J'ose même dire que je trouve celà égoiste, désolée pour quelque une.. Ouch! J'ai allaité 15 mois, 36 mois et 40 mois... pourtant, je comprends très bien que l'allaitement puisse ne pas convenir à certaines femmes: - la femme qui a vécu des abus sexuels et dont le traumatisme n'est pas résolu; - la femme qui a grandi dans une atmosphère de tabou à propos du corps et de ses sécrétions; - la femme qui fait l'amour dans le noir et refuse d'être vu nue même par son conjoint; - la femme qui s'est senti envahie pendant 9 mois et qui ressent la naissance comme une libération; - la femme qui a une vision idéalisée de l'allaitement et qui tombe de haut en rencontrant une difficulté (et qui bien souvent sera mal entourée puisque l'allaitement est "nouveau" dans la société et nos mères/grands-mères sont plus à l'aise avec le biberon qu'avec le sein); et ce n'est là qu'une liste non-exhaustive. je voudrais rajouter quelue chose à ce sujet!! Une femme qui a subi un abus sexuel ( de toutes sortes pas nécessairement relié au seins) et qui l'a bien résolu, a appris à vivre avec dans la vie de tous les jours.. Et bien le fait d'allaiter peut raviver un malaise. L'allaitement ramène au lien avec son propre corps, sa relation avec... Ainsi, le fait d'utiliser ses seins à une autres fins que sexuel peut amener plein de sentiement désagréable et ça peut prendre un bout de temps à se rendre compte que ça peut-être lié... |
sucre2008Inscrit le : |
loule: :)
Je peux te payer une avance pour ton bouquin, ca va surement être un best-sellers. la louve: totalement d'accord avec ton commentaire. |
AnonymeInscrit le : |
sucrerose Ouin, pas facile ce que tu as traversser. Merci d'avoir partager ton récit d'allaitement avec nous.
Je te comprends. Moi aussi j'ai lu beaucoup sur l'allaitement durant ma grossesse. Je pensais que ça allait être merveilleux...Eh bien, ma balloune a été pétée bien assez vite. J'allaite depuis 6 mois, mais je ne suis pas tombée en amour avec l'allaitement. Je ne ressens pas de super lien magique avec mon bébé quand je l'allaite. Ahhh, il faudrait écrire un bouquin: ''Tout ce qu'on ne dit pas sur l'allaitement''. Par exemple: si vous avez une bonne poitrine, vous pouvez dire ''Bye Bye tonus'' après l'allaitement. Vous avez un bébé glouton? Bonjour le bout des mamelons qui pique !!! Vous voulez porter des débarbouillettes dans votre brassière tellement vos seins coulent? En bien, allaitez!!! Vouz voulez devenir une pinte de lait sur pattes? Sortez vos 2 berlingots; allaitez! (C'est de l'humour!!! A ne pas prendre au pied de la lettre) |
sucre2008Inscrit le : |
Ca fait une douzaine de débat que je lis sur l'allaitement et c'est toujours le même refrain sauf que cette fois-ci, j'ai lu des commentaires pertinents qui me donne le gout de répondre en petit témoignage.
Pour moi , l'allaitement allait de soi, c'est bon pour bébé, c'est bon pour le porte-feuille et c'est bon pour l'environnement. Pendant ma grossesse, j'ai fais mes devoirs (lectures) et je croyais que j'étais prête... Quelques jours avant l'accouchement, j'ai même rêvé que dès que je mettais bébé au sein, ca marchait du premier coup et que c'était MERVEILLEUX. euh.... j'attends encore le coté sucré de la chose. Provoquée à presque 42 sem, épidurale, gros bébé 9lbs 10oz qui fait une grosse chute d'hypoglycémie à sa naissance. J'ai essayée de le mettre au sein pendant 15-30min à sa naissance, ca n'a pas fonctionner. Je suis trop dans les vappes pour comprendre ce que les infirmieres me dit. On l'amene à la pouponniere car IL faut le nourrir immédiatement. Donc pas de peau à peau et on ne m'offre pas d'essayer de tirer mon colostrum. Gaffe no1 de ma part, ne pas leur "crier" que je veux allaiter. Je croyais que c'était automatique pour eux puisque c'est un hospital "amis des bébés". Gaffe no1 de ste-justine, ils l'ont gavé au biberon et cause d'un doc, j'ai eu accès à mon fils, 14h plustard. La, c'est la ronde du trippotage des seins par les infirmieres (11 au total). Car, malgré LEUR gaffe du biberon, je devais allaiter sinon pas de congé. PROBLÉMATIQUE gros lolo, mamelons plats, bébé completement endormi qui n'aime pas téter. On m'a montré 56 positions, on m'a traiter de niaiseuse car je ne catchais pas du premier coup. Enfin bref, un mauvais départ. J'ai eu une perle d'infirmiere du clsc. Le papa et moi ont a nourri fiston au cathéter + doigt pendant 3 semaines pour lui apprendre à téter. Premiere victoire! Sauf qu'apres, ca se gate. Mastite, canaux bloqués, engorgements, alouette. Bébé prends 2h pour boire 1 sein, s'endort 15min et buvait l'autre sein pendant 1h. Essayer 3 sortes de coussins d'allaitement, une tonne de coussins, différents fauteuils. Dès que bébé bouge, il se déploguait et ne voulait plus etre replogué. J'ai essayé la téterelle vers la 6ieme sem mais ca baissait ma production et bébé se choquait. Des fois, quand il buvait, ca faisait tellement mal que ca me brulait dans le dos et ca faisait friser mes orteilles. J'ai enduré ce cirque 9 semaines. J'ai eu AUCUN boire qui m'a émerveillé. C'est ÇA qui me rendait coupable. Je ME jugeais et ca Me tuait à petit feu. Je voulais réussir pour moi et ca ne marchait pas. Vu que j'avais une bonne production au tire-lait, j'ai continué en tire-allaitement, que je fais encore aujourd'hui. De cette aventure, j'ai appris à mieux me connaitre et j'en ai conclu que mon manque flagrant de confiance en moi à jouer un grand role dans tout le processus. Demander de l'aide quand on est gêné, dépassée par les évenements, c'est très difficile. Pour le prochain, je me prépare avec l'aide d'une armée lactaire. Donc, voila, je vis les 2 mondes en même temps, bébé nourri au biberon de mon lait. Présentement, j'ai l'impression d'avoir la solution pour MON allaitement. |
AnonymeInscrit le : |
La louve a écrit ame1 a écrit Mais je le dis je ne comprends pas une maman qui refuse de persévérer et encore plus d'essayer, il faut au moins un bon mois pour se sentir à l'aise du moins. J'ose même dire que je trouve celà égoiste, désolée pour quelque une.. Ouch! J'ai allaité 15 mois, 36 mois et 40 mois... pourtant, je comprends très bien que l'allaitement puisse ne pas convenir à certaines femmes: - la femme qui a vécu des abus sexuels et dont le traumatisme n'est pas résolu; - la femme qui a grandi dans une atmosphère de tabou à propos du corps et de ses sécrétions; - la femme qui fait l'amour dans le noir et refuse d'être vu nue même par son conjoint; - la femme qui s'est senti envahie pendant 9 mois et qui ressent la naissance comme une libération; - la femme qui a une vision idéalisée de l'allaitement et qui tombe de haut en rencontrant une difficulté (et qui bien souvent sera mal entourée puisque l'allaitement est "nouveau" dans la société et nos mères/grands-mères sont plus à l'aise avec le biberon qu'avec le sein); et ce n'est là qu'une liste non-exhaustive. Merci La louve. J'ai écrit précédemment que je ne comprenais pas les raisons qui peuvent motiver une femme à choisir de ne pas allaiter. Aucun argument ne m'avait encore convaincue. Mais ce que tu viens d'écrire là, ça fesse dans le dash ... Je peux comprendre, et ça me touche. Merci de m'ouvrir sur une réalité que je ne connais pas. |