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TDAH et autres...

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Maxal

Inscrit le :
29 déc. 2010

Posté le: 10 mars 2011 16:34:27 EST  
La question que je me pose est la suivante...

Pourquoi est-ce que si le TDA/H n'est pas héréditaire qu'il existe nombre de parents qui se font diagnostiquer un TDA/H à l'âge adulte suivant le diagnostic de leurs enfants???? Juste dans mon environnement immédiat, je dénombre 4 personnes ds cette situation.... Shocked  

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Anonyme

Inscrit le :
18 juin 2008

Posté le: 10 mars 2011 14:42:56 EST  
Gala a écrit
ENCORE une fois...

Ib]Il n'existe actuellement AUCUNS marqueurs biologiques permettants d'affirmer que le Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité soit une maladie neurologique.

Le fait de considérer le TDAH comme une maladie devant faire l'objet d'un traitement médical est une erreur dans la majorité des cas ( pas tous mais une très grande majorité des enfants présentants les symptômes entrant dans la très longue liste des critères diagnostique pour le TDAH ).

Plusieurs spécialistes dénoncent haut et fort ce problème d'interprétation qui entraîne actuellement des abus de diagnostiques dans des proportions absolument choquantes !

Si certaines études suggèrent une composante héréditaire à ce trouble, il est totalement malhonnête de dire qu'il ne s'agit que de ça car il est excessivement difficile de parler d'un lien de cause à effet, il s'agit plus d'une possible corrélation...

Une maladie psychique ( de l'âme ) n'est pas une maladie neurologique et la distinction à faire est TRÈS importante entre les deux.

Pareil pour la dépression et bons nombres de troubles présent dans le fameux DSM XYZ.

Cessons de chercher des solutions rapides et offrons à ces enfants ainsi qu'à leurs familles un soutien et un encadrement adéquat pour venir en aide aux enfants qui ces symptômes sans les stigmatiser dans des étiquettes de " malade mentale ".

Car c'est exactement ce qui sera écrit dans le dossier de l'adulte ou de l'enfant dont le médecin décide qu'il est dépressif ou TDAH.

  



Encore une fois.. on en lit des préjugés et des fausses conceptions sur ce forum !

Aucun marqueur neurologique du TDA/H ? C'est faux.


Les personnes ayant le TDAH présentaient de faibles niveaux de certains récepteurs du neurotransmetteur dopamine dans le mésencéphale et le noyau accumbens, des régions clés du circuit dopaminergique de la récompense, ont constaté Nora D. Volkow du National Institute on Drug Abuse (États-Unis) et ses collègues. De bas niveaux des récepteurs de la dopamine étaient associés avec des résultats plus faibles à des tests d'attention.

http://www.psychomedia.qc.ca/hyperactivite-hda-/2009-09-09/le-tdah-lie-a-une-anomalie-neurologique-du-systeme-de-la-motivation


Une maladie psychique ( de l'âme ) n'est pas une maladie neurologique et la distinction à faire est TRÈS importante entre les deux.

Chez la vaste majorité des enfants, le TDAH a une origine neurologique. Les experts sont formels à ce sujet : il n'est pas causé par des besoins affectifs non comblés ou des problèmes psychosociaux. Des facteurs héréditaires seraient aussi en cause.

http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=trouble_deficit_attention_hyperactivite_pm


C'est quoi une maladie de l'âme ? C'est la faute des parents encore ? Je vais être encore un bout sans revenir sur ce forum. 

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Gala

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12 sept. 2007

Posté le: 10 mars 2011 10:57:21 EST  

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Gala

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 10 mars 2011 10:48:49 EST  
ENCORE une fois...

Ib]Il n'existe actuellement AUCUNS marqueurs biologiques permettants d'affirmer que le Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité soit une maladie neurologique.

Le fait de considérer le TDAH comme une maladie devant faire l'objet d'un traitement médical est une erreur dans la majorité des cas ( pas tous mais une très grande majorité des enfants présentants les symptômes entrant dans la très longue liste des critères diagnostique pour le TDAH ).

Plusieurs spécialistes dénoncent haut et fort ce problème d'interprétation qui entraîne actuellement des abus de diagnostiques dans des proportions absolument choquantes !

Si certaines études suggèrent une composante héréditaire à ce trouble, il est totalement malhonnête de dire qu'il ne s'agit que de ça car il est excessivement difficile de parler d'un lien de cause à effet, il s'agit plus d'une possible corrélation...

Une maladie psychique ( de l'âme ) n'est pas une maladie neurologique et la distinction à faire est TRÈS importante entre les deux.

Pareil pour la dépression et bons nombres de troubles présent dans le fameux DSM XYZ.

Cessons de chercher des solutions rapides et offrons à ces enfants ainsi qu'à leurs familles un soutien et un encadrement adéquat pour venir en aide aux enfants qui ces symptômes sans les stigmatiser dans des étiquettes de " malade mentale ".

Car c'est exactement ce qui sera écrit dans le dossier de l'adulte ou de l'enfant dont le médecin décide qu'il est dépressif ou TDAH.

  

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Plumelle30

Inscrit le :
07 oct. 2009

Posté le: 8 mars 2011 12:59:57 EST  
Pour Lozalo et Hochi
Lozalo et Hochi, comme je m'intéresse beaucoup au TDAH, j'aimerais vous contacter en privé car j'aurais quelques questions à vous poser. Est-ce possible ? 

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Calipso

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17 juin 2008

Posté le: 8 mars 2011 07:51:54 EST  
Mamamaman a écrit
J'ai fait l'école internationale et je vous dirais que c'est pas une vraie approche par projets, du moins, à celle que j'ai fréquenté. On avait des projets, mais ce n'était pas le même type de projets que dans une école alternative. Dans les écoles alternatives, les projets sont basés sur les intérêts des enfants et c'est là que ce situe les apprentissages. À l'école internationale, les enseignants te donnent des cours traditionnels, mais enrichis (plus de matière à passer en moins de temps), et, plus de devoirs. En plus, ils te donnent des "projets" en devoir. Ce ne sont pas des projets basés sur les intérêts des élèves: ce sont des rédactions écrites de 10 pages et plus qui portent sur un thème précis décidé par les enseignants. C'est l'école du burn out! lol
 


Effectivement, et je ne pense pas de toutes façons que c'est ce qui a été dit sur les écoles internationales. En fait, j'ai abordé le sujet simplement pour montrer que les élèves issus des écoles alternatives pouvaient s'adapter et réussir aussi dans ce type d'écoles puisque plusieurs y sont reçus.
Pour ce qui est des rédactions écrites de 10 pages, c'était le programme normal du lycée 'normal' en section littéraire lorsque j'y étais... 

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Anonyme

Inscrit le :
05 oct. 2010

Posté le: 7 mars 2011 20:12:59 EST  
J'ai fait l'école internationale et je vous dirais que c'est pas une vraie approche par projets, du moins, à celle que j'ai fréquenté. On avait des projets, mais ce n'était pas le même type de projets que dans une école alternative. Dans les écoles alternatives, les projets sont basés sur les intérêts des enfants et c'est là que ce situe les apprentissages. À l'école internationale, les enseignants te donnent des cours traditionnels, mais enrichis (plus de matière à passer en moins de temps), et, plus de devoirs. En plus, ils te donnent des "projets" en devoir. Ce ne sont pas des projets basés sur les intérêts des élèves: ce sont des rédactions écrites de 10 pages et plus qui portent sur un thème précis décidé par les enseignants. C'est l'école du burn out! lol

Et les élèves qui ne performent pas assez bien au niveau des résultats scolaires, ou encore, ceux qui ne se comportent pas de la bonne façon se font mettre dehors du programme. Ce n'est donc pas étonnant que le pourcentage de réussite vu dans les statistiques soit élevé: mais si tous les élèves pouvaient y rester malgré leurs notes et leurs comportements, ça serait probablement différent.

Je suis daccord avec je-ne-me-souviens-plus-qui qui trouvait ça dommage que certains programmes contingentés (au secondaire, comme les sports-études, arts-études, etc.) soient réservés aux élèves performants. Il y a beaucoup d'élèves qui décrochent parce qu'ils ne voient plus de motivation à aller à l'école. Pourquoi y resteraient-ils? Comme ils en arrachent, qu'ils échouent, ils se sentent pas bons là-bas. Peut-être que s'ils avaient quelque chose à quoi s'accrocher, ils retrouveraient cette motivation à persévérer?!  

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Raph

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27 avr. 2010

Posté le: 7 mars 2011 20:11:44 EST  
Etant moi-meme enseignante, je crois que ce serait plus facile de s'adapter aux élèves avec des classes moins nombreuses. Je crois aussi que la plupart des approches sont bonnes, elles rejoignent chacune leur genre d'individu propre. Dans un monde idéal il y aurait plusieurs types d'écoles pour plusieurs types d'éleves, mais bon ce n'est pas le cas. En attendant parmi mes 30-35 ados par classe et mes «cas» j'essaie de faire de mon mieux pour que tout le monde apprenne!

Je dois dire que je n'aime pas non plus les etiquettes apposee aux eleves. En general j'essaie de personnaliser mes interventions avec chaque eleve, peut importe qu'il ait un probleme ou non!  

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Maxal

Inscrit le :
29 déc. 2010

Posté le: 7 mars 2011 19:08:37 EST  
Calipso a écrit
Effectivement, c'est le même problème qu'avec l'implantation de maisons de naissances et de services sage femme, ce genre d'approche demande beaucoup plus de ressources, et par conséquent de moyens, étant donné qu'elle est nettement plus 'englobante'. Je ne me leurre pas là dessus. Mais ça laisse une porte ouverte pour autre chose, et elle pourrait être développée en parallèle pour répondre à un autre type de clientèle, pourquoi pas des gens avec TDA - H? De ce que je comprends d'après les témoigages, ça pourrait - peut-être - et je mesure mes mots n'étant pas du tout experte en la matière, aider ces enfants à acquérir des connaissances davantage à leur rythme à eux, et à développer leur plein talent.  


Je suis parfaitement d'accord avec toi. Le système actuel répond mal aux besoins des enfants avec TDA-H. À vrai dire, je trouve qu'il répond aux besoins de pas grand monde Laughing Les autres enfants aussi ont des besoins. Que faire des enfants doués qui s'emmerdent dans une classe régulière? Et des enfants moyens qui sont bons ds une matière, mais qui, sans avoir de troubles quelconques, ont des difficultés dans une autre? Ont-ils le support dont ils ont besoin où bien est-ce que ce support est entièrement accordé aux élèves avec une étiquette? Tant de questions Crying or Very sad

Finalement au bout de la ligne, tout est une question de sous et de ressources... 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 7 mars 2011 18:18:15 EST  
Effectivement, c'est le même problème qu'avec l'implantation de maisons de naissances et de services sage femme, ce genre d'approche demande beaucoup plus de ressources, et par conséquent de moyens, étant donné qu'elle est nettement plus 'englobante'. Je ne me leurre pas là dessus. Mais ça laisse une porte ouverte pour autre chose, et elle pourrait être développée en parallèle pour répondre à un autre type de clientèle, pourquoi pas des gens avec TDA - H? De ce que je comprends d'après les témoigages, ça pourrait - peut-être - et je mesure mes mots n'étant pas du tout experte en la matière, aider ces enfants à acquérir des connaissances davantage à leur rythme à eux, et à développer leur plein talent.  

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Maxal

Inscrit le :
29 déc. 2010

Posté le: 7 mars 2011 18:05:50 EST  
Calipso a écrit
Flocon Pensif a écrit
J'avoue avoir quelques difficultés avec l'approche par projets. Non que je considère que cette approche n'a aucun mérite, loin de là, mais je ne crois pas qu'elle soit adaptée aux besoins de tous.


A entendre et lire dans les médias depuis ces dernières années, je pourrais dire exactement la même chose de l'école 'traditionnelle'. Je ne crois pas qu'elle soit adaptée non plus au besoin de tous.

Pour ce qui est de la compétitivité, je crois qu'il y a d'autres façons d'y parvenir que l'approche traditionnelle, notamment donner aux enfants le goût d'étudier et d'apprendre, de dépasser leurs propres limites et non d'avoir comme objectif d'être le meilleur de tous. J'ai étudié dans ce genre d'environnement et honnêtement, je trouve qu'on fait plus de gentils moutons bien sages et qui rentrent dans le moule que des gens réellement 'compétitifs'. Moi l'approche du 'je suis meilleur que toi', j'ai toujours trouvé ça futile et contre productif. L'enfant se base sur les résultats du voisin pour performer, quel non sens! S'il fait tout juste un peu mieux, il estimera donc qu'il a réussi, même s'il a le potentiel de faire 10 fois mieux? Ou le contraire, comme on peut le voir ici, il se sentira exclu parce qu'il éprouve davantage de difficultés? (mais n'en est pas moins intelligent et avec un grand potentiel). Ce genre d'approche, ça crée de futurs travailleurs en burn out. D'autant que le 'travail d'équipe' c'est une des caractéristiques la plus demandée quand tu passes en entrevue Wink
D'autres parts, l'approche par projet ne signifie pas qu'on ne soit jamais critiqué par ses pairs, bien au contraire, la critique est constructive et permet de constamment s'améliorer.

Il y a autant de pourcentage de réussite des enfants issus des écoles alternatives dans des écoles internationales que ceux issus du réseau traditionnel, je ne pense pas que ce soit une panacée, mais c'est une approche qui a ses points forts aussi, et qui peut convenir à beaucoup d'enfants. Mais ça demande une grande implication des parents par exemple...


    


Tu notes de très bons points en ce qui a trait à la compétivité. Je partage les mêmes réticences que toi, sauf que je pense quand même que certains enfants évoluent mieux ce genre d'environnement. Je base mon opinion sur les commentaires de quelques collègues de travail masculins qui eux déploraient le manque de compétivité dans le milieu scolaire d'aujourd'hui. Sans vouloir tomber ds le cliché "j'ai une meilleure note que toi", je pense qu'il y a matière à proposer un certain désir de réussir aux enfants. La compétition, pour moi, marque un désir de mieux réussir. Sauf que c'est vrai que c'est le genre d'attitude qui peut pousser au burn-out et au surmenage. Ça, je suis plus que d'accord. Je vais garder mes collègues de travail à l'oeil Laughing

L'autre problème que j'ai avec l'approche par projet est l'inéqualité ds les membres de l'équipe. Je m'explique. Un travail d'équipe marche bien lorsque les deux partagent la même implication et le même désir de bien réussir. Sauf que je trouve que, trop souvent, il y a en un des deux qui s'en fout un peu et l'autre se ramasse avec tout le travail. C'est mon seul et unique problème avec l'approche par projets. Peut-être que c'est problème fictif et que je m'en inquiète pour rien. C'est possible, mais j'avoue mes réticences sont principalement dues à cette inquiétude.

C'est sûr que ta description de l'école alternative semble intéressante. Sauf que je retiens surtout le 16 élèves par professeur et je vois là un très gros problème pour son implentation à plus grande échelle.... Nos classes sont surchargées et je suis convaincue que de réduire le nombre d'élève par classe est salutaire pour TOUS, mais malheureusement je me questionne sur la faisabilité d'une telle approche.... 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 7 mars 2011 17:06:10 EST  
Flocon Pensif a écrit
J'avoue avoir quelques difficultés avec l'approche par projets. Non que je considère que cette approche n'a aucun mérite, loin de là, mais je ne crois pas qu'elle soit adaptée aux besoins de tous.


A entendre et lire dans les médias depuis ces dernières années, je pourrais dire exactement la même chose de l'école 'traditionnelle'. Je ne crois pas qu'elle soit adaptée non plus au besoin de tous.

Pour ce qui est de la compétitivité, je crois qu'il y a d'autres façons d'y parvenir que l'approche traditionnelle, notamment donner aux enfants le goût d'étudier et d'apprendre, de dépasser leurs propres limites et non d'avoir comme objectif d'être le meilleur de tous. J'ai étudié dans ce genre d'environnement et honnêtement, je trouve qu'on fait plus de gentils moutons bien sages et qui rentrent dans le moule que des gens réellement 'compétitifs'. Moi l'approche du 'je suis meilleur que toi', j'ai toujours trouvé ça futile et contre productif. L'enfant se base sur les résultats du voisin pour performer, quel non sens! S'il fait tout juste un peu mieux, il estimera donc qu'il a réussi, même s'il a le potentiel de faire 10 fois mieux? Ou le contraire, comme on peut le voir ici, il se sentira exclu parce qu'il éprouve davantage de difficultés? (mais n'en est pas moins intelligent et avec un grand potentiel). Ce genre d'approche, ça crée de futurs travailleurs en burn out. D'autant que le 'travail d'équipe' c'est une des caractéristiques la plus demandée quand tu passes en entrevue Wink
D'autres parts, l'approche par projet ne signifie pas qu'on ne soit jamais critiqué par ses pairs, bien au contraire, la critique est constructive et permet de constamment s'améliorer.

Il y a autant de pourcentage de réussite des enfants issus des écoles alternatives dans des écoles internationales que ceux issus du réseau traditionnel, je ne pense pas que ce soit une panacée, mais c'est une approche qui a ses points forts aussi, et qui peut convenir à beaucoup d'enfants. Mais ça demande une grande implication des parents par exemple...


    

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Maxal

Inscrit le :
29 déc. 2010

Posté le: 7 mars 2011 16:47:47 EST  
J'avoue avoir quelques difficultés avec l'approche par projets. Non que je considère que cette approche n'a aucun mérite, loin de là, mais je ne crois pas qu'elle soit adaptée aux besoins de tous.

Oui l'entraide et le travail d'équipe c'est important sauf qu'à force de favoriser cette approche, je trouve que nous avons négligée la.. compétivité... Oui, j'ai bien dit ce mot Embarassed

Je m'explique. Je crois que certains enfants, les petits garçons surtout, ont besoin d'évoluer ds un environnement minimalement compétitif. Ils ont besoin de savoir qu'ils ont mieux réussit que leur petit ami ds le dernier test. Ça les motive. Nous parlons beaucoup du taux de décrochage chez les garçons. Je me demande parfois si l'approche utilisée à l'école n'y est pas pour quelque chose. Je me demande si nous n'aurions pas de meilleurs résultats avec les garçons en ramenant une certaine forme de compétition, avec des gagnants et des perdants.

Je sais c'est très à contre-courant, mais bon c'est une idée qui me trotte ds la tête lorsque je lis des articles sur la réforme, le milieu scolaire et le taux de décrochage.

Au bout de la ligne, j'ai l'impression que le milieu scolaire est adapté aux besoins de personne.......... 

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La louve

Inscrit le :
13 avr. 2005

Posté le: 7 mars 2011 16:30:57 EST  
Le hic avec la réforme, c'est que les idées imposées n'ont pas été soutenues par l'apport de ressources adaptées et dans un cadre physique et humain conçu pour un enseignement dit traditionnel.  

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 7 mars 2011 16:25:43 EST  
La méthode par projets est mise de l'avant par les écoles alternatives. J'ai inscrite ma fille dans l'une d'elle, mais on procède par tirage au sort donc il se peut qu'elle ne puisse pas y accéder car les places sont limitées. Par contre, j'aime beaucoup l'approche, l'autonomisation des enfants, l'entraide et la solidarité qu'on développe entre enfant de groupes et d'âge différents. Je côtoie quotidiennement des parents qui sont passées par l'école alternative, et ils en sont fort satisfaits. Leurs enfants n'ont eu aucun soucis d'adaptation, et ils sont même souvent pas mal plus flexibles et habitués à travailler en gérant leur temps de façon autonome. Finalement, ils ont d'autres atouts dont ils tirent profit en réembarquant dans la filière 'classique'.
Cette pédagogie me semble par contre difficilement adaptable dans des classes traditionnelles ou il y a un ratio d'élèves nettement plus élevé et ou certains enfants plus faibles sont davantage noyés dans la masse, avec un professeur qui fait ce qu'il peut pour livrer la matière malgré des différences criantes de rythmes d'apprentissage. Ce qui n'est pas le cas dans les écoles alternatives ou ils ne sont par ex. que 16 par classe en maternelle et au primaire (plus sûre des chiffres rendu là par contre).  

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Maxal

Inscrit le :
29 déc. 2010

Posté le: 7 mars 2011 15:18:05 EST  
Je suis très loin d'être une experte en la question, mais n'est-ce pas un des buts de la réforme? L'éducation par projets? Cette même réforme considérée comme un échec par tous (prof, parents et élèves)?

Je ne dis pas que l'approche par projets n'a aucun mérite. Je dis seulement que du haut de mes maigres connaissances sur le sujet, c'est ce qu'ils ont implémenté ds les écoles et c'est considéré comme étant un échec quasi-total. 

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Plumelle30

Inscrit le :
07 oct. 2009

Posté le: 7 mars 2011 15:13:07 EST  
Moi aussi, Hochi, je suis une personne de projet et de recherche. La preuve : quand j'ai fait mes projets synthèses de programmes, au cégep et à l'université, j'étais au-dessus de la moyenne ! Dans ces cas-là, c'était moi qui déterminais mes projets et qui les exécutais de A à Z. Un prof m'a même dit : « J'ai rarement vu d'aussi bons projets. » C'est pour ça que je pense à devenir travailleuse autonome. Mais quand je devais suivre des règlements, des marches à suivre, j'avais bien de la misère. Je commençais souvent mes examens sans en avoir lu les consignes, ce qui me faisait perdre des points.

Je pense qu'il faut parler, encore plus à ceux qui ont des troubles d'apprentissage qu'aux autres, d'entrepreneuriat et de l'importance de suivre leur passion au moment d'aller au cégep et à l'université. Il faut leur proposer des façons différentes d'apprendre, puisqu'ils n'apprennent pas comme les autres. Ainsi, pourquoi ne les isolerait-on pas dans des cubicules, dans les classes, pour qu'ils puissent y faire leurs travaux, ne leur permettrait-on pas de faire l'école à la maison et ne leur enseignerait-on pas à la méthode Montessori ? Moi je suis sûre que si j'avais reçu des méthodes d'enseignement différentes, avec des profs qui auraient compris ma problématique et qui auraient été capables de m'enseigner selon mes forces, j'aurais réussi davantage à l'école. 

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Hochi

Inscrit le :
13 mai 2007

Posté le: 7 mars 2011 07:29:39 EST  
Tout a fait d'accord avec toi Plumelle! Je suis moi aussi TDA sans le H et mon chum est TDAH... beau ti-couple! Laughing

Ca fait longtemps que je le dis si on ne s'etais pas acharner sur mon cas a l'ecole pour que j'ai toujours plus d'heure de math et de francais et qu'a la place ils avaient pris le temps de connaitre mes passions ils auraient vue a quel point moi aussi je peux apprendre vite et bien!

Les modeles reserver a l'elite dans les ecoles Internationnal je suis sure que j'aurais performer, je suis une fille de projet et de recherche, j'apprend facillement si le sujet m'interpelle. Toutes les recherches en francais j'avais des notes reccords autant en ortographe qu'en composition que le travail general. Je sais que j'aurais surement eue de meilleur note car en plus j'aurais eue la chance d'apprendre un peu plus a mon rythme. Ce n'est pas la formule gagnante pour tous mais arretons de permettre ce genre d'enseignement seulement aux eleves avec des notes reccords, etudions un peu plus les interets et les sortes d'intelligence de chaque enfant et essayons de leurs donner les formules gagnantes!

Une ecole secondaire de mon coin a imposer a tout les eleves en difficulter le volet sport, d'apres eux c'est ca qu'ils ont besoin... Je peux tu dire que j'aurais ete tres malheureuse dans ce volet et ca m'aurait peut-etre meme ammener a voulois decrocher? C'est pas parcequ'on a de la misere a l'ecole qu'on est imbecile on est capable de choisir nous aussi ce qui nous aiderais a avancer et a aimer l'ecole! Et c'est vrai que le manque d'information sur le sujet est la cause premiere a tout les prejuger, comme dans tout. Mais meme souvent, quand j'en parle les gens continue a penser avec leurs vieille mentalité du genre un hyperactif c'est incontrolable on peu rien faire avec eux... Sad  

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Plumelle30

Inscrit le :
07 oct. 2009

Posté le: 7 mars 2011 00:03:22 EST  
Je me sens très interpelée par le sujet car j'ai moi-même un TDA. En effet, on peut avoir le trouble déficitaire de l'attention sans hyperactivité.

Je trouve le vidéo très intéressant car je crois que les étiquettes qu'on met sur les enfants qui ont le TDAH viennent du peu d'informations et d'éducation faites sur le sujet. Contrairement à ce que l'on peut croire, les enfants, comme les adultes, qui ont un déficit d'attention, sont aussi, sinon plus intelligents que les autres. Seulement, parce que leur cerveau fonctionne différemment, ils apprennent différemment. Moi, par exemple, j'ai fait un bac à l'université et je ne suis pas la seule, contrairement aux préjugés qui circulent. Par contre, c'était beaucoup plus difficile pour moi que les autres. Et ce n'était pas dû à un manque de volonté, d'intelligence, de discipline ou à un manque de motivation. Contrairement à ce que dit Mela-Coco, le TDAH n'est pas qu'un problème de comportement et d'apprentissage mais bien et surtout, neurologique, même s'il amène des problèmes de comportement. Nuance importante. Prenez-en pour preuve le lien suivant :

http://www.trustyguides.com/adhd2.html

Je pense aussi que le vidéo a voulu nous montrer que les jeunes qui ont le TDAH ont des qualités formidables dont ils doivent tenir compte s'ils veulent réussir. En effet, ils sont souvent philosophes, d'excellents pédagogues, passionnés et empathiques, qui ont une imagination et une créativités débordantes et une vision à long terme, sans parler de leur intuition qui est phénoménale.

Je crois que ce dont les jeunes ayant le TDAH ont besoin est de faire ce qui les passionne et d'apprendre à travers leurs champs d'intérêts. Plusieurs apprennent mieux par eux-mêmes, à leur propre rythme et en faisant les choses à leur façon. Bon nombre peuvent aussi faire d'excellents entrepreneurs, artistes, sportifs ou informaticiens. L'important, d'après moi, est de les encourager dans leur passion et de leur apporter beaucoup d'amour, de support et de réconfort, tout en établissant des limites.

Maintenant, il n'en tient qu'à toute la société de mettre ses efforts en ce sens, et pas seulement aux professeurs. 

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Anonyme

Inscrit le :
05 oct. 2010

Posté le: 6 mars 2011 16:59:14 EST  
Je crois que le problème, au contraire de ce que mela-coco pense, est que bien souvent, l'élève reçoit son "étiquette" tard dans sa scolarisation (4ième-5ième année primaire). Ce n'est pas rare qu'un enfant débute l'école avec un trouble d'apprentissage non diagnostiqué (c'est évident qu'il n'est pas diagnostiqué car les apprentissages débutent à l'école). En maternelle, en première année, l'enseignante a souvent quelques doutes, mais étant donné qu'il mange de professionnels pour évaluer et que l'enfant est encore jeune, bien il poursuit sa scolarité avec ses échecs au bulletin (on ne le fera pas doublé, ça ne se fait plus). Puis, un moment donné, il n'arrive plus à suivre la matière (il n'a pas assimilé la matière de base, comment peut-il comprendre la nouvelle matière?!). Il ne comprend plus rien, ce que le prof dit, c'est du chinois. Il ne s'estime plus beaucoup et se met à réagir (avec des comportements dérangeants, ou passifs, etc.). Finalement, on va agir auprès de lui comme on le fait avec un élève qui a des difficultés de comportement et un moment donné, on va réaliser qu'il a un gros retard scolaire. On va se demander s'il n'aurait pas de difficulté d'apprentissage.. On va peut-être pouvoir enfin l'évaluer (sinon il va être sur une liste d'attente). Un moment donné, il va avoir un diagnostique et va pouvoir obtenir un suivi en orthophonie (s'il y a une orthophoniste qui fait du suivi) et là, on risque de voir une meilleure évolution. Mais malgré ces services, l'élève sera rendu à 3-4 ans de retards scolaires: normal qu'il soit démotivé!

Ça se peut que 50% des élèves de l'île-de-Montréal aient des difficultés d'apprentissage, surtout si "les élèves de l'île-de-Montréal" regroupent les quartier plus pauvres de l'île (et que ceux d'Outremont, de West-Island par exemple fassent partie d'une autre commission scolaire). Les problèmes d'apprentissage, il y en a qui sont héréditaires (plusieurs sont neurologiques). Plusieurs adultes qui habitent les quartier pauvres de Montréal n'ont pas une grande scolarité. Et ce n'est pas rare que ça cache une difficulté d'apprentissage méconnue du parent, jamais diagnostiqué car dans le temps, on ne se posait pas de questions.

Pour ce qui est de l'intégration scolaire, je crois que le problème survient quand on professeur doit «intégrer» trop d'élèves en difficultés dans sa classe. Peu importe les compétences des enseignants, il y a une limite à l'adaptation qu'ils peuvent fournir (ils ont des grosses tâches dans leur travail). Et quand il y a trop d'élèves en difficultés d'apprentissage et/ou de comportements dans une classe et qu'il n'y a pas de ressources (orthopédagogues, éducateurs spécialisés) disponibles en temps suffisants pour supporter l'enseignant, bien c'est sûr que les résultats sont limités et que l'enseignant se rapproche du burn out. On ne demande pas à des enseignants de classes spéciales (orthopédagogues/formés pour ça) de "gérer" 15 élèves en difficulté à eux tous seuls. Pourquoi le demande-t-on aux enseignants réguliers? 

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