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Auteur | Message |
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éclipseInscrit le : |
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chabicoinInscrit le : |
Donc si je comprend bien, la garderie est néfaste pour un jeune enfant... a en lire certaine, c'est aussi néfaste que le tabac l'est pour les poumons... Toutes les études font donc concensus pour attribuer tous les problèmes des jeunes enfants, et un coup partie de tous les adultes au fait d'avoir fréquenté ou non la garderie (ou tout autre personne en dehors de ses parents)... Maintenant nous dirons "Dis-moi si tu t'es fait gardé et je te dirai qui tu es!"
Le développement moteur, intellectuel et émotionnel d'un enfant dépend d'un paquet de facteur et je refuse de blâmer les mères qui envoient leurs enfants à la garderie... Aucun spécialiste, parents ou professionnels ne peut juger l'état d'un enfant sur ce seul fait et c'est bien normal !!! Même le Dr. Chicoine l'a dit sur les ondes d'une raido de Qc, la majorité des enfants qui fréquentent la garderie grandiront normalement et sainement, mais il faut se questionner sur la structure actuelle et l'usage qu'il faut en faire... Arrêtons de voir tout en noir et blanc, y'a beaucoup de place au gris lorsque l'on parle d'éducation ! |
GalaInscrit le : |
Une personne peut ne pas avoir de bons arguments fondés sur pas grand chose mais si vous lui dites que ces points de vus ne valent pas grand chose pour tel ou tel raisons, mmmm...pas sûr...Mais je comprend quand même que certains points de vues ont plus d'allure que d'autre selon la source d'ou provient l'information.
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RoukinetteInscrit le : |
Marie-Lili a écrit Gala a écrit La valeur d'un point de vue varie d'une personne à l'autre selon ces valeurs et ses convictions profondes mais je ne pense pas que certains valent mieux que d'autre... Hum...Pas nécessairement. Ça dépend de ce sur quoi se base le point de vue. Je ne sais pas si tu avais lu mon analogie avec l'histoire des trois petits cochons...Ou le post sur "la place du je, me, moi dans un débat". Il y a des points de vue qui se basent sur des arguments plus solides que d'autres... Si je te dis par exemple: "Les gens sur l'aide sociale sont tous des alcooliques. Je le sais, parce que mon voisin est comme ça." Est-ce qu'on s'entend que ce point de vue n'a pas beaucoup de valeur? Mais bon, ce n'est peut-être pas ce que Roukinette a voulu dire non plus, je n'en sais rien... C'est exactement ce que j'ai voulu dire Oui, chacun a droit à son point de vue, construit sur la base d'une infinité de choses dont les valeurs et l'expérience de vie... mais non, tous les points de vue ne se valent pas. Ce genre de relativisme est dangereux puisqu'alors si je débats avec une personne qui est convaincue, selon ses convictions religieuses par exemple, que la terre est plate alors que par exemple moi j'amène une argumentation scientifique... on ne peut pas dire que tous les points de vue se valent Mais chacun a droit à son point de vue, ça oui, c'est indéniable. |
Marie-LiliInscrit le : |
Gala a écrit La valeur d'un point de vue varie d'une personne à l'autre selon ces valeurs et ses convictions profondes mais je ne pense pas que certains valent mieux que d'autre... Hum...Pas nécessairement. Ça dépend de ce sur quoi se base le point de vue. Je ne sais pas si tu avais lu mon analogie avec l'histoire des trois petits cochons...Ou le post sur "la place du je, me, moi dans un débat". Il y a des points de vue qui se basent sur des arguments plus solides que d'autres... Si je te dis par exemple: "Les gens sur l'aide sociale sont tous des alcooliques. Je le sais, parce que mon voisin est comme ça." Est-ce qu'on s'entend que ce point de vue n'a pas beaucoup de valeur? Mais bon, ce n'est peut-être pas ce que Roukinette a voulu dire non plus, je n'en sais rien... |
GalaInscrit le : |
Roukinette à écrit : " ce ne sont pas tous les points de vue qui se valent... "
La valeur d'un point de vue varie d'une personne à l'autre selon ces valeurs et ses convictions profondes mais je ne pense pas que certains valent mieux que d'autre... |
AnonymeInscrit le : |
J'ai suivi le débat en n'osant pas y mettre mon grain de sel puisque j'ai une opinion très tranchée sur le sujet et que ce que j'avais à dire avait déjà été énoncé. Aujourd'hui les derniers commentaires m'interpellent...
J'aurai bientôt 40 ans alors je ne suis pas de la même génération que bien des mamans ici. Je crois être la première génération de ces filles à qui on a dit que tout était possible. Ados et jeunes femmes, on disait ne pas vouloir d'enfants ou que si on en avait on ne les laisserait pas nous freiner dans nos envies, nos désirs et nos ambitions. Le constat, si je regarde mon nombril et celui de mes copines, c'est que c'est tout-à-fait faux. Avant d'avoir mon premier, j'avais un plan... J'allais le mettre à la garderie, travailler à temps plein, passer du temps en amoureux, entretenir mes amitiés, ne pas sacrifier mes loisirs, etc... Quand j'ai eu mon bébé dans les bras, tout a basculé. Un appel du ventre, quelque chose d'animal, une envie d'être là pour lui quelles que soient les conséquences. J'ai eu une place en garderie alors qu'il avait 8 mois. Il est de la première cuvée à 5$. Je suis sortie de là en pleurant comme une Madeleine. Mon chum m'a dit arrête de pleurer on va trouver une autre solution. Et on en a trouvé une! Elle impliquait plusieurs sacrifices de notre part, plusieurs compromis à mon plan initial, mais je n'ai aucun regret. Je spécifie que la solution n'a pas été non plus que l'un de nous deux reste à la maison. On a trouvé un autre couple avec un garçon du même âge et ils ont été élevés ensemble par nous quatre selon les disponibilités de chacun de 8 mois à 4 ans. Vous dire le nombre de fois qu'on s'est fait dire qu'ils seraient mieux à la garderie Bref, si j'ai une chose à reprocher au slogan et à ce qu'il sous-entend, c'est qu'il peut empêcher des familles d'écouter leurs instincts. Je suis persuadée que ce ne sont pas tous les enfants qui sont bien en garderie et c'est dommage que ça devienne la norme. |
RoukinetteInscrit le : |
Oui, je suis entièrement d'accord avec le fait que chacun a droit à son point de vue...je ne nierais jamais celà. mais par contre, ce ne sont pas tous les points de vue qui se valent
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GalaInscrit le : |
Chacun à droit à son point de vue Roukinette !
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RoukinetteInscrit le : |
J'allais oublier!
Dans l'état actuel des choses, je crois effectivement qu'il est difficile de concilier le travail et l'éducation de ses enfants, parce que les entreprises tardent à prendre le virage famille. Cependant, si des petites mesures étaient apportées, comme horaires flexibles, garderies en milieu de travail, semaine de 4 jours, travail à la maison 2 jours semaine etc... Beaucoup de femmes pourraient aisément poursuivre leur carrière ET être épanouie dans leur rôle de mère. |
RoukinetteInscrit le : |
Bon matin Gala,
je comprends ton point de vue mais ne le partage pas. Pour moi, le Dr Chicoine est une référence parmi tant d'autres. J'ai lu son livre... mais en parallèle, j'ai aussi un background de chercheur dans le domaine de la victimisation et du développement des enfants... Alors, avec tout mon respect pour le Dr Chicoine et sans prétention aucune, je considère que j'ai un bagage de connaissances suffisants pour remettre en question certaines affirmations de M. Chicoine. Le lien d'attachement, de mon point de vue, n'est pas strictement réservé aux figures parentales. Dans la littérature sur le sujet, on fait régulièrement référence à la 'figure maternelle' , mais il ne faut pas le prendre au pied de la lettre, le terme figure maternelle faisant référence à toute personne significative dans la vie de l'enfant. Je trouve l'image d'un enfant appelant sa gardienne pendant la nuit un peu caricaturale et mélodramatique. Ce genre de choses, dans les faits, est plutôt rare. L'âge de 24 mois est aussi discutable... en fait, le lien d'attachement le plus déterminant dans la vie d'un enfant est le plus précoce, celui qui s'établit alors que l'enfant n'est encore un nourrisson et généralement le tout se consolide jusqu'à l'âge de 12 mois. Un enfant de plus de 12 mois peut dès lors fréquenter une garderie, sous certaines conditions et sans exagération bien sûr, sans craindre pour son lien d'attachement. Dans le cas d'un poupon, je maintiens que c'est plus délicat, mais d'un autre côté, beaucoup d'enfants sont élevés notamment par une grand-mère ou une nourrice sans qu'il n'y ait non plus trouble d'attachement et/ou confusion figure d'attachement et parents. |
GalaInscrit le : |
J'aime beaucoup ta lettre Roukinette ...Je suis en accord avec beaucoup de points.
Il y a un point par contre sur lequelle je ne suis pas d'accord avec toi... Roukinette à écrit : "Pourquoi une femme devrait-elle se sacrifier, faire un choix entre les enfants ou la carrière... les deux ne sont-ils pas possibles ?" Les femmes de notre génération ont été élevées en se faisant dire par leurs mères qu'elles pouvaient TOUT faire et tout avoir. C'est faux selon moi...On ne peux pas tout faire sans négliger qui que ce soit ou quoique ce soit..Je ne dis pas que les femmes ne peuvent pas aller travaillées, mais pas au détriment de leurs enfants et le moins possible dans les 2 première années de vie autant que faire ce peut. Pour ce qui est du lien d'attachement Roukinette, il doit se faire avec l'une des deux figures d'attachements PARENTAL. Pourquoi ? Je te recommande de lire le livre du Dr. Chicoine pour le comprendre. Un enfant qui s'éveille la nuit et qui appelle la gardienne au lieu de la mère, je pense que ce n'est ni bon pour la mère, ni pour l'enfant. L'enfant doit être attaché à celui qui l'ÉDUQUE. Ces parents. Si ce lien est bien ancré pour l'enfant, son sentiment de sécurité sera présent et permettra l'ouverture à d'autres figures d'attachements. Toute les solutions que vous proposez sont intéressantes mais pour moi, idéalement, devrait être après 2 ans. Je trouve que dans ce débat, on généralise trop. Moi je tente de revenir souvent avec l'âge car c'est selon moi et bien d'autres, LE point le plus important en ce qui à trait à la garde non-parentale. |
Marie-LiliInscrit le : |
gege123 a écrit Maman Nangaï a écrit Moi itou je pense qu'il faut être imaginatif et changer la base du système. Je ne crois pas qu'ouvrir plus de places en garderie est une solution en soi. C'est le même principe que d'octroyer à quelqu'un une carte de crédit supplémentaire parce que toutes ses cartes sont loadées. Le problème restera le même s'il n'apprend pas à mieux gérer son budget et à modifier son sythme de vie. Quelle belle analogie. Roukinette, j'aime beaucoup ta synthèse. Gege123, j'aurais pu écrire exactement la même chose! Bravo les filles, je trouve que vous expliquez admirablement bien ce qu'il en est! |
gege123Inscrit le : |
Maman Nangaï a écrit Moi itou je pense qu'il faut être imaginatif et changer la base du système. Je ne crois pas qu'ouvrir plus de places en garderie est une solution en soi. C'est le même principe que d'octroyer à quelqu'un une carte de crédit supplémentaire parce que toutes ses cartes sont loadées. Le problème restera le même s'il n'apprend pas à mieux gérer son budget et à modifier son sythme de vie. Quelle belle analogie. Roukinette, j'aime beaucoup ta synthèse. |
Maman NangaïInscrit le : |
Bravo!!!! Nous avançons...
gege123 : moi aussi je trouve que les organismes communautaires devraient être mis de l'avant. A l'époque où je travaillais dans le domaine social (il y a des lunes!) la même difficulté se posait que pour les garderies: manque de place. De plus, toujours à l'époque, les haltes garderie offraient des demi-journées seulement, ce qui compliquait la chose pour une maman travaillant à temps plein ou pour une maman en difficulté qui avait besoin de plus. Il fallait jongler entre deux ou trois services différents ce qui n'était pas nécessairement bon pour la stabilité de l'enfant. Est-ce toujours ainsi? Célyne : C'est drôle que tu parles de marginalisation des mamans à la maison. J'ai pourtant l'impression que c'est tout le contraire. Que la nouvelle tendance marginalise les mamans qui eument retourner sur le marché du travail! Ca doit dépendre de là où l'on se place Perso, je ne comprends pas pourquoi nous parlons de la socialisation chez l'enfant comme un facteur à prendre en considération. Qu'il soit avec la maman ou en garderie, l'enfant socialisera au moment opportun. Un enfant qui vit avec des frères et soeurs, socialisent quand il est prêt! Un enfant en garderie socialise quand il est prêt! Un enfant unique, sans frère et sans garderie va ben être obligé de socialiser un jour! Lorsque j'étais à la maison, mon fils était pas trop porté vers les étrangers. Je suis de retour au travail et ça n'a pas changé! Sa personnalité est restée la même. Mon fils est à la maison et tous les enfants du quartier viennent jouer avec lui. Plus jeune, il ne les regardait même pas. Maintenant, il s'intéresse à eux tout en continuant à jouer avec ses trucs. Plus tard, quand il sera rendu là, il va leur voler leurs jouets et interagir avec eux. Non? N'est-ce pas un processus naturel? Me semble qu'on ne se posait pas tant de questions avant... Helo : Moi itou je pense qu'il faut être imaginatif et changer la base du système. Je ne crois pas qu'ouvrir plus de places en garderie est une solution en soi. C'est le même principe que d'octroyer à quelqu'un une carte de crédit supplémentaire parce que toutes ses cartes sont loadées. Le problème restera le même s'il n'apprend pas à mieux gérer son budget et à modifier son sythme de vie. Pour finir, Roukinette , j'adhère tout à fait à ta ligne de pensée et j'ai le même problème que toi pour synthétiser! |
RoukinetteInscrit le : |
Oufff une chance que j'ai synthétisé
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RoukinetteInscrit le : |
Wouhou... suffit de s'éloigner quelques jours et nous sommes rendues à 13 pages! je vous ai toutes lu et je vais tenter de synthétiser au maximum mon message.
D'abord, j'aimerais faire une mise au point. Maé, j'aime beaucoup te lire, mais je crois que tu t'es un peu emmêlée les pinceaux ce coup-ci... Je ne vois pas où dans mon premier message je mentionne que Gala appose des étiquettes et encore moins qu'elle attaque personnellement des gens... J'ai simplement amené une piste de réflexion en lien avec la lettre qu'elle a rédigé à Martineau et où elle mentionne ceci : Au Québec, les femmes on le choix ! Le choix d'avoir ou non un enfant au moment ou elle le désire, le choix de leurs conjoints et maris, le choix de restée 2 ans à la maison avec leurs enfants, sois le MINIMUM pour que l'enfant développe son lien d'attachement avec sa mère. Je pense qu'il est plus que temps de cesser ce discours de victimisation et des " je n'ai pas le choix ! " Je parlais de double-victimisation, oui, parce que je juge important d'y faire attention. Vrai que les parents ont des droits et des responsabilités, mais de la même façon que l'on ne doit pas abuser de ses droits, il ne faut pas non plus responsabiliser à outrance les individus et voir les maux de notre société seulement sur un angle individuel. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis, alors je donne un exemple qui n'a rien à voir avec le sujet. Prenons un itinérant. Certaines personnes ont tendance à dire que si un itinérant est un itinérant, c'est qu'il a choisi de vivre dans la rue, qu'il ne fait rien pour s'en sortir, qu'il est paresseux, qu'il est seul et unique responsable de sa condition, qu'on a toujours le choix de faire mieux et que lui visiblement fait exprès. La réalité n'est pas tout à fait celà. Un itinérant vit déjà dans des conditions précaires et il est en quelque sorte victime de son contexte de vie. Si en plus on le rend seul responsable de sa condition de vie, alors on fait de la double victimisation. Je mettais en garde contre ce genre de choses, parce que je m'attendais à ce que celà puisse se transformer en 'oui mes les parents BS qui mettent leurs enfants à la garderie et ne font rien de leur journée'. Scusez mais je l'ai vu arriver celle-là à des km à la ronde. La réalité est multiple et complexe, et non, on n'a pas toujours le choix. Certaines mamans ont montré comment elles avaient fait preuve d'ingéniosité pour rester à la maison avec leurs enfants et c'est tant mieux, je suis fière pour elles et elles ont toute les raisons d'être fières d'elles-mêmes. Après tout, c'est ce qu'elles souhaitaient faire et pour moi il n'y a rien de plus noble que de tout tenter pour atteindre ses objectifs. Là où je débarque un peu, c'est lorsque l'on dit qu'on ne peut pas comprendre pourquoi une maman n'accepterait pas de faire ce 'sacrifice' pour le bien de son enfant. Attendez, on doit rester à la maison par sacrifice? Là où je ne suis pas non plus, c'est lorsque l'on dit que le lien d'attachement est menacé... En fait, toute la littérature sur le lien d'attachement ne dit pas que la mère est indispensable à l'enfant. La mère est une figure importante, oui, mais la dyade mère-enfant n'est pas le seul lien d'attachement possible. Un enfant a besoin d'une figure stable et constante dans sa vie, en qui il a confiance et avec laquelle il se sent en sécurité. Que ce soit maman, papa, grand-maman, nounou ou bien la gardienne, le maître mot est constance et stabilité. D'ailleurs, c'est aussi pour celà qu'un MF est plus indiqué pour un enfant en bas âge qu'un CPE, mais celà a déjà été mentionné. J'éprouve moi aussi un certain malaise de mettre un poupon plus de 50 heures semaine en garderie et j'approuve en totalité les doléances et les suggestions amenées ici en lien avec le manque de flexibilité dans le travail, dans les choix qui s'offrent à tout un chacun pour la garde de l'enfant. Je suis d'ailleurs très critique à l'endroit des mouvements féministes des années 1970 et 1980... je crois que le mouvement est passé à côté d'un enjeu majeur qui n'est toujours pas réglé en ce moment pour les femmes : la conciliation travail-famille. Pourquoi une femme devrait-elle se sacrifier, faire un choix entre les enfants ou la carrière... les deux ne sont-ils pas possibles? Plusieurs dispositions pourraient être prises en milieu de travail qui permettraient une meilleure gestion de la garde des enfants et de l'emploi du temps familial. Cependant, quand on fait référence au gouvernement comme quelque chose d'extérieur à nous... je vous avoue que je fais la moue... le gouvernement c'est nous et c'est avec notre argent qu'il gère notre société. C'est pour cette raison que je parlais de paradigme dans mon premier message (un paradigme est un fort courant dans une société, quelque chose qui détermine la ligne de pensée politique et sociale par exemple). Si nous, comme peuple, considérons que les enfants doivent avoir davantage de place (et personnellement je le crois) dans notre société, eh bien nous devons faire de la famille et des enfants nos priorités... et nous devons utiliser notre force de citoyen pour prendre ce cap. Que ce soit en se regroupant et en faisant des représentations auprès des instances politiques, que ce soit en participant ou en créant des ressources communautaires... il y a toutes sortes de façons de faire valoir son point. D'ailleurs Célyne, je te félicite d'avoir rejoint le comité de parents de l'initiative 1,2,3 Go! de ton quartier... (j'ai déjà travailler pour 123 Go! comme consultante ) c'est un très bon geste CONCRET pour mettre le bien-être des touts-petits et de leur famille de l'avant, et ce, de façon positive. Nous sommes vraiment loin tout de même de former des petits nazis dans nos garderies... là faut pas exagérer quand même. Je ne pense pas que nos enfants se font lobotomiser en CPE tout de même faudrait penser peut-être à réviser son Histoire du 20è siècle avant d'affirmer pareille chose. Je crois aussi que certaines mères se sentent à l'aise de retourner au travail et en ont besoin et je trouve ça correct aussi... La flexibilité ne devrait pas juste s'appliquer d'ailleurs aux mamans désirant rester à la maison, mais comme dit ci-haut, à la conciliation travail-famille. Je ne crois pas que la majorité des femmes se trouvent des excuses pour trouver le CPE bien pour leurs enfants... Je crois qu'il y a vraisemblablement des CPE qui sont bons et des parents et des enfants qui sont à l'aise là-dedans. C'est tout ce qui compte au final. Finalement, je terminerais en disant que je ne me sens pas 'privilégiée' d'avoir un congé de maternité d'un an. Oui, privilégiée par rapport à d'autres femmes dans d'autres sociétés, oui. Mais par rapport à notre gouvernement, non. Je ne le vois pas comme un privilège mais comme un acquis, au même titre que le droit de vote. Notre société a choisi de mettre l'enfant au centre de ses préoccupations, eh bien il va de soi que les parents doivent bénéficier d'un congé parental plus long. Et cette mesure est financée par toi, toi et toi, et puis moi. C'est ça la beauté de la chose, c'est un projet de société. |
chabicoinInscrit le : |
Ah oui j'oubliais... peut-être qu'il faudrait parler d'argent et de socialisme...
Parce que c'est bien beau de crier haut et fort que les mamans devraient toutes rester à la maison et même les arguments du genre "donner le moi cette argent que vous donnez à la gardienne!!"... mais qui payera pour nos beaux services publics ? Les papas? Et s'il y en avait pas assez de papa pour combler? Vous avez vu l'annonce "Demain 700 000 postes seront à combler " ... demain c'est la pyramide inversée... plus de gens qui reçoivent que de gens qui donnent... Alors moi je le comprend le parti québécois de vouloir encourager le retour des mères sur le marché du travail... Je vous raconte une petite anecdote. Je travaille dans la santé et lorsque je suis partie de mon emploi en région pour m'installer à Qc, il n'y avait personne pour me remplacer... J'ai dû appeler mes patients un à un pour leur dire qu'il retournait sur la liste d'attente (certain avait attendu pendant plus d'un an!!)... ma copine enceinte à dû faire la même chose... des mamans qui ne travaillent ça peut représenter des gens qui ne reçoivent plus de service, des collègues en surcharge de travail... et que dire du retour... 2 ans, même parfois 3-4-5-6 ans (si on a plus d'un enfant) loin du travail, c'est 6 ans de retard sur les autres... c'est une adaptation immense ! Moi les mamans qui travaillent, je n'ai pas envie de leur taper sur la tête, j'ai envie de les remercier et de les encourager! |
CélyneInscrit le : |
Chabicoin, c'est super que ta fille soit bien à la garderie. C'est le cas de la majorité des enfants qui vont dans de bons milieux.
Je suis d'accord avec toi sur le fait que si plus de places étaient offertes on ne parlerait plus des BS qui enlèvent des places aux parents qui travaillent et ceux qui veulent retourner au travail auraient moins de difficulté à se trouver une place. Il y aurait aussi peut-être moins de pression sur les parents pour qu'ils envoient leurs enfants à temps plein même contre leur gré s'il n'y avait plus de pénurie qui sait? C'était d'ailleurs un point que j'avançais à ma première intervention, environ à la page 3, je n'ai pas le courage de cherhcer ce soir, mon lit m'appelle déjà... Le problème, c'est que le gouvernement met tous ses oeufs dans le même panier et que les parents dont l'enfant ne fréquente pas la garderie se sentent marginalisés et pénalisés (encore heureux qu'ils aient rétabli les allocations familiales pour tous, car ça avait été coupé à l'implantation des CPE...). Le problème est dans le discours ambiant qui culpabilise les parents dont l,enfant ne ve pas en garderie car on va en faire un sauvage arriéré (dit plus gentiment généralement genre "et sa socialisation?" ou "il va être moins bien préparé à la maternelle"...). Le problème c'est qu'on dévalorise le travail que peut faire la mère auprès de son enfant car une "spécialiste" de la petite enfance pourrait faire mieux pour le stimuler plus adéquatement. Le problème c'est que les enfants qui ne vont pas à la garderie n'arrivent pas à se faire des amis car tous les enfants de leur quartier sont à la garderie pendant la semaine. Le problème c'est que les municipalités ne proposent carrément plus d'activités pour les enfants de plus de 12 mois en semaine car c'est entendu qu'ils sont à la garderie... D'ailleurs, certains commencent à comprendre le message. Aux réunions du comité de parents de 1,2,3, Go! de mon quartier, oui on a parlé du manque criant de places dans le quartier et demandé qu'il y ait des ajouts, mais on a aussi dit qu'on voulait qu'il y ait des activités POUR LES AUTRES! |
chabicoinInscrit le : |
Ouvrir plus de place en garderie comblerait le besoin des enfants défavorisés et oterait un grand poids sur les épaules des parents qui veulent retourner sur le marché du travail.
J'aime bien ton point maman Naïga bien que je comprenne l'argumentation de gabrielle123 , je trouve ça plate de ne pas pouvoir dire seulement que je travaille et que j'envoie ma fille à la garderie et que cela nous convient très bien ! Je veux pas faire mon petit cochon de paille, mais plusieurs enfants de ma génération ont été gardés dès leur 3ième mois et il semble que miraculeusement, nous nous en sommes tous sortis indemnes (fffffiiiiooouu!!!). Nous sommes une majorité aujourd'hui a envoyé nos enfants à la garderie et il semble que ceux-ci s'en sortent très bien aussi (re-fffiiooouuu) C'est ça mon argumentation, du cas par cas. Ma fille va à la garderie, elle est éveillée et se développe normalement, elle est toujours de bonne humeur, contente de voir sa gardienne et ses amis et heureuse de me voir revenir. Elle dort bien la nuit, fait la sieste avec confiance à la garderie, se sent réconforté par la gardienne autant que par sa maman.... Voilà ! Pourquoi je cesserais mon fonctionnement? Pourquoi chaque parent n'est-il pas apte à juger de l'état de son enfant et de se qui lui convient ou non? |