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ma fille de 13 ans s'est pendue

Auteur Message

unemamaneffondrée

Inscrit le :
07 mars 2010

Posté le: 7 mars 2010 12:31:07 EST  
Je me rends compte qu'écrire pour ce forum où ce sont plutôt de jeunes parents qui y accèdent n'est sans doute pas très approprié. Mais ce dimanche, je suis tellement triste que j'ai cherché sur le web un forum en tapant "j'ai besoin d'aide". C'est comme cela que j'ai découvert ce site. Il y a 8 mois, j'ai retrouvé ma puce pendue à un arbre alors que son père, son frère et moi, la cherchions partout. Très vite nous avions avertis la police mais grâce à elle, nous nous sommes rendus compte que ce n'était pas une fugue. Elle n'en avait jamais fait. A 10 ans, Elodie détestait lire. C'était une vraie punition de lire un livre pour l'école. Et puis, courant 2007, elle a demandé à son frère de lui passer un des tomes des "chevaliers d'émeraude". Ce fut la découverte d'une passion au point que de passage en france, nous avons assisté à une séance de dédicaces. Elodie avait des amies qui partageaient cette passion, jusqu'à imaginer ensemble l'écriture du tome suivant pas encore disponible en Europe. En attendant la parution des nouveaux tomes, elle s'est lancée dans la lecture d'autres séries fantastiques et particulièrelement les livres twiligt (elle ira voir le film plusieurs fois avec des copines et même sa marraine). Ce n'est que depuis le mois de mars 2009 qu'elle disposait d'un ordinateur dans sa chambre, non connecté à internet. Son père était occupé à installer la connexion le jour où elle est partie. Elle était dans sa chambre, préparait son dernier examen, celui d'anglais. Je lui propose de revoir avec elle la matière. Comme elle semblait très fatiguée, je lui dis : 10 mots pas plus. Contrariée, elle accepte mais elle me dit qu'elle doit d'abord aller à la toilette. Ne la voyant pas remonter, je la cherche et vois le chien dans le jardin. Son carn-terrier la suivait partout. Je pense qu'elle prend l'air dans le jardin. Finalement, je l'appelle. Personne. Je la cherche et finalement après plus d'une heure, adossée à un arbre. Dans la nuit, je trouve dans un classeur, une lettre d'adieux. Elle nous explique que tous ses personnages fantastiques existent et que l'amour ne commence qu'avec la mort. Depuis lors, je dors avec des somnifères, je travaille avec un anti-dépresseur et je me demande constamment pourquoi, pourquoi je n'ai rien vu, pourquoi je n'ai pas vu sa détresse et devant sa photo, je lui demande pardon. J'ai l'impression de vivre un cauchemar, une vie dans une autre dimension. Il y a quelques mois, j'ai écris sur un site français pour adolescents. Je voulais les avertir qu'il ne faut pas vivre dans une bulle, que parfois cela peut être dangereux. Mais les réactions furent très suprenantes : la plupart n'ont pas cru à mon histoire. Si seulement, elle pouvait être imaginaire, je serai la plus heureuse des mamans. Mais la chambre est vide. Dans sa lettre d'adieux, elle m'écrit : maman, ne t'inquiètes pas, je vais revenir ! Alors, j'attends mais je sais que jamais je ne la reverrai. Mon chagrin est tellement lourd qu'il fait fuir, la famille, les amis. Je n'attends rien de particulier d'avoir écrit ce témoignage sur ce forum, sinon peut-être d'alerter la conscience de jeunes parents que nos enfants ont parfois des secrets bien lourds à porter et qu'il faut, ne pas laisser des phrases en suspens... 

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desoleepourvous

Inscrit le :
09 août 2024

Posté le: 26 octobre 2024 20:29:32 EDT  
En attente de vos nouvelles..
Je reviens toujours quotidiennement dans l'espoir d'avoir de vos nouvelles.. Votre message me serre toujours autant le cœur lorsque je le lis..

Au plaisir…
Alyss 

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desoleepourvous

Inscrit le :
09 août 2024

Posté le: 9 août 2024 19:27:26 EDT  
Je repense à votre message, écrit il y'a 14 ans. J'espère que vous allez bien… Je me sens désolée de ne pas vous avoir écrit plus tôt, vous faire parvenir mon soutien.

Bonne continuation à vous…. tout mon courage.  

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desoleepourvous

Inscrit le :
09 août 2024

Posté le: 9 août 2024 19:20:07 EDT  
3 ans que je ne pense qu'à votre témoignage
Bonsoir,

Je me lance…

Cela fait plusieurs années que votre témoignage me trotte dans l'esprit. À chaque moment de blues, je repense à vos mots, à votre souffrance. Votre histoire m'a profondément marquée, bouleversée.

Je me permets de vous écrire pour prendre de vos nouvelles, savoir comment vous allez… ce que vous devenez.

Votre message a été crucial dans ma vie. Lire votre souffrance m'a profondément touchée et m'a aidée à ne pas commettre l'irréparable à l'âge de votre fille. Je vous en remercie.

J'écris ce message en pleurant, mais je le trouve important… Merci pour tout. J'aimerais beaucoup avoir de vos nouvelles. 

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 25 juin 2020 06:23:38 EDT  
C'était hier, il y a onze ans

21 juin 2009-21 juin 2020
Souvenez-vous,
De ce regard bleu,
De ses cheveux blonds,
De son sourire,
Souvenez-vous,
De sa détermination
De sa passion
De son intérêt pour vous
Souvenez-vous,
De ce fléau qui l'a emportée
Et nous avec elle.


 

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Chouquette917???

Inscrit le :
04 janv. 2016

Posté le: 15 mars 2019 09:35:07 EDT  
Une amie s'était suicidé quand nous étions petites, ça m'a marqué à vie..
Sa mère s'en est toujours voulu mais comment pouvait-elle savoir ce qui arriverait? J'étais tous les jours avec elle et moi même je n'avais rien remarqué... Ce n'est pas de votre faute, parfois la vie nous met des épreuves horribles et indigestes sur le chemin et à nous d'en sortir plus fort.. gardez la foi  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 28 février 2019 07:38:14 EST  
Toby nous a quittés ce 21 décembre 2018
Un autre solstice mais cette fois, celui d'hiver.
Il était entré dans nos vies pour Elodie alors qu'elle avait sept ans. Chien des marais, croisé de deux races, il était de toutes nos escapades. Que de souvenirs avec cet infatigable randonneur qui pour tracer sa route dans les champs de blé, se dressait haut sur ses pattes arrières et avançait par petits bonds. Quel caractère aussi ! d'une profonde gentillesse mais ne supportant aucun autre chien. S'il flairait une bestiole, le jardin se transformait en autant de trous nécessaires à sa capture.
Mais plus que tout, après la mort d'Elodie, Toby nous a aidés à garder la tête hors de l'eau. Il nous sollicitait en permanence pour les balades, les câlins, les repas...
Finalement, il a vécu plus longtemps que sa maîtresse.
Je l'ai tenu dans mes bras jusqu'à son dernier souffle, qu'll repose en paix.  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 15 mai 2018 07:16:01 EDT  
Je vous comprends
J'ai une amie qui n'a jamais pu avoir d'enfants. C'est une souffrance profonde qui régulièrement revient vers elle et qui n'est pas simple à gérer même si biologiquement, elle sait pourquoi. Cela reste cruel. On peut adopter, accueillir un enfant... et c'est une décision courageuse qui peut apporter de grandes joies comme des grandes désillusions et l'on rejoint ainsi tous les parents de la terre !
Les psy ne peuvent pas aider sérieusement. Ils vous écoutent pendant une heure, puis vous payez, et puis ils vous laissent partir. Si vous ne revenez pas, ils s'en foutent ! Si vous refusez les médicaments, certains ne veulent même plus vous voir !
Je me suis sentie plus souvent jugée par un psy que par une personne inconnue à qui j'ai raconté mon histoire. Il m'est souvent arrivé de sortir d'une séance plus culpabilisée qu'avant d'entrer.
De toute façon, à partir du moment où pour la majorité de ces professionnels, le suicide est un choix, une décision, il ne peut y avoir de dialogue constructif. Ma fille n'a pas choisi de suicider : elle a été prise dans un engrenage duquel elle n'a pu se libérer que par la mort.
On choisit de s'euthanasier pas de se suicider.
Merci de votre message.  

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LounaGarcia-diaz

Inscrit le :
09 avr. 2018

Posté le: 9 avril 2018 10:05:39 EDT  
Bonjour excuser moi d'être tant en retard car se poste a été créer il y a plus de 100 mois mais en tant à infertile (je ne peux pas avoir d'enfants) je ressent complètement votre soufrance c'est un combats très douloureux pour sortir de cette soufrance il faut faire face au lendemain soyer compréhensifs et ne baisser pas les bras avez-vous contactez un psychologue ? Peux être que cela pourrait vous aider . Aparté sa je vous souhaite trou le courage du monde vous êtes un femme courageuse force à vous.  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 8 juin 2017 06:20:05 EDT  
un gouffre devant moi
La mort d'Elodie m'a portée mais aujourd'hui, la spirale s'effondre. Toutes mes questions, tous mes regrets, mes remords....et ces absences de réponses, ces incompréhensions qui m'ont rendues et me rendent encore furieuse.
Le rejet de la société, une situation sociale, familiale qui stagne. Au fur et à mesure des années écoulées, j'ai perdu le savoir vivre pour fonctionner dans un savoir survivre, épuisant et sans intérêt. Le 21 juin, cela fera huit ans... de trop. Ah quoi bon continuer ainsi ? Il faudra bien un jour que cela s'arrête. Il est bon de savoir que personne n'en sera affecté si ce n'est les deux êtres mon fils et mon mari pour lesquels je poursuis mon errance..  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 21 octobre 2016 07:31:58 EDT  
Toujours là !
Il y a des matins où je m'étonne d'être toujours là. Voilà 7 ans et quatre mois qu'Elodie est partie.
Depuis ce temps, d'autres jeunes ont fait la même connerie.
Et aucune étude d'envergure, basée sur des statistiques fiables, sur des analyses biologiques n'a été, à ma connaissance, publiée.
Alors que d'en parler pourrait en éviter et que se donner les moyens humains et financiers, sans tabou, sans idée préconçue pourrait permettre à tout le moins de comprendre.
Pour quelle raison tel jeune victime d'harcèlement ou d'abus ou de violences physiques ou morales passe-t-il à l'acte et pour quelle raison d'autres vivant une situation analogue parviennent-ils à trouver un autre chemin d'apaisement ? La réponse ne peut pas être que sociale. Nombre de jeunes suicidés vivaient dans des familles aimantes.
Si le destin ne m'accable encore et de manière insupportable, je continuerai à vivre tant que je pourra allumer une bougie sur sa tombe même si tous ceux et celles qui la connaissaient l'ont oubliée.  

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astronaute

Inscrit le :
07 avr. 2014

Posté le: 20 septembre 2016 10:43:35 EDT  
Une chanson qui fait du bien
Van Morrison reminds me of you
C'est tellement triste votre histoire que je ne sais que dire. Courage!
Depuis hier suis si triste pour vous. J'espère que le temps a su vous aider un peu. cette chanson m'aide a exprimer le manque des êtres chers  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 10 mars 2016 07:24:33 EST  
l'espoir d'une vie meilleure
Apprendre à construire son bonheur dans l'espoir d'une vie meilleure est, à mon avis, la meilleure attitude quand tout ne va pas toujours comme on l'espérait, comme on le voulait.
Quand j'étais adolescente ou jeune adulte, je me disais : demain sera un jour meilleur.
Aujourd'hui, avec un coeur si lourd, il est difficile de faire face à toutes les difficultés du quotidien. Ce n'est pas parce que j'ai vécu un tel drame que d'autres préoccupations graves ou moins graves me sont épargnées.
Ca fait beaucoup pour une petite bonne femme !
La société, le boulot n'ont que faire de ma difficulté d'être. Est-ce normal ? Sans doute mais une société sans compassion s'apparente à un rouleau compresseur qui arrivé au bout de son chemin, n'aura plus de raison d'être.
C'est vrai qu'un moment d'écoute, des paroles apaisantes, ça aide à tenir. Ce sont des moments rares mais précieux.
C'est peut-être pour cela que les réseaux sociaux ont eu du succès avant de se pervertir et de colporter plus de méchanceté que d'humanité.
Je sais que je ne pourrai continuer à m'accrocher pour le reste de ma vie car à un moment je glisserai. Il faut que j'arrive à espérer à nouveau à des jours meilleurs mais j'ai peine à croire qu'il puisse y en avoir.  

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bettybil

Inscrit le :
31 janv. 2016

Posté le: 9 février 2016 12:57:05 EST  
A JEMACCROC
On essaye de s accrocher on est parfois en bas et parfois en haut ... même si cette douleur est toujours présente ..et le seras toujours ...  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 9 février 2016 10:49:09 EST  
à Quetzal, à Bettybil plus encore
Les mots pour le dire : la souffrance, la douleur, le néant, l'impossibilité physique et psychique de s'imaginer encore vivre... j'aimerai tant savoir les trouver, savoir les écrire pour faire comprendre à quel point la compassion est nécessaire, indispensable à la survie d'une personne endeuillée par le suicide de son enfant, pour que tous les amis, les parents, le monde médical ne nous lâchent pas et nous aident, nous soutiennent au quotidien, pour réapprendre à respirer, à manger, à parler... à vivre, dans une survie si difficile. J'espère que votre entourage vous soutient, accrochez vous.  

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Jemaccroche

Inscrit le :
30 déc. 2014

Posté le: 9 février 2016 10:28:52 EST  
à Eorlingas
Tout comme toi, dans mon adolescence, je me servais des livres pour m'évader de la réalité. Mais les rêves, les espoirs qui naissent de nos lectures, il faut demeurer vivant pour les réaliser. Prendre le temps d'y croire et relativiser ce qui, sur le moment, n'est pas conforme à notre attente.
C'est ce que tu as fait et continue à le faire, prendre le temps pour vivre et découvrir sa vie.  

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bettybil

Inscrit le :
31 janv. 2016

Posté le: 31 janvier 2016 13:33:16 EST  
compréhension ..désespoir
Bonsoir ..je viens de trouver ce message en cherchant une aide moi aussi comme vous ...ma fille dedans à décider de partir de la même façon que votre fille ..Il y a 4mois et demie ..plus ça va moins j arrive à avancer ..c est moi qui l'ai ai retrouver ... j ai encore 2 enfants et mon mari ..mais je ne arrive plus à avancer ..je suis perdu ...  

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Quetzal10

Inscrit le :
22 janv. 2016

Posté le: 22 janvier 2016 07:40:34 EST  
et en fait, tout ca pour dire, je ne peux pas grand chose à votre douleur mais je respecte le besoin de ceux et celles qui ont besoin d'en parler, de se confier et il y aura toujours du monde pour écouter et essayer dans sa petite mesure d'apaiser, même si ce n'est que le temps d'un échange, les maux sur lequel il est difficile de mettre des mots. mes pensées chaleureuses vont à vous et vos enfants disparus... 

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Quetzal10

Inscrit le :
22 janv. 2016

Posté le: 22 janvier 2016 05:41:46 EST  
Pour revenir au message initial, je dois dire qu'il m'a bouleversé. Je n'ai pas lu tout le fil mais je rejoins EORLINGAS sur la difficulté de cette période adolescente qui fait parfois très mal lorsqu'on la traverse. Les livres sont un vrai refiuge. Pour ma part, insomniaque et dépressive à l'adolescence (à 16 ans) je lisais en boucle les contemplations de Victor Hugo sur la mort par noyade de sa fille de 16 ans. ses textes en particulier "à Villequier" et "veni vidi vixi" mettaient des mots justes je pense sur ce qu'aucun parent ne devrait un jour endurer. il l'a dit par la suite, il n'y a que par ces écrits qu'il réussissait à supporter la mort de cet autre soi-même. Je souhaite ne jamais connaître cette douleur mais les mots de Victor Hugo m'ont empêché de commettre l'irréparable car je savais ce qu'auraient ressenti mes parents et je ne voulais pas leur faire de mal. 

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Eorlingas

Inscrit le :
21 janv. 2016

Posté le: 21 janvier 2016 09:05:39 EST  
Je ne sais plus comment je suis tombée sur ce site, et pardonnez d'avance les fautes d'accents puisque je ne vis pas en France (et que le clavier est en qwerty).

Il me fallait commenter, et pourquoi pas dialoguer un peu, parce que comme Elodie, je suis une fana de fantasy, de lecture, et que j'ai été tres longtemps en profonde dépression, y compris a l'adolescence.

Lire, ces mondes merveilleux qu'on rouvait a portée de livre, ont été ma seule consolation de vivre dans une monde meilleur. Je ne prétends pas détenir toutes les réponses, loin de la, mais je pense qu'il faut faire la part des choses entre le suicide en général et puis la période de mal-etre de l'adolescence. Je me suis parfois sentie tres mal quand je lisais, principalement parce que rien ne valait le coup dans la vie réelle et que ca ne vaudrait de toute facon jamais le coup, alors a quoi bon ? Tout était, et est toujours, si intéressant, magique dans les livres, plutot que cette réalité stupide, méchante et ennuyeuse. Je sais qu'il y a déja eu des cas par le passé de jeunes se suicidant apres avoir lu un certain livre, mais ce n'est pas la faute du livre. Il y a quelque chose en eux qui n'allait pas, et qui a trouvé une facon de canaliser ca. Quand je me sentais si mal, c'est parce que j'étais en dépression, que je me mutilais, que ma famille ne m'a jamais aidée ni soutenue et qu'elle est plutot la responsable de beaucoup de maux. Lire m'a plutot aidée a me faire me sentir moins seule, moins détestée.

Je ne sais pas si ce message semble bien pertinent, mais si dialoguer peut aider...  

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jboily

Inscrit le :
12 janv. 2016

Posté le: 13 janvier 2016 07:20:31 EST  
Merci
Je regardais la date d'inscription et non poster. Oui je veux participer si je suis au bon endroit pour le deuil des enfants décédé de suicide ou non. 

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