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Maman ambitieuse, ça se peut?

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Carly

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 23 août 2011 12:23:17 EDT  

Pour répondre à la question, il faut savoir ce que ça l'implique d'avoir de l'ambition et c'est différent d'une profession à l'autre.

Quand ça l'implique d'être au bureau à 7h am, de se faire regarder de travers si on quitte le bureau avant 19h et qu'il y a une convention non écrite qui veut que les week-ends servent à finir ce qu'on a pas eu le temps de faire... bien oui, je crois que c'est tout à fait incompatible avec le rôle de mère.

Un moment donné, mettre son enfant de 6 mois à la garderie, ne pas être là le matin quand il se réveille, pas là le soir pour le bain et être partiellement occupé les week-ends pour la job... on se demande pourquoi ces gens choisissent d'avoir des enfants ! Et, dans mon livre, c'est aussi pire si c'est l'emploi du temps du père que de la mère.

Carly 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 23 août 2011 11:33:51 EDT  
Mais Thalley, les femmes n'ont pas besoin des autres pour se juger elles-mêmes. Et parfois, elles le font même plus durement que les autres. Je ne crois pas un instant une personne qui me dirait que le regard des autres n'a jamais influencé ses gestes et ses décisions à un moment ou à un autre. Que ce soit la société, les amis, la famille, notre conjoint, nos enfants...Car nous sommes des êtres uniques certes, mais tous en intéractions les uns avec les autres, et nos choix ont souvent des impacts sur les autres, tout comme le choix des autres peuvent avoir un impact sur nous...Nous baignons dans un milieu culturel qui nous est propre. Si on demandait ce qu'est une mère ambitieuse, à des mères tout autour de la planète, les réponses nous surprendraient sûrement...
Généralement, celles qui sont à l'aise avec leur choix bénéficient quand même du soutien et de l'aval de personnes autour d'elles, que ce soit le conjoint, le milieu de travail, la communauté dans laquelle elles évoluent etc etc...

Si c'était aussi simple de faire abstraction du regard de l'autre et d'avoir toujours une haute estime de nous mêmes, il y aurait moins de culpabilités, et moins de dépression! La réalité nous montre que les facteurs sont complexes et bien imbriqués les uns dans les autres....peut-être que nous sommes à une croisée des chemins au niveau social, et que nous recherchons encore un équilibre...il y a eu de telles révolutions et bouleversement dans la sphère familiale depuis 50 ans...il faut laisser le temps au temps, ce qui n'est pas acceptable aujourd'hui le sera peut-être dans 20 ans.   

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Anonyme

Inscrit le :
07 juil. 2011

Posté le: 23 août 2011 11:03:43 EDT  
En fait, Patchoullie1977, les hommes ont le problème inverse. Un homme qui sacrifie sa carrière pour sa famille, c'est encore mal vu dans beaucoup de milieux. Mon chum a pris 6 mois de congé sans solde à la fin de mon congé de maternité (d'un an) pour être à la maison et il y a beaucoup de gens dans notre entourrage qui n'ont jamais compris cette décision. Il s'est fait dire qu'il se faisait vivre par sa blonde, s'est fait demandé ce qu'il faisait de ses journées à la maison.

Même chose quand un gars refuse de faire de l'overtime parce qu'il doit aller chercher ses enfants à la garderie, ou demande à être dispensé d'un voyage d'affaire pour ne pas laisser sa famille. Alors que mon chum prennait congé pour aller chez le médecin avec notre fille, un collègue lui a demandé comment ça que moi (la mère), je ne pouvais pas y aller. Ça a l'air que ça aurait été plus normal que moi je m'absente du travail. Rolling Eyes

Je sais que ce n'est pas comme ça dans tout les milieux, mais il y a encore tellement de jugement sur TOUT, peu importe ce qu'on fait... souvent basé sur des stéréotypes datant de l'âge de pierre. C'est poche.

Tu as raison, on ne peut pas tout faire et il faut faire des choix. Et nos choix, on les fait en fonction de notre situation qui est toujours UNIQUE. Tant que les enfants sont heureux et épanouis... pourquoi est-ce qu'on ressent si fortement le besoin de juger de ce qui se passe chez le voisin?  

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Thalley

Inscrit le :
09 nov. 2005

Posté le: 23 août 2011 11:00:15 EDT  
Je crois que je ne comprendrai jamais pourquoi l'opinion des autres est toujours aussi importante chez les femmes. Selon moi, si tu es à l'aise avec tes choix pourquoi est-ce si important ce que les autres ont comme opinion? Je crois qu'une personne qui ne fait que écouter les opinions des autres, a une piètre estime d'elle-même et n'est pas à l'aise avec ses choix. Et que des pseudo-spécialistes viennent dire que le fait d'envoyer les enfants à la garderie est très nocif peur leur développement...BLA BLA Bla, pour moi ça veut rien dire, et même je trouve que c'est bénéfique dans un certain sens parce que ils développent leur côté social, ils ont plus de facilité à entrer en contact avec les autres...En tout cas, c'est ce que j'ai remarqué avec les enfants de mon entourage et les miens...Ce n'est pas la science infuse et je suis certaine que dans quelques années, ils vont arriver avec d'autres théories.
Je crois que si les femmes cessaient de remettre en question tout ce qu'elles font et accepter leurs choix, des jugements de ce genre n'auraient pas lieu d'être car jamais on juge les hommes de travailler fort, alors évoluons aussi et cessons de juger les autres !! 

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Patchoullie1977

Inscrit le :
23 août 2009

Posté le: 23 août 2011 08:50:42 EDT  
Ce que je trouve particulièrement injuste, c'est que les hommmes (les pères) peuvent se permettre d'être ambitieux. C'est même valorisé. Aucun tabou là-dedans. Aucun jugement.

Je vais vous faire part d'une tranche de vie. L'an dernier, 2 mois après avoir accouché, mon chum s'est fait proposer un poste plus important. Il n'a pas tergiversé bien bien longtemps. Sachant que je serais à la maison pour un bon 15 mois encore, il a sauté sur l'occasion. Mais honnêtement, le "timing" était loin d'être le bon. J'avais besoin de lui, d'une certaine disponibilité. Il aurait pu refuser mais comme il a envie d'avancer dans l'entreprise, il était comme "forcé" d'accepter.

Les femmes au contraire doivent tout mener de front au risque d'être jugée ou pire, d'être congédiée si leur famille est omniprésente dans le monde du travail. Je pense à Rachida Datti,gardienne des sceaux en France (ministre de la justice) qui 5 jours après avoir accoucé, avait repris le travail. Par peur d'être remplacée, parce qu'elle ne pouvait tout simplement pas se permettre un long congé de maternité.

On porte cette dualité en nous. Comme le dit Calipso, faire le choix du travail, c'est sacrifier autre chose. Je ne dis pas qu'on sacrifie automatiquement la famille, mais on sacrifie quelque chose. On doit couper ailleurs.

Heureusement, ma profession d'enseignante ne me permet pas de grandes ambitions. Je pourrais devenir directrice. Et pour le moment, ça ne m'intéresse tout simplement pas. Mais pour d'autres qui visent de plus grandes responsabilités, je comprends le déchirement qu'une promotion peut engendrer.

Oui, l'équilibre. Non à la superwoman. On est juste des "womans" qui tentont, je crois, de faire notre gros possible. 

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Anonyme

Inscrit le :
07 juil. 2011

Posté le: 23 août 2011 08:06:35 EDT  
Si la maman est à la fois ambitieuse et équilibrée, je ne vois pas le problème.

Mais l'équilibre, c'est un concept difficile à avaler dans notre société. Comme s'il fallait qu'on soit tout un ou tout l'autre. Noir ou blanc. Pas de nuances.

Perso, mon ambition au travail a beaucoup diminué quand j'ai eu des enfants. Mais tranquillement, je sens remonter en moi un certain désir de me dépasser au travail. Comme si après avoir roulé sur la voie de service pendant quelques années, je me sentais prête à reprendre l'autoroute.

À chacune de voir. J'ai une copine qui est très ambitieuse. On travaille dans le même domaine et on a eu des enfants en même temps, alors c'est facile de comparer. Elle travaillait beaucoup, beaucoup plus que moi, mais ses enfants n'en ont jamais souffert. Premièrement, son chum est super présent. Deuxièmement, elle a toujours simplement géré son horraire autrement que moi. Quand sa fille dormait le samedi après-midi, elle en profitait pour revoir un dossier ou faire le ménage de ses courriels. Moi, j'en profitais pour aller prendre une marche ou pour faire une sieste moi aussi. Le soir, vers 8h00, quand sa fille s'était endormie, elle en profitait pour travailler une heure ou deux. Moi, j'en profitais pour prendre un long bain ou lire un roman. Vous allez peut-être argumenter que sa vie à elle n'était pas très équilibrée, puisqu'elle n'avait pas de break ou de temps pour elle... mais il faut simplement la connaître pour comprendre que c'est ça qui l'a fait tripper, elle. Je me rappelle d'une fin de semaine de camping avec elle et son mari, et moi et mon chum, avant d'avoir des enfants; mon chum et moi on revenait de faire du cannot et on les a trouvés tout les deux assis près du feu, l'un en train de lire un texte de loi et l'autre un traité de biogéochimie. Par intérêt . Le soir, autour du feu, ça discutait de sujet super académique... mon chum capotait. Mais j'imagine que c'est comme ça quand ton travail c'est ta passion. Elle, elle ne ressent pas le besoin de décrocher en écoutant la télé le soir...

Finalement, il y a toute l'organisation de la maison qui change. Quelqu'un qui a une carrière et un bon salaire peut facilement engager quelqu'un pour faire le ménage, l'entretien du terrain, les petites réparations, etc. Si je reviens à ma chum, elle avait même engagé pendant un temps un traîteur qui lui préparait trois repas santé par semaine. Super santé, bouffe bio... Ça devait lui coûter la peau des fesses. Mais elle en avait les moyens et ça lui permettait de jouer avec sa fille en revenant du travail au lieu de cuisiner. Et comme elle n'aime pas tellement cuisiner de toute façon...

Comme je le disais, à chacune de voir. Moi, ça me fait juste capoter qu'on tombe tout de suite dans les stéréotypes; maman ambitieuse = enfants négligés, maman au foyer = maman paresseuse. Pourtant, quand on se donne la peine d'être créatif le moindrement, il y a tellement de solutions et de façons de vivre! 

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Calipso

Inscrit le :
17 juin 2008

Posté le: 23 août 2011 07:54:04 EDT  
Moi je vois ça comme le principe des vases communicants.
On ne peut pas se séparer en plusieurs morceaux, on ne peut pas avoir le don d'ubiquité. Lorsqu'on privilégie un aspect de sa vie plus qu'un autre (le travail, les enfants...), cela se fait toujours au détriment de quelque chose. On NE PEUT PAS tout mener de front de manière parfaite sans finir en burn out. On doit faire des choix. L'équilibre parfait n'existe pas.

Oui, on peut concilier *dans une certaine mesure*, les deux, mais le temps n'est pas extensible et surtout, il est irréversible. Et c'est là que moi, dans ma vision idéale des choses, je me dis que la période des 0-5 ans de nos tous petits, elle n'arrive qu'une fois. Après, c'est trop tard. Alors, soit on arrive 'à peu près' à un équilibre avec un temps partiel, au risque de mettre sa carrière de côté pour quelques années, soit on s'investit totalement auprès de ses enfants, au risque d'être pénalisée au niveau de sa carrière, car on devra repartir plus ou moins de la base ou parfois se réorienter (et le revenu annuel familial en pâtira), soit on s'investit dans sa carrière et on risque d'être moins présent pour ses enfants.

J'ai eu un père qui n'était jamais là, il adorait son métier...et non, je n'irais pas dire que ça n'a pas eu un impact sur ma vie, parce que c'est faux. Il faut assumer aussi le fait qu'on doive faire passer sa famille en second plan souvent, pour avoir une grande carrière. Mon père l'a admis et le regrette, mais comme je le disais plus haut, le temps n'est ni extensible, ni réversible...l'ambition ou la passion de son travail fait souvent des dommages collatéraux. Ou alors, avoir un conjoint disponible et impliqué à 110%, mais ça ne remplace pas maman dans les premières années de vie. Est-ce que j'en veux à mon père? Pas du tout! Je sais qu'il m'aime profondément.
Mais lui comme moi, sommes conscients aujourd'hui que sa carrière a eu plus de place une grande partie de sa vie.

On est toutes libres de nos choix, mais il faut aussi en accepter les conséquences, qu'on décide d'être mère à la maison ou femme de carrière.              

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Anonyme

Inscrit le :
18 nov. 2008

Posté le: 22 août 2011 21:57:54 EDT  
Il n'y a pas si longtemps.. je rêvais d'être maman à la maison. Je le voulais, je ne voulais plus envoyer mes enfants à la garderie.

Bref, les choses ont fait un 180 degré et paf.. je travaille et je suis heureuse.

Je n'ai pas de carrière ou de profession ambitieuse mais j'ai un atout qui me garde en ÉQUILIBRE entre mes enfants et ma carrière. J'aime ENFIN mon travail.

Je voulais rester à la maison pour mes enfants, mais comme beaucoup je n'avais pas les moyens. Comme beaucoup aussi je n'aimais pas ma job.

J'ai changé de job et le reste c'est emboité comme un bon vieux jeu de tétris.. Laughing

L'ambition, elle est là mais pas pour le moment. Laughing e laisse aller les choses mais j'ai des rêves et lorsque les enfants seront à l'école peut-être si la vie le permet je retournerai à l'école pour avoir mon diplome et apprendre ce qui me manque qui me comblerais. Car j,ai trouvé ma voix, mon chemin.

Je suis enfin heureuse..et ça parait à la maison.

Une femme a beau avoir de l'ambition mais si ça l'a rends malheureuse ou si ça l'a culpabilise je crois que c'est là la limite qui peut faire que ça va ce ressentir à la maison.

L'ambition peut affecté les enfants par le peu de temps présent de la mère à la maison, son impatience dû à la fatigue, etc..

Mais il y a aussi parfois possibilité de concillier-travail famille. Travailler à la maison, accumuler du temps et avoir plus de temps de vacances seules avec eux..etc.

Il vient un temps aussi lorsqu'ils sont plus vieux qu'il est temps de prendre du tmeps pour soi et pour certaines ça rime avec carrière.

L'ambition de chaque n'est pas l'ambition des autres. C'est très personnel comme mot je trouve.

Pajet à écrit que son métier est utile à la société et pour moi chauqe métier est utile à sa façon dans le société car il sert autrui.

Je ne suis pas médecin et je n'ai pas l'ambition de l'être mais j'ai l'ambition de vouloir apprendre tout les facettes de mon métier et d'avoir un jour mon diplome qui le prouve.

Syndrome de l'imposteur.. Cool  

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Patjet

Inscrit le :
18 janv. 2010

Posté le: 22 août 2011 20:58:32 EDT  
Sujet CHAUD!!!

Je pense qu'on peut être ambitieuse ET une bonne mère, j'en suis certaine même!!!

Je suis TRÈS ambitieuse, ma carrière est très importante, je n'ai pas peur de le dire. J'ai fait de longues études et j'occupe un emploi exigent et prestigieux. Mes enfants sont ma priorité mais ma carrière n'est pas mise de côté.

Je ne suis pas aussi présente qu'une mère à la maison, je ne travaille pas à temps partiel. Mais je fais tout mon possible pour être la meilleure mère possible. Je respecte les choix de toutes les mères, travailler ou rester à la maison. Nous avons fait le choix que j'aurais la carrière pour laquelle j'ai étudiée et qui est utile à la société ( et non je ne veux pas dire que les mamans à la maison ne sont pas utiles). Mon choix est assumé et je ne me sens pas jugé. 

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maman_joyeuse

Inscrit le :
05 août 2011

Posté le: 22 août 2011 20:16:37 EDT  

Je pense que oui c'est mal vu.

Parce qu'avoir une grosse carrière n'est pas toujours compatible avec une vie de famille.

Je ne parle pas d'un travail 'normal' mais bien d'une profession qui exige beaucoup d'heures et investissement.

Il y a nécessairement quelque chose que tu vas négliger... d'un bord ou de l'autre. Quand tu travailles+++, tu as moins de temps pour les enfants, mais aussi pour cuisiner, faire du sport, etc.

Jamais on fera passer la carrière avant les enfants.
Si ça nous oblige à être moins 'ambitieux', tant pis.

Les premières années de vie sont tellement importantes...
On a toute la vie pour travailler. 

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Rachelle26

Inscrit le :
12 avr. 2005

Posté le: 22 août 2011 19:20:17 EDT  
Ton post arrive à point, car moi aussi je me posais la question dernièrement, car actuellement, je fais des choix de vie en conséquence de ma carrière.

Je n'aurais jamais été capable de mettre mon enfant de 6 mois à la garderie, mais peut-être que cette femme dont tu parles n'avait pas le choix si elle désirait grimper les échelons dans son milieu de travail. Il y a encore malheureusement des domaines de travail, ou (dsl, je ne trouve pas l'accent sur mon clavier)l'avancement de carrière, ne rime pas avec maternité.

Moi j'ai fait le choix quand ma fille avait un an de retourné à l'école, question de me trouver une carrière dans laquelle je pouvais gravir des échelons. Ma fille va avoir 5 ans bientôt, et je commence des cours à l'université afin d'avancer encore plus.

C'est certain que mon conjoint m'aide beaucoup, ma fille va à la garderie, et je ne me sens aucunement coupable car je le fais pour moi oui, mais aussi pour notre famille. Je ne fais pas de supplémentaire par exemple, car je priorise du temps avec ma fille quand je suis en congé.

Il est vrai qu'il est rare d'avoir des femmes qui veulent faire de grosses carrières, sans être juger, surtout par les autres femmes. Moi je dis que l'on peut avoir la grande carrière, tout en ayant une vie de couple et une famille. Il suffit de savoir s'organiser.

Le plus bel exemple pour moi est Véronique Cloutier (on peut aimer ou ne pas aimer la fille, tel n'est pas le point), mais je trouve que cette fille-là, réussit à combiner le tout de façon intéressante. Il faut s'avoir s'entourer, faire un team avec notre conjoint qui lui aussi mène sa carrière en même temps, et passer du temps avec nos enfants.

Moi je dis, tout est possible si on le veut...je ne dis pas que c'est simple à faire, mais possible.

Et pour la juge Ruffo...avant rendre coupables mères qui travaillent de ne pas être présente pour leurs enfants sans vraiment savoir comment elles s'organise, elle pourrait taper sur les doigts des parents qui ne travaillent pas supposément pour être avec les enfants et qui eux ne prennent pas le temps s'en occuper, ou qui les envois à temps plein à la garderie....autre débat Wink 

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