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Auteur | Message |
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EuphroisineInscrit le : |
JosieCrazy : bravo !
Superlune : c'est justement pour ça que je parlais de nuances. Pour parler en connaissance de cause, je m'en réfèrerai à mon propre cas. Je jongle présentement avec l'idée d'effectuer un retour progressif (travailler une journée par semaine, à raison de 5 heures), travailler à la maison (avec des contrats de correction), travailler à contrat pour le ministère de l'Éducation (à raison de 4 mois par année) ou de donner des cours de français aux immigrants, à raison d'une heure ou deux par semaine. Présentement, je suis en train d'écrire un livre pour enfants. Peut-on considérer ça comme un travail ? Je ne considère pas qu'opter pour une de ces alternative fasse de moi une mère "absente". |
Gabrielle123Inscrit le : |
Peut-être bien! Mais est-ce qu'on doit parler de féminisme ou juste d'avancement?
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EuphroisineInscrit le : |
Gabrielle123 a écrit Bon ok certaines femmes doivent encore se battrent, mais reste qu'on a pas besoin d'être des lionnes! Et mes propos concernaient le Québec, non pas que je n'ai pas d'ouverture face aux autres parties du monde, mais je parle de la réalité que je connais d'abord et avant tout. Justement ! Je considère que c'est une erreur que de considérer que l'égalité est atteinte chez les Québécois "pure laine". Déjà juste dans les mentalités, il y a beaucoup de chemin à faire... |
EuphroisineInscrit le : |
Carly a écrit Comme dans tous les sujets délicats... certaines n'assument entièrement pas leurs choix ! Elles se sentent menacées et jugées par toutes les opinions contraires. Et certaines n'endossent pas la responsabilité de leurs préjugés... Entre "opinions contraires" et "procès d'intentions", il y a une marge... |
EuphroisineInscrit le : |
Gabrielle123 a écrit J'espère que tu ne parles pas de moi. Par particulièrement, non. Concernant le message de mauvaise foi, je l'ai signalé aux modératrices, il n'apparaît donc plus sur mon écran. |
Gabrielle123Inscrit le : |
Bon ok certaines femmes doivent encore se battrent, mais reste qu'on a pas besoin d'être des lionnes! Et mes propos concernaient le Québec, non pas que je n'ai pas d'ouverture face aux autres parties du monde, mais je parle de la réalité que je connais d'abord et avant tout.
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JosieCrazyInscrit le : |
superlune a écrit Le féminisme change-t-il quelque chose aux besoins réels de notre enfant?? Gabrielle123, tu m'enlèves les mots de la bouche. Nos enfants restent pas petits très longtemps... Je ne juge personne... Mais je ne comprends tout de même pas les mamans préférant retourner travailler si rapidement quand elles peuvent se permettre de rester quelques mois de plus avec leur enfant . C'est tellement une belle opportunité il me semble! Bon! Ma fille me tire le bras!! Si je peux me permettre une intrusion dans votre sujet.... Je te répondrais que c'est noraml de ne ^pas partager la même compréhension d'une dynamique selon qui on est. Pourquoi ? Tout simplement parce que tes choix sont fais en fonction de tes valeurs et de TON bien-être. Ils répondent donc à tes besoins et ta conception du bonheur personnel. Et c'est tout à fait normal ! Je crois que l'échange entre les personnes vivant l'opposé des 2 réalités serait plus saine et constructive (sans jugement et questionnement sur qui a la meilleure vision), si les 2 parties convenaient d'ACCEPTER et non de COMPRENDRE la réalité de l'autre. Je lis partout sur le forum que CHAQUE BÉBÉ à des besoins particuliers et qui lui correspondent. Pourquoi n'en serait-Il pas de même pour un saine équilibre familliale ? Moi je tends à croire que oui |
CarlyInscrit le : |
ouelgen a écrit ... et je ne comprends pas trop pourquoi c'est un sujet si délicat. Comme dans tous les sujets délicats... certaines n'assument entièrement pas leurs choix ! Elles se sentent menacées et jugées par toutes les opinions contraires. Carly |
Gabrielle123Inscrit le : |
Euphroisine a écrit Bernie33 a écrit Depuis le début, je parle de liberté de choix , mais il semblerait que certaines intervenantes de mauvaise foi aient décidé de me faire dire ce que je n'avais pas dit. À partir de là, la discussion devient stérile, alors je me retire. Tourlou ! J'espère que tu ne parles pas de moi, car j'ai fait attention de ne rien citer de toi....disons que j'ai déjà donné il parait dans les débats stériles. J'ai mentionné le terme féministe, parce que j'avais envie de faire un encart sur ce terme, mais j'avais compris tes propos concernant le choix, et je suis d,accord avec ça. Je l'ai dit, mes enfants ne seront pas mieux que les autres, mais pour moi mon choix est le meilleur! |
EuphroisineInscrit le : |
Une petite dernière (je ne saurais résister).
C'est sciemment que j'utilise le terme "féministe", premièrement, parce qu'il sied à la situation dont il est ici question et deuxièmement, parce qu'il est tellement censuré et péjorativement connoté aujourd'hui qu'il m'est ardu de me contraindre à ne pas ramener les pendules à l'heure. Pour celles qui pensent que l'égalité est atteinte, dites-vous ceci : l'équité salariale n'est pas encore effective dans tous les domaines ; les jeunes filles continuent d'être encouragées, par l'industrie de la mode, en outre, à se comporter en objets sexuels ; la majorité des pauvres au Québec sont des mères monoparentales... (et je ne parle ici que de la société québécoise : pour peu qu'on ne soit pas trop nombrilistes, on se rend compte que dans plusieurs sociétés, le statut de la femme n'est pas très reluisant !) |
EuphroisineInscrit le : |
Bernie33 a écrit Vraiment ce sujet revient éternellement et à chaque fois il se trouve des gens pour juger le choix des autres. Incroyable qu'en 2009, on ne puisse pas vivre et laisser vivre. C'est quoi cette manie de croire que nos choix sont les seuls qui sont valables. Câline on vit au Qc. dans une société démocratique. Choix: Câline nous n'avons pas tous besoin de la même chose. Peut-on accepter que d'autres soient différentes de nous. Certaines ont besoin de retourner travailler et d'autres préfèrent rester à la maison un point c'est tout! Nos grands-mères n'avaient pas le choix mais nous oui. Peut-on exercer ce choix en paix? Féminisme: Par ailleurs, je trouve ça tellement dommage d'entrendre des femmes rejeter le féminisme alors que le féminisme consiste à oeuvrer pour qu'hommes et femmes soient égaux en droits et en devoirs dans toutes les sphères de la société. Comment peut-on être contre l'égalité? Il me semblait que c'était une valeur clée au Québec. On a même fait tout un chiar à la Commission Bouchard-Taylor pour l'affirmer et demander que les immigrants respectent cela. Amen ! Depuis le début, je parle de liberté de choix , mais il semblerait que certaines intervenantes de mauvaise foi aient décidé de me faire dire ce que je n'avais pas dit. À partir de là, la discussion devient stérile, alors je me retire. Tourlou ! |
ouelgenInscrit le : |
ouf! Je trouve ça triste qu'un côté juge l'autre et vice-versa!
Il y a des pour et des contre des deux côtés. l'important c'est d'avoir le choix et d'être heureuse. Je respecte autant les mères à la maison que celles qui travaillent et je ne comprends pas trop pourquoi c'est un sujet si délicat. |
Gabrielle123Inscrit le : |
Bernie33 a écrit Féminisme: Par ailleurs, je trouve ça tellement dommage d'entrendre des femmes rejeter le féminisme alors que le féminisme consiste à oeuvrer pour qu'hommes et femmes soient égaux en droits et en devoirs dans toutes les sphères de la société. Comment peut-on être contre l'égalité? Il me semblait que c'était une valeur clée au Québec. On a même fait tout un chiar à la Commission Bouchard-Taylor pour l'affirmer et demander que les immigrants respectent cela. Ben voilà. dès que l'on dit que le mot féminisme est utilisé à tord et à travers, on pense qu'on est contre l'égalité! Regardez autour de vous, vos chums vous traitent mal ou quoi, vous êtes maltraitées au travail parce que vous êtes une femme? Vous êtes mal servies dans les magasins, parce que vous êtes une femme? On vous oblige à rester à la maison, parce que vous êtes une faible femme???? Ben non seigneur, on prend la place qui nous revient à 100%, on a pas besoin de défoncer de portes parce qu'on veut étudier, on a pas besoin de se prouver plus qu'un homme quand on veut aller travailler, c,est quoi cette paranoia qui persiste? Si quelqu'un nous brime, levons nous et faisons face, c'est notre droit autant en tant qu'homme qu'en tant que femme. Mon chum n'est pas supérieur à moi, pourquoi je passerais mon temps à scander le mot féminisme, féminisme? Et si le mot féminisme revient dans cette discussion, est-ce que c'est parce que le travail est la SEULE et unique façon de prouver que nous sommes égale àl'homme, je ne la comprends pas celle là? |
AnonymeInscrit le : |
Vraiment ce sujet revient éternellement et à chaque fois il se trouve des gens pour juger le choix des autres. Incroyable qu'en 2009, on ne puisse pas vivre et laisser vivre. C'est quoi cette manie de croire que nos choix sont les seuls qui sont valables. Câline on vit au Qc. dans une société démocratique.
Choix: Câline nous n'avons pas tous besoin de la même chose. Peut-on accepter que d'autres soient différentes de nous. Certaines ont besoin de retourner travailler et d'autres préfèrent rester à la maison un point c'est tout! Nos grands-mères n'avaient pas le choix mais nous oui. Peut-on exercer ce choix en paix? Féminisme: Par ailleurs, je trouve ça tellement dommage d'entrendre des femmes rejeter le féminisme alors que le féminisme consiste à oeuvrer pour qu'hommes et femmes soient égaux en droits et en devoirs dans toutes les sphères de la société. Comment peut-on être contre l'égalité? Il me semblait que c'était une valeur clée au Québec. On a même fait tout un chiar à la Commission Bouchard-Taylor pour l'affirmer et demander que les immigrants respectent cela. |
balabalabalaInscrit le : |
Le féminisme change-t-il quelque chose aux besoins réels de notre enfant??
Gabrielle123 , tu m'enlèves les mots de la bouche. Nos enfants restent pas petits très longtemps... Je ne juge personne... Mais je ne comprends tout de même pas les mamans préférant retourner travailler si rapidement quand elles peuvent se permettre de rester quelques mois de plus avec leur enfant. C'est tellement une belle opportunité il me semble! Bon! Ma fille me tire le bras!! |
AnonymeInscrit le : |
Caline, je trouve ça dommage qu'à CHAQUE fois qu'on parle de maman à la maison vs maman au travail ça vire en chicane. Bon sang, y a-t-il moyen de discuter de ce sujet tout en respectant le choix des autres?
J'aimerais ajouter que quand j'entends parler de féminisme et qu'on parle de nos grands-mères comme étant de pauvres petites femmes oprimées j'ai un sourire en coin. Ma grand-mère n'avait rien d'une femme soumise. C'est elle qui avait le gros bout du baton et qui menait à la maison. Elle n'était pas déprimée par sa condition de femme au foyer (bon, je réalise que ce n'est pas le cas de toutes les femmes de cette époque). Elle a adoré la vie qu'elle a eu. Elle était travaillante, sans doute plus que les femmes d'aujourd'hui. Bref, ce qui m'embête dans les commentaires de certaines c'est qu'on parle des nos mères ou grands-mères par exemple, comme étant des cruches à la maison...des femmes soumise et sans intéret qui n'avaient rien d'autre à faire que d'élever des enfants. Ça aussi c'est dommage...on a tendance à juger hâtivement les autres générations. J'ai vu que le sujet du féminisme revenait souvent dans ce débat. Je ne crois pas que le fait de choisir de rester a la maison soit un recul pour la condition de la femme. En quoi cela nous rabaisse-t-il par rapport aux hommes? Bref, je suis pour le ''vivre et laisser vivre''. Tant qu'on est bien dans son choix, c'est l'essentiel. |
Gabrielle123Inscrit le : |
Est-ce que je me sens comme ma grand-mère parce que je suis maintenant à la maison, et que je m'occupe des enfants, du ménage, des commissions, de la bouffe, etc? Non!!!!Pourquoi? Parce que comme d'autres l'ont mentionné, c'est un choix, j'ai fait des études, j'ai travaillé 12 ans avant de faire cette pause, je ne suis pas face à rien dans la vie parce que j'ai décidé de passer les prochaines années à la maison. J'ai déjà eu une offre d'emploi sans même en chercher un, donc je sais que j'ai de la valeur sur le marché du travail, mais pour l'instant je ne veux rien savoir de travailler.
Je vais en avoir pour 16-17 ans encore sur le marché du travail lorsque je vais recommencer, le travail peut attendre (même à mi-temps ou autres), l'enfance de mes enfants, elle, elle passe seulement une fois. Donc, pour nous je n'ai pas de temps à perdre à vouloir à tout prix me sentir plus femme, plus accomplie, ou quoi que ce soit d'autres, je veux vivre, sentir, apprécier, me nourrir de la présence des mes petits qui me rendent si heureuse dans la vie! Je rembarquerai dans le bateau de la femme de carrière en temps et lieux! Les autres font ce qu'elles veulent, mes enfants ne seront pas mieux que les leur, mais je veux faire ça à ma façon, ou plutôt à notre façon car les décisions se sont prises en couple. Cela dit, ce n'est pas parce qu'on arrête 4-5 ans de travailler, que s'il arrive quoique ce soit à notre couple, qu'on se retrouve dans la merde. Quant à moi, je vais faire comme je faisais avant, et je vais retourner travailler 5 jours semaine, je vais courir, et tout organiser au quart de tour tout simplement. Ça ne m'enlève rien, au contraire! Pour ce qui est de la grande indépendance, je dirais que je suis aussi une personne très indépendante, alors maman au foyer pour quelques années, ne rime pas avec besoin de dépendance pour moi. Même lorsqu'on travaille, on partage les tâches, si on me demandait demain matin de faire le changement d'huile sur la voiture, ou d'aller au garage avec l'auto, je serais un tantinet stressée, ce n'est pas dans mes cordes. Donc, peu importe notre situation de maman à la maison, ou de femme en couple qui travaille, nous nous reposons toutes un peu sur nos conjoints pour certaines choses, selon nos forces et nos faiblesses, toute séparation amène son lot de de changements. Pour terminer, j'avoue pour ma part être blâsée de tjs entendre ou lire le mot féministe! On a tellement le choix de faire ce que l'on veut de nos vies en tant que femmes au Québec, je ne comprends même pas pourquoi on emploi encore ce terme! Je ne minimise pas ce que les féministes ont fait comme boulot, on leur en doit une, mais en 2009, j'ai l'emprise sur mon futur en tant que femme. |
lynyInscrit le : |
Moi je pense que si les deux conjoints sont d'accord et que leur situation le permet: pourquoi pas?
Ici, nous avons fait des choix de vie qui font en sorte que ce n'est pas dans nos projets. Oui j'aimerais vraiment ça rester à la maison, mais bon, j'ai fait des choix et j'assume. De toute façon, pour que le "système" fonctionne, il faut qu'il y ait des mamans à la maison et des mamans au travail. Je pense que l'un ne peut pas vraiment exister sans l'autre ici. Alors je ne comprend pas la guéguère qui perdure. Ça ne sert à rien de traiter les mamans qui travaillent de sans coeur et les mamans à la maison de paresseuses, ce n'est très généralement pas vrai. Et ni l'un ni l'autre des enfants n'aura de problèmes dans la vie si les choses sont bien faites dans leur cadre. En tout cas, selon moi. Je ne connais pas personne qui dit regretter que sa mère ait fait l'un ou l'autre. |
EuphroisineInscrit le : |
ouelgen a écrit En fait, le féministe est naît des suffragettes qui se battaient seulement pour notre droit de vote et notre droit à avoir le statut de majeure, non pas pour ne plus être mère à la maison.. Certes, les suffragettes étaient féministes, mais le féminisme ne se résume pas à elles seules. George Sand, en outre, était féministe sans être suffragette : elle était d'avis qu'il valait mieux émanciper la femme AVANT de lui donner le droit de vote. Les femmes ont intégré le marché du travail en grande partie grâce aux féministes (et aux conditions économiques, je vous le concède) Je me demande encore c'est quoi exactement le féministe car il y a eu plusieurs mouvements Je me référais ici à un féminisme dit libéral. mais selon moi, on peut-être féministe tout en étant mère à la maison. Bien d'accord, mais ce serait bien agréable si celles qui restent au foyer ne jugaient pas celles qui décident de poursuivre leur carrière, tout comme l'inverse est également vrai. Quand je parlais de nuances : il existe un moyen terme entre travailler 90 heures semaine et être sans emploi. Travailler à temps partiel ; travailler à contrat ; faire un retour progressif au travail ; être travailleur autonome ; travailler à la maison... voilà autant d'options qui peuvent permettre de concilier plus facilement vie de famille et vie professionnelle. Lorsque je lis que "la majorité des femmes" rêverait d'être au foyer, je me demande bien à quelles statistiques vous vous référez... |
AnonymeInscrit le : |
Je me sens un peu comme ma mère, comme ma grand-mère et ça me plait. Je rêverais d'avoir une vie comme ma grand-mère; de rester à la maison à élever des enfants et à tenir le foyer...
Je ne pense pas que ce soit un recul de la condition de la femme que de rester à la maison. Je ne suis pas à la maison par obligation. Je suis libre de travailler ou non. J'ai la possibilité d'avoir une carrière, j'ai fais des études, etc. Pour moi, cette liberté, c'est-à-dire de pouvoir décicer de rester ou non à la maison est un avancement de la condition féminine! D'ailleurs, on a souvent tendance à penser qu'une maman à la maison ne fait que ça: du ménage, dla bouffer, ''torcher'' les petits. Eh bien, pour moi c'est tellement plus. J'apprends plein de choses avec ma fille, je savoure pleinement la vie et j'ai la chance de la voir grandir, de voir chacun de ses nouveaux exploits! En restant à la maison, je n'ai pas l'impression d'être seulement ''une mère au foyer'' inutile à la société. Je m'implique, je fais du bénévolat, je me tiens occupée, etc. Et je suis indépendante par rapport a mon conjoint. |