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Auteur | Message |
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CathSeguinInscrit le : |
Gabrielle : Je suis daccord avec toi, la plus grande part de mes stimulations intellectuelles ne relèvent pas directement de mon travail non plus. Mais je suis enseignante et j'ai besoin du contact avec les jeunes, avec les autres pédagogues et avec les autres adultes du milieu pour me sentir épanouie. Tout ce que tu fais à la maison je le fais aussi en travaillant, mais sûrement en approfondissant moins parce que j'ai moins de temps. Reste que tes besoins ne sont pas les même que les miens, mais n'en sont pas moins importants ou valorisants à combler.
Il n'est pas question de panne intellectuelle ici, mais de stimulation. J'ai beaucoup plus de temps à consacrer aux grands enjeux de l'actualité ou à m'informer sur la puericulture depuis que je suis en retrait préventif, mais il me manque encore l'aspect social, l'aspect défi, l'aspect stimulant que me procurait mon emploi pour me sentir pleine. Encore là, ça c'est moi, je peux très bien comprendre que ce ne soit pas la même chose pour les autres. |
CathSeguinInscrit le : |
Carly :
C'est une peu réducteur de dire que les femmes envoient leurs "enfants à la garderie 45-50 heures par semaine pour pouvoir s'offrir des folies!" parce que ca ne représente qu'un minime pourcentage de toutes celles qui envoient leurs enfants à la garderie ... et quand je dis minime, j'insiste !!! Il y a tellement d'autres raisons. |
Gabrielle123Inscrit le : |
La louve a écrit Pour celles qui ont peur de s'ennuyer, qui ont besoin de stimulation, être à la maison peut très bien s'harmoniser avec une démarche de croissance, des activités personnelles, de la création. Idem pour la question d'un éventuel retour au travail: rien ne dit qu'une mère au foyer ne peut pas en profiter pour enrichir son bagage de connaissances, de compétences. Oui, il faut faire preuve de créativité, de souplesse dans la gestion des besoins de chacun, mais c'est possible. Et plusieurs femmes développent des passions qu'elles transforment en entreprises éventuellement. . Je venais justement répondre la même chose. Quand nous occupons un emploi depuis des années, souvent la stimulation intellectuelle n'est plus vraiment là, car ça devient notre petite routine, on maîtrise parfaitement notre travail, et il devient de plus en plus facile de le faire. Donc, pour ma part, ma plus grande stimulation intellectuelle ne venait même pas de mon travail, mais plutôt de toutes les choses que je faisais (et que je fais encore par goût), lire l'actualité à chaque matin, écouter des émissions plus scientifiques , apprendre une langue seconde, m'intéresser aux vins etc. Donc, je suis tout à fait surprise de lire ce genre de chose, car la majorité de nos connaissances générales ne relèvent pas du travail. Mon mari a un emploi dit de tête, il doit créer des trucs qui n'existent pas, oui c'est stimulant intellectuellement, mais il s'intéresse tellement à plein d'autres choses (les finances , le vin, l'actualité, la politique), que même en ne travaillant pas, je ne pense pas qu'il serait plus en panne intellectuelle que moi. |
CarlyInscrit le : |
Ce que je ne ferais jamais.... envoyer mes enfants à la garderie 45-50 heures par semaine parce que je veux pouvoir m'offrir des folies ! C'est tellement loin de mes valeurs.
Qu'une femme retourne travailler parce que son revenu est nécessaire pour la famille, je comprends tout à fait. Mais retourner au travail à temps plein par besoins «personnels», parce qu'on ne veut pas vivre des revenus de son conjoint, je ne comprends vraiment pas ! Il y a tellement de façon de se garder actives professionnellement et socialement tout en étant maman au foyer !!! On peut travailler à la pige, à contrat, faire du bénévolat, prendre des cours ou de la formation et faire toutes les activités que l'on veut avec les enfants. Nombre de femmes donneraient n'importe quoi pour pouvoir demeurer à la maison quelques années, mais n'ont pas les moyens de se le permettre.... alors que certaines pourraient se le permettre et n'en profite même pas. Carly |
lisaInscrit le : |
Moi,je suis une maman a la maison depuis 3 ans.
Je considère pas du tout que mon mari me fait vivre. Il apporte le pain sur la table comme il dit. Oui,il apporte l'$$$ mais c'est moi qui tiens le fort a maison par exemple. Son souper est prêt quand il arrive,son lunch est fait le matin,le ménage,le lavage est fait. Il me dit souvent que s'il pouvais,il me donnerai même un salaire pour ce que je fait ici....Messemble ouin |
La louveInscrit le : |
Pour celles qui ont peur de s'ennuyer, qui ont besoin de stimulation, être à la maison peut très bien s'harmoniser avec une démarche de croissance, des activités personnelles, de la création. Idem pour la question d'un éventuel retour au travail: rien ne dit qu'une mère au foyer ne peut pas en profiter pour enrichir son bagage de connaissances, de compétences.
Oui, il faut faire preuve de créativité, de souplesse dans la gestion des besoins de chacun, mais c'est possible. Et plusieurs femmes développent des passions qu'elles transforment en entreprises éventuellement. Pour ce qui est du père au foyer, ils demeurent des pionniers et les mentalités restent à changer pour faire plus de place à ces papas et à leur offrir un soutien; les préjugés ont malheureusement la couenne dure. |
CathSeguinInscrit le : |
Je ne le ferai jamais non plus, parce que j'ai besoin de plus d'activité, de plus de stimulation, de plus d'interractions, de plus de défis dans ma vie que de seulement rester à la maison. Pour certaines, de s'occuper de la maison et de leur(s) enfant(s) représente une tâche pleinement satisfaisante, mais ce ne serait pas mon cas.
Je suis aussi quelqu'un d'orgeuilleuse, je sais que même si l'argent était déposé dans un compte conjoint, ou même un compte à mon nom, je ne serais pas capable de le dépenser sans remord pour mes petites "folies" genre un morceau de linge ou une petit soin un peu trop cher ... Mais bon, ça c'est dans ma tête. Par contre je n'ai pas peur que mes revenus "disparaissent du jour au lendemain" si mon conjoint/pourvoyeur me laissait parce que si j'avais à rester à la maison je prendrais toutes les dispositions nécessaires pour ne pas me retrouver le bec à l'eau le cas échéant. Je crois que plusieurs femmes de carrière jugent celles qui restent à la maison parce qu'elles ont l'impression que ces dernières l'ont plutôt "facile". En effet, une femme qui travaille doit elle aussi, généralement, s'occuper des enfants (à leur retour de la garderie évidemment) et s'occuper de la maison, des devoirs, des bains etc ... en plus d'aller travailler de 8 à 5 du lundi au vendredi. Plusieurs ne s'en plaignent pas mais trouvent que celles qui n'en font pas autant qu'elles sont paresseuses et lâches. Évidemment ce n'est pas le cas parce que s'occuper des enfants à longueur de journée est très demandant, mais comme on ne connait pas vraiment ce que l'on n'expérimente pas, il est facile de porter un jugement à l'emporte-pièce. Surtout que dans quelques cas, les femmes qui restent à la maison ne travaillent pas si dur ... je repense à ma voisine lorsque j'étais jeune (au secondaire), qui devait, avec l'aide de sa petite soeur, faire le ménage de la maison les week-end alors que maman allait au cinéma 2-3 fois par semaine vu qu'elle trouvait le temps long ... Évidemment ce n'est pas la majorité des femmes qui vivent ainsi, mais ces quelques cas attisent parfois l'envie ou la jalousie de celles qui courent à longueur de semaine. |
amely et sa princesseInscrit le : |
Et bien moi je n'ai pas tout lu mais je vais quand même émettre mon opinion car là est le but du post.
Je ne me ferais jamais vivre par mon chum. Ce n'est pas du tout parce que je suis contre ca, au contraire, j'envie les mamans qui le font! Moi mon problème, c'est que je ne suis pas assez confiante. Même si ca fait 11 ans que je suis avec mon conjoint, j'ai toujours derrière la tête qu'une badluck pourrait arriver et qu'il tombe amoureux de quelqu'un d'autre. J'ai trop souvent vu des mamans au foyer se faire quitter par leurs conjoint et ces femmes du jour au lendemain se retrouvent sans le sou et sans emploi. A spécifier que ca fait des années qu'elles sont a la maison donc pas vraiment d'expérience pour trouver un emploi qui rapportera autant. Je n'aime pas travailler et j'aimerais passer chaque minutes de ma vie avec ma fille si je le pouvais, mais dans ma tête a moi, c'est inconcevable Peut-être dans une autre vie Amely |
AnonymeInscrit le : |
apres avoir lu le post au complet j'ai decider d eparler de mon experience plutot que d'emette seulement un commentaire
moi avant je fesait plus de sous que mon mari....on a eu notre premier...cours a garderie.. etc...le deuxieme est arrive...donc achete une maison en banlieu deuxieme char...donc plus de sous....etc.... la on a rencontrer un planificateur financier...et on a preparer mon depart du travail sur un an.... vente de la maison...placement d'argent pour moi... vent de un vehicule....retour a montreal...retrait des enfants de la garderie...etc... changement d'emploi pour mon mari...avec quasiment le double de revenu... bref... sans rentrer dans les details... j;ai un gros montant d'argent de placer a long terme a la banque mais que en cas de deces de mon mari ou de separation ou de grosse urgence..je peux le retirer sans penalite. les sous de la vente d ela maison son places aux deux noms. la vente de un vehicule a permis d'acheter un autre vehicule sans paiement. bref comme moi j'etais inssecure...j'ai assurer mes arrieres comme on dit. mais ca c nous. on a un compte conjoint...et j'ai aucune justification sur les depenses...meme les tites cremes lol en bout de ligne...on est gagnant. mais je connais aussi une femme a la maison qui subit sa vie... elle s'ennuie...elle deprime etc... faut trouver ce qui nous rend heureux....travail ou pas.... moi dans le fond...ma perception varie en fonction de ce que je vois ou ce que je sais... |
LälälälouInscrit le : |
Maman Nangaï a écrit Selon vous, quelle est la différence entre les femmes au foyer d'aujourd'hui et celles d'hier (nos mamans ou grand-mamans)? Parce que je vous lis et je comprends que pour la majorité des mamans au foyer, vous êtes bien dans ce rôle et vous ne vous sentez pas lésées, ni dépendantes de votre conjoint. Selon vous, qu'avez-vous gagné de plus que celles d'hier pour pouvoir vous épanouir pleinement dans ce rôle? Une meilleure compréhension de la part des conjoints face à votre rôle à la maison? Le fait que ce soit maintenant un choix de couple et non un automatisme? Une plus grande indépendance financière car votre conjoint vous verse une partie de son salaire? Je suis curieuse de vous entendre... J'ai exprimé plus haut que je ne serais peut-être pas capable de vivre cette situation durant 5 ans, parce que je ressentirais la dépendance et que je préférerais faire vivre mon conjoint que me faire vivre par lui ( et je le répète, ce qui se passe dans les chaumières des autres, ça ne m'intéresse pas et loin de moi l'idée de vouloir juger! ). Mais je vais tout de même essayer de répondre à ta question. Du temps de nos grands-parents, les filles se mariaient très jeunes et le mariage était souvent un objectif de vie. Peu de filles rêvaient de s'émanciper, et plusieurs rêvaient d'un mari bon et compréhensif. Elles se mariaient, faisaient des enfants et restaient à la maison, parce que c'était comme ça que ça fonctionnait. Elles étaient probablement heureuses, mais elles n'avaient pas vraiment d'alternatives (à moins de devenir soeur, ou de se faire appeler la vieille-fille du village.) Aujourd'hui, avant d'avoir des enfants, les femmes ont des vies, expérimentent, font des études, travaillent, ont un réseau social, un compte de banque, etc. Quand elles décident de faire des enfants, elles ont le choix de rester à la maison ou de retourner travailler. Étant donné ce choix, il y a peu de chances qu'une mère à la maison se sentent lésée puisqu'elle est (en principe) libre de décider de son avenir. Est-ce que ça répond un peu à ton questionnement, ou je suis dans les patates? Quant à ta question: est-ce pire pour un homme de rester à la maison? Ma réponse: NON!!! |
Chris2312Inscrit le : |
Mon copain a pris tout le congé parental. Je suis travailleuse autonome à la maison et c'était plus rentable pour nous de procéder ainsi.
Sa patronne (qui n'a pas d'enfants) l'a accusé de vivre à mes crochets et qu'il devrait avoir honte de dépendre de moi comme ça, moi qui venait d'accoucher (quatre mois auparavant quand même!). Croyez-moi, il n'était pas en congé!!! Comme quoi des préjugés, y'en a partout! |
CarlyInscrit le : |
Maman Nangaï:
Si je regarde ma situation et celle de ma mère, la grosse différence c'est que je pourrais très bien me passer de mon mari (financièrement parlant). J'ai fait des études, j'ai une profession et j'ai accepté de mettre ma carrière de côté le temps d'élever les enfants. Si j'ai besoin ou je veux retourner travailler, ce ne sera pas un problème. Nous sommes tout deux professionnels et avons des emplois équivalents... je crois que ça fait toute la différence ! Et l'histoire de dépendance... j'imagine qu'il y a des gens qui sont plus «à l'argent» que nous, mais je ne me sens pas du tout dépendante et mon conjoint n'a aucunement l'impression que je lui suis soumise ! Quand je travaillais, on avait plus d'argent dans notre compte et maintenant on en a moins... ça n'a aucune autre conséquence que mathématique. L'argent n'a jamais créé de conflit dans notre couple et nos avoirs ont toujours été en commun depuis que nous avons fondé notre famille. Et pour ce qui est des hommes à la maison, je crois que les mentalités n'ont pas encore beaucoup évolées à ce sujet. Carly |
Coccinelle06Inscrit le : Localisation : |
N'est-ce pas encore pire un homme qui se fait vivre par sa femme.. J'en connais un, qui c'Est lui qui a prit le congé de maternité au complet pour s'occuper de sa puce, c'est un père exemplaire franchement! il avait pas l'air de se laisser abattre par sa du tout. Je trouve que le monde sont franchement méchant pour ce genre de choses. Oui il y a encore bcp d'homme pour qui aimerait pas sa! Mais les papas qui veulent le faire, WOW... Chapeau... Je crois que le papa peut être aussi important ds la vie de son enfant que la maman sil veut s'impliquer les premiers mois de vie! Pour ce qui est de ta question, ce que les femmes aujourdhui ont acquérit par rapport à avant, moi je crois que ne pu avoir des familles de 10 enfants sa aide a aider la maman a avoir une vie en dehors de la maison. Plus facile pour elle de trainer les cocos avec elle,d e participer a des activités, s'entrainer, moins dur de se trouver une gardienne de temps en temps pour déssouffler, et aujourd'hui, ils vendent tout sorte de produits a l'épicerie pour faire des repas plus rapide, des fois sa aide quand on est trop ds le jus. Avant les mamans, fesait tout, jusqu'au sauce maisons pour les steaks! Elles étaient exemplaires ces mamans! je me demande bien comment elle fesait pour gérer leur temps avec plein de cocos! Pour dire qu'on est ds le jus a 2-3 enfants nous! |
Maman NangaïInscrit le : |
Et en passant, cette question de dépendance ou d'indépendace financière se pose également lorsque c'est le conjoint qui reste à la maison. Ce fut le cas pour moi. Et mon mari, en plus de trouver la vie de papa au foyer plutôt essouflante, trouvait très difficile de ne plus gagner ses propres sous et de devoir faire face aux préjugés des gens. N'est-ce pas encore pire un homme qui se fait vivre par sa femme...?
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Maman NangaïInscrit le : |
Selon vous, quelle est la différence entre les femmes au foyer d'aujourd'hui et celles d'hier (nos mamans ou grand-mamans)?
Parce que je vous lis et je comprends que pour la majorité des mamans au foyer, vous êtes bien dans ce rôle et vous ne vous sentez pas lésées, ni dépendantes de votre conjoint. Selon vous, qu'avez-vous gagné de plus que celles d'hier pour pouvoir vous épanouir pleinement dans ce rôle? Une meilleure compréhension de la part des conjoints face à votre rôle à la maison? Le fait que ce soit maintenant un choix de couple et non un automatisme? Une plus grande indépendance financière car votre conjoint vous verse une partie de son salaire? Je suis curieuse de vous entendre... |
Coccinelle06Inscrit le : Localisation : |
cath28 : ok je comprends mieux ton point de vue, en cas de décèes. Je croyais que tu voulais dire que les personnes qui sont pas mariés ni sans contrat de vie commune sont plus dépendant que ceux qui sont mariés!! j'avais mal comprit!
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CathSeguinInscrit le : |
Sohia: Je ne me suis pas du tout sentie attaquée par tes propos, au contraire, tu as rapporté mes dires avec beaucoup d'objectivité et tu ne les a pas transformés, en fait je voulais surtout compléter et préciser le tout.
Carly: La dépendance financière de madame est en lien avec la situation de monsieur. Oui, elle peut se terminer avec la rupture des conjoints, mais aussi avec la mort de monsieur, la perte de son emploi, la diminution du nombre d'heure travaillées et j'en passe ... Madame est dépendante de la sécurité d'emploi de son conjoint autant que de la santé de leur couple. Taz : La différence entre les conjoints de faits sans contrat de vie commune et les couples mariés est surtout légale ... Je ne m'y connais pas plus qu'il le faut, mais un couple marié se sépare le patrimoine familial lorsque survient la séparation, il peut aussi y avoir une pension alimentaire versée à l'un des deux conjoints et certaines mesures sont prévues lors du décès du conjoint pourvoyeur, il n'y a donc plus vraiment de "dépendance financière" à proprement parlé parce que si le conjoint qui assurait la subsistance disparait (rupture ou décès) le conjoint survivant a des recours financiers légaux. La dépendance n'est donc plus que partielle, à mes yeux. Marilyne : Merci beaucoup pour tes voeux, en effet, je suis pas mal enceinte ... mais j'ai appris ce matin que je serai "délivrée" le 3 février, alors je commence à voir la lumière au bout du tunnel !!! Ti-Poune : Que de sagesse, j'aime vraiment beaucoup te lire parce que ton raisonnement est toujours posé et équilibré (quoique je suis pas certaine "qu'équilibré" soit le bon mot ) Bref, je seconde ! |
may66Inscrit le : |
personnellement j'ai été a la maison les premiers temps ou je vivais avec mon mari.. avec mon fils je ne manquais de rien mais je devais justifier mes sorties, je devais quemander des $$$ je n'aimais pas ca... J'ai du me battre pour acquerir mon indépendance financiere et mon independance tout cours.. apres 23 ans .. je ne regrette pas d'avoir vecu ca mais je n'y retournerais pas.
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Gabrielle123Inscrit le : |
Désolée, je n'ai pas tout lu...je manque de temps même à la maison!
Pour ma part, le fait que je ne gagne plus d'argent est très récent. Mon congé de maternité payé s'est terminé en décembre, et ce côté là me fait capoter. Je l'avoue, ce n'est pas le côté rose bonbon du fait de rester à la maison pour moi. Ça faisait depuis mes 16 ans que l'argent rentrait dans mon compte en banque, j'en ai 34, alors c'est une immence adaptation pour moi. En plus, j'avais quand même un bon salaire, donc d'autant plus pas évident. J'ai trouvé un arrangement avec mon mari qui fait mon affaire, et son affaire. À chaque paie, il me transfère un montant X qui va dans MON compte (ahhhh que j'y tiens à mon compte ), j'ai des sous pour faire l'épicerie, et j'en ai vraiment de plus, donc ça me permet d'économiser, et de voir mes sous s'accumuler. Donc, à aucun moment je n'ai à lui demander de l'argent pour quoique ce soit, j'ai les fonds nécessaires d'autant plus que mon compte en banque au Canada est loin d'être vide. C'est en gardant quand même une indépendance dans mes décisions monétaires ou dans mes folies monétaires (si j'en ai envie ), que je n'ai pas l'impression de dépendre de mon homme. Une autre chose que j'aimerais souligner c'est que j'ai une formation universitaire avec plusieurs années d'expérience. Donc, si demain matin on se sépare, je ne suis pas dans la rue, je vais tout simplement aller me chercher une job dans mon domaine. Je vous avoue que si je n'avais aucune formation, je serais beaucoup plus stressée, parce qu'advenant une séparation, ça voudrait dire aller travailler au salaire minimum, ou bûcher pour aller étudier afin de vivre. Avec des enfants, c'est loin d'être la voie facile, et à 34 ans j'ai pas le goût de me casser la tête avec ça. Bref, tant et aussi longtemps que notre situationj sera comme elle est présentement soit; que mon mari me respecte tout autant que lorsque je gagnais moi aussi ma pitance à l'extérieur de la maison, tant que je serai maître de mon argent, et que je n'aurai pas à en quémander ou à justifier chaque sous dépensé, tant que je serai à l'aise avec le fait que non je ne rapporte pas d'argent au foyer, on va continuer comme ça. De toute façon, je sais très bien que dans 4 ans maximum, je serai de retour devant une classe, ou j'aurai à tout le moins un emploi, alors ce n'est qu'un arrêt temporaire pour moi. Mais je sais très bien aussi que même si l'argent n'entre pas de mon côté, il y a une foule d'avantages qui ne sont pas d'ordre économique d'être à la maison, et avec des enfants en bas âge, je crois que le jeu en vaut vraiment la chandelle. Peut-être ce n'est pas l'idéal pour mon entière indépendance en tant que femme, mais je pense que c'est l'idéal pour mes 2 cocos et pour notre famille. Je sais ce que c'est que d'aller travailler avec un enfant, et je sais qu'en ce moment notre qualité de vie est multiplié par 10. Pour finir, je crois que plusieurs mamans à la maison doivent quand même se protéger, parce qu'on ne connait pas le futur. C'est important de savoir ce qu'il adviendrait lors d'une séparation ou d'un décès par exemple. Une femme avertie en vaut deux comme on dit. J'ai lu tellement d'histoires de séparation, où la maman au foyer se retrouve avec rien, ce ne doit pas être agréable de vivre ça. |
AnonymeInscrit le : |
hihihi Taz , je le demande partout au cas ou la cigogne y serait...
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