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Auteur | Message |
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AnonymeInscrit le : |
Mynaï : WOW quels beaux récits d'accouchements!!C'est tellement bien écrit! J'ai bien aimé les lire!!
J'espère que tout le monde va bien ce matin! bonne journée |
Marie&BB2Inscrit le : |
Poussière d'ange , je suis très contente de savoir que tu vas mieux!
VéroS , repose toi bien... je t'envoie plein d'ondes positives pour que petite crevette s'accroche! Mynaï , ouf, j'avais les larmes aux yeux en lisant tes récits... Tu sembles bien courageuse!!! Mimoux , pour ma part, j'ai 27 ans et ce sera mon deuxième enfant... je tenais à les avoir avant 30 ans! |
MynaïInscrit le : |
Ouf! J'ai été icapable de me rendormir après la tétée de ma fille ce matin... Couchée trop tard, levée trop tôt... la journée va être longue!
Mimoux1 Pour ma part je vais avoir 25 ans dans trois semaines et j'en suis à mon troisième bébé. J'ai eu mon premier à 21 ans. Je suis donc moi aussi une toute jeune maman et j'adore ça! Je serais curieuse de savoir comment l'on perçoit et vit sa maternité selon qu'on est dans la 20aine, 30aine ou même 40aine... |
Mimoux3Inscrit le : Localisation : |
Age: Je sais qu'il ny a pas d'age pour avoir des enfants mais j'avais remarque que j'etais une des plus jeune. Je realise qu'il y en a quelques unes qui ne sont pas a leur premier lol
Hopital Sacre Coeur: Avant de tomber enceinte je me disais que jamais j'accoucherais la. Je voulais accoucher dans ma chambre et avoir une chambre privee avec un bain et blabla bla... Je sais pas c'est quand la derniere fois que tu es allee mais ils ont peint les chambres et refait les salles de bain. Il parlent encore de refaire le departement au grand complet, les plans sont dessines reste a attendre le budget!!! En fait j'y accoucherai pour le personnel Bonne nuit; bien heureuse de travailler de soir je vais pouvoir dormir demain! |
dancingqueenInscrit le : |
Contente que vous m'avez lu .Vous avez des beaux récits les filles.Moi ma décision est prise c'est une césarienne comme sa je vais être reposer la veille et aucun stress.
Wow première journée sans vomir,pcq jvomis 3x par jour j'ai perdu 5 lbs merde! Sur une toute autre note une ami d'enfance du primaire j'ai appris quelle c'est suicidé en fin de semaine j'en reviens tout simplement pas c'est bien la dernière chose j'aurais penser qui aurais pu lui arrivé mais sa l'air qu'elle souffrait bcp.Je trouve que le suicide sa va p-e paraitre bizarre mais est un geste courageux .Ce que je veux dire c'est que faire face a ta propre mort et souffrir avant ton dernier souffle jamais je serais capable .La personne doit vraiment être malheureuse pour se rendre jusque la .Je trouve sa très triste. |
MynaïInscrit le : |
La naissance de ma fille: Mai 2009
Tout a commencé... en fait c'est difficile de déterminer lorsque tout a commencé. Le jour même de mes 37 semaines de grossesse, j'ai commencé à avoir des contractions, de ces petites qui font travailler le corps tout doucement sans qu'on s'en apperçoive trop. Tranquillement le passage se préparait. Toujours est-il que le jeudi 7 mai, à 39 semaines et 6 jours, mon col était complètement effacé et dilaté à 2+, 3+ après un examen un tantinet douloureux... C'est aussi lors de ce rendez-vous que la médecin responsable de mon suivi, m'a candidement annoncé que si la petite ne se décidait pas d'elle-même, l'accouchement serait induit en tout début de semaine, soit à 40 semaines et quelques jours. La nouvelle m'a complètement déstabilisée, à un point que je n'ai su quoi répondre... J'ai tout simplement donné la prescription à la réceptionniste, m'accrochant à une vague impression que de toute façon je ne passerais pas la nuit chez moi. Depuis que mon corps avait commencé à travaillé que l'Homme et moi nous étions constamment sur le qui-vive. Je lui disais souvent à la blague que cette petite, en digne fille d'entrepreneurs, arriverait tout bonnement le jour même où on l'attendait, ni avant, ni après. Elle devait bien avoir intégré le «Avant l'heure c'est pas l'heure et après l'heure c'est pu l'heure!» ressassé toute l'année par mon enseignant de Gestion d'Entreprise! C'est ainsi que jeudi soir je me suis endormie, à la fois pleine d'espoir et d'appréhension pour la suite des choses. Comme de raison, dans la nuit de jeudi à vendredi... Je ne sais trop comment les contractions ont commencé à se manifester, ni même si elles avaient commencé avant mon réveil. Toujours est-il qu'à 1h50, peut-être parce que mon sommeil était devenu agité, l'Homme s'est réveillé en sursaut. «Tu vas avoir le bébé là hein?», puis il s'est rendormi, mais pas moi. À 1h51, une grosse contraction. Outch! C'est une vraie, je crois, je ne sais plus. À 1h54 re-outch, ça doit vraiment être ça... Je me lève me recouche, me demande ce que je dois faire, j'hésite sur la marche à suivre, il y a le rationnel qui me dit que c'est trop tôt pour sauter aux conclusions, mais mon instinc me crie de faire vite. à 2h15 je me décide à réveiller l'Homme... «Jespère ne pas te déranger pour rien, mais je crois que ça y est...» Je descend prendre un bain, je prend le temps de faire mes choses, tout en me dépêchant. Je suis dans le bain. Les contractions ne diminuent pas en intensité. «Outch! Il est quelle heure mon amour?» 2h18-2h21-2h24. Je sors du bain. Ça y est j'en suis certaine! À partir de là je ne minute plus. L'Homme s'occuppe de réveiller Petit Bonhomme, de fermer la maison. Je téléphone à ma mère pour l'avertir que nous arriverons. Je téléphone à la maternité pour avertir que nous serons là d'ici une heure. L'infirmière à l'air de me trouver bien drôle avec mon histoire de contractions aux trois minutes depuis quarante minutes, un peu plus, elle me conseillait d'attendre chez moi. Bien honnêtement je n'en ai rien à faire, je SAIS. À 2h57 nous quitons l'entrée, les contractions sont de plus en plus fortes. En route, je surveille l'heure sur le tableau de bord, il n'y a plus aucune régularité, les contractions s'espacent. J'ai tellement peur d'avoir l'air idiote. Mais à chaque fois que je dis à l'Homme que je ne sais plus, qu'on devrait peut-être retourner à la maison, une contraction d'une intensité innouïe me rappelle à l'ordre. C'est bien d'ici peu que j'accoucherai. Nous arrivons chez ma mère, je tiens à aller reconduire mon fils dans la maison. Je ne sais plus quelle heure il est, sans doute passé 3h30, mais aussitôt que je me lève, les contractions reprennent en intensité, j'en suis au point où je ne veux plus les minuter. Mon fils pleure, il ne comprend pas, à genoux je le serre dans mes bras, entre deux contractions je lui explique tant bien que mal que nous allons chercher sa soeur à l'hôpital, que nous reviendrons vite le reprendre, qu'en attendant il doit se recoucher avec sa mamie. Ça me brise le coeur de le voir ainsi, mais nous devons partir. Quelques minutes plus tard, nous arrivons à l'hôpital, j'ai tellement mal, mais je conserve une nonchalence déconcertante... J'arrête même à la distributrice avec l'Homme le temps qu'il y prenne un paquet de gomme et un lait au chocolat, non sans démontrer un peu d'impatience lorsqu'il se fait faire de la monnaie! Nous arrivons à l'admission il doit être pas tout à fait 4 heures... À partir de là je perds toute notion du temps. L'infirmière, ne vient pas nous chercher, même si j'ai appelé avant de partir. L'Homme s'impatiente, je lui dit que ce n'est pas grave. J'arpente le corridor avec mes contractions de plus en plus intenses. L'infirmière arrive finalement après plusieurs minutes. Elle me fait passer de l'autre côté. Repars. Reviens quelques minutes après. Prends mes signe vitaux, ne semble pas se formaliser de la fréquence de mes contractions. Je suis tellement calme. Pourtant les contractions me font de plus en plus mal, mais je reste calme. Respire, ce n'est pas le temps de flancher. Elle se décide enfin à m'examiner. Je suis à 5+, bah ce n'est pas la fin du monde... Elle repart. L'Homme va la chercher. Mais qu'est-ce que vous faites? Elle a quelques dossiers à régler, ma médecin est en césarienne, le résident dort, elle reviendra pour m'attribuer une chambre lorsqu'elle aura eu le feu vert pour mon admission. Les contractions sont de plus en plus fortes. On m'attribue une chambre. Ils marchent vitent je dois leur demander de m'attendre entre deux contractions. On dirait que personne ne réalise. J'ai l'air trop calme pour que ça fasse vraiment mal. Pourtant. Mon impassibilité extérieure est évidente, mais dans mon corps c'est la tempête. La douleur est prenante, mais je ne veux tellement pas perdre le contrôle que je m'efforce de demeurer d'un calme plat. Je m'accroche à l'idée que, même si la fin est probablement encore loin, je ne dois pas flancher. On va avoir notre bébé dans quelques heures que je me dis. Tout sera terminé et j'aurai ma fille dans mes bras. On me donne une jaquette d'hôpital je dois l'enfiler, je dois prendre quelques pauses contractions avant d'ariver à le faire. J'ai mal, je me sens au bord du gouffre. Rester calme est ma seule obsession. A voir la réaction de tout le monde autour, il doit m'en rester pour longtemps. On me fait attendre pour le ballon, on me refuse le bain. Je demande à l'Homme comment je vais faire pour aller jusqu'au bout. Je lui demande de m'aider à me concentrer, je dois chasser la notion de durée de mon esprit. Pendant ce temps l'infirmière m'installe mon soluté, je lui dis qu'elle devrait vérifier où j'en suis, que ce ne sera peut-être pas nécessaire. C'est le protocole qu'on me répond, idem pour les prise de sang qu'on me fait pendant qu'on envoie l'Homme remplir les papiers d'admission à l'étage d'en bas. Ça aussi c'est le protocole qu'on nous répond. Même lorsque l'Homme les met en garde contre mon calme apparent «Méfiez vous de ma femme, elle est tough, je la connais... Elle pourrait vous jouer un tour!» Mais on n'échappe pas au protocole. Je reste seule avec mes contractions infernales et l'infimière qui me torture les bras. Elle est gentille malgré tout. J'ai tellement mal je ne comprends plus ce qui m'arrive, tout le monde me considère avec une nonchalence totale. Je me dis que j'exagère, que je fais des histoires. Je prends sur moi et je vis tout à l'intérieur, je ne veux juste pas flancher. L'Homme revient, enfin. Je dois aler faire pipi (j'ai constaté plus tard que c'était en fait un écoulement de sang!), je prends une ou deux contractions sur la toilette, puis la troisième... Le gouffre, je sens une poussée tellement forte, comme un grand vacuum intérieur, le passage est ouvert, j'en suis certaine. «Mon amour, ça pousse. Appelle l'infirmière.» L'infirmière arrive en courant, suivie du résident. Il m'examine. «Oh madame, vous êtes complète» , il se dépêche à mettre? changer? ses gants. «Ne poussez surtout pas». En même temps qu'il prononce ces mots et qu'une horde d'infirmières arrive dans la chambre, je sens mon bébé descendre avec une force incroyable, couplée d'une douceur tellement paradoxale. «Je ne pousse pas, elle sort toute seule!». Et elle est sortie, dans les mains de son papa, tout d'un coup. Ma fille, ma fille est née toute seule, elle est là! L'Homme est sous le choc, demande à être rassuré sur les deux tours de cordon (heureusement pas serrés). Parlant de cordon, j'interviens juste à temps pour qu'on ne le coupe pas à sa place. Mon bébé est né, elle est là elle est forte, elle est belle, ma fille, notre fille! J'apperçois malgré tout la mine déconfite de ma médecin qui arrive juste à temps pour l'expulsion du placenta. Même pas de déchirure à réparer. Elle nous félicite et repart aussitôt. En passant quelqu'un a noté l'heure? Disons 4h54 complète, 4h56 naissance, 4h58 expulsion du placenta... Puis il y a eu un spectre d'hémoragie et d'utérus refusant de se recontracter écarté à grandes doses de synto et de je ne sais trop... Mais plus rien ne comptait nous avions notre fille, notre volontaire Petite Fée arrivée au jour dit. Une rencontre merveilleuse, forte en émotion avec notre superbe Minie-Chef... |
MynaïInscrit le : |
La naissance de mon fils: Avril 2007
Le vendredi 6 avril à 16h30, à 38 semaines et 4 jours j'avais mon rendez-vous habituel chez le médecin. Bébé était toujours aussi en forme, mais au niveau du col rien n'avait encore bougé, aucun effacement, aucune dilatation, si ce n'est qu'il avait un peu ramolli. J'ai donc pris mon rendez-vous pour la semaine suivante, convaincue que rien n'aurait bougé d'ici là. Le médecin, elle, m'a quand même glissé un « à moins que l'on se revoit avant... », mais je n'y croyais vraiment pas. Plus tard dans la soirée, juste avant d'aller me coucher, j'ai cru ressentir une contraction, ma première. J'étais très excitée, mais je n'étais même pas tout à fait certaine qu'il s'agissait bel et bien de cela. J'en ai tout de même fait part à l'Homme puis nous nous sommes mis au lit aux alentours de 23h30. Vers 1h30 je me réveille en proie à une bonne grosse contraction, il n'y a pas de doute possible c'est de cela qu'il s'agit. Les contractions se suivent assez rapidement; je compte, mais, faute d'observer une certaine régularité, je laisse tomber. Je regarde dormir l'Homme, il a l'air paisible, je décide de ne pas le réveiller inutilement. La douleur est juste assez incommodante pour m'empêcher de dormir. Je décide de finaliser ma valise « juste au cas », finalement ma grosse valise étant dans le garde-robe du sous-sol, j'abandonne; de toute façon je suis toujours convaincue que ça ne peut pas aller si vite. Je me recouche, il est peut être 3h20... J'arrive à dormir, mais une contraction me réveille à toutes les 10 minutes. Elles ont pris une cadence ultra-précise. Cependant je ne sens toujours pas d'urgence et je préfère cumuler le maximum de sommeil, sait-on jamais... À 4h21, une autre bonne contraction, me réveille, puis ma culotte devient complètement trempée. Je cours à la salle de bain, je me dis bien que c'est probablement du liquide amniotique, mais je suis encore tellement convaincue qu'il est impossible que j'accouche aussi rapidement que je redoute un peu le fameux « pipi fantôme ». Néanmoins, je continue à perdre du liquide, pas mal de liquide... Je remonte à la chambre, laissant ma trace un peu partout. Je perds une autre bonne quantité sur le lit avant de me décider à réveiller l'Homme. « Dis mon amour, ce n'est pas de l'urine ça hein? ». Non c'en n'est pas... mes membranes sont bel et bien rompues. Je téléphone à la maternité. Je dois me rendre le plus rapidement possible pour recevoir ma dose d'antibiotiques. Ma valise n'est toujours pas prête. L'Homme descend au sous-sol pour la sortir du garde-robe et je le suis aux talons. Les contractions sont maintenant aux cinq minutes et relativement douloureuses, mais entre je me sens fébrile, j'ai besoin de m'activer. Je termine ma valise, je prends une douche, prépare des collations, traîne ma valise dans les escaliers... bref je n'arrête pas! Pendant ce temps l'Homme s'occupe des chiens et se prépare aussi à partir. Vers 5h45 nous quittons la maison. Nous avons une grosse demi-heure de route à faire. Je veux tout de même arrêter au dépanneur sur la route, je veux quelques trucs et je tiens à débarquer les choisir. Je rentre avec l'Homme, mes contractions sont toujours très intenses, mais je les laisse passer. Je n'ai même pas l'air d'une fille sur le point d'accoucher! L'Homme s'impatiente un peu, il demande à tout le monde de s'activer. On devait être drôles à voir aller! Un peu après 6h30 nous arrivons à l'hôpital. Je continue à perdre du liquide comme ça n'a aucun sens! Je suis vraiment détrempée. Arrivée en salle d'examen je suis contente de pouvoir me changer. L'infirmière me pose des questions... Mes contractions sont sans doute au 3-4 minutes, je ne sais pas et je ne veux pas compter. C'est douloureux, mais je suis toujours excitée et enjouée, je jase avec l'Homme je suis contente, lui aussi, on a tellement hâte pour la suite des choses. Finalement, l'infirmière m'examine. À son grand étonnement les contractions sont très puissantes, plus que ce que je voulais m'avouer. Je suis dilatée à 3+, mon col est effacé à 100% et les membranes sont définitivement rompues. Je suis en travail actif! On appelle mon médecin chez elle et on me transfert en salle d'accouchement. À 7h25 ma perfusion d'antibiotique est installée. Les contractions sont de plus en plus douloureuses, mais je les gère très bien. J'aurais aimé ne pas accoucher avec mon rhume, j'imagine que ça aurait été un peu plus facile, mais je fais avec, je sais que je n'ai pas le choix, je n'y pense plus et cherche une solution pour pallier à ce « léger » handicap... Je suis toujours souriante et heureuse. L'Homme m'embrasse, me dit à quel point il est fier de moi, on se répète à quel point on s'aime. On est dans notre bulle, je puise mon énergie à même sa présence. Il ne peut rien faire de plus, mais je le sens là avec moi, juste cela me suffit. Je suis bien, je suis en confiance. Installée sur le ballon d'exercice, je me détends au maximum. J'accueille chaque contraction, je ne résiste pas je travaille dans le même sens. Je ne pense pas à la douleur, je m'accroche à l'idée que notre fils est de plus en plus près de nous. On fait ce travail ensemble et nous serons réunis sous peu. Ça va vite, trop vite... Un peu passé 9h00, la résidente vient m'examiner je suis déjà à 6+. Selon elle, tout sera terminé avant 11h00. La première question qui nous vient en tête est à savoir ce qu'il adviendra si je ne peux recevoir ma deuxième dose d'antibiotiques. On nous parle d'observation et de protocole spécial pour le bébé. Il n'en faut pas plus pour me déstabiliser. Je ne veux plus accoucher, plus tout de suite. Je ne veux pas que mon bébé risque d'être malade, j'aime mieux avoir mal plus longtemps. Je me couche les contractions deviennent beaucoup plus difficiles à gérer. Je me sens mal, je suis malade, je vomis beaucoup. Je lutte définitivement. Mon médecin arrive sur l'entrefaite, elle me laisse me remettre un peu et revient m'examiner. Elle m'évalue à 5. Je suis moins près du but que je le pensais. Je reprends tranquillement le contrôle, je me relève de mon lit... Je me ressaisi et je laisse à nouveau venir les contractions. Je prends appuie sur mon amoureux, je le serre dans mes bras. L'infirmière revient, il doit être 10h00, je suis presque à 7, j'ai l'autorisation pour le bain. 30 minutes plus tard, j'embarque dans l'eau. On m'avait averti que je ressentirais un certain inconfort, c'est tout à fait vrai. En même temps je sens que ça travaille plus que jamais. À califourchon, je prends les contractions une à une, je me concentre je ne pense ni à la suivante, ni à la précédente. Je suis pleinement dans l'instant présent. La douleur m'envahit elle est là, pleine entière, mais je travaille toujours dans le même sens qu'elle, je sais que mon fils s'en vient. Je pense à lui, constamment. L'infirmière revient ça fait plus d'une heure que je suis là, il est temps de sortir. De toutes façons je ne suis plus confortable, l'envie de pousser se fait de plus en plus présente. Et effectivement j'ai atteint un gros 9. Je retourne à ma chambre. Je m'installe sur la cuvette des toilettes, étrangement c'est le seul endroit où je me sens à l'aise. Il est 11h25, on peut m'installer le deuxième soluté d'antibiotiques. Je suis à 9+, ça s'en vient, ne reste qu'un tout petit morceau de col. J'ai le sens du timing! Je retourne tranquillement au lit, je suis presque prête à pousser. Quelques minutes après mon médecin et la résidente entrent dans la chambre, on s'installe rapidement. J'ai le OK pour pousser. La poussée me fait un bien fou, je la sens comme une délivrance. Je sens mon bébé qui s'avance. Je n'ai plus mal, je ne pense plus à rien. Seulement cet effort salvateur, le dernier qui me sépare de mon fils. Je pousse de toutes mes forces. Avec mon nez bouché j'ai de la difficulté à prendre mon air, mais peu importe, je trouve mon énergie ailleurs. Je me sens si près du but. Chaque fois il ne manque pas grand-chose pour l'expulsion, juste un petit souffle... Le coeur de mon fils réagit étrangement, je dois arrêter de lui faire subir ces allers-retours. Dernière poussée, je suis déterminée, je donne tout ce que j'ai et même plus. Je sens la tête qui passe... Quelques secondes après je tiens cette toute petite chose humide tellement douce, tellement chaude... 12h10... Mon fils, notre fils... Mon bébé, mon trésor, mon amour... Petite bouille déjà si sérieuse... Il est beau, en pleine forme il est parfait, on pleure de joie. C'est beau, tellement beau. La médecin est fantastique, elle prend plusieurs photos avant de se remettre à la tâche. Je mets bébé au sein... quelle sensation! Le reste est technique... D'autres contractions, l'expulsion du placenta, une bonne déchirure à réparer. Je ne sens plus rien, plus rien n'est important, seulement mon bébé et mon amoureux. Une nouvelle famille... Je suis fière de moi, je suis fière de nous. |
MynaïInscrit le : |
Bonsoir les filles!
Wow! Vous avez eu de la jasette aujourd'hui! D'abord, un pensée pour Michou , vivement que tu puisses voir un petit coeur dans deux semaines. C'est possible que ta grossesse soit moins avancée que tu ne le croyais... Tout plein d'ondes positives! Poussière d'ange et VéroS j'espère que ça va mieux. J'ai eu mon premier RDV chez le médecin aujourd'hui. C'est drôle elle m'a toute suite reconnue, elle nous accueillis avec un «Ha ben, j'étais sûre que je vous reverrais vous deux!» L'an passé elle ne nous croyais pas lorsqu'on lui a disait que notre fille était notre dernier bébé! Elle se souvenait aussi de mon accouchement super-rapide qu'elle a manqué... ça ne lui est tellement pas arrivé souvent! Elle est drôle ma doc! Ça me fait presque un pincement de penser que je ne réaccoucherai pas avec elle si j'ai ma place en maison de naissance. En même temps, mon séjour à l'hôpital avait été tellement poche, que ça ne me manquerait sûrement pas! Je prendrai ma décision en temps et lieu... Ha oui! Et j'ai la date de mon écho de datation, c'est mardi prochain, soit le 6 juillet , j'ai hâte! Selon la date de mes dernières règles je serais à presque 10 semaines, selon mon feeling j'en serai à 7 et quelques et selon la grosseur de mon utérus, ma doc pense que j'en suis plus ou moins à 9. Mystère! La réponse dans une semaine. J'espère que tout va bien aller! Accouchement J'ai eu deux superbes accouchements naturels. C'était par choix. Je m'étais toujours dit que j'accoucherais le plus naturellement possible et c'est ce que j'ai fait. Je ne l'ai tellement pas regretté. J'ai adoré accoucher. C'est une expérience que je reviverais encore et encore. C'est certain que la douleur est infiniment pire que tout ce qu'on peut imaginer, mais si on arrive à être assez dans notre bulle, ça devient presque accessoire dans l'intensité du moment. Personnellement, j'étais «groundée» au moment présent, je prenais les contractions comme elles venaient et je ne pensait ni à la précédente, ni à la suivante c'est vraiment ce qui m'a aidée à tenir. Surtout à mon deuxième accouchement qui a été d'une intensité assez phénoménale dans un contexte presque surréaliste. Celles qui souhaitent accoucher naturellement je vous y encourage et je vous souhaite d'y arriver, si c'est ce que vous voulez vraiment. Mais il faut retenir que le plus important c'est de respecter ses limites, mettre un enfant au monde est ce qu'il y a de plus beau peu importe comment ça se passe. Récits d'accouchement J'avais écrit les miens suite aux naissances de mes enfants... Ils sont un peu long, donc ça me gêne un peu de vous imposer ça , mais en même temps j'ai envie de les partager. Ce sont deux très beaux moments. Libre à vous de lire ou pas! Oligab L'histoire de ta fille semble être un magnifique exemple de confiance et de ténacité... Elle est chanceuse d'avoir eu une maman qui a cru aussi fort en elle et en la vie. Bonne nuit! (Ou bonne lecture si vous vous sentez le courage de lire mes récits ) |
AnonymeInscrit le : |
Poussiere d'ange je suis contente de voir que tout va mieux! Je t'envoies plein d'ondes positives!
Récit d'accouchement : rien de très spécial ici! Mes eaux ont crevées à 5h45 le matin en allant faire mon 12e pipi!! J'ai réveiller mon chum en lui disant: Surprise! Tu es en congé aujourd'hui, on s'en va a l'hopital!!! On est arrivé a l'hopital vers 7h. Je n'avais toujours pas de contractions.. On a commencer le pitocin à 9h, épidurale à 10h30(et je sentais toujours mes contractions très fortes, mais l'infirmière n'avait pas l'air de me croire!) Finalement arrivé de mon ptit chou à 12h45, sorti avec les ventouses car son pouls descendait bcp pendant les contractions. J'ai pousser 2 fois. Il arretait pas de pleurer et il n'était pas consolable... les infirmières l'ont amené à la pouponniere sous oxygene jusqu'à 10h le soir.... Il était top shape apres!!! voila pour moi! bonne soirée les files! |
ASMOInscrit le : |
Poussière d'ange, je suis contente de lire que ça va bien pour toi :)
Genevievemai, c'est cool un accouchement pas trop compliqué, c'est ce qu'on souhaite toutes! Michou, sérieusement tu es chanceuse de ne pas avoir eu à pousser! Les pertes sont revenues. Toujours brunes et peu abondantes. Le petit mal de ventre les accompagnant aussi. Je ne pense pas que ça puisse être grave, mais c'est embêtant. Ma fille me donne beaucoup de coup de pied sur le ventre (elle me grimpe dessus, lorsque j'essaie de l'endormir, quand elle gigotte dans mes bras), je ne sais pas si ça a un lien, mais en même temps je ne veux pas qu'il y ait un lien! |
GenevievemaiInscrit le : |
Salut les filles
J'ai pas beaucoup de temps pour vous lire et vous écrire. Avec le bébé, le travail et le chum qui fait beaucoup d'heures supplémentaires disons que les journées sont longues et les nuits courtes. Pour la grossesse tout va bien pour le moment. Des nausées, des nausées et un manque d'appétit...le pire c'est que 30 minutes après j'ai faim!!! Pour les pertes de sang, j'en ai eu beaucoup à ma première grossesse. Mais finalement, tout a bien été et Marianne est en parfaite santé. Récit d'accouchement, en fait j'ai rien à dire de spécial. Je suis arrivée et j'ai dû être provoquée car j'avais perdu mes eaux mais je n'avais pas de contractions. Ça été très long parce que Marianne avait le nez en l'air et ils voulaient qu'elle se tourne. Finalement après 1h15 de poussé, hop j'avais ma puce sur le ventre. Pour le reste tout a bien été sauf l'allaitement:( J'espère que pour le prochain, ce sera plus facile l'allaitement! Je vais tenter de revenir vous voir plus souvent! |
Michou17Inscrit le : |
Contente pour toi poussière d'ange que tout se replace. Et aussi pour toi VeroS. Tout ira très bien pour nous tous. Petites coccinelles, escargots, crevettes, whatever you wanna call it, on va tous les mener à terme et en santé.
Mes accouchements on super bien été et j'ai poussé zero fois à mon deuxième, il a glisse tout seul (je l'avais déjà dis messemble. Les deux sous épidurale et les deux l'épidurale a aider à ce que je dilate plus vite. Le médecin m'a dit de pas trop attendre chez moi pour le prochain car je risque d'accoucher à la maison si je me grouille pas. Merci encore pour votre appui et vos mots d»encouragements, ca fait du bien de les lire et de voir (comme c'est arrivée à Oligab) que j'étais juste trop tot. Bonne soirée..on refait notre budget ce soir...crime que la garderie coute cher, un voyage ds le sud par personne par mois...je capote ben raide et ca fait 3 ans que je cours les place à 7$ et rien...tjs trop tard ou pas de place... |
Poussiere d AngeInscrit le : |
Coucou les filles!
Je pense que j'ai paniqué un peu vite Je n'ai pas eu de pertes depuis 11h30 et je me sens bien! Merci à celles qui m'ont envoyé des ondes positives et des messages d'encouragement, ça fait vraiment du bien Je me suis reposée aujourd'hui et je me croise les doigts pour la suite, mais j'ai repris confiance. Michou j'y connais rien en écho mais sûrement qu'il est juste trop tôt... Notre corps nous joue parfois des tours. Selon les dates je suis enceinte de 8 sa et 2 j, mais moi je sais que j'ai ovulé à jour 21 de mon cycle, ça me donne donc une semaine de moins. Sûrement que toi aussi tu as ovulé tardivement, même si c'est pas dans tes habitudes (moi non plus). Ça expliquerait aussi pourquoi tu as testé négatif à jour 33 (c'est toi il me semble?) Dans tous les cas je te souhaite bonne chance et Bon courage!! Bonne soirée à toutes! |
BlumuntrellInscrit le : |
Sandra tres beau recit qui fini bine moi aussi mon fils Alexandre le premier je l'ai eu a 19 ans et seule ( ma mere etait la )
Moi sa va bien mais des que je mange j'ai mal au coeur pour environ une heure et ensuite ca disparait sinon j'ai toujours soif et je veux que de l'eau bien froide Magik : tu parle d'une histoire lololol Cindal : c ou ton hopital ?? Mon hopital moi j'ai accoucher il a 14 ans a sacre coeur j'ai tres apprecier le personnel c mon medecin qui m'a suivi qui est venu m'accoucher a mon deuxieme il a 23 mois j'ai egalement accoucher a sacre coeur toujours avec le meme medecin ( il nous suit et nous accouche ) j'ai encore tres apprecier c un peu vieux mais bon je c pas si les renovation son terminer |
Marie&BB2Inscrit le : |
Goodgirltoo , quelle frousse! Je suis contente de voir que tout a bien fini... mais tu devais paniquer!!
VéroS , contente de voir que tu vas mieux Poussière d'ange , comment ça va? Donne nous des nouvelles! Magik , wow accouchement facile, chanceuse!! Tu m'as fait bien rire avec le pipi après l'accouchement, moi aussi ils m'ont pitché sur la toilette et fallait que je remplisse un pot, j'avais rien avalé depuis 18 heures tsé! Bon, dodo time pour moi, je suis épuisée!!! |
Sandra25Inscrit le : |
magik: mon dieu ya des claques qui se perdent!! méchante épaisse cette infirmière!
récit d'accouchement bb1: je suis a 40sem et 5jrs je suis scédulé pour etre provoqué le 11 juin au matin mais dans la nuit du 8 au 9 je me met a avoir un satané mal de ventre accompagné du diarhée de 1h du mat a 4h je suis sur les toilettes et je capote un peu je crois que jai une gastro. jétais chez ma mere donc je vais tout de meme la réveiller et elle me dit hummm je crois que se sont des contractions moi... je lui dit impossible... anaway je me rends pas a lhopital de meme! vers 5h pu de diarhé mais toujours des crampes épouvatables donc go on part... en plus c'est ma fete aujourd'hui!! on arrive la bas je suis ouverte a 4 et mes contractions sont a 2-3 minutes... vers 10h toujours des contractions rapproché mais je dilate pu donc on crève mes eaux. la journée passe jai de grosse contractions mais sa ne dilate pas vite... vers 16h on m'offre d'aller prendre un bain tourbillon et on me dit tu dois rester le plus longtemps possible ca va aider a ton travail... apres 15 minute jen ai marre je suis pas confo alors je débarque et je retourne sur mon ballon. vers 19h je suis a 6 cm... mon doc vient me voir et me propose différente positions pour aider a dilater a 4 patte sur le lit puis accroupi ptit bonhomme a terre ensuite j'ai fait une crise d'épilepsie convulsion all de kit! c'étais la premiere fois que je convulsais en étant consciente j'ai vraiment eu la chienne!en plus le personnel était aucunement préparé meme si c'était inscrit dans mon dossier. finalement a 20h45 je suis complete épuisé et je dois pousser. a 21h31 ma poulette sort enfin 9lbs et 6 onces il la mettent sur moi et tout a cou je me sens mal... je fais une hémoragie le placenta a déchiré a l'intérieur je dis juste enlevé moi le bébé de la et un troupeau arrive la doc essaie d'arreter l'hémoragie a deux mains... mais moi je suis pas gelé alors ca fait un mal de chien! bref sa fonctionne pas alors ils me monte au pc au bloc arrivé la bas l'anesthésiste est pas pret... ma doc est en maudit et lui dit tu fais un péridurale au plus criss! 5 min plus tard c fait mais je suis gelé juste d'un bord je me sens vraiment pas bien et en plus je sens se qu'elle me fait juste d'un bord. je tiens la main de l'interne qui ma suivi durant ma grossesse et il essaie de me rassurer... et je perds conscience... je me suis réveillé et il avait stopé l'hémoragie j'étais déchiré au 3eme degré a l'interne comme a l'externe. on ma apporter dans ma chambre mais je ne pouvais pas voir mon bébé...le lendemain matin je demande qu'on m'apporte ma fille mais les infirmières refuse tant que je ne suis pas accompagné je suis en maudit et j'essaie de m'assoir dans mon lit mais des que je me releve je me sens mal et je vois tout noire. on m'explique que jai perdu énormément de sang et que normalement je devrais avoir une transfusion... mais elle n'est pas obligatoire donc c'est mon choix et je la refuse. a 13h ma soeur arrive enfin et comme je n'ai pas de chum c'est elle qui a le bracelet pour aller chercher ma fille a la pouponniere donc elle ma la rapporte! mon dieu elle est magnifique elle a tellement de cheveux!!! j'ai 19 ans et comme cadeau de fete une magnifique petite fille je suis la maman la plus heureuse du monde! accouchement 2 a venir |
aouatif7Inscrit le : |
doucefleur : un accouchement sans péridurale c'est bien, est ce que tu été en forme le lendemain de l'accouchement?? ou genre complètement fatigué, moi le lendemain de l'accouchement j'étais top shape mais j'ai eu l'épidurale donc je voudrais juste me situer
Poussière d'ange: : j'espère que ce n'est rien de toute façon ce n'est pas rouge vif donc pas de raison de s'inquièter, relax au max. puis sinon appel au moins info-santé pour savoir Mariposa: moi non plus pas beaucoup de symptomes mais coup donc je ne panique pas du tout Michou: c'est plate ça, mais j'ai une question, pourquoi tu ne fais pas une prise de sang comme ça avec le taux hcg ils savent exactement quel stade tu es, en tout cas en europe c'est avec des prise de sang et non des échos Magik : je suis crampé de rire j'aime tellement ta façon de raconter |
FeeliaInscrit le : |
Merci ma belle Michou17 de m'avoir répondu. Je crois bien que ma finir par y arriver avec ses bandellettes là ! lol
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MagikInscrit le : |
Annectode d'accouchement : Y a tu juste à mon hôpital que les infirmières pensent toujours que tu capotes pour rien ? Je veux ben croire que c'était mon premier accouchement mais là. Ils disent "téléphoné pour aviser de votre arriver" ben j'ai appelé 3 fois pour dire que j'avais des contractions extra douloureuses au 5 minutes et que j'arrivais et à chaque fois on me disait "retourne dans le bain, retourne te coucher sur le côté gauche, blablabla" oui oui c'est faite là mais là j'accouche maudit !!! Quand je suis finalement arriver à l'hôpital malgré les indications de l'infirmière qui me disait de me rerererecoucher sur le côté gauche elle à rouler des yeux en voulant dire "check ben l'énarvé qui pense qu'elle accouche. c'est sur que je la retourne chez eux. Quand elle m'a examinée elle me dit ben paniquée "ben là madame vous accoucher là là !!"
Aussi après mon accouchement l'infirmière me dit 15 minutes après "Ok madame aller au toilette". Caline moi j'avais rien manger depuis tellement longtemps et je venais juste d'accoucher et je perdais plein de sang. Je me suis ramasser sans connaissance à pleine face sur le plancher la jaquette d'hôpital ouverte les fesses à l'air Quand je me suis réveiller ils étaient 6 après moi à me tenir les jambes dans les air et à me donner des petites tappes dans la figure. L'infirmière m'a dit que j'avais été partie un bon 5 minutes. La prochaine fois ils vont se calmer le pipi !! Mon chum me dit "j'avais déjà commencer à prendre les numéros de téléphones des infirmières de l'hôpital. Il faut ben que ma fille aille une mère !! |
CinDalInscrit le : |
Bonjour tout le monde,
Ça fait longtemps que je n'ai pas écris, mais je vous lis assidûment... Symptômes: Perso, ils sont entré en bloc, comme à mon fils, j'ai des maux de coeur épouvantable, j'essai d'y aller au jour le jour (et même minute par minute) mais c'est pas facile... Je suis aussi très fatigué, je cogne des clous à mon bureau (ce matin j'avais la tête accoté sur ma main et j'ai failli me rentrer un pouce dans l'oeil avec le spasme que j'ai eu). Mon chum me conseil de prendre qq. jours de congé, mais je ne peux pas parce que ma "back-up" est en vacances et mon boss aussi... Travail: Je dirais que j'ai un travail assez facile, dans un bureau. Le titre de mon poste est analyste mais je trouve que ça veut pas dire grand chose, surtout que je configure et maintiens une sorte de logiciel informatique. Comme mon boss n'a aucune idée de ce que je fais dans une journée, il ne sait pas si je suis productive ou non. Une chance, parce que je ne le suis pas du tout c'est temps-ci! Accouchement: De mon côté, ça s'est vraiment bien passé. Je suis entré à l'hôpital à 7h00 le matin pour me faire provoquer (j'était à 39 semaines et je faisais de la haute pression et du diabète de grossesse, ça faisait 2 semaines que j'étais alité à la maison) mon médecin à crever mes eaux à 7h30 et est retourné à son bureau pour ses rendez-vous de la journée en pensant revenir le soir pour m'accoucher. Non, non, non, à 13h elle a été appelée et à 13h44, mon petit poux sortait. Elle est entré dans la chambre, a mis un gant et mis cette main sur la tête de mon fils pour l'empêcher de sortir, l'infirmière lui a mis l'autre gant... Elle a pris le bébé, l'a mis sur mon ventre et m'a fait un point parce que j'était écorcher (comme si je m'étais "scraper" sur l'alsphate!!!) et voilà sa contribution. J'avais pris l'épidurale qui a fait effet une heure... Et ils ne voulaient pas m'en redonner pour que je sente où pousser!!! Le pire dans mon cas côté douleur, c'était les reins. J'avais toujours mal aux reins. L'infirmière m'a dit que c'était la position du bébé qui faisait ça! Mais ce que je me souviens le plus dans tout ça (à part mon beau bébé d'amour) c'est le regarde empreint de fierté de mon chum envers moi... Je pense que je vais me souvenir de ce regard toute ma vie!!! Côté hôpital, je vais dans un des meilleurs je crois. Le pavillon des naissances est très réputé. Seulement des chambres privés, on accouche dans notre chambre et il y a une salle de bain avec un bain (je pensais même pas que ça se faisait pas de bain!) Il y a même des chambres avec des lits double! Le personnel était formidable et c'Est sûr que je veux y retourner pour accoucher de mon deuxième... Bon, je retourne travailler, 15 minutes et la journée est fini... Fiston jusqu'à 19h30 et dodo pour moi aussi à cette heure-là!!! Bonne soirée les filles. |