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minounicInscrit le : |
Je suis pas apte a diagnostiquer..mais ce n'est pas d'une institutionnalisation que j'avais besoin..
J'ai trouvé le suivi bien peu personnel, que je n'étais pas écouté ou pas cru et, désolé, mais quand t avec des jeunes qui sont rendus à un délit d'aller quand meme a tanguay meme s'ils sont mineurs, c rendus des criminels. J'étais entouré de problèmes de drogue en plus de comportemental, de cigarette (pas super pour mes poumons, hein?), de sexe (j'ai entendu dire que des filles ont baisés avec leur homme dans le centre lors de visites...j'étais encore bien vierge avec l'intention ferme de le demeurer à l'époque! j'étais outré)...Quand t comme moi et que tu te trouves là, tu es dépaysé et tu ne comprends pas ce que tu y fait. Et quand tu sais que tu as de la difficulté à contrôler tes crises, que tu veux être aidé et que quand tu perds le contrôle, on te mets en isolement, c'est encore plus dépaysants...Je ne comprennais rien pas plus d'ailleurs que je comprends aujourd'hui. On ne me donnais pas des outils pour pas piquer des crises, on me disait, ça se fait pas et tu le sais. Si t'en pique, c l'isolement. Pourquoi t'en pique? Bein, c pas une raison, il y a d'autre solutions...J'ai jamais vu une seule éduc me dire quoi faire avec cette colère et surtout cette peur qui montait en moi quand je piquais une crise... Je ne sais pas ce que le centre d'accueil ou le foyer de groupe a à offrir, mais je n'ai toujours pas compris ce que le centre croyait m'offrir. Honnêtement, j'en retire beaucoup plus une leçon d'humilité (crime, je l'ai pas eu facile c sûr mais mosus qu'il y en a qui ont encore moins eu!) et un raffermissement de mes convictions par rapport à la drogue, l'alcool, la cigarette, le sexe. 4 mois après ma sortie, ma mère m'a jeté dehors suite à une crise. Je suis tombé en appart. J'avais encore le même caractère qu'avant le centre. Dis-moi, vu que tu en sais plus que moi: c koi le centre a vraiment à offrir? avez-vous vraiment des moyens autre que dissuasif? Hormi l'enfermement, c koi vraiment le foyer de groupe a de moins que les centres? Je ne devais pas être si pire puisque la chef d'unité elle-même m'a dit à ma sortie que ma place aurait du être le foyer de groupe... Je ne peux pas juger d'ou j'aurais été mieux, mais cette déclaration m'a faite très mal puisque j'avais enduré 1 an de cette place étrange avec des jeunes étranges qui, franchement, me faisait peur. Je veux comprendre comment fonctionne les centres, mais à la façon que vous me parlez, tout semble relatif. Tout semble entre les mains (sauf les cas de juge) des éducs et TS qui doivent juger. Avez-vous seulement des critères objectifs? Ou c'est simplement du, il me semble que...etc? Éventuellement, je vais étudier le fonctionnement de la DPJ et je veux questionner les gens qui travaillent encore ayant déjà travaillés sur mon dossier. Il est possible que ma place était en centre semi-fermé...Mais j'étais SI différente et je ne crois pas que la chef d'unité m,aurait dit cela à moins que c'était vrai. Le fait que la DPJ a nié ma violence subit aussi est une lacune et je veux voir ce qu'il y a de prévu dans l'organisme. Parce qu'il y a encore des enfants qui souffrent et aucun ne mérite de ne pas être cru et d'être renvoyé à leur bourreau. Parce que, si la situation ne pourrait pas se répéter, je vivrais ma vie bien tranquillement car je la mérite cette vie. Mais il y a eu des lacunes, humaines ou organisationnelles, et des mesures doivent être prises pour éviter leur répétition. Certains critères objectifs (toujours communiquer avec les autres DPJ quand le client en fait mention par exemple) pourraient éviter certaines erreurs humaines... Je promets d'étudier les distinctions pour, quand je vais faire mon ''move'', pouvoir vraiment poser les questions pertinentes... |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
Pour moi une ado qui fait des grosses crises 2 fois par semaine c majeur comme probleme! Peu importe son fonctionnement dans dautre sphere. C'est pas normal qu'elle réagisse de la sorte et elle a nécessairement besoin d'encardrement, ce qu'un foyer de groupe ou ne famille d'acceuil ne peut pas offrir!!Peu importe les raisons de la crises, mais toi meme tu dis que c impressionnant, donc tu devais avoir besoin de cet encadrement. De plus, les autres filles ne sont pas des criminels pcq elles ont commis un délits. Ca peu etre un erreur de parcours, et surtout elle peuvent très bien fonctionner et ne pas faire de crises à toutes les semaines. On ne considère pas un jeune comme un criminel pcq il a commis un délit. Surtout s'il était déja suivi sous la Loi de protection de la jeunesse!
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minounicInscrit le : |
Il est possible que je généralise..mais quand le viaduc de la concorde s'est écroulé, n'êtes-vous pas d'accord qu'on s'est retrouvé beaucoup moins à l'aise sous ou sur un viaduc? Pourtant, il y en a un qui s'est écroulé...
La faiblesse de la structure affaibli la réputation du reste, c'est impossible de ne pas le faire. Oui, l'erreur est humaine. MAIS! Je ne cherche pas à généraliser du tout..Toutefois, puisque ça m'est arrivé, c'est impossible que je sois la seule ''erreur''. Et, pour moi, même si 10 000 jeunes bénéficient du système pour chacun qui font l'objet d'incompétence/d'erreur, etc. c'est déjà trop. Au contraire, je ne dis pas que chaque jeune, chaque éduc est pas à sa place...Je dis qu'il y en a qui le sont pas...Que la structure a des failles qu'il faut combler. J'ai bien l'intention de m'adresser aux 2 DPJs. Parce que ça fait peur de croire qu'un parent peut s'en sortir en déménageant. La dernière fois que mon dossier a été actif et que j'ai refusé, en pleine conscience, une aide qui se matérialisait en une famille d'accueil sur une écurie (mon rêve!) et pour lequel je n'ai aucun regret puisque j'étais rendu bien, c'est à l'hiver 2000. Mon dossier doit être archivé à quelque part et je vais l'étudier et en discuter avec les autorités pour voir ce qui a bien été et mal été. Afin de pouvoir m'assurer que la DPJ apprenne de ses erreurs. Finalement, une dernière chose: j'ai jamais dit que mes crises n'étaient pas problématiques..Mais je peux garantir qu'hormi le 30 min par sem ou j'étais en crise, j'étais une enfant très .''parlable'' et pas révolté. J'en voulais pas au monde et je voulais toujours en savoir plus. Je trouve anormale qu'une enfant comme ça se soit retrouvé parmi des criminelles (parce que je sais que plusieurs filles avaient des casiers). C'est des contextes trop différents selon moi. Mais, oui, en crise, j'étais vraiment pas facile et je ne voudrais pas devoir affronter une telle crise chez mes enfants. Je n'agressais pas physiquement mais j'étais impressionnante. Je ne savais pas comment maîtriser cette force qui s'en prenait à moi et j'ai du travailler très, tres fort, appuyé par l'homme qui est devenu mon mari pour gagner une certaine maîtrise. je ne conteste pas que j'avais besoin d'aide. Je doute cependant qu'un bazooka soit nécessaire pour tuer un mini lézard... |
touchéInscrit le : |
Personne ne pense que tu mens. Par contre, tu te justifies beaucoup sans que personne ne te demande de précisions... Je pense que tu devrais aller poser tes questions au bon endroit : CJ montérégie et montréal. Ils ont peut-être encore ton dossier, mais personne ici peut te dire pourquoi un n'a pas écouté l'autre! C'est du cas par cas. Dans les dernières années, quelques cas sont ressortis de la dpj, des cas où il y avait eu des fautes professionnelles commises, où le jeune s'est retrouvé victime... Bien sûr, ces cas devraient être évités! Bien sûr, personne ne souhaite que ce genre d'erreur soit commise. Bien sûr, il y a des intervenants moins professionnels que d'autres, comme il y a des comptables moins professionnels que d'autres. Bien sûr, il y en a qui salissent la réputation de la profession!!! Mais c'est teeeeeeeeeeeeeellement une minorité que faudrait que tu choisisses sur qui tu bûches. Tu fais de ton cas une généralité. Tu résumes très bien ma pensée! |
KiksInscrit le : |
minounic a écrit kiks: Et, désolé kiks, j'étais absolument contre la drogue, l'alcool, le sexe, la cigarette et j'étais totalement nerd, obsédé par les livres et l'école et le sport inter-école, mon problème étant uniquement que je pétais ma coche quand je me sentais piégé ou limité, ce qui arrivait 2 fois par semaine en moyenne. Je pétais alors des crises (sans agression physique) et claquais des portes. Ouan ben tu as pas besoin de prendre de la drogue, être une prostitué ou foxer l'école pour avoir des troubles du comportement... Et encore une fois, je seconde la majorité ... Il nous manque bien des détails au dossier pour en arriver à une conclusion. D'une manière ou d'une autre, faut surtout pas oublier que l'erreur est humaine pis que y'a rien de parfait malheureusement. |
MarieCharloInscrit le : |
minounic a écrit Pour la millionième fois, ce n'est pas contre les intervenants que j'en ai mais la structure... Heu... je te rappelle ton titre : avez-vous foi en nos profs, nos éducs et la dpj. Tu dis depuis quelques posts que tu ne chiales pas contre les éducs... mais tout est là, dans ton titre... tu n'as pas chialé uniquement contre la structure, contre le système... tu as fait plus que cela... Personne ne pense que tu mens. Par contre, tu te justifies beaucoup sans que personne ne te demande de précisions... Je pense que tu devrais aller poser tes questions au bon endroit : CJ montérégie et montréal. Ils ont peut-être encore ton dossier, mais personne ici peut te dire pourquoi un n'a pas écouté l'autre! C'est du cas par cas. Dans les dernières années, quelques cas sont ressortis de la dpj, des cas où il y avait eu des fautes professionnelles commises, où le jeune s'est retrouvé victime... Bien sûr, ces cas devraient être évités! Bien sûr, personne ne souhaite que ce genre d'erreur soit commise. Bien sûr, il y a des intervenants moins professionnels que d'autres, comme il y a des comptables moins professionnels que d'autres. Bien sûr, il y en a qui salissent la réputation de la profession!!! Mais c'est teeeeeeeeeeeeeellement une minorité que faudrait que tu choisisses sur qui tu bûches. Tu fais de ton cas une généralité. |
minounicInscrit le : |
oui mais moi, j'avais une place en foyer de groupe offerte et dispo au moment ou j'en ai eu besoin..
et, ce que je comprends pas de la dpj, c comment elle peut retenir un signalement puis changer d'idée..pourquoi les différentes divisions de la dpj ne communiquent-elle pas entre elles? |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
personne n'a insinuer que tu mentais. Tous ce que je te dis cest quon ne peut répondre à tes questions car nous ne savons pas ce qui a été pris en compte pour ton dossier! Parmi les 10 000 signalement dans une année ton cas dois être relativement unique et ca se peut que la dpj ce soit trompé. Peu importe les blessure que tu as vécu, tu aurais eu un placement si ta mère ne voulait pas te reprendre! Les CJ ne puevent pas obliger tes parents à BIEN s'occuper de toi et si ta mère ne voulait pas te reprendre il devait avoir un placement. Il N'existe malheureusement pas bcp de famille d'acceuil pour les adolescent qui ont des troubles de comportement...CA peu importe le système ça ne changera pas.
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minounicInscrit le : |
Et qu'importe la situation, les faits sur lesquels ils se sont basés: comment la DPJ s'est fourvoyé autant alors que son rôle était sensé être ma protection?
J'ai l'Impression que vous croyez que je mens. J'ai bien d'autres choses à faire de plus intéressantes que de tenter de mettre à jour ces problèmes. Mais je ne peux, en toute âme et conscience, fermer les yeux a cette verité.. |
minounicInscrit le : |
Je sais pas comment ça a fonctionné...quand t là à te faire littéralement mesurer, peser et juger, tu comprends vraiment rien. Mon père a juré qui c'était faux. C'est un vendeur et un beau parleur. Ma mère a rien dit. Moi je disais que j'ai été battu..
Je m'attends à ce qu'on réponde à ma première question comment ça se fait que les divisions de la DPJ ne communiquent pas entre elles? Comment la DPJ Montérégie peut avoir craint pour ma vie suite à des plaintes que mes parents ont avoués suite à des marques sur mon corps et DPJ montréal a accepté la clause que ça avait jamais arrivé..C'est ça que je comprends pas...Pourquoi la communication a arrêté? Pourquoi le jugement a changé? Pourquoi je suis devenu la coupable? C'est pas de la colère ici que j'ai mais bien de la peur...Ça veut dire quoi? que si des parents déménagent et réussise à bien jouer leur jeux, ils peuvent s'en sortir? Combien de jeunes vivent actuellement cette situation? je sais pas quoi je veux qu'on me réponde. Parce que je comprends pas. Et je vois les conséquences que ça pourrait avoir sur d'autres encore dans la merde... J'ai pas de réponse malheureusement, juste une vision à offrir que les gens ne voient pas ou n'ont pas vu. Parce que c'est pas normal ce genre de situation. Pour personne. Mais je veux des réponses et je vais essayer de les avoirs...Je vais demander à le voir mon dossier pour voir ce qui a cloché.. Je sais que j,ai été battu. J'en ai eu les marques et j'ai eu la peur. J'ai vu un homme de 5pieds10 se défouler à coups de straps de ceinture sur sa fille et parfois avec du bois pour des raisons aussi minimes que je me brossais les cheveux à la table en dehors des repas et je n'ai pas voulu me déplacer quand mon frère est arrivé avec un snack. J'étais, bien sûr, dans le tort et je défiais, mais rien pour justifier de me faire menacer à coups de 2 par 4 et me faire écraser contre un mur et une porte par cet homme suivi de coups de straps de ceinture et me faire mettre dehors en hiver en chandail et en petite culottes alors qu'il pleuvait dehors...Alors, comment la DPJ (cette situation a engendré la découverte après 8 ans que j'étais battu..je suis arrivé à l'école le lendemain couverte de bleues et une amie a dénoncé...g vu ma TS Aline Fortin qui me suivait et que j'adorais et elle a fait la plainte) qui a reconnu ces épisodes a ensuite pu le nier? Un enfant battu peut donc se faire dire que oui il est battu pour ensuite se faire dire, si ses parents sont assez habiles, qu'il en est rien? Alors, question plus grave: c'est quoi être battu et comment un enfant réussi à se faire protéger par la protection de la jeunesse? c des lacunes comme ça qui m'effraie. Je répète: les intervenants n'ont jamais voulus m'ignorer, j'en suis sûr. Mais il y a des choses qui ont été mal faites dans ce dossier. Parce qu'il est anormal que j'ai bel et bien vécu cela, qu'on me l'a dévoilé (honnêtement, malgré la violence tres forte, je m'imaginais que c'était normal et que tous les amis se faisaient punir comme ça...) pour ensuite me dire en pleine face que c'est faux..C,est surtout dangereux. |
marielouInscrit le : |
Laurie22 a écrit De plus, tu t'attend à quoi comme réponse à ta première question? ON peut pas juger ce qui a été fait. On a pas tout les éléments du dossier. Ce que la montérégie et ce que mtl ont pris en cause, les évaluation et rapport de psy, les évaluations d'éduc, les témoignange de tes parents...ont peut pas savoir ce qui en était vraiment! AMEN!! |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
De plus, tu t'attend à quoi comme réponse à ta première question? ON peut pas juger ce qui a été fait. On a pas tout les éléments du dossier. Ce que la montérégie et ce que mtl ont pris en cause, les évaluation et rapport de psy, les évaluations d'éduc, les témoignange de tes parents...ont peut pas savoir ce qui en était vraiment!
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Bou-Bou 26Inscrit le : |
Et, en tant que gestionnaire, laisse-moi te dire une chose: si l'équipe qui étudie les problèmes est interne, alors elle ne peut pas être neutre et objective. kesse que c'est supposé vouloir dire? Les ARH qui font les études ne peuvent pas être objectif?? je ne comprend pas du tout ton point de vue |
minounicInscrit le : |
kiks: L'histoire de mon cousin est beaucoup trop compliqué pour être abordé ici....disons que ça implique le canada et les états unis, des placements dans les 2 pays, un hôpital psychiatrique, un père qui a eu des lésions à la moelle épinière, des problèmes de langues, etc...Bien des gens ont essayés de l'aider mais il répétait tellement qu'il voulait mourir qu'on a fini par tout banaliser...Mais, c beaucoup trop compliqué pour même être abordé en comités..
Question d'études: Lorsque je serais à la maison, j'ai bien l'intention de faire des certificats en travail sociale avec la TELUQ (l'université à distance) lorsque mes enfants dormirons....Un cours à la fois, justement pour gagner plus de connaissances théoriques (quoiqu'il existe une méchante différente entre théorie et pratique!). Justement, pour mieux comprendre la logique derrière les interventions..Mais, mettons les questions plus personnelles de côté et allons-y plus logique: 1-est-il normal que DPJ Montérégie a retenue des plaintes de violence envers moi et menacé mes parents d'enlever ma garde alors que DPJ Montréal (après les épisodes des plaintes à Montérégie) on écrit dans mon plan d'agir que je n'avais jamais été battu et meme sont allés jusqu'à recommander que mon père obtienne ma garde? N'est-ce pas là une faille importante et aux conséquences possibles grave? 2-J'ai été placé en semi-fermé contre les recommandations des TS/educ qui recommandaient le foyer de groupe. Ma mère a dit que s'ils feraient cela ou le centre ouvert, elle refusait de me reprendre (et si vous lui parleriez aujourd'hui, elle vous dirait que c'est vrai en passant) et ils ont finis par plier. La chef d'unité m'a dit, mot pour mot, la journée de mon départ: ''ta place était en foyer de groupe, tu n'aurais jamais dû être ici''. Et, désolé kiks, j'étais absolument contre la drogue, l'alcool, le sexe, la cigarette et j'étais totalement nerd, obsédé par les livres et l'école et le sport inter-école, mon problème étant uniquement que je pétais ma coche quand je me sentais piégé ou limité, ce qui arrivait 2 fois par semaine en moyenne. Je pétais alors des crises (sans agression physique) et claquais des portes. C'est mon histoire. Vous trouvez normal que j'ai été avec des délinquantes sévères parce que ma maman ne voulait pas que je sois plus libre? Que j'ai pris la place de qqun qui avait besoin de plus d'aide? Que les éducs recommandaient moins et qu'ils ont pliés? C'est la protection de la jeunesse ou des parents? Ce n'est pas tant ce que j'ai vécu dans les unités (quoique j'ai tout contre les arrêts d'agir et les salles d'isolement) qui me tracasse, ni les relations avec les éducs mais ces failles-là. Donc, vous qui prêchez les vertus des centres, dites-moi ce que vous pensez de ces 2 faits. Particulièrement le premier.. J'en veux honnêtement plus à PHD (école de St-Hyacinthe) qu'aux centres...Et je vais commencer par là d'ailleurs dans mes interventions. Le centre ne m'a pas aidé et ne m'a pas nuit non plus. Il m'a rendu claustrophobe (disons que je pouvais aller dans des cavernes avant et plus là) mais c'est un mal que je peux vivre avec..C'est le reste qui m'effraie..Comment une DPJ a non seulement reconnu mais craint pour mon intégrité physique engendré par la violence paternelle alors qu'une autre a nié que ça avait eu lieu..Parce que moi, je me rappelle avoir signé ce document malgré mes protestations. Parce que moi, je me rappelle la ceinture, les bâtons, ma mère qui crie à mon père d'arrêter sinon il va finir par me tuer, etc..Je peux garantir que j'ai été battu. Si la DPJ se contredit sur des sujets si grave, c'est normal? Pour la millionième fois, ce n'est pas contre les intervenants que j'en ai mais la structure... Et je refuse de continuer à me défendre d'alors: je voulais changer et j'étais ouverte...J'allais d'ailleurs chercher moi-même un psychologue à chaque changement d'école. Je l'ai fait aussi à l'âge de l'université. Quand j'ai arrêté d'en voir, c'est quand elle m'a dit que j'étais prête à continuer sans elle car elle quittait le département ou j'étais et il fallait qu'elle décide de transférer ou fermer ses dossiers...le mien a été clos. Je suis tanné d'essayer d'expliquer mes motivations car mes intentions positives étaient là. Et aujourd'hui, je veux savoir comment améliorer le système. Et, en tant que gestionnaire, laisse-moi te dire une chose: si l'équipe qui étudie les problèmes est interne, alors elle ne peut pas être neutre et objective. |
KiksInscrit le : |
minounic a écrit Les seules histoires que j'ai, c la mienne et celle d'un de mes cousins (qu'il repose en paix d'ailleurs) qui s'est suicidé à 16 ans Je suis très surprise de savoir qu'un jeune s'est suicidé et que tout le monde autour n'a rien fait. Désolé, c'est de ton cousin dont je parles mais je ne vois pas comment un jeune s'est suicidé sans que personne n'ai essayer d'intervenir AVANT... Voyons comme si tous les éducs aurait dit "ben oui, tu te pendras" Non... C'est inconcevable... |
KiksInscrit le : |
Minounic,
Je n'ai pas dit que lors des grève on coupais dans les activités des jeunes, j'ai dit qu'en guise de protestation on ne partipait pas à l'activité en question. C'est-à-dire que le jeune joue au basket ou fait son activité manuelle et que nous à la place de faire partie d'une des équipes ou de faire aussi un bricolage on restait "en retrait"... Qu'on se contentait seulement de suppervisé. Pis écoute sincèrement, oui ce qui t'es arrvié c'est pas rose et c'est plutôt plate mais en quelque part tu n'était pas la pour rien non plus. Comme toi, j'étais également en CJ à cause de mes parents... mais aussi dû à mon comportement qui s'en ai suivi. Mon autre soeur la plus jeune à fait un séjour en Foyer de groupe. Elle y est resté un an... Oui à cause de mes parents (sur 5 enfants 4 sont on eu un TS) mais aussi pcqu'elle n'avait aucun respect de l'autorité et qu'elle avait, s'cusez moi, un caractère du cul qui faisait qu'on qualifiait qu'elle avait des troubles du comportement. Tout n'est pas seulement la faute des autres, regarde un peu ton nombril. Tu disais avoir des excès de colère et un caractère plutôt "rough"... C'est un trouble du comportement... Surtout quand on pète des coches... Y'a aussi le fait que oui c'est pas toujours rose la vie en CJ mais aurais-tu préféré continuer à vivre ce que tu vivais chez toi? Peu importe ou que l'on puisse vivre, il y aura toujours des hauts et des bas. Quand on vit avec une dizaine d'autres jeunes... La vie peut pas être rose. Elle est même parfois plus difficile. Pis y'a pas un éduc que je puisse connaîte qui laisserait "tombé" un jeune comme tu dis... Y'a une raison pour tout! Moi, j'ai jamais vu ça. Si le jeune repousse toujours les interventions et ne veut pas coopérer c'est sur qu'on branlera pas dans le manche et qu'on va essayer de trouver d'autre alternatives. Sa veut juste dire que l'endroit ou il est ne lui convient pas. Il faut commencer par s'aider soi même et ne pas toujours compter sur les autres pour faire la job... |
Bou-Bou 26Inscrit le : |
En passant Minounic , je ne sais pas si tu sais mais il doit bien avoir des centaines d'ARH et d'intervenant qui travaille au centre jeunesse à monter des programes pour aider les jeunes et améliorer le système que tu méprise. Par contre, ca prend des ÉTUDES qui prenne du temps à faire et à analyser pour vraiment savoir les besoins des jeunes. Parce que ta petite histoire personnell est très différente de bien d'autres jeunes. Chaque enfant à sa propre histoire. donc pour cerner les besoins RÉELS des jeunes en CJ ca prend du temps pour faire les études et pour les mettre ensuite en application. Les gens qui font ça sont très bien formée et savent de quoi il parle.
Tout les gens sur la terre ont vécu des souffrance, chacun à des dégrés différent.Plusieurs éducs ont vécu des drames dans leur vie et il peuvent transposer la souffrance qu'ils ont vécu à ceux de leurs jeunes. Je ne te décrirai certainement pas mon histoire de vie mais j'Ai personnlement aussi vécu bien des drames et des évenements traumatisant dans ma vie, ce qui me permet de mieux comprendre la souffrance que mes jeunes vivent, je suis capable de tranposer. On a pas beosin d'avoir vécu toutes les souffrances de la terre pour les comprendre et vivre de l'empathie. voilà, et en passant si tu veux te plaindre appelle le comité des usagers du CJ de montréal! |
minounicInscrit le : |
marielou: je suis consciente du quotidien des éducs...je suis quand même capable de voir outre ce que j'ai vécu. Non, ce n'est pas beau à voir ni à vivre. Je suis même certaine q'il arrive que tu amènes (dans ta tête) un problème avec un jeune à la maison et te creuse les méninges parfois dans ton temps pour trouver des solutions..
Kiks mentionnaient par contre plus haut que la grève (s'cusez si g mal compris!) pour son CJ était de couper dans les activités des jeunes..je parlais donc selon cette hypothèse. Je répète, je ne travaillerais pas en CJ. Pour plus de raisons que tu peux t'imaginer. Mais, c'est justement le manque de moyens qui devrait être écrié. Que veux-tu que le gouvernement (ton employeur je crois?) améliore dans le centre jeunesse? Les jeunes qui menacent et lancent (soyons franc, la majorité en CJ sont pas des enfants de choeur...), que veux-tu avoir de plus? C'est là où je veux en venir. Je suis persuadé que les CJ et la PHD (école St-Hyacinthe) m'ont pas abandonné en se disant, c l'fun! on est tanné! fini le problème! MAIS! Ils sont arrivés à un point sans savoir quoi faire, alors ils m'ont tassés. Pas un être humain qui choisi ces domaines le feraient en toute volonté. C'Est la déillusion, les mensonges des jeunes, la violence et la fatigue professionnelle qui font que ça arrive. Alors, c quoi que vous avez besoin de plus? Vous êtes ceux qui voient cette douleur. Au quotidien. Si on commence par le début? On cerne les problèmes. On engendre des groupes de discussions. Personnellement, je réunirais des intervenants en CJ, les hauts placés de la DPJ qui ne voient pas le quotidien et des ex-''détenues'' qui s'en sont sorties (des réussite de la DPJ et des cas comme moi qui ont du bûcher seul) (dsl, pas sûr comment les appeler) ensemble. On a donc trois visions: administrative, intervenante et intervenu (les jeunes finalement). La médaille ici a 3 côtés. Et oui, perso, je serais la première à prendre les armes pour votre cause et pour les moyens d'aider les jeunes. Les jeunes comme moi (rendus adultes!) aideraient à augmenter votre crédibilité et votre pressant besoin... J'avoue que, quand je vois des gens faire la grève, intervenants en DPJ, gens d'Olymel ou autres, il n'attire pas ma compassion mais bien une frustration. Je n'ai pas envie de leur voir concéder ce qu'ils demandent parce que je n'aime pas leurs moyens. Et je ne suis pas la seule d'ailleurs. |
marielouInscrit le : |
Minounic: J'aimerais préciser: Lorsque ce fût le moment de faire la grève, je n'étais pas d'accord... Pour la simple et bonne raison que quand je m'étais faite engager, j'étais consciente de mon salaire et des conditions de travail que j'avais et que je ne voulais pas revendiquer tout cela... J'ai tout de même fait la grève, par solidarité...
Laisse-moi te dire c'est quoi une grève d'éducateurs syndiqués... On allait, à tour de rôle, brandir des pancartes dehors pour une durée d'environ 30 à 60 minutes... Pendant ce temps, notre chef d'unité fesait du plancher avec l'autre éduc pour ne pas que cette dernière reste seule (pas admissible selon les lois!). Les jeunes n'étaient en rien pénalisés et nous, ce qu'on voulait, c'était seulement se faire voir par le public... PERSONNE N'A ÉTÉ PRIS EN OTAGES!!!!!! Les activités continuaient et les jeunes avaient toujours à manger!!!!!!!!!!!!!! T'en fait pas! Autre chose... J'aime ma job! Même si elle est parfois exigente, elle est bourrée de défis! J'aimerais seulement que tu comprennent c'est quoi une journée d'éduc... On fait des chiffres de 7,75 hrs en moyenne et ce, sans pause et sans heure de diner pou relaxer... On est constament avec les jeunes (les pauses, on les fait avec eux et on mange avec eux!)!!!!!!! Quand ça va mal, on peut de replier dans le bureau des éducs pour souffler un peu, mais notre collègue compte sur nous sur le plancher alors on s'éternise pas trop dans le bureau... On travaille le soir, les fins de semaine, à Noel, au Jour de l'an et toutes les autres fêtes... C'est pas fermé durant la fête du travail!!!!!!!!! On est toujours ouvert! Étant en évaluation, on a beaucoup de jeunes qui nous arrivent en crise... Mon quotidien? Des menaces de voie de fait, des menaces de mort, de l'intimidation (y'a des ados de 14 ans qui sont grands et gros en titi!)... On se fait lancer des trucs (pour ma part: micro-ondes, verre de jus dans la figure, livres d'école), on se fait claquer des portes en pleine figure (je dirais au moins 4-5 fois par quart de travail) et sans compter les insultes à répétition (grosse pute, saloppe, vache, et j'en passe!!!!!!!!!!) C'est tu pas des belles conditions ça??? Tu travaillerais-tu toi, là-dedans??????? Malgré tout cet aspect négatif, moi, ce qui me raccroche à ce boulot, c'est lorsqu'un jeune s'ouvre à moi et me fait assez confiance pour, par exemple, me conter en pleurant, assis sur le bord de son lit que sa blonde est enceinte... Quand un jeune me rappelle pour me donner des nouvelles alors qu'il a quitté le CJ depuis belle, ça me confirme que j'ai fait le bon choix d'être éduc... |
minounicInscrit le : |
van26: Premièrement, je n'ai jamais su développer la diplomatie. Mon mari lui-même me le dit. Je n'ai jamais su dire en des mots doux une douloureuse vérité. Et il m'arrive parfois même de vouloir faire un compliment à qqun et que ce soit compris comme une insulte...alors...t'as raison pour ça, définitivement. Mais j'y travaille et je tente d'utiliser d'autres mots..mais la diplomatie est tout un art!
De plus, van26 : j'ai déjà dit qu'ado, j'étais discrète et je me tenais éloigné des gens. Je tentais de me faire oublier. J'étais une enfant que les éducs et TS ont laissés mes parents me mettre en CJ semi-fermé (de leur propre aveùx à ma sortie) et j'étais entouré de délinquantes pas mal hard core par rapport à moi...Disons que je ne me mêlais pas vraiment à elles et que je me gardais éloignés. Je ne connais pas leur histoire, suffisait de savoir qu'un juge les avaient placés avec moi pour des crimes comme voie de faits, etc et je me tenais loin. Je sais qu'elles étaient presque toute drogués aussi. Les seules histoires que j'ai, c la mienne et celle d'un de mes cousins (qu'il repose en paix d'ailleurs) qui s'est suicidé à 16 ans...Et la DPJ ne me fournira certainement pas les dossiers d'autres jeunes juste pour que je me documente...Mais, je me dis que si ça m'est arrivé, ce n'est pas un cas unique. Et un seul autre cas est de trop. |