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Avez-vous foi en nos profs, nos éducateurs ou la DPJ?

Auteur Message

marielou

Inscrit le :
04 juin 2007

Posté le: 29 septembre 2008 08:49:03 EDT  
Kiks a écrit

L'éduc que je détestais le plus est maintenant mon chef de service t'imagine.


Oh my god!!!! J'ose à peine imaginer comme ça doit se passer à l'intérieur de toi parfois....

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 29 septembre 2008 07:59:02 EDT  
Kiks : J'adore ton attitude. Tu as su tirer profit de ces difficultés qui se sont imposées à toi. Tu as même su trouver une place qui te permet de travailler sur ton p'tit bout de planète, de faire ce que tu peux dans notre grand univers pour faire la différence dans la vie de quelqu'un. Tu racontes ton histoires sans t'appitoyer, aucunement. Et tu as dans ton bagage une clé que peu ont : la capacité de prendre ce qui t'arrive de laid pour en faire quelque chose de beau. Bravo!

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Kiks

Inscrit le :
05 mars 2008

Posté le: 28 septembre 2008 22:39:47 EDT  
Minounic,

J'ai aussi eu une adolescence à chier. Mon père était alcoolique et l'est encore à ce jour d'ailleurs. Ma mère est bipolaire depuis que je suis toute petite. Mon grand frère sort tout juste de prison pour complot de meurtre et ma petite soeur est parti à Calgary à cause de problèmes avec les gangs de rue. Mes parents ont divorcé quand j'avais 11 ans et ma mère a fait de la maison un bordel lorsque c'est arrivé. J'ai apprit à me débrouiller par mes propres moyens très jeune et j'ai du faire un tas d'expériences pour en arriver à une vie décente. J'ai fait un long séjour de 4 ans en famille d'acceuil, foyer de groupe, centre jeunesse, de nombreux arrêts d'agir et les appartements suppervisés. J'ai connu également le Centre Jean Lapointe, le Portage et Dollard-Cormier et ce à maintes reprises. Cannabis, mescaline, speed, cocaïne et héroïne à 1 reprise.

Je suis maintenant Intervenante en centre jeunesse à Montréal et je travaille dans l'unité ou j'ai séjourner lorsque j'était ado. J'ai décidé de faire ce métier pour prouver à des jeunes que malgré le fait que les centres et la DPJ soient déplaisants et chiants ainsi que mal organisé, ont avait toujours la chance de s'en sortir si on y mettais un peu de sien.

J'ai connu des intervenants effrontés, chercheurs de bébittes inutiles, qui travaillaient pour le cash seulement ou totalement mauvais et incompréhensifs. L'éduc que je détestais le plus est maintenant mon chef de service t'imagine.

Mais malgré tout, certains intervenants font vraiment la différence. Ils font un travail exeptionnel
avec les ressources disponibles . C'est sur que y'en a d'autres... On en parlera pas hein.

J'adore mon travail, mes filles de suivi m'aimaient bien et toutes ensemble on arrivait à de bons résultats à force d'y travailler.

Laisse moi te dire que mon expérience en centre à été nulle plus souvent qu'autre chose. On m'a enfermé ben souvent dans ces petites salle sans fenêtre pour "décrire comme dans un film"... Au diable le criss de film que je me disait. J'avais un $@%$@ de caractère aussi. Combien de fois les gardes de sécu ont été appelé pour m'emener au Boréal... Mais j'ai eu une éductrices en or et... C'est ce que je m'éforce d'être à mon tour pour changer les choses à ma manière... juste un peu Wink

Aujourd'hui, je vais super bien. Je nage dans le bonheur. Mes problèmes sont derrière moi dans mon sac à dos et font la personne que je suis à ce jour. Je dois dire que je suis pas mal fière de cette même personne Smile

C'est pas toujours les personnes qui font la job le problème... Des fois c'est plus haut que ça... T'sais à l'endroit ou sa coule sur le dos des gens qui mangent leur steak en famille pendant que toi ben tu bouffais tes patates frites en cube avec des poivrons pour "que sa fasse beau"... J'ai décidé, puisque j'étais incapable de changer les choses plus haut, de travailler à tous les jours en bas.

Voîlà...

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 28 septembre 2008 20:39:00 EDT  
J'ai ben l'impression de me répéter : dresse donc une liste des points à améliorer (sans parler de ton expérience... des points neutres, objectifs, généraux) et propose des solutions.

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 28 septembre 2008 20:35:53 EDT  
Oui mais quand on a vécu les choses, on est mieux placé pour en discuter que ceux qui les connaissent juste dans la littérature. Tout simplement. Et ceux qui veulent pas écouter, je trouve ça désolant parce qu'un jour, vous pourriez tous avoir besoin de ces ressources qui ont des failles qui ne veulent pas s'améliorer..Mon dieu! Ma vie n'est pas raconté du tout....C'est une parcelle tellement minuscule de ma vie! Si seulement tu saurais....Mais c'est la partie qui doit être dénoncé...C pas de ma vie que je veux parler mais des failles du système...et les gens ramène ça à ma vie..Mais je suis un seul caillou dans la mare...combien d'autres souffrent de ces failles? Il faut aider ces gens! Mais, apparemment, parler des failles, c un probleme. Denoncer une situation, dérange.

C'est au-delà d'être blessé que je suis: je veux aider à améliorer les structures en place et, pour la premiere fois, j'en parle à des gens qui devraient au moins être concernés parce qu'on est parents. Les réactions que j'obtiens me désempare parce que j'ai compris que, même si j'ai gagné ma vie et mon bonheur, je n'ai toujours pas droit de me faire regarder comme une femme qui veut intervenir mais on me regarde comme un ex-delinquante. Pire encore, on me dit que les problemes étaient moi et non le systeme! Je comprends donc qu'il n'y aura pas seulement les changements à apporter mais aussi le travail de convaincre le système qu'il n'est pas infaillible...Décourageant.

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 28 septembre 2008 17:42:23 EDT  
Laughing

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marielou

Inscrit le :
04 juin 2007

Posté le: 28 septembre 2008 13:45:33 EDT  
MarieCharlo & Loméso : AMEN!! Laughing

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 28 septembre 2008 13:09:37 EDT  
Je n'ai jamais rejeté du revers de la main les éducs...J'ai simplement soulevé les cas ou il y a eu erreur...

Ce n'est pas une question d'en vouloir au système, mais d'avoir réalisé qu'il y a des failles hyper importantes dans le système qui devrait être revu et corrigé.

Ce n'est pas un juge qui m'a mis en centre jeunesse. Je n'ai jamais été devant un juge de ma vie. J'avais 12 et 13 ans à l'époque et c'est le TS, les éducs et mes parents qui ont décidés.

Moi, le débat, c de savoir si on fait confiance aux intervenants. Je n'ai jamais dit qu'il fallait avoir confiance en tous les intervenants ni de ne pas avoir confiance en tous les intervenants. Chacun est particulier et chacun est différent.

Les écoles alternatives ne sont pas nécessairement partout en région et je ne vais pas aller vivre en ville avec mes enfants pour cela. L'éducation à la maison me semble plus facile et adapté.

Je vois que meme des educs ont tendance à généraliser..Je n'allais quand même pas faire l'Ode aux éducs ici qui étaient bons quand je voulais montrer les failles du système...S'il faudrait que je parle du système comme je dois parler à mon mari en disons des ''je'' plutôt que des ''tu'' tout comme à mon fils...il y aurait un problème.

Je crois que le média qu'est internet me nuit beaucoup ici...Vous avez interprété beaucoup de rancunes alors que j'en ai très peu...Disons que j'ai plus peur de ce qui reste derrière moi. Peur pour les jeunes en difficulté qui n'auront pas mes chances et que le système aura, sans dire les mots exacts mais quand même, qualifiés de ''causes perdues''...Car, si ce n'est pas comme ça que le système les verrait, comment ferait-il pour les abandonner?

Enfin, je sais très bien que, concrètement, les éducs n'ont pas de pouvoir. Mais, ils ont le pouvoir de croire et d'écouter le jeune. Ils ont le pouvoir de dénoncer les failles du système (et je dirais même le devoir de le faire)...Les intervenants de l'intérieur peuvent améliorer encore plus le système que les jeunes y ayant passé parce que nous, selon le système, allons toujours être des délinquants menteurs, même rendu adulte. Les parents seront traités d'incompétents. Alors qui, selon vous, sont les mieux placés pour dénoncer? Le pouvoir de faire cela est un grand pouvoir et je l'envie. Parce qu'améliorer la vie de jeunes en difficultés, ce n'est pas seulement votre travail mais votre choix.

Oui, j'en veux plus au systeme qu'à mes parents. Mes parents sont 2 individus faillibles, comme nous le sommes tous. Le système est un regroupement d'invidivus faillibles, mais l'union devrait les rendre plus fort selon moi...Alors, oui, c'est la faillite des parents mais aussi du système qui ne veut pas s'améliorer...

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 27 septembre 2008 18:28:08 EDT  
Loméso : Que dire de plus!!! Tes mots sont justes.

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 27 septembre 2008 14:21:01 EDT  
Bon... premièrement, sache que les éducs, même s'ils vivent au quotidien avec toi en CJ, n'ont aucun pouvoir (sauf celui de donner leur avis) sur la décision qu'un JUGE du tribunal de la jeunesse prend quant au placement d'un jeune. Donc : si tu n'as pas été crue quand tu disais avoir été battue, faute de preuves, c'est du juge dont tu devrais te plaindre, et non des CJ.

Tes parents ne t'aimaient pas, c'est ce que tu croyais à l'époque (j'ai aussi pensé cela de mes parents, et ils ne me battaient pas...)... Le problème, à la base, vient de là : tu n'as pas pu avoir confiance en tes parents, alors en qui pouvais-tu avoir confiance?? C'est normal que tu sois devenue comme une petite bête apeurée. Ça, je le comprends. Par contre, inévitablement, les gens réagissent à ces comportements de petite bête apeurée. Ils peuvent essayer de t'aider, mais aucun éduc ne te donnera jamais assez d'amour pour compenser celui que tu n'as pas reçu de tes parents. Dans n'importe quel système, c'est impossible. C'est pour cette raison que je crois que les familles d'accueil sont souvent mieux placées qu'un centre pour aider... encore faut-il que le jeune puisse rester dans cette famille sans les brûler.

Le système ne s'est pas adapté à toi, non. Il s'adapte autant qu'il peut, mais il a des limites, le système. Mais j'étais aussi surdouée à l'école. Et j'ai fait chier beaucoup de profs parce que malgré que je ne foutais rien dans les cours, j'avais des 97% de moyenne générale. J'étais toutefois tout ce qu'il y a de plus responsable de mes actes : je faisais chier les profs parce que c'était emmerdant pour moi, l'école, trop facile, et je savais que je ne faisais pas la bonne chose. Le système n'avait pas à s'adapter! JE devais m'adapter, le système faisait bien ce qu'il pouvait! Je n'ai jamais pensé crier contre le système parce que j'étais douée et que je n'allais pas à mon rythme! Je trouve ton attitude un peu égocentrique... tout aurait dû tourner autour de ta personne? (C'est d'ailleurs la chose qui m'exaspère un peu, quand je te lis... j'ai l'impression non pas que tu mens, comme tu sembles penser, mais plutôt que tu exiges un peu trop des autres. Que tu exiges un peu trop que tout autour s'adapte à toi...)

Je comprends tout à fait ton besoin de te faire dire par quelqu'un qu'il était fier de toi. C'est tout à fait normal, ce besoin. Je l'ai eu, aussi, ce besoin, puisque j'avais toujours de bonnes notes et c'était rendu... normal. Donc on ne me félicitait plus. Mon frère plus jeune, qui n'aimait pas l'école, malgré l'intelligence qu'il avait, ne réussissait pas bien. Mais il se faisait féliciter plus que moi. J'aurais aimé me faire féliciter plus, parce que je voulais que mes parents soient fiers, désir tout à fait sain chez l'enfant. Mais... c'était le rôle de tes parents de te féliciter! D'être fiers! Et non pas celui du système qui tentait, tant bien que mal, de t'intégrer dans une école... C'est un peu normal d'exiger que ce soit pareil pour tous les élèves : imagine si on laissait tout le monde faire ce qu'il veut dans la classe sous prétexte qu'il a déjà compris... c'est normal d'exiger une norme, d'avoir des règles, une façon de faire! Enlève les règles... on perd 99% des jeunes! Et il faudrait le faire pour les gens comme toi, parce que tu es plus douée? Je trouve encore cela égocentrique.

Tes plaintes, tu peux les faire, évidemment. C'est normal de vouloir faire avancer les choses. C'est même un signe d'intelligence. Mais tu ne faisais pas une plainte, au début de ce post... tu rejetais du revers de la main ceux qui avaient voulu t'aider en les traitant de trous de culs... c'est un peu différent mettons. Ton discours s'est nuancé avec tes réponses... mais pour faire une plainte qui sera entendue, tu devrais peser tes mots, n'accuser personne méchament... parler du positif ET du négatif, tout en proposant des SOLUTIONS de rechange. C'est une façon un peu plus politically correct de parler et surtout... de te faire entendre sans fermeture.

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 27 septembre 2008 11:27:42 EDT  
En passant, je voulais aussi dire que je crois que la DPJ a sa raison d'être, qu'il existe de merveilleux intervenants dans les différents milieux (profs, ts, etc..) et que le système a ses forces...Je suis toutefois aussi pour dire qu'une personne comme moi ayant vu les défaillances devrait se faire écouter sans se faire regarder croche ou avec méfiance parce que je peux dire ce qui n'a pas fonctionné, ce qui m'a nuit et je peux donner des indices de ce que je pense aurait pu m'aider ou faciliter un peu mon chemin.

je ne comprends pas pourquoi c nécessairement le jeune qui a tort et non le système.

J'ai eu la chance extraordinaire de rencontrer des gens fabuleux dans ma vie qui ont su me tendre une perche là où j'en avais besoin et qui m'ont, assurément, préservé d'une vie beaucoup plus difficile. Mais j'ai aussi eu la malchance de payer pour certaines failles du système.alors qui a-t-il de mal de simplement écouter les jeunes qui ont gagnés leur vie après tout ce calvaire afin de bonifier ce même système? Si le but est réellement d'aider les jeunes en difficulté, pourquoi ne pas écouter ceux qui s'en sont sorti?

Une entreprise va écouter les plaintes de ses clients afin d'améliorer la qualité de ses prestations alors pourquoi le système actuel ne le ferait pas?

Je ne mets pas en doute la dévotion des gens que j'ai rencontré. Je ne crois pas qu'un seul s'est volontairement dit qu'il n'allait pas me croire et qu'il n'allait pas m'aider. J'ai même parfois lu la détresse pour moi parce qu'ils ne savaient plus quoi faire pour moi et qu'ils voulaient vraiment...Pauvre eux! Si seulement ils auraient compris à quel point je la partageais cette détresse! Et la base de toute mon histoire...

Mais je dis, et je répète, il y a des failles dans notre système, des lacunes. Il FAUT aider les jeunes après moi qui n'auront pas la chance que j'ai eu de rencontrer au bon moment des gens qui vont les aider (et ces gens, c mon mari, ses parents, un psychologue au cégep et une TS de ASJP).

C'est ce que je dis.

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 27 septembre 2008 10:22:29 EDT  
Je ne dis pas qu'il faut toujours croire les ados..mais toujours gardé le doute ouvert...C pas normal quand une personne (ou deux) adulte de l'entourage avoue la vérité mais que le coupable de défends si bien qu'il s'en sort...Ma mère l'a dit à DPJ montreal que j'étais battu, moi aussi mais mon père s'est défendu. DPJ Montérégie avait même retenue des plaintes car j'avais gardé des marques et menacé de me retirer de mes parents! C'est à des exemples comme ça que je veux me faire dire ce qui cloche!!!

Puis, je n'ai pas fini à l'aile psychiatrique mais bien à l'urgence...les psys ont trouvés que c'était trop peu pour m'hospitaliser..surtout que les ambulanciers ont bien vus ma ''crise'' qui consistait à être à genou en pleurant et en refusant tout simplement de quitter le bureau..Je n'ai agressé personne physiquement..Le psychologue croyait que j'étais maniaco-depressive (meme si les psychiatres qu'il m'avait envoyé voir l'avait nié) dans une phase de manie...Ce qui a aussi été démenti par les intervenants de l'hôpital. Oui, je paniquais. Je n'ai pourtant jamais agressé une seule fois un intervenant (prof, directeur, éduc, ts)..

Je c, mon histoire est un peu désordonnée...Pour le mess que j'aurais dit souvent mentir (!) faudrait que je retourne. Oui, enfant (parce que j'aimerais quand même qu'on se rappelle qu'on parle de moi il y a 10 ans, ce qui ne représente mais absolument pas ce que je suis aujourd'hui, merci au psychologue de Collège de Rosemont qui m'a cru et à ma TS de ASJP qui a fini ma thérapie (vous auriez dû voir ma panique quand elle m'a dit que j'étais prête à ne plus avoir besoin de son soutien! Mais, elle croyait en moi et avait bien raison), j'ai accepté que j'ai eu mal. Ce que je n'ai pas accepté, c'est les lacunes du système. Ce que je n'ai pas compris, c'est comment une jeune qui voulait s'en sortir s'est fait abandonné par le système...Parce qu'il y a une génération qui suit..Je trouve qu'il y a une recherche à faire pour les jeunes qui vont me suivre. Pour pas que ça arrive à nouveau..

Petite clarification: je ne claquais pas des portes à l'école, sauf 1 fois. Je me mettais à crier un peu n'importe quoi quand je me sentais acculé au mur, réaction, après recherche personnelle intérieure, qui s'apparente à l'animal qui se sent coincé. De cela, j'en avais parlé aux intervenants. Mais aucun outils qu'on m'a donné a fonctionné. À dire vrai, j'ai encore cette impression parfois. Je me sens encore envahi par cette émotion parfois. Le seul outil que j'ai trouvé ne me permets d'ailleurs pas d'être soulagé du malaise qui m'envahi à ces moments-là. Mais, aujourd'hui, ma logique et tout ce que j'ai à perdre me fait me retenir de toute force. Et je me retiens sans avoir encore trouvé comment me débarasser de ce sentiment qui me fait sentir si mal (compliqué mais..). Oui, un intervenant n'aurait pas pu me donner cette maîtrise. Mais, il aurait quand même pu me donner un doute que je réagissais au-dessus de mes capacités de contrôle à ce moment-là . Mon mari est avec moi depuis mon sec3. Il a vu la jeune fille devenir femme et était à mes côtés dans ces temps-là. Il a vu que ça me dépassait. Il avait juste 16 ans. Il a trouvé un moyen de me calmer en 30 sec. Demandez-moi toujours pas comment parce qu'encore aujourd'hui, quand je me sens dépassé, je vais le voir et il me dit qq choses diverses et je me calme. Il dédramatise à ma place. Même mon fils, sans le savoir, le fait.

Exemple: on est chez mikes. Je répète, je suis hormonale en ce moment et je me sens rétrograder, ce qui me fait peur..P-e pas à quand j'avais 14-15 ans, mais quand même. Je commande un thé glacé, seul breuvage que je prends au resto. On me dit qu'il y en a pas. Je regarde mon fils, peu habitué à me voir contrarié et je ne dis rien. Mais il voit que je c pas quoi faire. Il me regarde et me dit: c pas grave maman! il y a d'autres choses! Et je pouffe de rire. Il a raison. C'est pas la mer à boire. Tout ça, sans que j'ai dit quoi que ce soit.

Parfois, en crise, on a pas nécessairement besoin de répréssion (même si je comprends que votre but premier est de vous défendre) mais parfois juste d'un peu d'aide pour dédramatiser.

Je l'ai dit, des fois, je réagis encore en animal acculé. Rarement. Il y a 3 ans, mon mari a eu une perte totale. La 2e en 2 ans. J'ai vu l'auto (echo 2005 de 11 mois) et j'ai su instantannément que c'était une perte. Un face à face 100 % non responsable, ça aussi je le savais. Je me rends à l'hôpital avec ma mère. Je fais les 100 pas. Mon beau-père avait eu un accident bête 1 an avant et perdu un morceau de cerveau..Mon mari allait-il être chanceux cette fois aussi? Je faisais les 100 pas à l'urgence et je bitchais l'autre conductrice en lui souhaitant, à vive voix, les pires malheurs. Elle a mis la vie de mon mari en danger. Pire. Il était à 2 minutes de la garderie pour aller chercher mon fils. 15 minutes plus tard et mon enfant de 18 mois y étais aussi. Ma mère me dit de me calmer, je refuse. Je vais voir mon mari. Il est en carcan et tout mais me dit qu'il va bien. Il voit ma panique, me dit 2-3 choses et je me calme. Je criais pas, je claquais pas de porte, mais j'avais peur avant de lui parler.

J'ai une question très importante pour vous:
C koi j'avais à gagner de refuser l'aide? Je me disais que mes parents m'aimaient pas. Si ceux qui m'avaient voulus ne m'aimaient pas, qui pourrais m'aimer? J'étais malheureuse, dépressive et, depuis mon sec 2, obssessive par rapport aux universités et je commencais à regarder mes choix. Je crois que vous croyez que je mens, mais bon. J'ai toujours voulu avoir un bacc. En n'importe quoi. Pour prouver à ceux qui n'ont pas cru en moi que j'étais capable. Pourquoi, quand j'ai sorti du système conventionnel, moi qui ne voulais pas m'en sortir parce que je brisais les outils ou les ignorais, j'ai fais exactement tout ce que je voulais faire: ma vie seule en appart à 14 ans était mieux que chez mes parents (et je répète que j'étais très straight), j'ai fais mes études à distance avec des notes phénoménales en la moitié de temps que ça aurait dû prendre, j'ai fini mon cégep, université, j'ai eu mon enfant, me suis marié, etc et trouvé le bonheur? Tout ça, sans les intervenants ou mes parents?

Curieusement et paradoxalement, le système me mettait des bâtons dans les roues. Je répète, je sautais mes cours..et je me maintenais parmi les meilleure. Je n'avais pas le droit d'apporter des travaux d'autres cours, des livres de lectures, etc, (des choses qui ne dérangeaient pas le déroulement de la classe en fait) et je devais écouter le prof répéter pendant 1 heure ce qu'il avait dit dans les 15 premières minutes du cours. C'est un exemple criant de ce que je dénonce: le système est adapté à l'enfant moyen..Si tu es différent, le système ne s'adaptera pas du tout...Et le problème, c'est qu'il va toujours en avoir beaucoup qui ne seront pas fait pour le système. Alors oui, je suis coupable que le système ne me convenait pas. Et je trouve mal qu'il refuse de faire des concessions minimes. Pour ceux qui ont des difficultés, ils écoutent mais perdent le fil bien rapidement. Pour les rapides comme moi, bein on s'emmerde littéralement et on perds notre temps.

Au cégep, j'ai déjà été voir un prof pour lui demander (parce j'adorais les cours de littérature!) c quand on allais voir du nouveau. Vous auriez dû voir la face de la prof! Elle me disait que j'insultais son cours en disant cela, que c'était du nouveau, etc...alors que c'était du déjà vu des cours précédent. Je ne lui demandais pas d'en mettre plus, j'anticipais juste d'en savoir plus! C'est mal quand une personne veut augmenter ses connaissances se fait dire qu'elle a tort...

Je ne crois pas que vous compreniez mes questionnements. Je donne des bribes d'infos sur des choses que j'ai vécu parce que ça démontre des failles que je veux voir comment on peut combler pour les gens qui me suivent. Et, aspect que je travaille encore dessus parce que j'interprète mal parfois ce qu'on me dis, j'ai l'impression d'être à un procès de comment moi j'étais!

J'ai 24 ans et je suis aujourd'hui plus heureuse que jamais. J'ai atteint tout mes objectifs de vie et je suis ou je voulais être. Je n'ai rien à gagner de mentir sur le système. Mais j'ai pourtant l'impression de me faire dire que c'était MOI qui était pas réceptive à l'aide et MOI qui voulait pas, etc..SI SEULEMENT VOUS SAURIEZ À QUEL POINT J'AURAIS TOUT DONNÉ POUR ME FAIRE DIRE PAR QQUN QU'IL ETAIT FIERE DE MON CHEMINEMENT!!!SI JE ME SERAIS CONTROLÉ (dans ma tête d'enfant) ON M'AURAIT ENFIN AIMÉ! Ça me peine de voir comment c le jeune qui se fait mettre sur la scellette et pas les intervenants qui sont en défaut. Commencons par justifier l'injustifiable: c normal que DPJ montérégie voulait m'enlever à mes parents alors que DPJ Montreal niait les faits?

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Bou-Bou 26

Inscrit le :
12 sept. 2007

Posté le: 26 septembre 2008 21:35:36 EDT  
Je seconde MarieCharlo ! de plus, tu n'arretes pas de dire qu'ont doit tjr s croire les ados. OUi c'est vrai d'une certaine manière, mais d'une autre il faut aussi dire que quand le même jeune n'arrete pas de mentir a tlm a longueur de journée chose que l'on voit tres bien surtout quand ils sont en milieu d'ecadrement internsif ou en globalisant, c'est très dur de croire quand il te sorte une hisoire tiré par les cheveux.. Mais personnlement je n'ai jamais vu d'éduc dire à un ado qu'il mentait concernant des violences qu'il aurait vécu. Jamais, pcq même si ce n'est p-e pas la réalité qu'il aurait vécu, ca démontre quand même une carence et un mal de vivre. Par contre ca ne changera pas la situation du jeune du jour au lendemain.
Tu dois très bien savoir que même si une ado ou un enfant dénonce de l'abus physique ou sexuel de la part de ses parents, on aura beau essayer de tout faire pour empêcher la réintégration dans le milieu naturel, mais ca prend des preuves ou du moins des témoignages clairs de la part du jeune ou qqun d'autrequi corroborerais le récit du jeune. (soit de la part d'un paret, du ts, d'un prof à l'école) Ce nest pas les intervenants ou les ts a blamer, mais bien plus le système en général.

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 26 septembre 2008 20:25:27 EDT  
Et si, à chaque fois qu'on prête nos outils, la personne les brise? Lui prête-t-on encore sous prétexte qu'elle ne les a pas et que ça lui prend absolument?

J'ai accepté bien des choses venant d'enfants blessés, parce que je suis l'adulte, parce que je comprends, parce que j'ai des outils qu'ils n'ont pas. Mais il y a des limites, toujours, à l'aide que l'on peut humainement offrir. Et je crois que tu as souvent dû dépasser ces limites si autant de gens t'ont refusé cette aide. Maintenant, je sais que tu vas continuer à me dire qu'ils étaient dans le tort. Et je ne suis pas là pour en juger, puisque je ne connais pas la réponse. Tout ce que je peux faire, c'est te dire que je continue d'avoir foi en notre système d'éducation et nos centres jeunesse, sans pourtant croire qu'on y a toujours raison et qu'on fait toujours ce qu'il faut. Des erreurs, c'est humain, et certains en ont fait avec toi. Mais pas TOUT LE MONDE. Tu peux rester sur tes gardes, comme je le suis aussi sans même avoir vécu ce que tu as vécu... mais je te sens plus que sur tes gardes... je te sens plus que méfiante... Je te sens assez envahie de frustration et je ne sens pas une grande part d'introspection dans ton récit. Comme l'a dit Gala, je pense que c'est surtout à ça qu'il faut que tu fasses attention présentement...

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marielou

Inscrit le :
04 juin 2007

Posté le: 26 septembre 2008 20:05:37 EDT  
Minounic: Je suis désolée mais... plus je te lis et... plus tu me perds... Encore une fois, je ne te connais pas mais ton histoire, en résumée c'est: ''Tout le monde est contre moi et et ne voit pas que j'ai tout fait pour m'en sortir!''
Y'a trop de petits bouts qui manquent dans ton histoire...
-Tu dis que tu voulais t'aider mais que tu n'avais pas d'outils... Alors qu'il semble que tu ne voulais pas que pesonne t'aide pcq c'était tous des tdc... Contradictoire...
-Le psy a pensé que tu étais manipulatrice?? J'ai lu dans un message précédent que tu avouais mentir souvent... Et puis,le psy, c'est sa job de déceler tout ça... Peut-être qu'il était dans le champs, mais tu as dû lui donner plusieurs indices pour qu'il en arrive à cette conclusion!
-Tu te faisais expulsée pcq vu que les cours étaient trop lents pour toi et que, par ceonséquent, tu claquais des portes??? Beau rejet de responsabilité!! ''Oui je l'ai fait mais c'est pas de ma faute pcq...''
-Tu dis que tu as supplié à genoux la directrice pour ne pas qu'elle te suspende et que ça a fini à l'aile psychiatrique à l'hosto... Méchante directrice!!! Excuse-moi, mais t'as dû péter une sale coche dans le bureau (une solide là!!!) pour qu'elle doive appeler une ambulance et la police!!
Tout ça me sonne des cloches... Désolée mais je tient mon bout à dire que j'aimerais bien entendre les versions des gens qui t'ont côtoyée durant cette prériode...
Enfin bref, je sais que c'est pas le débat...

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 26 septembre 2008 18:40:42 EDT  
Tandis que j'y pense...on m'a mise dehors à 15 ans malgré ma volonté de m'aider (j,allais voir le psychologue qui était persuadé que j'étais maniaco-depressive, j'ai tout fait pour convaincre le psychiatre, seul habilité à confirmer le diagnostic, et il a nié. Traumatisme d'enfance,c tout. J'étais rendu au stade ou je me disais une tite pillule et tout est réglé? Parfait! Et le psychologue a pensé que c moi qui a saboté le psychiatre...Crime! Je l'a voulais la petite pillule miracle!), le fait que je restais à distance de la drogue/alcool/ciagerette/partys (hey! le pire des partys ou j'allais, c'était des games de nerds qui jouaient à dongeon et dragon - et je m'inclus dans les nerds!), que je remettais mes devoirs à temps, que j'avais une moyenne de 93 %, etc..Je piquais des crises et claquais des portes parfois et je sautais mes cours parce que je m'y emmerdais royalement (et mes notes prouvent que j'avais pas trop besoin d'y aller)...Il y a pire que ça messemble! L'école se plaignait que je vivais en appart seule (voir si ca les regarde!). alors oui, mariecharlo , je peux te dire qu'on expulse nos jeunes sans raisons très valable. Désolé de te montrer la réalité, mais c'est vrai. J'avais d'ailleurs réglé ces problèmes l'année de mon expulsion (je m'étais dit que j'allais réussir cette fois-ci) mais j'ai glissé une fois, fait un finger dans le dos d'une prof alors que j'étais en chemin vers la directrice et j'ai refusé de m'excuser devant la classe (je m'étais excusé sincèrement en privé avant) et de faire une thérapie de groupe pour s'assurer qu'ils étaient à l'aise avec ma réinsertion. J'avais juste à me faire humilier et tout aurait été du passé.

Je ne laisserais même pas mon fils faire ça. Le but était de m'humilier et le prof n'avait pas ce droit. On m'a refusé d'abord le droit d'aller à l'école les am ou pm ou j'avais ce cours. Un vendredi, j'ai dit de la merde, je vais à l'école. J'avais un cours de math436. Bien, en me présentant, la directrice m'a engueulé. J'ai eu le droit d'aller à la bibli le temps dudit cours et le droit d'aller au cours de math436. Le lundi suivant, je me suis rendu au bureau de la directrice. J'ai exigé le droit d'aller à l'école, de me laisser venir et j'étais à genou. On m'a répondu qu'avec des droits viennent des responsabilités et que j'avais failli aux miennes. De quitter l'école immédiatement et de ne plus y revenir, jamais. Je me suis mise à pleurer, à genou encore, supplier. On a appelé le psychologue et le directeur qui ont décidé de m'hospitaliser en psychiatrie. Ils appellent la police et l'ambulance. J'ai quitté pour l'hôpital ou de gentilles personnes m'ont parlés avant de me remettre un papier avec recommandation le retour en classe. je suis retourné à l'école et on m'a ri en pleine face. alors, oui, ça arrive..J'étais d,autant plus frustré que cette année-là, j'étais très motivé d'être à mon meilleure et je l'étais..jusqu'à ce jour.

Alors, tu comprends, oui, des fois, on mets des jeunes dans la rue pour des raisons non valides...et c'est incompréhensible.

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 26 septembre 2008 18:28:20 EDT  
Aide-toi et le ciel t'aidera: c ce que je voulais faire! Sauf que je n'avais pas les outils..Si tu veux construire une maison, ça te prends quand même une marteau, des clous, du bois, etc..Si tu cogne à plein de portes et qu'on refuse de t'aider pour te prêter un marteau (ok, l'analogie est pas excellente mais vous allez comprendre l'esprit..), tu ne pourra pas la construire ta maison...Même si tu a en toi (pour l'analogie, ca va etre le compte en banque) toutes les capacités de le mener à terme, qqfois, on a besoin d'emprunter une béquille...

C là le problème, parce qu'un jeune ne montre pas de résultat, on croit qu'il ne veut pas s'aider...Parfois, c qu'il lui manque d'autres outils..Que nous, adultes,avec nos expériences pouvont lui prêter...Mais c pas une clé universelle..L'outil qui va bien aller pour A, va pas marcher pour B..alors il faut creuser et offrir d'autres outils..

vous suivez? c pas tres clair je c...

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MarieCharlo

Inscrit le :
14 mars 2008

Posté le: 26 septembre 2008 18:18:44 EDT  
Et j'ajouterais à la suite de Marilou qu'on ne met pas un élève doué dehors pour rien non plus.

Je répète : Aide-toi et le ciel t'aidera... Même avec les enfants, on ne peut tout faire à sa place. On ne peut pas l'aider s'il ne veut pas l'être.

Les gens ne t'ont pas crue. C'est triste de voir qu'autant de gens ne t'ont pas crue. Mais je suis comme toi ; je ne crois pas aveuglément ce qu'on me dit, que ce soit de la part du jeune, du parent, ou n'importe qui d'autre. J'essaie de faire mon idée selon les preuves, selon les témoignages, selon les versions... Et moi aussi, j'aimerais bien avoir leur version, à tes éducs du temps... déformation professionnelle aussi...

Je continue de penser qu'il faut faire son propre chemin en tenant les mains qui nous semblent aidantes. C'est triste, mais c'est une réalité : parfois, il faut assumer des situations difficiles très tôt, trop tôt... Il faut évites ces difficultés du mieux qu'on peut à nos enfants, à ceux des autres aussi, mais les miracles, il n'y en a pas... J'aurais bien voulu sauver le monde, mais encore faut-il que le monde veuille être sauvé et que j'en aie les moyens!!!

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minounic

Inscrit le :
15 juil. 2008

Posté le: 26 septembre 2008 18:08:03 EDT  
marielou: j'ai mentionné plus tôt quelques personnes qui m'ont aidés à l'écol, des éducs, ts et autres..je pense que tu l'a pas vu par contre...

Vois-tu, je crois aussi que l'aspect social doit être promu. Toutefois, moi, je me faisais engueuler parce que j'apportais des livres durant mes cours et que je suivais les cours d'une oeil distraite..alors que j'avais des A dans les mêmes cours! As tu seulement idée comment clong une heure quand t'avais déjà tout compris en 15 minutes et que les autres étudiants posent des questions, très importantes pour leur compréhension, mais tout à fait inutile pour toi?

Ce que j'ai aimé des écoles en centre d'accueuil, c la possibilité de faire nos cours par module et de suivre son propre rhytme. ça fonctionne pareil à l'école aux adultes et j'ai fais mon sec 4 et 5 en 6 mois! Ça me stimulais contrairement aux cours traditionnels qui m'ennuyaient et me démotivais...

Si j'enseignerais à domicile (qui est quand meme mon option de dernier recours..), je m'assurerais via des ateliers au CLSC, à la maison de la famille ou des activités sportives ou autres afin de m'assurer de sa socialisation...Ce qui m'a le plus fait mal dans mon enfance, c l'isolement. Je ne comprenais pas les jeunes de mon âge et vice-versa. À 20 ans, g regardé une TS droit dans les yeux et je lui ai avoué que je ne savais pas comment être une amie...Je veux lui donner ce que je n'ai jamais eu.

Je le maintiens: le système n'est pas adapté aux enfants hors normes car ils dérangent. Les intervenants ne croient plus les jeunes en dificulté car trop ont criés au loup..c triste mais c ça.

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marielou

Inscrit le :
04 juin 2007

Posté le: 26 septembre 2008 17:19:36 EDT  
minounic a écrit

J'ai eu des éducs géniales. Qui ont fait ce qu'elles ont pu avec ce qu'elles croyaient et ce qu'elles avaient.
quote]

WoW! Bravo! C'est la première fois que je te vois pas craché sur un intervenant et même, parler en bien d'eux...
Tu le dis toi même, tu n'étais pas un ange... Ça me ramène à te dire qu'après avoir lu ton histoire, je compatis avec toi, mais que j'aimerais bien entendre la version de ta TS et de tes éducs du temps... Désolée... Ça doit être une déformation professionnelle... Pas que je ne te crois pas, au contraire (je ne vois pas pourquoi tu inventerais ça!) mais desfois, ça vaut la peine d'avoir les deux côtés de la médaille...
J'ai l'impression que selon tes dires, tous les intervenants qui pensaient t'aider étaient des sales qui t'en voulaient et que toi, tu n'avais rien fait... Si c'est VRAIMENT le cas, non, ce n'est pas normal... Mais rare sont les jeunes qui nous arrivent en CJ et qui n'ont pas de raisons valables d'y être..

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