Les signatures forum sont temporairement désactivées.
Se connecter pour répondre
Auteur | Message |
---|---|
TakhisisInscrit le : |
Lilousi, ça me fait plaisirs
Gege, pour le co-dodo c'est pas moi qui ait fait preuve d'inventivité, quand mon fils ets né on dormait à 4 dans un lit double et mon merveilleux chum m'avait promis un lit king... ben il l'a jamais acheter! J'ai donc envoyer mon chum dormir dans le salon sur le divan lit parce que je me réveillais ankyloser. Ma fille est aller le rejoindre pendant ma grossesse quand je l'ai sevrer. Un jour environ 1 mois avant la fête à mon chum sa grand-mère nous a fait livrer un matelas avec une carte de fête ou il était écrit "ce n'est pas normal qu'une famille ne dorment pas ensemble quand ils s'aiment autant, bonne fête". Elle lui avait acheter un matelas pour que justement on les colle pour dormir coller à nouveau la moitier de la famille à mon chum ont fait du co-dodo prolonger donc pour eux c'est juste la norme :) Moi aussi je suis bien contente de te jaser gege, et oui j'avoue que pour ma fille son sevrage était du à une crise d'écoeurantite aigue de ma part Je suis une adepte du portage et pourtant mon petit dernier fait plus de la moitier de ses siestes dans le siège vibrant et parfois dans sa basinette seul dans sa chambre aussi. Je ne peux pas toujours le porter même si parfois je voudrais bien, mon 2ième quand il demande le sein et que bébé est dans l'écharpe c,est tout un sport |
Maman NangaïInscrit le : |
Juste préciser que porter un enfant ne veut pas dire ne jamais le laisser par terre pour explorer! Le mien s'est assis par terre, a joué par terre, s'est traîné, tout à fait normalement comme un autre enfant. Sauf, qu'au lieu de sortir la poussette, le siège d'auto ou la balançoire, je sortais mon dos. C'est la seule et unique différence. Sinon, le reste du processus est le même. Une maman qui fait le portage n'a pas son fils sur elle 24hrs/24!
Gabrielle123 , tu as raison par rapport au cododo. La maman doit être bien dans ça tout autant que l'enfant, sinon c'est malsain. Il est venu un temps où j'en ai eu marre d'endormir mon fils et de dormir avec lui. Je considérais qu'il était maintenant assez grand pour comprendre qu'il devait faire dodo seul. J'y ai mis fin. Je me suis écoutée. Et si mon fils m'avait démontré avant qu'il ne voulait plus, j'y aurais mis fin aussi. Mettre des limites, n'appartient pas seulement au maternage de proximité. Si l'un des deux n'est plus bien dans une méthode, il faut la changer et en essayer une autre, que nous soyons dans une approche grano, traditionnelle ou futuriste! Lilousi : Moi aussi je croyais que tous les enfants aimaient être portés au dos. En fait, la majorité aiment ça. Mais j'en ai vu au Burkina qui détestaient cela même si la maman avait porté les 6 autres enfants de la même famille. Par contre, cela demeure une minorité. |
BabsiInscrit le : |
Pour la poussette, c'est bien certain que c'est bien pratique! Moi aussi ça a sauvé ma santé mentale à quelques reprises. C'est pas parce que je reconnais les vertus du portage que je vais me sentir coupable de ne pas toujours le faire. Par contre, je sais que ça existe, j'en connais les bienfaits et je ne juge pas du tout ceux qui le font à temps plein.
Même chose pour le cododo, étant moi-même un enfant qui a dormi avec ses parents toutes les nuits ( seulement la deuxième partie de la nuit) jusqu'à 12 ans, je sais de par mon expérience que cela n'a pas influencé ma santé mentale, ni même mon autonomie (je suis particulièrement débrouillarde et j'ai voyagé seule sans mes parents dès 10 ans). Malgré ma longue et belle expérience du partage du lit parentale, j'ai placé ma fille seule dans son lit avant ses 1 an. Il faut s'adapter selon ses besoins et qualibrer ce qui est dans les nouveaux livres de puériculture. |
Gabrielle123Inscrit le : |
En tout cas ici j'ai bien été obligé de porter mes bébés! Mais mon dernier ne voulait rien savoir de l'écharpe au début, donc c'était mes bras. Mais quelle mère peut avoir son nouveau-né toujours dans les bras, surtout avec d'autres enfants à la maison? La balançoire ici a été un outil pour m,aider à garder toute ma tête, alors outil inutile non! Si j'avais eu une autre paire de bras dans la journée pour porter mon bébé, peut-être aurait-elle été inutile, mais bon on s,arrange comme on peut en?
Je reste sur mon idée d'équilibre tant qu'à moi, oui j'aime le portage, mais j'ai ma poussette aussi. Ben non bébé n'est pas tjs collé sur moi, mais en est-il malheureux, tsé un bébé qui dort super bien dans la poussette, ça doit être parce qu'il est confortable. parfois porter ça engendre beaucoup de chaleur corporelle, ben mes bébés à un moment donné me démontraient bien qu'ils voulaient un peu d'air frais, la poussette était une bonne option. Mais de toute façon, juste déposer son enfant par terre et le laisser regarder autour c'est tellement stimulant pour lui aussi. Je le dis sans aucune gêne, je n'aime pas les extrêmes, le tout un ou tout l'autre. J'essaie de voir aux besoins de tout le monde, et je me dis que la maman qui cododotte pendant 2 ans, ça doit être parce qu'elle dort bien, parce sinon tant qu'à moi c'est juste se vider pour rien. Je ne pense pas que ça amène des problèmes à l'enfant, sérieusement moi je pense ben plus à la maman dans ça. Quand tu ne dors pas la nuit pendant des années (je pense à une amie), parce que tu ne veux absolument pas laisser pleurer ton enfant, bien c,est pas l'enfant qui écope, c'est le parent! Et j'ose dire ça parce que moi je les vois ses cernes, et toutes les méthodes douces elle les a tentées, ben crime moi je fermerais la porte de chambre pis ce serait ça qui est ça, rendu à 3 ans et demi à un moment donné ça va faire! |
maman3xInscrit le : |
Lilousi a écrit Je crois que les bébés, peu importe lesquels, sont faits pour être portés. je ne nie pas que certaines expériences peuvent être négatives (comme celle de Tipoune ), mais à mon avis, c'est probablement plus à cause du ressenti du parent (nervosité, crainte de ne pas faire correct, que le bébé soit bien, etc.) qui cause de la nervosité au bébé et en plus que certains porte-bébé ne favorisent pas une position optimale pour le bébé et donc, oui, pe n'est-il pas confortable. Mais je crois que lorsque le porte-bébé et la position est adéquate, que le bébé aimera nécessairement être porté (proximité avec son parent, chaleur, etc.) À noter que pour porter un bébé, on n'est pas obligé d'utiliser un porte-bébé ...Les bras peuvent aussi bien faire la job...sauf que c'est un peu moins libérateur... Hum pas d'accord avec ce que tu dis! J'ai porter (avec l'aide d'un snuggli) mes deux premières et elles ont adoré, ma deuxième aime d'ailleur encore se faire porter au dos Pourtant, même bien calme et pleine d'expérience mon troisième n'a rien voulu savoir, ni de mon snuggli adoré ni de mon écharpe Kangourou tout neuf que j'ai eu juste pour lui!!!!! La deuxième partie est certainement plus vrai... je l'ai par contre eu dans les bras presque en tout temps... hum... plus après les seins en tout temps pendant 3 mois et après il s'est mis à se retourné seul (a 6 mois il marchait facilement à 4 pattes et à 9 mois il marchait aisément dans la maison ) donc à 3 mois nos bras l'encombrait... Faut aussi écouter le besoin de nos bébés... le miens ne trippe pas sur les bras d'ailleurs même pas moyen de l'endormir sur nous et ce depuis qu'il a 6 mois il se tortille et crie jusqu'à ce que l'ont le dépose dans son lit et hop plus un son!!!! |
EuphroisineInscrit le : |
Tipoune : c'est dommage que tu aies ôté ta photographie de la bannière, car je m'en allais justement te dire que j'aimais bien ce que tu avais écrit juste à côté.
Quant au lien que tu as posté ici (wikipédia) sur l'amour fusionnel, je trouve que c'est assez vague. On peut interpréter de diverses façon "combler un vide". Il me semble que quelques exemples concrets seraient de mise afin que ces notions deviennent moins abstaites... |
LilousiInscrit le : |
[quote="Babsi] Par exemple, ici, quand nous attendons un bébé, on pense tout de suite à acheter une poussette, mais l'usage du porte-bébé reste incertain, même inexistant pour plusieurs. C'est la poussette qui vient naturellement, car c'est inscrit dans nos moeurs. Je peux témoigner là-dessus!! J'ai reçu une belle poussette de 500$ à mon shower (que j'avais préalablement choisie, avec les roues tout-terrain et tout...). Et bien je crois qu'elle n,a jamais servi à personne d'autre qu'à mes parents et beau-parents, car ma fille DÉTESTAIT être assise là-dedans. Ah, je l'ai bien utilisée pour les cours de cardio-poussette, mais la durée du cours "en mouvement" était limite pour ne pas avoir droit à une crise et je devais faire les exercices de musculation avec un "poids" supplémentaire. Disons qu'avoir su, je n'aurais pas gaspillé d'argent là-dedans (même si ce n'est pas moi personnellement qui l'ait achetée.) Je crois que les bébés, peu importe lesquels, sont faits pour être portés. je ne nie pas que certaines expériences peuvent être négatives (comme celle de Tipoune ), mais à mon avis, c'est probablement plus à cause du ressenti du parent (nervosité, crainte de ne pas faire correct, que le bébé soit bien, etc.) qui cause de la nervosité au bébé et en plus que certains porte-bébé ne favorisent pas une position optimale pour le bébé et donc, oui, pe n'est-il pas confortable. Mais je crois que lorsque le porte-bébé et la position est adéquate, que le bébé aimera nécessairement être porté (proximité avec son parent, chaleur, etc.) À noter que pour porter un bébé, on n'est pas obligé d'utiliser un porte-bébé ...Les bras peuvent aussi bien faire la job...sauf que c'est un peu moins libérateur... |
BabsiInscrit le : |
Tipoune a écrit Est-ce que parce que les femmes portent leurs enfants en Asie et en Afrique et que ça marche, ça veut dire que le portage est une chose naturelle qui devrait s'imposer dans la vie de tout le monde? Je me demande donc si le portage est une chose qui devrait aller de soi, toute naturelle, comme une évidence, dans la vie avec des enfants. Là était ma question. Je parlais d'une chose qui s'impose elle-même et non imposée par d'autres. Je ne suggère en rien que cette pratique soit imposée au sens d'obliger. Je crois qu'avant, le portage allait de soi, car les poussettes n'existaient pas, ni les bancs d'auto, ni les balancoires. Ce sont des accessoires qui sont encores peu utilisés à d'autres endroits sur le globe, surtout parce qu'ils n'en voient pas l'utilités, ce ne sont pas des objects qui sont ancrés dans leur culture, comme c'est le cas pour la nôtre. Par exemple, ici, quand nous attendons un bébé, on pense tout de suite à acheter une poussette, mais l'usage du porte-bébé reste incertain, même inexistant pour plusieurs. C'est la poussette qui vient naturellement, car c'est inscrit dans nos moeurs. Ce que plusieurs déplorent, c'est que la poussette crée instantanément une plus grande distance entre la mère et son bébé. Prenez un enfant dans vos bras, vous sentirez sa douce odeur, vous saurez ce qu'il regarde, vous sentirez sa peau contre la votre. La communication se fera plus facilement. Promener un bébé en poussette ( surtout ceux dos au parent). Vous ignorez si ses yeux sont ouverts ou fermés, vous ne voyez pas ce qu'il regarde, vos yeux ne se croise même pas. Vous ne senter pas son odeur, ni sa peau contre la votre. La communication est instantanément plus distante. Il a été prouvé qu'une mère parle plus avec son enfant lorsqu'elle l'a sur elle, que quand il est dans une poussette. Ça optimise le développement par les sensations vécus par le bébé, et bien sur par la communication accrue avec la mère. Au yable la fusion malsaine! |
LilousiInscrit le : |
Maman Nangaï : J'applaudit à tout ce que tu dis. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps à consacrer à cette conversation.
Takhiera : Merci pour ton beau témoignage! Et pour ma part, je continue à dire que si pression il y a, c'est plutôt dans le sens inverse que ce Framboise81 avance. Oui, il y a de la pression pour allaiter en bas âge, mais je reste convaincue que la pression s'exerce pour les nouveaux-nés seulement, car après 6 mois, c'est la pression inverse qui commence, et ce, pour tout le reste également (arrêt du cododo, sevrage, laisser pleurer, discipliner, etc.) |
Maman NangaïInscrit le : |
En fait, je ne crois pas que nous essayons d'imposer à qui que ce soit notre vision de maternage de proximité dans ce post. Nous tentons seulement de défaire ce mythe qui est associé à cette pratique, soit celui de faire un lien avec la relation fusionnelle mère-enfant. Je n'ai jamais tenté d'imposer cette vision à qui que ce soit même si j'adore la pratiquer. Par contre, si quelqu'un emet des soupçons sur cette pratique en faisant des liens qui sont non-fondés, et bien oui, je tenterai de démontrer le contraire.
|
BabsiInscrit le : |
Tipoune a écrit Est-ce que parce que les femmes portent leurs enfants en Asie et en Afrique et que ça marche, ça veut dire que le portage est une chose naturelle qui devrait s'imposer dans la vie de tout le monde? Pas vraiment non... Personne ne se fait rien imposer, même la nature n'impose pas, car on peut s'y adapter à notre façon jusqu'à une certaine mesure. Pour le reste, je suis tout à fait d'accord avec le reste de ton message, il faut s'adapter à la nature et au tempérament de notre enfants, selon nos propres valeurs. Par contre, par rapport au message initial du débat, c'est bien de rester ouverts aux différentes philosophies, surtout celles qui tirent ses origines de la nuit des temps. Il ne sert à rien d'y associer des troubles de la personnalité simplement parce que ça nous semble étrange et qu'elle peut être fait avec excès. C'est un peu comme dire que les bébés nourrit aux biberons seront carrancés sur le plan affectif. Plutot frustrant pour celles qui biberonnent, n'est-ce pas? Bien c'est la même chose pour celles qui fontt le maternage proximal et qui se font dire que leur enfants auront des troubles. D'un point, ou d'un autre, nos enfants souffriront supposément de quelque chose, de par notre faute. SI on agis avec excès...et encore là, c'est relatif. |
EuphroisineInscrit le : |
je crois sincèrement que d'avoir une mère équilibrée, qui est satisfaite de sa vie ( et pas seulement d'être mère) est ce qui est le mieux pour elle. Je ne veux surtout pas que ma fille se sente responsable de mon bonheur! Bien que je ne sois pas d'accord avec la totalité de ton discours, je ne peux qu'applaudir à cette phrase-ci ! |
BabsiInscrit le : |
Tipoune a écrit Depuis la nuit des temps, on a toujours l'impression que ce qu'on fait dans le présent est donc mieux que tout ce qui existe d'autres. Et pis 5-10 ans plus tard, on se rend compte que c'est de la schnout et on repart sur un autre trip. C'est pourquoi je suis toujours très nuancée avec les courants actuels, car ce sont des modes comme tout le reste. Dans 20 ans, on pensera assurément autrement. C'est le cycle normal de l'humanité. Alors quand on tente de me vanter des soi-disant certitudes, je décroche. Tu as entièrement raison. L'important est de trouver notre propre équilibre selon notre enfant et notre relation avec lui, garderie ou pas, allaitement ou pas, cododo ou pas, portage ou pas. L'humanité a survécu des milliers d'années en passant son temps à faire de l'essai et erreur. Ce n'est certainement pas en 2009 qu'on va réinventer la roue! Je suis parfaitement d'accord que l'humain est en constant essais/erreur, c'est d'ailleurs ce qui a créé son évolution remarquable (ou déplorable, c'est selon). Par contre, je crois sincèrement, après avoir fait presque une centaines d'heures de lecture sur le sujet, à partir de ses origines, et à travers l'évolution et les cultures, que le maternage '' de proximité'' n'est pas un essai-erreur et est là pour rester, car il est à la base de l'humanité et même de toutes sortes espèces animales. Ce n'est pas une certitude inventé à partir de théories, mais une certitude basé sur l'étude historique de notre espèce depuis l'Homme de Néandertal. C'est suite à l'avènement des sociétés capitalistes et à l'envahissement des industries dans notre mode de consommation que l'utilisation d'engins comme les chaises vibrantes, parc ( object vraiment frustrant selon moi) et compagnie a commencé. Tout pour remplacer les parents. Lorsque la science fut assez avancé pour permettre la pasteurisation et un hygiène acceptable, l'ère des biberons est arrivé en force car les gens y voyait une possibilité nouvelle, ce qui était franchement excitant à cette époque. Le biberon Robert a même été un franc succès, c'étais un biberon à tube qui débouchait directement dans la bouche de bébé, sans que la maman n'ait à le tenir. WOW, tout le monde était emballé par l'idée et se sont tous garochés pour en acheter. Résultat; le biberon était difficile à nettoyer et proliférait des bactéries, ce qui a causés des gastro-entérites mortelles sur des milliers de nourrissons, qui ont malheureusement trouvés le cimetière. C'est dans des tragédies comme celle-ci qu,on se dit que si on en restait au naturel de l'homme, on ferait bien moins de dommages. Après tout, l'homme essaie toujours de transcender la Nature en la recopiant, et de toute évidence, on est loin d'y arriver. Y a t-il moyen d'évoluer sans mettre la vie de nos enfants en danger? L'interprétation qu'on fait de ce supposé nouveau courant est biaisé par les deux derniers siècles. Pour faire un clin d'oeil à l'enfant -Roi, ce courant est à l'origine d'une mauvaise interprétation du best-seller écrit par Docteur Spock. De toute évidence, ce pédiatre avait un coeur tendre et conseillait aux parents d'être plus à l'écoute des besoins de leur enfants. D'ouvrir les yeux et notre coeur à ce qu'ils sont vraiment. Ne pas imposer de limites égoistes et ne pas faire une application abusives de la discipline. Encore là, ces propos étaient nouveaux, les parents étaient sans doute de bonne volonté en voulant appliquer ces belles paroles. Malheureusement la plupart l'ont fait tout croche et ne savait même pas s'imposer de limites à eux-mêmes, ce qui a créé le phénomène de l'enfant-Roi. Morale de l'histoire: Arrêtons d'appliquer des théories par manque de confiance. Servons nous de notre bon jugement. Et surtout, ayons à coeur le bien-être de nos enfants. |
Maman NangaïInscrit le : |
Mamamialala a écrit Je ne crois pas que la société prône la relation mère-enfant fusionnelle, mais c'est clair qu'il y a un courant... En fait, c'est exactement cette pensée qui me titille depuis le début du post. Non pas que nous observions un nouveau courant ou que celui-ci ne fait pas consensus auprès de toutes les mamans. C'est plutôt cette association qui est faite entre le maternage de proximité (je vais m'y faire, Tipoune , je te promets ) et la relation fusionnelle. Pourquoi faudrait-il nécessairement qu'il y ait un lien entre les deux? Pourquoi la proximité laisse automatiquement sous-entendre la fusion? Parce que c'est nouveau? Différent? Nous ne sommes pas habitués à la proximité dans notre société. Premièrement, géographiquement parlant, nous avons de grand espace. Nous vivons en famille nucléaire, donc peu de personnes dans une même maison. Très souvent, chaque membre de la famille a sa propre chambre. Nous aimons et avons besoin d'avoir une bulle, un espace vital. Notre besoin d'indépendance et notre individualité est à la base de notre société. Cela fait partie de notre éducation. Alors peut-être que notre perception de la proximité est un peu biaisée pour toutes ces raisons. Ce n'est pas la proximité qui crée la fusion mais bien l'incapacité de mettre des limites et de reconnaître l'identité propre à chaque personne. Et cela, à mon avis, n'est pas nécessairement une question de distance physique mais bien d'attitude et de façon d'être avec notre enfant. |
van26Inscrit le : |
Framboise81 a écrit Quelqu'un a écrit (boddhi??) En fait, est-ce vraiment un débat? Moi, c'est un constat que je fais ces jours-ci, après m'être sentie tour à tour coupable d'arrêter d'allaiter, de le faire manger si jeune, de le laisser jouer par terre sans tout padder autour de lui, d'être retournée au travail et de le confier à un MF. C'est la meme chose pour moi, c'est ce qui a amené mon questionnement. Ma fille a six mois, je retourne au travaille dans quelques jours, j'adore mon travail. Il n'y a pas une journée où je n'ai pas de commentaires désobligeants sur mon retour "précoce" au travaille, sur à quel point je vais manquer l'enfance de ma fille, etc...Mais elle est bien avec papa ou grand-maman qui la garde meme si je ne suis pas là. Elle est bien avec sa bouteille dont elle peut controler le débit et regarder partout en la prenant. Elle est bien couché dans sont lit avec son p'tit toutou et sa p'tite couverture... C'est vraiment ce que je sentais dans le premier message. Parce que tu ne donnes pas ce type de maternage, est-il nécessaire de le lier à une affectation mentale ? Tous les bébés non-allaités ( même pas une seule fois) souffriront de dépendance affective,car ils auront "manqué" quelque chose... Avouer que si je pensais réellement cela, je me ferais pas mal plus lancer des tomates que ce que tu as reçu aujourd'hui, non ? Mais ça c'est tabou, on peut critiquer le maternage tel que tu l'as décrit en lui attribuant des liens avec des problèmes mentaux, mais.. Qu'on se quesitonne. OUI Qu'on fasse une psychanalyse à partir de rien. Non Tipoune a écrit Depuis la nuit des temps, on a toujours l'impression que ce qu'on fait dans le présent est donc mieux que tout ce qui existe d'autres. Et pis 5-10 ans plus tard, on se rend compte que c'est de la schnout et on repart sur un autre trip. C'est pourquoi je suis toujours très nuancée avec les courants actuels, car ce sont des modes comme tout le reste. Dans 20 ans, on pensera assurément autrement. C'est le cycle normal de l'humanité. Alors quand on tente de me vanter des soi-disant certitudes, je décroche. Par contre, pour ce qui est de ce type de maternage, il ne faut pas oublier que ce courant prédomine dans plusieurs pays à travers le monde depuis des lustres. Il n'a rien de nouveau, sauf pour les pays occidentaux qui sont, toujours selon moi, aller beaucoup trop loin dans le non-maternage. C'est pourquoi, selon moi, qu'il est plus à privilégier. Il a déjà fait ses preuves et me semble naturel ( pas naturel dans le sens grano, mais comme "cela va de soi", enfin pour moi). |
gege123Inscrit le : |
Et si on arrêtait de se poser des questions pour simplement vivre? Si plutôt que d'appréhender le futur on se contentait de vivre au présent?
J'ai bien aimé la réponse de mon amoureux le jour où je lui ai demandé ce qu'il pensait du fait que j'allaitais encore sa fille de plus de 2 ans, en plus de son fils de 6 mois. Il m'a simplement dit que les enfants avaient l'air heureux de la situation et que moi aussi. À partir de ce moment, ça lui allait complètement. J'ai sevré ma fille un matin d'écoeurite aiguë. Je n'en avais simplement plus envie (même si un an plus tard, j'aimerais parfois mettre ma super-émotive au sein pour la calmer facilement, mais que voulez-vous, elle doit apprendre à gérer ses émotions). Comme les filles ont mentionné aussi, chaque enfant a sa personnalité. Je vous jure que pour ma plus vieille, ça roulait...Elle dormait dans son lit à 2 jours de vie, très peu de cododo et toujours accidentel (je m'endormais en allaitant). Mon chum a appliqué le 5-10-15 à 5 mois parce qu'elle voulait jouer au milieu de la nuit. Pourtant, cette super recette ne fonctionnait absolument pas avec la deuxième. Je me suis donc adaptée. Portage pendant plus d'un an, allaitement et cododo. Pour fiston, le portage a pris un peu le bord et a été remplacé par un cododo plus intensif. Monsieur voulait explorer seul. Ma deuxième me demande encore le porte-bébé (à 3½ ans) alors qu'il n'y a plus moyen de porter Thomas. L'allaitement lui suffit. Il n'y a pratiquement plus de cododo. |
LälälälouInscrit le : |
Je suis plutôt de l'avis de Lilousi . Je suis loin d'avoir l'impression que le cododo prolongé et l'allaitement passé 2 ans sont prônés par la société (par quelques individus, oui, mais pas la société), et à voir à quel point il est absolument impossible d'espérer avoir une place en CPE pour ma fille 16 mois, je doute fort que rester à la maison avec son enfant jusqu'à ce qu'il ait 2 ans soit en vogue... Mais comme je suis plutôt déconnectée et que je ne lis pas vraiment de bouquin de maternité, j'ai peut-être tort.
Toutefois, je suis de celle qui trouve que durant les premiers mois de vie d'un enfant, la fusion parent-enfant est souhaitable. La fusion est le fondement de la vie: d'abord la fusion entre les chromosomes du père et ceux de la mère, ensuite la fusion qui dure neuf mois entre le futur bébé et les entrailles de sa mère. Pour moi, il est inconcevable d'accoucher et de ne pas tenter de poursuivre cette fusion jusqu'à ce que mon enfant acquiert tranquillement son autonomie, et dans mon cadre de valeurs bien personnel, ça implique l'allaitement jusqu'au sevrage naturel, le portage en alternance avec d'autres moyens de laisser mon enfant découvrir le monde, l'auto-endormissage lorsque ma fille sera prête (à mon sens, si ma fille hurle lorsque vient le temps de se coucher seule, c'est qu'elle n'est pas prête. Oui oui, j'endors encore ma chouette à 16 mois!). Si je peux me permettre une critique, je trouve qu'il y a parfois beaucoup d'importance mise sur le moyen plutôt que sur la fin, l'objectif. L'écharpe n'est qu'un objet après tout, un objet qui coute pas mal cher en plus! Quant au cododo, ce n'est pas possible et souhaitable pour tout le monde. Mais qui ne dit pas cododo ne dit pas nécessairement 5-10-15! Vous me suivez? Ce que je veux dire, c'est qu'il y a tout plein de moyens de tenter d'apporter sécurité et affection à son enfant, et que ça ne passe pas nécessairement par un investissement de 100$ pour une écharpe (bien que ce soit tellement pratique!) ou une période de cododo. |
gege123Inscrit le : |
Je veux aussi préciser que le cododo peut se faire ailleurs que dans le lit familial. Il n'y a pas de loi nous obligeant à coucher bébé dans un lit à barreaux. Chez-nous, le cododo s'est pratiqué dans la chambre de bébé. Il m'arrivait donc de faire la navette entre mon lit et celui de bébé lorsque j'avais envie de dormir collée sur mon chum (pas évident le cododo dans un lit queen quand papa pèse près de 300lbs et que tu n'as pas la créativité de Takhiera ). Parfois, c'est papa qui allait retrouver fiston car chez les Scantland, c'est papa qui a le talent de rendormir bébé rapido-presto.
Pour l'allaitement prolongé, j'ai le goût de rouler des yeux. Peu de femmes se disent enceinte : ouin, moi je vais allaiter 5 ans... Premièrement, on ne sait même pas comment va se dérouler l'allaitement ni si on va aimer ça. Pour la première, je m'étais fixé 3 mois et je me suis rendue à 14. Pour la seconde, j'avais de l'ambition, j'avais fixé 2 ans. Je me suis rendue presque à 3 et en tandem avec le petit frère. Pour le dernier, je me suis refixé 2 ans. Nous verrons ce qu'il en sera rendu là. Et Takhiera que je suis si heureuse de retrouver après tout ce temps, je te comprends teeeeeeeeeellllement d'avoir des crises d'écoeurite d'allaitement Vous savez, il y a moyen de laisser nos enfants grandir à leur rythme, tout en leur laissant savoir qu'ils pourront toujours revenir vers nous s'ils en ressentent le besoin. Ça ne fait pas de nous des parents surprotecteurs pour autant (dieu sait que je suis loin d'être surprotectrice avec mes mousses. Je laisse ça à mon chum Chacun a sa bulle et sa vision des choses. Retourner travailler avant un an, je l'ai fait une fois et je sais que ce n'est pas pour moi. Mon chum n'a même pas eu besoin de me demander quel congé je prendrais pour le 3e. Il a bien vu à quel point j'étais malheureuse. Geneviève qui profite de son temps sur le forum en allaitant son "grand" de 19 mois. |
TakhisisInscrit le : |
Mimidouce, j'essaie fort de parler au Je oui, ça a souvent un meilleur impact parce que les gens se sentent pas juger.. Mais ça m'arrive de crêper le chignon aussi
Je tenais à ajouter que le co-dodo n'est pas synonyme de perte d'intimité/proximité avec notre conjoint. Au contraire. Ici avec mon chum ça a simplement signifier de trouver d'autre façon de se retrouver plutôt que la banale routine "bon les enfants font dodo, on est dans notre lit, envoyer une p'tite vite que ce soit finit". Ça met du piquant dans notre vie |
MamamialalaInscrit le : |
Je ne crois pas que la société prône la relation mère-enfant fusionnelle, mais c'est clair qu'il y a un courant... Peut-être que le sentiment de pression vient simplement des quelques extrémistes qui jugent celles qui n'y adhèrent pas ou pas totalement? Mais bon à l'inverse, elles doivent recevoir les commentaires inverses.
Je n'ai rien contre le cododo jusqu'à un an, mais je ne le fais pas parce que je ne suis pas à l'aise, j'aurais peur de l'écraser. Je préfère un moïse tout près de mon lit. Après ça (c'est très approximatif), je trouve que chacun devrait avoir son espace, mais je ne me permettrais pas de faire de commentaire sur le sujet, ça ne me regarde pas. Le portage je trouve ça pratique, si j'avais un bébé difficile je m'en servirais surement plus, mais si non, j'ai besoin de mon espace vitale de temps en temps ne serait-ce que pour passer le balai Mais pour l'allaitement... Ouf la pression Je veux allaiter, mais j'ai failli changer d'idée (ne serait-ce que pour les contrarier) quand on m'a donné la feuille pour faire mon plan de naissance à la clinique. C'est un choix de réponse, voici un aperçu : 1- Je choisi l'allaitement parce que je sais que c'est ce qu'il y a de meilleur pour mon enfant et blablabla (1 1/2 paragraphe comme ça) 2- J'ai subi une chirurgie mammaire et j'ai besoin d'information. 3- Je ne désir pas allaiter |