Pour nous, adultes, l’heure du repas est un vrai bonheur, un rassemblement quotidien. La table, ce n’est pas que manger : c’est tout un code culturel, chargé de bonnes manières et signaux induits.
C'est un de mes outils le plus puissant en consultation. J’ai rencontré la semaine dernière une famille qui, clairement, n’arrivait pas à trouver un compromis.
La société, les réseaux sociaux nous bombardent de cette image mentale de la mère en extase, à l'extérieur de son corps qui vit une expérience paisible qui coule de source.
À force d'être exposés à l'éducation positive, on nous dit toujours qu'il faut accueillir les émotions de nos enfants. Toutefois, il nous manque parfois le mode d'emploi et surtout la bonne manière de le faire.
Qui sont ces autres en fait? Réaliser qu'en parlant toujours "des autres" cela renvoie à un concept flou et anxiogène. Pas de balises, pas de contrôle, pas de capacité à se positionner.
La rentrée scolaire est tout un rendez-vous pour les familles modernes. Entre l’excitation ou les craintes des enfants, l’organisation et la pression pour les parents, on finit par perdre l’objectif de vue : réussir la transition pour tous les membres de la famille.
Un de mes clients m'explique une situation frustrante. Il a passé toute la matinée à jouer avec son fils de trois ans, toute une belle énergie déployée pour remplir son réservoir.
Certains parents pensent qu’ils doivent « éduquer » et habituer leurs enfants à la frustration, la créer même. Et si le parent devenait, au contraire, un accompagnateur dans ces instants pour atténuer la peine, la déception ou la colère?
Nous sommes à la pataugeoire et mon enfant 17 mois se lance sur un ensemble de jouets, utilisés par une enfant d'environ 5 ans. Elle était concentrée et jouait calmement.
Lorsqu'on est en peine ou en difficulté, l'entourage se sent souvent chargé de la mission ultime et inconfortable de trouver des solutions pour nous. C'est une manière d'aimer, maladroite, qui ne répond pas toujours à nos attentes.
Un choix éclairé, ce n’est pas le choix unique de la vérité. C’est connaître toute l’éventail des possibilités qui s’offrent à nous, s’y confronter et y réfléchir.
Nous connaissons toutes l'adage : « Avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants ». Pour moi la nuance était encore plus pointue : avant d'être maman je pensais que mes enfants seraient élevés comme je l'avais décidé.
Je parlais à une amie aujourd'hui qui me demandait comment faire pour cesser l’escalade lorsque la crise de sa petite fille monte et semble inévitable.
La semaine dernière, je me réjouissais très fort d’une escapade en famille qu’on fait chaque année, et qui a encore plus de sens depuis que nous sommes parents.