Ma première fête des Mères
C’était quelques mois après que j’ai découvert que tu ferais partie de ma vie. C’était quelques mois avant que tu sortes de ta cachette. Et c’était pas le temps de péter ma bulle!
C’était quelques mois après que j’ai découvert que tu ferais partie de ma vie. C’était quelques mois avant que tu sortes de ta cachette. Et c’était pas le temps de péter ma bulle!
Avant d’être mère, je ne comprenais pas la satisfaction que pouvait avoir ma mère après avoir enlevé une tâche ménagère de sa To-Do list.
C’est l’affaire qu’on ne veut pas qui sorte de la bouche de nos enfants : UN MAUVAIS MOT! Dans ma famille, il y a toujours eu des mauvais mots un peu partout…
J’avais 21 ans, j’ai testé positif sur le petit bâton bleu, vous savez celui sur lequel il faut faire pipi… Je me souviens, mon sourire partait, revenait, partait, revenait, je n’étais pas certaine de ce que j’étais en train de vivre.
Tu trouves qu’il y en a plus, que ça pousse comme des champignons des gens comme moi, tu as raison, je sais, il pleut des TDAH comme il pleuvait de l’acide à Tchernobyl…
C’est le début décembre. Il fait déjà froid. Les décorations de Noël ont envahi les magasins, il pleut des lutins même à la quincaillerie et le père Noël s’est pointé le bout du nez au centre d’achat.
Le p’tit plus vieux a perdu sa dent par un beau vendredi. Jusque-là, tout allait bien, c’était cute, c’était drôle, il était fier et moi, j’étais émue même si c’est genre la 6e dent qu’il perd.
On a eu un bel été et là tout d’un coup, l’automne et le froid sont arrivés. En tant que la fan #1 de l’automne, quand le petit vent est arrivé, j’ai jubilé.
Tu es un adulte ou peut-être un adolescent, si tu es un adolescent je te pardonne c’est correct, il y a des affaires qu’on ne comprend pas nécessairement à l’adolescence.
J’ai ce nombril qui n’est plus rond,
Il s’est aplati comme une galette,
Je peux le squeezer en petit motton,
Il me sert même parfois de petite tablette…
Ce matin, je me suis excusée à mon fils… Ça fait quelques jours que je suis plate le matin, je fais des reproches, je chiale, je cours, rien n’arrive comme je veux et je suis bête, pire que le monsieur avec du poil dans la belle et la bête…
Quand l’enfant grandit, parfois on ne sait plus trop où il est rendu, on sait qu’il vieillit, on sait qu’il apprend de nouvelles choses mais on ne réalise pas tous les acquis qu’ils ont dans leur poche.
Tu penses que la salle de bain pour tes enfants c’est juste un endroit pour crier : « MAMAN, VIENS M’ESSUYER LES FESSES ! »? J’ai envie de te dire que c’est la meilleure place de la maison pour leur faire découvrir la littérature jeunesse.
Mon grand, j’ai été une grande sœur, ce matin je te comprends… Tu voulais partir à vélo un peu plus loin, mais ton petit frère voulait te suivre.
J’habitais la rue de L’Anse, une rue remplie d’enfants dans les années 90 qui avait la cote à L’Épiphanie. Chaque maison ou presque avait des enfants.
Je ne compte plus les fois où ça m’est arrivé, du jour où j’ai été enceinte de mon deuxième à aujourd’hui. C’était peu importe l’endroit où je me trouvais, et ce, dès le moment où j’ai su que j’attendais un deuxième petit garçon.
Mon grand bonhomme a toujours été un enfant doudou, le genre de petit garçon que tout le monde aime, qui ne cherche pas le trouble et qui collectionne les amis.
Faire un choix censé pour nos oreilles de mères est tout à fait possible : il existe de belles musiques pour enfants dont on se lasse moins vite que d’autres!
Non, mais, c’est quoi l’idée de mettre des présentoirs de bonbons PARTOUT? Comment on est censé agir avec nos enfants qui veulent qu’on en achète TOUT LE TEMPS?
Certains mots ne doivent jamais être prononcés, ils doivent rester silencieux. J’ai envie de vous parler de quelque chose, mais sans vraiment vous dire le mot parce qu’il me fiche la trouille comme la peste.
Il y a 6 ans, je te sortais de ta petite coquille en entrant dans notre appartement que j’avais préparé juste pour nous. Puis, un soir, pouf! J’ai réalisé que tu étais trop grand pour que je te prenne dans mes bras…