Ces garçons hypersensibles incompris
Les enfants dont l’intelligence est atypique (autistes, TDAH, DYS, HP) sont hypersensibles. Ils ont un grand besoin de sécurité. Un besoin mal compris surtout chez les garçons.
Les enfants dont l’intelligence est atypique (autistes, TDAH, DYS, HP) sont hypersensibles. Ils ont un grand besoin de sécurité. Un besoin mal compris surtout chez les garçons.
Suivre le propre rythme de l’enfant, libre de découvertes et d’apprentissages. L’école à la maison est le choix d’un projet familial merveilleux, mais ce n'est pas que cela.
Dans le précédent billet, j’abordais le modèle de l’éducation actuel qui repose principalement sur une vision médicale.
Un jour, j’ai regardé mon garçon qui jouait tranquillement, seul, sans dire un mot. Un frisson de peur m’a subitement envahi.
L’autisme n’est pas homogène. L’autisme a plusieurs visages. Il a plusieurs personnalités et différents eprits. Ceci dit, la neurologique des personnes autistes a des racines communes.
La majorité des gens croient que l’hypersensibilité des autistes est liée à un système d’intégration sensorielle défaillant et que ces derniers doivent être stimulés pour éveiller leurs sens.
Pour la majorité des gens, lorsqu’un autiste parle et s’exprime, c’est signe que tout va relativement bien et que la personne a très peu de défis.
Dans les deux précédents billets, je vous invitais à reconsidérer le modèle d’éducation qui est standardisé selon une norme établie. Dès qu’un jeune n’entre pas dans cette normalité éducative et qu’il éprouve des difficultés d’apprentissage, nous sommes rapidement enclins à lui poser un diagnostic de trouble d’apprentissage ou neurologique.
L’autisme se résume souvent aux défis sociaux et communicatifs. Cependant, l’autisme est beaucoup plus profond et complexe. Nous ne voyons que la fine pointe de l’iceberg.
Percevoir ces éclats que nous offrent la nature et le monde fascine et nous amène à effleurer le bonheur dans toute sa simplicité et dans toute son authenticité.
C’est en plein bouleversements engendrés par la pandémie que le gouvernement Legault a annoncé vendredi dernier, le 19 juin, qu’il s’apprêtait à investir 9,4 millions de dollars pour créer des classes spéciales pour accueillir les enfants doués.
Si, avant la pandémie de la COVID-19, l'aspect affectif et social n'était pas au cœur des préoccupations dans les milieux scolaires, nous atteignons aujourd'hui un non-sens délirant avec toutes les recommandations académiques ET sanitaires que nous imposons à nos enfants, et aux adultes qui les accompagnent.
L’anxiété est une problématique qui revient souvent lorsqu’on parle d’autisme. Certaines personnes croient que l’autisme est systématiquement lié à l’anxiété.
Nous avons rapidement tendance à nommer « trouble de comportement » les manifestations autistiques que nous ne comprenons pas et de les faire disparaître par conditionnement comportemental.
J’étais une enfant renfermée et taciturne. L’air absent, sans grand contact visuel, j’étais bien dans cette solitude, un peu à l’écart du monde, l’observant à distance en silence. Un moyen de survie dans ce monde différent de moi.
Lorsqu’on côtoie des personnes ayant un TDAH, il est facile de porter toutes sortes de jugements et de poser des conclusions hâtives et surtout injustes sur leurs comportements.
L’apprentissage de la propreté est un concept parfois laborieux à comprendre pour les autistes. Il faut savoir en premier temps que l’autisme n’empêche pas la propreté.
En tant que parents d’enfant autiste, nous sommes souvent confrontés aux nombreuses crises magistrales et autres comportements « bizarres » ou déstabilisants de notre enfant.
Les nouvelles informations doivent être minutieusement identifiées, classifier et ranger dans un cartable judicieusement destiné à cet effet. Dans la tête de ma fille, tout est ordonné aux détails près.
Ces crises ou ces accès de colère sont en fait des effondrements autistiques. Ces effondrements sont présents tant chez les enfants que les adultes autistes. Eh oui, je suis une adulte et il m’arrive encore de faire des crises!
Nous avons toujours été une famille non conventionnelle tant dans notre mode de vie que dans nos valeurs. Lorsque nous avons émis l’hypothèse d’autisme pour notre fille, nous étions heureux de pouvoir mettre un mot sur les caractéristiques qui la différenciaient.