La voilà qui arrive : ma troisième fête des mères. Fête que je qualifie de surconsommation mais qui parvient tout de même à me tirer quelques larmes à chaque année en nous regardant, toi et moi mon garçon, et la chance que j’ai d’être ta mère.
Après une journée de travail, vous aimez décompresser avec un verre de vin? Les enfants sont nourris, lavés et au lit, vous le méritez bien, non? Ne pas avoir ce verre, pendant 28 jours, ça vous fait quel effet?
Qui a dit qu’on ne maintient pas les amitiés une fois maman? Oui, certaines relations peuvent être plus difficiles à entretenir que d’autres, mais de nouvelles relations peuvent aussi se former.
Monoparentales ou non, en couple, divorcées ou en familles recomposées, avec un enfant unique ou une tribu, je croise beaucoup de mamans qui se sentent seules. On tente de faire de notre mieux avec notre propre situation.
Que ce soit notre emploi, nos enfants, notre conjoint ou même le trafic, plusieurs aspects de la vie testent notre patience. On se sent tous, un jour ou l’autre sur le point d’exploser.
Quand les questions du pédiatre n’en finissent plus et que j’ai l’impression de me faire juger sur toutes mes réponses... J’ai coulé le test. Mes réponses n’étaient pas à la hauteur. Je ne suis pas une bonne mère.
Plus jeune, lorsque mon frère pleurait, mon grand-père demandait à ma grand-mère d’aller lui chercher une robe. Pleurer c’est pour les filles; mais pourquoi? Parce que les filles sont plus faibles ou parce que les filles ont des émotions?
Comme à chaque été, j’aime bien me procurer quelques nouveaux morceaux lorsque la chaleur commence à se faire ressentir. Le soleil qui est de retour de sa longue hibernation inspire le renouveau et l’espoir.
Que ce soit pendant la préparation du souper, en pliant une brassé de vêtements ou en répondant à un dernier courriel entre la vaisselle et l’heure du bain, cette phrase est inévitable et surtout…culpabilisante.
Chacun vit à sa façon la tempête que représente la COVID-19. En l’espace de quelques jours, et même parfois de quelques heures, tout peut chambouler. Monoparentale, célibataire et avec la garde exclusive à temps plein, on m’annonce cette semaine que je perds temporairement mon emploi. Seule au monde?
« Attends que ton père arrive! ». Cette phrase fatidique que ma mère lançait à mon frère et moi lors de nos mauvais coups. Cette peur que papa arrive, avec sa grosse voix… Est-ce que l’autorité est plus efficace par le père?
À ce moment de l’année qui porte à s’arrêter, se recueillir et refléter les douze derniers mois, on fait souvent un bilan bien négatif de notre année. Rempli de «j’aurais dû…».
La sueur sur le front, les cheveux en bataille, le regard intense (entre amoureux) et le dernier cri, la dernière poussée, puis le médecin t’a déposé doucement sur ma poitrine, tous les yeux se sont rivés sur nous, puis….
Je me demande toujours, même après tout ce temps, quelle réaction tu auras à mon arrivée? Seras-tu content de me voir? Triste de quitter ton père? Indifférent?
Il aura fallu 3 jours et 27 dégâts pour rendre fiston propre. Une aventure entremêlée de plaisir, de découragement et de grands moments de fierté. Oui, chaque enfant est différent, mais voici ce qui a fonctionné chez moi.
Le beau temps arrive et à part les sorties au parc et les longues marches, je me demande bien ce que je vais pouvoir faire pour garder mini, de 2 ans, occupé durant les weekends d’été et surtout, le faire bouger (lire l’épuiser).
Avant l’accouchement, on jubile devant les petits ensembles et on s’imagine déjà notre progéniture les parader. Une fois bébé arrivé, pour certains, ces ensembles n’ont même pas la chance d’être porté plus qu’une seule fois.
Étant une maman monoparentale, célibataire, avec la garde exclusive d’un garçon en plein « terrible two », c’est normal que je grince des dents quand une maman, dont le chum travaille tard le soir, s’exclame sur les réseaux sociaux être soloparental?
La boîte est rose et mauve. Au dos, on aperçoit une fillette, dans le gazon, en train de jouer. Il y a des petites fleurs et des cœurs dessinés sur l’emballage. Le jouet en question est un chien robotisé. À en croire l’emballage, il s’agit clairement d’un jouet pour filles…
Ça y est! J’ai dépassé le cap du 1 an en tant que maman monoparentale célibataire. La dernière année a été pleine d’embûches, de bonheur, de projets et surtout de leçons. Voici mon point de vue sur la monoparentalité célibataire.
Mon fils parade dans le salon. Il découvre un nouvel aliment qui le fera sûrement grimacer. Il court après ses cousines pour les embrasser. Est-ce normal que je ne cours pas chercher mon téléphone pour capturer ces moments?