J’ai 7 ans, peut-être huit. Nous arrivons devant le boucher, ma mère me dit « 1/2 livre de jambon cuit déchiqueté ». Elle attend dans la voiture, j’entre. Bonjour, Monsieur Paré, je viens chercher… euhhhh, qu’est-ce que je viens chercher?!?! »
J’ai toujours pensé que la pauvreté c’était l’équivalent d’être sans abri, d’avoir un gobelet avec des mitaines trouées en jouant de la cuillère dans le métro. Mais j’ai compris que c’était autre chose.
Comme mère, il y a des batailles que j’ai décidé de laisser tomber avec mon enfant. Souvent, ce ne sont des batailles entre nous, pas des batailles pif-paf-pouf, mais des petits combats de la vie.
Chère mémoire, ce soir, j’aimerais sincèrement te dire merci. Merci d’être une faculté qui oublie, car grâce à cette facette de ta personnalité, j’ai décidé il y a presque deux ans, d’avoir un deuxième enfant.
La société est souvent composée de gens qui jugent sans nécessairement chercher à comprendre. C’est normal, tout le monde le fait. Même moi, parfois, il m’arrive de le faire…
En ce moment, j’ai la tête pleine. J’ai la tête tellement pleine, mais rien à voir avec tous ces matins de semaine habituels. En fait, il serait plus approprié de dire que j’ai la tête vide de tracas et pleine de souvenirs.
Être une maman, c’est parfois d’avoir à répondre à des questions bizarres. Parfois, ces questions mènent à des dénouements qui marquent le cœur pour toujours…
Une cliente marche dans la boutique, tourne les étiquettes avec les yeux en l’air en disant haut et fort des choses comme : « Quoi? Une serviette à 38 $! Ben, voyons donc! Pfff! C’est ridicule! »
Dernièrement, j’ai commencé une petite thérapie pour me faire du bien à l’âme. En arrivant, j’étais un peu nerveuse de faire un face-à-face avec moi-même et j’ai dû remplir mon formulaire dans la salle d’attente.
À quoi tiennent la motivation et la valorisation d’aller à l’école? Il y a les parents bien sûr, mais il y a surtout ces enseignants et enseignantes géniaux qui allument le goût d’apprendre chez nos enfants.
Avant qu’il fasse frète, c’était donc il y a au moins 100 ans, bon d’accord, j’exagère, c’était en septembre, j’ai reçu une invitation bien spéciale. Une invitation qui tombait du ciel.
Je me suis assise longuement pour écrire ce billet de blogue. J’essayais de voir quelle ligne directrice je prendrais pour vous en parler et franchement, moi qui a le clavier quand même assez facile, je n’y arrivais pas du tout! Vous allez comprendre pourquoi…
Je vous ai déjà parlé du fait que j’étais légèrement amoureuse de mon travail? Dès que j’y ai mis les pieds pour la première fois, je m’y sentais comme à la maison.
L’an dernier, environ à cette date, Louka se préparait pour la maternelle et j’écrivais un texte sur la trouille que j’avais de devoir faire des lunchs tous les jours pour l’éternité.
Pour moi, c’était hier que je prenais l’autobus au bout de la rue de L’Anse avec mon gros sac à dos. Mes parents avaient réussi à se libérer du travail pour venir me voir partir à la maternelle pour la première fois.
Parfois, j’ai de bonnes idées. Comme le 26 avril dernier, le jour de ma fête, j’ai eu la brillante envie de commencer l’apprentissage à la propreté de mon bébé-grand. Happy birthday to me!
Imaginez que dans quelques années, genre dans 25 ans, après tout ce temps, ces dons de soi, ces recherches, ce dévouement total pour votre enfant, il vous apprenait qu’il attend un mignon petit poupon.
Quand mon petit dernier est arrivé, j’avais droit à un petit congé de maternité qui laissait très peu de place aux folies et qui demandait beaucoup de structure au niveau des dépenses.